Logotype du Parti National Fasciste

Le fascisme (en italien fascismo) est un mouvement politique d'origine italienne apparu en 1919. Ce terme, très utilisé, a par la suite pris un sens beaucoup plus large.

Maurice Bardèche, Qu'est-ce que le fascisme ?

Voir le recueil de citations : Maurice Bardèche

Winston Churchill, Mémoires sur la Deuxième Guerre Mondiale

Le fascisme était l'ombre, ou plutôt l'enfant monstrueux du communisme. [...] Comme le fascisme sortit du communisme, le nazisme fut engendré par le fascisme.
  • À propos des premières années suivant la Première Guerre Mondiale, et la montée d'Adolf Hitler et de Benito Mussolini au pouvoir, respectivement en Allemagne et Italie.
  • Mémoires sur la Deuxième Guerre Mondiale, Winston Churchill (trad. inconnu), éd. Librairie Plon, 1948, t. 1 (L'Orage Approche), partie 1. D'une Guerre à l'autre 1919-1939, chap. Premier (Les Folies des Vainqueurs), p. 13

Hermann von Keyserling

Dès le commencement de la révolution allemande, je fus impressionné par la parenté du national-socialisme avec l'islam et cette impression n'a fait que se préciser et s'affermir depuis. L'islam, qui à l'origine était la foi d'une obscure tribu nomade, conquit avec une rapidité vertigineuse la plus grande partie de l'Orient qui comptait alors, historiquement parlant, et cela parce qu'il constituait un mouvement puriste et purificateur au milieu d'un monde civilisé à l'extrême et moralement pourri. Sans la corruption monstrueuse de l'époque précédente, corruption plus contraire que tout au monde au tréfonds du caractère allemand, Adolf Hitler n'eut jamais pu, en un temps si court réunir autour de lui l'écrasante majorité du peuple. Mais la lutte contre la corruption entraine la suprême estime accordée aux valeurs de caractères;et par la, le critère auparavant valable de la culture et de l'esprit tombe en désuétude. Les vertus les plus simples et les plus élémentaires deviennent déterminantes, et ainsi nait du jour au lendemain, qu'il s'agisse du national-socialisme ou de l'islam, une nouvelle unité, dont la force et la tension sont immenses; et en face de cette unité on voit s'écrouler et se réduire à néant la plupart des différences précédemment importantes (dans le cas de l'islam, les différences entre les peuples et les cultures; en Allemagne, les classes et les partis). En outre les deux mouvements sont essentiellement religieux, et non pas politiques. Si l'on observe les points essentiels, ils se distinguent surtout en ceci : l'esprit de l'islam était originellement nomade et partant conquérant et il le resta durant des siècles; le national-socialisme, par contre représente une rupture avec le déracinement provoqué par l'ère intellectualiste, et un retour aux racines du Sang et de la Terre.
  • La révolution Mondiale et la responsabilité de l'Esprit (1934), Hermann von Keyserling, éd. Librarie Stock, 1934, p. 134-135

Michel Leiris, Langage tangage ou Ce que les mots me disent (1985)

fascisme – miasme affreux de scie et de hache.
  • Langage tangage ou Ce que les mots me disent, éd. Gallimard  (ISBN 2-07-074211-3), p. 30 (voir la fiche de référence de l'œuvre)

Roger Nimier, Le Hussard bleu

Quand les habitants de la planète seront un peu plus difficiles, je me ferai naturaliser humain. En attendant, je préfère rester fasciste, bien que ce soit baroque et fatigant.
  • Le Hussard bleu, Roger Nimier, éd. Gallimard, coll. « Folio », 2004  (ISBN 2-07-036986-2), p. 19

Dominique Venner

Le fascisme est né de la première guerre mondiale et de la jeune génération des tranchées qui voulut exercer son droit à commander dans la paix comme elle l'avait fait dans la guerre.

Enzo Traverso

[Le fascisme] : Il s'agit pour tous les trois, [Georges L. Mosse, Zeev Sternhell et Emilio Gentile], d'une "révolution de droite"[1] , dont le moteur social résidait dans les classes moyennes et dont l'ambition était la construction d'une civilisation nouvelle[2]. Autrement dit, une révolution à la fois antilibérale et antimarxiste, "spirituelle" et "communautaire".
  1. note 10 : Emilo Gentils, Qu'est ce que le fascisme ? Histoire et interprétation, Gallimard, Paris, 2004, p152
  2. note 11 : George L. Mosse, La Révolution fasciste, Seuil 2003, p71 ; Zeev Sternhel, "Le concept de fascisme" in Zeev Sternhel, Mario Sznajder, Maja Ashéri, Naissance de l'idéologie fasciste, Gallimard, "folio", Paris 1994, p 23-24.
  • L'Histoire comme champ de Bataille, Interpréter les violences du XXe, Enzo Traverso, éd. La Découverte, 2011, p. 95

Maud de Belleroche

Un fasciste ne doute de rien et surtout pas de lui. Ce qu'il veut, il l'obtient.
  • Le Ballet des crabes, Maud de Belleroche, éd. Dualpha (rééd.), 2007, p. 21
J'ai entendu le mot « fascisme » au sens sorélien du terme, niant toute analyse rationelle et rempli de contradictions. L'appel à la force et à la santé, le mérite individuel sans considération de l'origine sociale, le culte du héros, voilà qui convenait à ma vigueur révoltée contre la médiocrité bourgeoise et démocratique de la France d'avant-guerre, à son auto-satisfaction méprisante et cloisonnée.
  • Le Ballet des crabes, Maud de Belleroche, éd. Dualpha (rééd.), 2007, p. 29
Si c'est être fasciste qu'abominer l'égalité démocratique, les grèves surmultipliées des travailleurs aigris auxquels le régime corporatif a offert et offrirait une superbe occasion de progrès en commun, l'émiettement sans panache de notre Empire, l'extinction des feux du faste aristocratique et de la culture subtile dont la France a conservé le monopole durant des siècles, alors, oui, je suis fasciste.
  • Le Ballet des crabes, Maud de Belleroche, éd. Dualpha (rééd.), 2007, p. 292
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