Adolf Hitler

Adolf Hitler, né le 20 avril 1889 à Braunau am Inn, en Autriche, mort le 30 avril 1945 à Berlin, est un homme politique allemand né Autrichien, fondateur et figure centrale du nazisme, instaurateur de la dictature totalitaire désignée sous le nom de Troisième Reich.

Citations d'Adolf Hitler

Histoire

Si le Duce mourrait, ce serait un grand malheur pour l'Italie. Quand on circule avec lui dans la villa Borghèse et qu'on le compare avec les bustes romains, on pense immédiatement : c'est un César ! Il a certainement en lui l'héritage d'un des grands hommes de cette époque.
  • Hitler cet inconnu (Hitlers Tischgesprache im Führerhauptquartier) (1951), Adolf Hitler, notes de Henry Picker (trad. René Jouan), éd. Presses de la cité, 1969, 27 juillet 1941, p. 142
Celui qui reste indifférent à l'Histoire est comme privé d'ouïe ou de visage. Assurément, il peut vivre ainsi, mais qu'est-ce qu'une telle vie !
  • Hitler cet inconnu (Hitlers Tischgesprache im Führerhauptquartier) (1951), Adolf Hitler, notes de Henry Picker (trad. René Jouan), éd. Presses de la cité, 1969, 27 juillet 1941, p. 143
Berlin, en tant que capitale mondiale, ne pourra se comparer qu'à l'ancienne Égypte, à Babylone ou à Rome; qu'est-ce que Londres, qu'est-ce que Paris à côté de cela ?
  • Hitler cet inconnu (Hitlers Tischgesprache im Führerhauptquartier) (1951), Adolf Hitler, notes de Henry Picker (trad. René Jouan), éd. Presses de la cité, 1969, 11 mars 1942, p. 218
L'Angleterre a contraint Napoléon à faire la guerre, exactement comme avec nous. Si on ne le comprend pas, on ne rend pas justice à Napoléon.
  • Hitler cet inconnu (Hitlers Tischgesprache im Führerhauptquartier) (1951), Adolf Hitler, notes de Henry Picker (trad. René Jouan), éd. Presses de la cité, 1969, 23 mars 1942, p. 222
A l'époque où nos ancêtres fabriquaient des auges en pierre et des cruches en argile, autour desquelles nos archéologues font tant de bruit, on construisait une acropole en Grèce. [...] Les véritables représentants de la civilisation dans les derniers millénaires avant notre ère et dans le premier après, furent les Méditerranéens.
  • Hitler cet inconnu (Hitlers Tischgesprache im Führerhauptquartier) (1951), Adolf Hitler, notes de Henry Picker (trad. René Jouan), éd. Presses de la cité, 1969, 7 juillet 1942, p. 503
L'époque arabe fut l'âge d'or de l'Espagne la plus civilisée. Puis vint l'époque des persécutions toujours recommencées.
  • Libres propos sur la guerre et la paix recueillis sur l’ordre de Martin Bormann, Adolf Hitler, éd. Flammarion, 1954, 1er août 1942, p. 227
La civilisation a été l’un des éléments constitutifs de la puissance de l’Empire romain. Ce fut aussi le cas en Espagne, sous la domination des Arabes. La civilisation atteignit là un degré qu’elle a rarement atteint. Vraiment une époque d’humanisme intégral, où régna le plus pur esprit chevaleresque. L’intrusion du christianisme a amené le triomphe de la barbarie. L’esprit chevaleresque des Castillans est en réalité un héritage des Arabes.
  • Libres propos sur la guerre et la paix recueillis sur l’ordre de Martin Bormann, Adolf Hitler, éd. Flammarion, 1954, 28 août 1942, p. 297
Quand notre parti ne comptait encore que 7 membres, il exprimait déjà deux principes : premièrement, il voulait être un véritable parti idéologique ; deuxièmement, il ne tolérait aucun compromis dans l'exercice du seul et unique pouvoir en Allemagne.
  • Adolf Hitler, Hitler : une carrière (1977), écrit par Werner Rieb (d'après l'ouvrage de Joachim C. Fest)
A l'époque, la lutte contre le marxisme avait été érigée pour la première fois comme un des objectifs de notre combat. J'avais fait le vœu de commencer cette guerre en tant qu'individu anonyme et de ne m'arrêter que lorsque ce phénomène aurait été éradiqué de la vie allemande (...) Notre peuple a dû subir cette inflation qui a anéanti les économies de plusieurs millions de gens. Tout a été manigancé, tout a été provoqué et tout a été engagé par les hommes de la révolution de novembre 1918.
  • Hitler annonce que son parti a rejoint un nouveau gouvernement d'unité nationale le 30 janvier.
  • Adolf Hitler, Hitler : une carrière (1977), écrit par Werner Rieb (d'après l'ouvrage de Joachim C. Fest)

Propagande

J'ai fait des discours sans discontinuer.
  • Hitler fait jusqu'à dix discours en une seule journée. Au printemps 1932, il fait sa propre propagande par avion couvrant 20 villes en 7 jours. Cinq campagnes d'élections sont menées en une seule année.
  • Adolf Hitler, Hitler : une carrière (1977), écrit par Werner Rieb (d'après l'ouvrage de Joachim C. Fest)
Nous sommes intolérants. Je me suis fixé un objectif : chasser ces 30 partis hors de l'Allemagne. Ils me confondent avec ces hommes politiques bourgeois, voire marxistes, qui adhèrent un jour au SPD, un jour à l'USPD, le lendemain au KPD et aux syndicats. Qui sont démocrates aujourd'hui adhéreront au parti du peuple, ou au parti de l’Économie demain. Ils nous confondent avec eux-mêmes. Nous nous sommes fixé un objectif dont nous sommes les défenseurs fanatiques et impitoyables jusqu'à la mort.
  • Adolf Hitler, Hitler : une carrière (1977), écrit par Werner Rieb (d'après l'ouvrage de Joachim C. Fest)

Politique étrangère

L'Est sera pour nous ce que l'Inde a été pour les Anglais. Si je pouvais seulement faire comprendre au peuple allemand ce que cet espace représente pour l'avenir !
  • Hitler cet inconnu (Hitlers Tischgesprache im Führerhauptquartier) (1951), Adolf Hitler, notes de Henry Picker (trad. René Jouan), éd. Presses de la cité, 1969, 10 septembre 1941, p. 154
L'allié italien nous a gênés presque partout. C'est ce qui nous a empêchés, en Afrique du Nord, par exemple, de faire une politique révolutionnaire [...] Seuls, nous aurions pu émanciper les pays musulmans dominés par la France. Cela aurait eu un retentissement énorme en Égypte et dans le Proche-Orient asservis par les Anglais. D'avoir notre sort lié à celui des Italiens, cela rendait une telle politique impossible. Tout l'Islam vibrait à l'annonce de nos victoires. Les Égyptiens, les Irakiens et le Proche-Orient tout entier étaient prêts à se soulever. Que pouvions-nous faire pour les aider, pour les pousser même, comme c'eût été notre intérêt et notre devoir. La présence à nos côtés des Italiens nous paralysait, et elle créait un malaise chez nos amis de l'Islam, car ils voyaient en nous des complices, volontaires ou non, de leurs oppresseurs [...] Le souvenir des barbares représailles exercées contre les Senoussis y est toujours vivant. Et d'autre part la ridicule prétention du Duce d'être considéré comme le « Glaive de l'Islam » entretient encore le long ricanement qu'elle suscita avant la guerre. Ce titre qui convient à Mahomet et à un grand conquérant comme Omar, Mussolini se l'était fait donner par quelques pauvres bougres, qu'il avait payés ou terrorisés. Il y avait une grande politique à faire à l'égard de l'Islam. C'est raté - comme tant d'autres choses que nous avons ratées par fidélité à l'alliance italienne ! Les Italiens, sur ce théâtre d'opérations, nous ont donc empêchés de jouer l'une de nos meilleures cartes: qui consistait à émanciper tous les protégés français et à soulever les pays opprimés par les Britanniques. Cette politique aurait suscité l'enthousiasme dans tout l'Islam. C'est en effet une particularité du monde musulman que ce qui touche les uns, en bien ou en mal, y est ressenti par tous les autres, des rives de l'Atlantique à celles du Pacifique.
  • Testament politique d'Hitler, Adolf Hitler, notes de Martin Bormann, préface de Trevor-Roper, éd. Fayard, 1959, 17 février 1945, p. 100

Les différents peuples

Ce que nous appelons l'éducation chauvine du peuple français n'est que l'exaltation excessive de la grandeur de la France dans tous les domaines de la culture ou, comme disent les Français, de la « civilisation ». Un jeune Français n'est pas dressé à se rendre compte objectivement de la réalité des choses : son éducation lui montre, avec la vue subjective que l'on peut imaginer, tout ce qui a quelque importance pour la grandeur de son pays, en matière de politique et de civilisation. Une telle éducation doit toujours se borner à des notions d'ordre général très importantes. Et il est nécessaire qu'elles soient gravées dans le cœur et dans la mémoire du peuple par une constante répétition.
  • Mein Kampf (1924), Adolf Hitler, éd. Nouvelles Éditions Latines, 1934, p. 40
Ils sont d'une outrecuidance inouïe ces Anglais, mais je ne les admire pas moins ; nous avons beaucoup à apprendre à cet égard.
  • Hitler cet inconnu (Hitlers Tischgesprache im Führerhauptquartier) (1951), Adolf Hitler, notes de Henry Picker (trad. René Jouan), éd. Presses de la cité, 1969, 10 septembre 1941, p. 156
Les Anglais ont Shakespeare, mais, en dehors de cela, leur histoire ne contient que des énergumènes ou des nullités.
  • Hitler cet inconnu (Hitlers Tischgesprache im Führerhauptquartier) (1951), Adolf Hitler, notes de Henry Picker (trad. René Jouan), éd. Presses de la cité, 1969, 4 février 1942, p. 191
En ce qui concerne la France, il faut penser que sa réputation militaire n'est pas due à l'état d'esprit du gros de sa population, mais simplement au fait qu'elle a su profiter, sur le continent, de constellations militaires qui lui étaient favorables. Chaque fois qu'elle s'est trouvée devant les Allemands résolus, elle s'est fait rosser, sous Frédéric le grand, en 1940, etc. Le fait qu'un génie militaire comme le Corse Napoléon ait pu la conduire à de grandes victoires historiques n'y change rien.
  • Hitler cet inconnu (Hitlers Tischgesprache im Führerhauptquartier) (1951), Adolf Hitler, notes de Henry Picker (trad. René Jouan), éd. Presses de la cité, 1969, 5 avril 1942, p. 284
Notre racisme n'est agressif qu'à l'égard de la race juive. Nous parlons de race juive par commodité de langage, car il n'y a pas, à proprement parler, et du point de vue de la génétique, de race juive [...] La race juive est avant tout une race mentale [...] Une race mentale, c'est quelque chose de plus solide, de plus durable qu'une race tout court. Transplantez un Allemand aux États Unis, vous en faites un Américain. Le Juif, où qu'il aille, demeure un juif. C'est un être par nature inassimilable. Et c'est ce caractère même qui le rend impropre à l'assimilation, qui définit sa race. Voilà une preuve de la supériorité de l'esprit sur la chair !
  • Testament politique d'Hitler, Adolf Hitler, notes de Martin Bormann, préface de Trevor-Roper, éd. Fayard, 1959, 13 février 1945, p. 83
Les peuples régis par l'Islam seront toujours plus proches de nous que la France, par exemple, en dépit de la parenté du sang qui coule dans nos veines. Le malheur veut que la France ait dégénéré au cours des siècles et que ses élites aient été subverties par l'esprit juif. Cela a pris de telles proportions que cela est irréparable. La France est condamnée à faire une politique juive.
  • Testament politique d'Hitler, Adolf Hitler, notes de Martin Bormann, préface de Trevor-Roper, éd. Fayard, 1959, 2 avril 1945, p. 180

Colonisation

À peine arrivons-nous dans une colonie que nous y construisons des jardins et des hôpitaux pour les indigènes. Cela me met en rage ! La femme blanche est dégradée au service des Noirs, et la prêtraille s'y ajoute avec sa fabrication des anges. Toutes ces cajoleries aboutissent à faire détester les Allemands. C'est un comble ! Pour les indigènes, c'est une brimade. Ils ne comprennent pas. Le remerciement, c'est qu'ils nous considèrent comme des pédants qui ont plaisir à manier la matraque.
  • Hitler cet inconnu (Hitlers Tischgesprache im Führerhauptquartier) (1951), Adolf Hitler, notes de Henry Picker (trad. René Jouan), éd. Presses de la cité, 1969, 19 février 1942, p. 197
Les blancs ont toutefois apporté quelque chose à ces peuples (colonisés), le pire qu'ils pussent leur apporter, les plaies du monde qui est le nôtre : le matérialisme, le fanatisme, l'alcoolisme et la syphilis. Pour le reste, ce que ces peuples possédaient en propre étant supérieur à ce que nous pouvions leur donner, ils sont demeurés eux-mêmes [...] Une seule réussite à l'actif des colonisateurs : ils ont partout suscité la haine. Cette haine qui pousse tous ces peuples, réveillés par nous de leur sommeil, à nous chasser. Il semble même qu'ils ne se soient réveillés que pour cela !
  • Testament politique d'Hitler, Adolf Hitler, notes de Martin Bormann, préface de Trevor-Roper, éd. Fayard, 1959, 7 février 1945, p. 71-72

Religion

En tant que chrétien, mon sentiment me désigne mon Seigneur et mon Sauveur comme un combattant. Il m'indique l'homme qui autrefois dans la solitude, entouré de quelques disciples, a reconnu ces juifs pour ce qu'ils étaient, et sommé les hommes de se battre contre eux, et qui, vérité de Dieu !, était le plus grand, pas en tant que souffrant, mais comme combattant. Dans un amour sans limite en tant que chrétien et en tant qu'homme, je lis dans le passage qui nous dit comment enfin le seigneur s'est levé dans Sa puissance et s'est emparé du fouet pour chasser du Temple l'engeance de vipères et de calculateurs. Comme il était terrible, Son combat pour le monde contre le poison juif ! Aujourd'hui, deux mille ans plus tard, c'est avec la plus grande émotion que je reconnais plus profondément que jamais auparavant que c'était pour cela qu'Il a dû verser son sang sur la Croix. En tant que chrétien, je n'ai pas le droit de me laisser berner, mais j'ai le devoir d'être un combattant pour la vérité et la justice. [...] Et s'il est une chose qui pourrait montrer que nous faisons bien, c'est la détresse qui grandit chaque jour. Car en tant que chrétien, j'ai aussi un devoir envers mon peuple.
  • Adolf Hitler, Discours 12 Avril 1922, Munich, dans Pour en finir avec Dieu, paru chez Robert Laffont, 2006, p.286, Richard dawkins.
Le paysan doit savoir ce que l'Église lui a dérobé : l'appréhension mystérieuse et directe de la Nature, le contact instinctif, la communion avec l'Esprit de la terre. C'est ainsi qu'il doit apprendre à haïr l'Église. Il doit apprendre progressivement par quels trucs les prêtres ont volé leur âme aux Allemands. Nous gratterons le vernis chrétien et nous retrouverons la religion de notre race. C'est par la campagne que nous commencerons, et non par les grandes villes !
  • Hitler m’a dit (1939), Hermann Rauschning, éd. Hachette Pluriel, 1995, p. 99
Le germanisme dut ainsi rétrograder lentement, mais sans arrêt, devant cet abus sournois de la religion et faute de toute défense suffisante.[...] Les efforts anti-allemands des Habsbourg ne trouvèrent point, surtout parmi le clergé supérieur, l'opposition qui s'imposait, et la défense même des intérêts allemands fut complètement négligée. L'impression générale ne pouvait pas varier : le clergé catholique tel quel causait un brutal préjudice aux droits des Allemands. Il paraissait donc que l'Église non seulement n'était pas de cœur avec le peuple allemand, mais qu'elle se rangeait de la façon la plus injuste aux côtés de ses adversaires. La raison de tout le mal, d'après Schoenerer, résidait dans le fait que la tête de l'Église catholique ne se trouvait point en Allemagne ; et c'était là une cause suffisante de son attitude hostile aux intérêts de notre nation.
  • Mein Kampf (1924), Adolf Hitler, éd. Nouvelles Éditions Latines, 1934, p. 112-113
Tandis que les deux concessions en Asie et en Afrique maintiennent des missions pour attirer de nouveaux adeptes à leur enseignement – activité qui, devant les progrès de la foi mahométane, ne peut enregistrer que de très modestes succès – on perd en Europe même des millions et des millions d’adeptes, à l’intérieur du pays même, qui restent étrangers à la vie religieuse ou qui vont leur chemin de leur côté. Il faut remarquer avec quelle violence continue le combat contre les bases dogmatiques de toutes les religions, sans lesquelles pourtant, en ce monde humain, on ne peut concevoir la survivance effective d’une fin religieuse. La grande masse du peuple n’est pas composée de philosophes ; or, pour la masse, la foi est souvent la seule base d’une conception morale du monde. Les divers moyens de remplacement ne se sont pas montrés si satisfaisants dans leurs résultats, pour que l’on puisse envisager, en eux, les remplaçants des confessions religieuses jusqu’alors en cours. Mais si l’enseignement et la foi religieuse portent efficacement sur les couches les plus étendues, alors l’autorité incontestable du contenu de cette foi doit être le fondement de toute action efficace.
  • Mon Combat (1924), Adolf Hitler, éd. La Bibliothèque électronique du Québec, 1990

tome I, chapitre 10, p. 471

Le coup le plus dur qui ait jamais frappé l'humanité fut l'avènement du christianisme. Le bolchevisme est un enfant illégitime du christianisme. Tous deux sont des inventions du Juif. C'est par le christianisme que le mensonge délibéré en matière de religion a été introduit dans le monde. Le bolchevisme pratique un mensonge de même nature quand il prétend apporter la liberté aux hommes, alors qu'en réalité il ne veut faire d'eux que des esclaves. Dans le monde antique, les relations entre les hommes et les dieux étaient fondées sur un respect instinctif. C'était un monde éclairé par l'idée de tolérance. Le christianisme fut la première croyance dans le monde à exterminer ses adversaires au nom de l'amour. Sa marque est l'intolérance.
  • Libres propos sur la guerre et la paix recueillis sur l’ordre de Martin Bormann, Adolf Hitler, éd. Flammarion, 1952, t. 1, 11-12 juillet 1941, p. 7
Le christianisme est une rébellion contre la loi naturelle, une protestation contre la nature. Poussé à sa logique extrême, le christianisme signifierait la culture systématique de l’échec humain. [...] Mais il n’est pas question que le national-socialisme se mette un jour à singer la religion en établissant une forme de culte. Sa seule ambition doit être de construire scientifiquement une doctrine qui ne soit rien de plus qu’un hommage à la raison [...] Il n’est donc pas opportun de nous lancer maintenant dans un combat avec les Églises. Le mieux est de laisser le christianisme mourir de mort naturelle. Une mort lente a quelque chose d’apaisant. Le dogme du christianisme s’effrite devant les progrès de la science. La religion devra faire de plus en plus de concessions. Les mythes se délabrent peu à peu. Il ne reste plus qu’à prouver que dans la nature il n’existe aucune frontière entre l’organique et l’inorganique. Quand la connaissance de l’univers se sera largement répandue, quand la plupart des hommes sauront que les étoiles ne sont pas des sources de lumière mais des mondes, peut-être des mondes habités comme le nôtre, alors la doctrine chrétienne sera convaincue d’absurdité [...] Tout bien considéré, nous n’avons aucune raison de souhaiter que les Italiens et les Espagnols se libèrent de la drogue du christianisme. Soyons les seuls à être immunisés contre cette maladie.
  • Libres propos sur la guerre et la paix recueillis sur l’ordre de Martin Bormann, Adolf Hitler, éd. Flammarion, 1952, t. 1, 10-14 octobre 1941, p. 51-60
Je conçois que l'on puisse s'enthousiasmer pour le paradis de Mahomet, mais le fade paradis des chrétiens !
  • Libres propos sur la guerre et la paix recueillis sur l’ordre de Martin Bormann, Adolf Hitler, éd. Flammarion, 1952, t. 1, 13 décembre 1941, p. 141
Je vais devenir très religieux. Je vais devenir homme d'Église. Je serai bientôt le grand chef des Tartares. Déjà Arabes et Marocains mêlent mon nom à leurs prières. Chez les Tartares, je deviendrai Khan. La seule chose dont je serai incapable, c'est d'accepter de partager le metchoui avec les cheiks. Qu'ils me tiennent quitte, moi, végétarien, de la viande. S'ils n'attendent pas trop longtemps, je me rabattrai sur les harems !
  • Libres propos sur la guerre et la paix recueillis sur l’ordre de Martin Bormann, Adolf Hitler, éd. Flammarion, 1952, t. 1, 13 janvier 1942, p. 199
C'est le christianisme qui a causé la perte de Rome. Ce ne sont ni les Germains ni les Huns.
  • Libres propos sur la guerre et la paix recueillis sur l’ordre de Martin Bormann, Adolf Hitler, éd. Flammarion, 1952, t. 1, 27 janvier 1942, p. 247
Cette philosophie [japonaise], qui est une des raisons principales de leur succès, n'a pu se maintenir comme principe d'existence du peuple que parce que celui-ci est resté protégé contre le poison du christianisme. Comme dans l'Islam, la religion japonaise est dépourvue de tout terrorisme et contient seulement l'espoir de la félicité. Le terrorisme est seulement une idée juive répandue par le christianisme.
  • Hitler cet inconnu (Hitlers Tischgesprache im Führerhauptquartier) (1951), Adolf Hitler, notes de Henry Picker (trad. René Jouan), éd. Presses de la cité, 1969, 4 avril 1942, p. 274
Si à Poitiers Charles Martel avait été battu, la face du monde eût changé. Puisque le monde était déjà voué à l’influence judaïque (et son produit, le christianisme, est une chose si fade!) il eût beaucoup mieux valu que le mahométisme triomphât. Cette religion récompense l’héroïsme, elle promet aux guerriers les joies du septième ciel… Animés par un tel esprit, les Germains eussent conquis le monde. C’est le christianisme qui les en a empéchés.
  • Libres propos sur la guerre et la paix recueillis sur l’ordre de Martin Bormann, Adolf Hitler, éd. Flammarion, 1954, t. 2, 28 août 1942, p. 297
Nous avons la malchance de ne pas posséder la bonne religion. Pourquoi n'avons nous pas la religion des Japonais, pour qui se sacrifier à sa patrie est le bien suprême ? La religion musulmane aussi serait bien plus appropriée que ce christianisme, avec sa tolérance amollissante.
  • Au cœur du troisième Reich, Albert Speer, propos d'Adolf Hitler, éd. Fayard, 1971, p. 138

La famille et les femmes

Quelle catastrophe quand une femme se met à réfléchir aux problèmes de l'existence ! Comme elles peuvent alors nous porter sur les nerfs !
  • Hitler cet inconnu (Hitlers Tischgesprache im Führerhauptquartier) (1951), Adolf Hitler, notes de Henry Picker (trad. René Jouan), éd. Presses de la cité, 1969, 1er mars 1942, p. 208
A coté de celui de la femme, l'univers de l'homme est très vaste. Il appartient avant tout à son devoir et ne pense aux femmes que par intermittence. L'homme constitue l'univers de la femme. C'est aux autres choses qu'elle pense seulement par intermittence. La différence est considérable.
  • Hitler cet inconnu (Hitlers Tischgesprache im Führerhauptquartier) (1951), Adolf Hitler, notes de Henry Picker (trad. René Jouan), éd. Presses de la cité, 1969, 10 mars 1942, p. 215
De nombreux exemples historiques prouvent que la femme, même la plus intelligente, est incapable de séparer, en politique, ce qui relève de la raison et ce qui relève du sentiment.
  • Hitler cet inconnu (Hitlers Tischgesprache im Führerhauptquartier) (1951), Adolf Hitler, notes de Henry Picker (trad. René Jouan), éd. Presses de la cité, 1969, 27 mars 1942, p. 237

Animaux

Je suis un ami des bêtes et j'aime particulièrement les chiens. [...] Quelles bêtes merveilleuses : intelligentes, attachées à leur maître, braves, sensibles et belles ! Un chien d'aveugle est une des choses les plus émouvantes qui soient. Il est plus attaché à l'homme que n'importe quel autre de son espèce. S'il va voir une amie, il revient tout de suite et avec la conscience mauvaise.
  • Hitler cet inconnu (Hitlers Tischgesprache im Führerhauptquartier) (1951), Adolf Hitler, notes de Henry Picker (trad. René Jouan), éd. Presses de la cité, 1969, 26 janvier 1942, p. 180

L'art, la musique, la littérature

Les guerres passent. Seules les œuvres de la culture ne passent pas. D'où mon amour de l'art. La musique, l'architecture ne sont-elles pas les forces qui montrent le chemin à l'humanité montante ? Quand j'entends du Wagner, il me semble percevoir le rythme du monde antérieur.
  • Hitler cet inconnu (Hitlers Tischgesprache im Führerhauptquartier) (1951), Adolf Hitler, notes de Henry Picker (trad. René Jouan), éd. Presses de la cité, 1969, 26 janvier 1942, p. 183

Philosophie

C'est un fait que nous sommes de faibles créatures, mais aussi qu'il existe une force créatrice. Vouloir le nier, c'est de la sottise. Celui qui croit à quelque chose de faux est encore au-dessus de celui qui ne croit en rien.
  • Hitler cet inconnu (Hitlers Tischgesprache im Führerhauptquartier) (1951), Adolf Hitler, notes de Henry Picker (trad. René Jouan), éd. Presses de la cité, 1969, 24 octobre 1941, p. 162
Aussi faut-il étudier les lois de la Nature pour ne pas agir contre elle, autrement, ce serait s'insurger contre le ciel. S'il me faut croire à un ordre divin, c'est celui-ci : préserver l'espèce.
  • Hitler cet inconnu (Hitlers Tischgesprache im Führerhauptquartier) (1951), Adolf Hitler, notes de Henry Picker (trad. René Jouan), éd. Presses de la cité, 1969, 1er décembre 1941, p. 166

Antiphaties sociales et philosophiques

A quoi bon enseigner la géométrie, la physique, la chimie à un garçon qui veut être musicien ? Qu'en retient-il ? Rien.
  • Hitler cet inconnu (Hitlers Tischgesprache im Führerhauptquartier) (1951), Adolf Hitler, notes de Henry Picker (trad. René Jouan), éd. Presses de la cité, 1969, 3 mars 1942, p. 211
Quand on pense qu'un maître peut gâcher toute la vie d'un homme, il faut conclure que la direction d'une nation ne peut se baser sur l'enseignement scolaire. Il faut laisser à la vie la possibilité de corriger. La seule chose qui compte, c'est ce qui est réellement fait, pas la note...
  • Hitler cet inconnu (Hitlers Tischgesprache im Führerhauptquartier) (1951), Adolf Hitler, notes de Henry Picker (trad. René Jouan), éd. Presses de la cité, 1969, 3 mars 1942, p. 212
Aucune classe n'est aussi stupide que cette prétendue bourgeoisie dans les affaires politiques.
  • Hitler cet inconnu (Hitlers Tischgesprache im Führerhauptquartier) (1951), Adolf Hitler, notes de Henry Picker (trad. René Jouan), éd. Presses de la cité, 1969, 15 mai 1942, p. 392

Biologie (pseudo-darwinisme)

Il n'existe aucun être, aucune substance mais, non plus, aucune institution humaine qui ne finisse par vieillir. Cependant, chaque institution doit se croire éternelle, sous peine de s'abandonner elle-même. L'acier le plus dur s'amollit, tous les éléments se désagrègent. Aussi surement que la terre aura sa fin, toutes les institutions trouvent un jour la leur.
  • Hitler cet inconnu (Hitlers Tischgesprache im Führerhauptquartier) (1951), Adolf Hitler, notes de Henry Picker (trad. René Jouan), éd. Presses de la cité, 1969, 24 octobre 1941, p. 158
D'après la loi éternelle de la nature, le sol appartient à celui qui le conquiert parce que les anciennes frontières n'offrent plus assez d'espaces à l'accroissement de son peuple.
  • Hitler cet inconnu (Hitlers Tischgesprache im Führerhauptquartier) (1951), Adolf Hitler, notes de Henry Picker, éd. Presses de la cité, 1969, 28 janvier 1942, p. 188

Mein Kampf, 1924

Voir le recueil de citations : Mein Kampf
Je remercie cette époque de m’avoir rendu dur et capable d’être dur. Plus encore, je lui suis reconnaissant de m’avoir détaché du néant de la vie facile, d’avoir extrait d’un nid délicat un enfant trop choyé, de lui avoir donné le souci pour nouvelle mère, de l’avoir jeté malgré lui dans le monde de la misère et de l’indigence et de lui avoir ainsi fait connaître ceux pour lesquels il devait plus tard combattre.
  • Mein Kampf (1924), Adolf Hitler, éd. La Bibliothèque électronique du Québec, coll. « Polémique et propagande », juin 2008, chap. II, Années d’études et de souffrances à Vienne, p. 58
[...] politicien : cette sorte de gens dont l’unique et véritable conviction est l’absence de conviction, associée à une insolence importune et à un art éhonté du mensonge.
  • Mein Kampf (1924), Adolf Hitler, éd. La Bibliothèque électronique du Québec, coll. « Polémique et propagande », juin 2008, chap. III, Considérations politiques générales touchant mon séjour à Vienne, p. 132
Ce que nous désignons toujours par « opinion publique » ne repose que pour une part minime sur l’expérience personnelle et sur les connaissances des individus ; par contre, elle est en majeure partie suscitée, et cela avec une persévérance et une force de persuasion souvent remarquable, par ce qu’on appelle « l’information ». De même que les convictions religieuses de chacun sont issues de l’éducation, et que ce sont seulement les aspirations religieuses qui sommeillent au cœur de l’homme, ainsi l’opinion politique de la masse est l’aboutissement d’une préparation de l’âme et de l’esprit souvent incroyablement opiniâtre et profonde.
La part de beaucoup la plus forte prise à la « formation » politique, que l’on désigne en ce cas d’une façon très heureuse par le mot de propagande, incombe à la presse. Elle assume en tout premier lieu le travail d’« information » et devient alors une sorte d’école pour les adultes. Seulement, cet enseignement n’est pas aux mains de l’État, mais entre les griffes de puissances, qui, pour la plus grande part, sont tout à fait néfastes.
  • Mein Kampf (1924), Adolf Hitler, éd. La Bibliothèque électronique du Québec, coll. « Polémique et propagande », juin 2008, chap. III, Considérations politiques générales touchant mon séjour à Vienne, p. 163
[...] pour la première fois, au cours de la guerre, que je pus me rendre compte à quels prodigieux résultats peut conduire une propagande judicieusement menée. [...] Dans cette propagande de guerre ennemie, je me suis énormément instruit.
  • Mein Kampf (1924), Adolf Hitler, éd. La Bibliothèque électronique du Québec, coll. « Polémique et propagande », juin 2008, chap. VI, Propagande de guerre, p. 313 - 314

Autre

[...] Si je suis ici aujourd'hui en tant que révolutionnaire, c'est en tant que révolutionnaire contre la Révolution.
  • Lehrveranstaltung „Schlüsseltexte und -dokumente zur Geschichte des Nationalsozialismus“ : Vernehmung Adolf Hitlers vor dem bayrischen Volksgericht im Februar 1924 (Auszüge), Kurt Bauer, éd. Universität Wien, Institut für Zeitgeschichte, 2008, p. 15

Citations rapportées d'Adolf Hitler

La chute, 2004

La vie ne pardonne aucune faiblesse. Éprouver de la pitié pour les faibles va à l'encontre de la loi de la nature !
  • Propos rapporté à 1h 13min
  • Bruno Ganz, La Chute (2004), écrit par Bernd Eichinger
Le singe piétine à mort tout primate qui ne fait pas partie de sa communauté. Ce qui vaut pour les primates vaut aussi pour les hommes !
  • Propos rapporté à 1h 14min
  • Bruno Ganz, La Chute (2004), écrit par Bernd Eichinger
  • Citation choisie pour le 9 mars 2014.

Divers, 1925

Si la liberté est à court d'armes, nous devons compenser par la puissance de notre volonté.
  • (en) If freedom is short of weapons, we must compensate with willpower.

Citations sur Adolf Hitler

Sur l'athéisme d'Adolf Hitler

En réétudiant la biographie de Hitler, on se rend compte que l'analyse faite de l'antisémitisme de Hitler était pour une part superficielle. On écrit généralement que Hitler était antisémite parce qu'il voyait des Juifs à la tête des mouvements révolutionnaires ou parce qu'il voulait croire à une conspiration juive mondiale. Mais on néglige souvent de dire qu'il était antisémite parce qu'il était anti-chrétien. [...] D'après lui, le plus grand crime des Juifs était d'être les pères du christianisme. Il suffit pour s'en convaincre de lire ses entretiens avec Martin Bormann : deux fois sur trois, il reprochait aux Juifs d'être à l'origine du christianisme qui est la religion de la défaite, de la soumission. Parmi les 70 occurrences antisémites de ses propos, la plupart étaient liées au christianisme. En public, il ne pouvait pas être aussi ouvertement antichrétien qu'antisémite, car sa popularité en aurait beaucoup souffert, Hitler était si profondément antisémite que pour lui les Juifs étaient responsables de tous les malheurs de l'humanité. Au cours d'une discussion avec Hitler, Bormann se demande pourquoi les peuples du Grand Nord sont apathiques. Hitler lui répond alors que c'est parce qu'ils ne peuvent lire que la Bible. « C'est la Bible des Juifs qui les rend idiots ».
  • Le siècle de Luther et de Christope Colomb, Marc Ferro, éd. Plon, 2008, p. 33-34

Sur l'argent

Hitler n'est pas ouvert à la corruption ; il n'est pas allié aux affaires et n'accepte de l'argent que s'il lui est donné sans condition.
  • Citation de la 40ème minute du film. (Rappel historique : en 1932, le Parti national-socialiste connaît de graves problèmes financiers et se rapproche des conservateurs.)
  • Adolf Hitler, Hitler : une carrière (1977), écrit par Werner Rieb (d'après l'ouvrage de Joachim C. Fest)

Sur les origines juives d'Hitler

La peur que le père d'Adolf soit partiellement juif pouvait entrer pour une bonne part dans son désir de ne pas avoir d'enfants.
  • voir Le livre secret de Hitler
  • Hitler (1976), John Toland (trad. Léo Dilé), éd. Robert Laffont, 1987  (ISBN 2-221-01139-2), p. 224
Un médecin nommé Schuh, qui connaissait Hitler depuis 1917, devait déclarer qu'il « souffrit toute sa vie de pénibles doutes : avait-il ou non du sang juif ? Et il le disait souvent » [...] Ceci pourrait expliquer pourquoi Adolf Hitler dit à William Patrick : « ces gens-là ne doivent pas savoir d'où je viens ni de quelle famille. ».
  • Hitler (1976), John Toland (trad. Léo Dilé), éd. Robert Laffont, 1987  (ISBN 2-221-01139-2), p. 239
Noms : Adolf Jacob Hitler
Profession : Journaliste.
  • Le dossier sur Adolf Jacob Hitler établi en 1924 par les RG est tombé dans le domaine public : ceci permet aujourd'hui d'affirmer avec certitude que Jacob est bien son deuxième prénom.

Sur sa valeur catastrophique

[…] Hitler, […] ne m’intéressait qu’en tant qu’objet de mon délire et que parce qu’il m’apparaissait d’une valeur catastrophique incomparable.
  • Journal d’un génie adolescent, Salvador Dalí, éd. La Table ronde, 1964, p. 32
Hitler, ce Mahomet du Tyrol.
  • American Black Box (2006), Maurice G. Dantec, éd. Albin Michel, coll. « Livre de Poche », 2009, p. 374

Voir aussi

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