Yseult Williams

Yseult Williams, née en 1968 à Quimper, est une journaliste d’origine anglo-irlandaise. Directrice de la rédaction de Marie France de 2005 à 2007, elle lance la version française de Grazia en 2008[1] et relance le magazine Lui[2] avec Frédéric Beigbeder[3] en septembre, 2013.

Yseult Williams
Naissance
Quimper (France)
Activité principale
Distinctions
Prix de l'innovation pour Grazia (2010)
Femme d'influence (2011)
Femme d'exception Piaget (2016)
Auteur
Langue d’écriture Français, anglais, italien
Genres

Œuvres principales

Impératrices de la mode (2015)
La Splendeur des Brunhoffs (2018)

Biographie

Yseult Williams est diplômée d'une licence de littérature anglaise, d'une licence de filmologie (université Lille-III) et d'une maîtrise et DEA de linguistique générale à Paris IV- Sorbonne. Elle a commencé sa carrière en 1993 en tant que pigiste pour BBC Scotland, M6, TF1, le magazine Elle, L'Événement du jeudi, VSD et DS Magazine.

Rédactrice en chef adjointe à Femme actuelle à partir de 2000, en 2002 elle rejoint la rédaction de Marie Claire où elle est chargée de la partie magazine. En 2005, le groupe Marie Claire lui confie la direction de Marie France, responsabilité qu'elle assure jusqu'en 2008, où elle est recrutée par la maison d'édition italienne Mondadori afin de lancer la version française de l'hebdomadaire Grazia. Avec un budget de lancement de vingt-cinq millions d’euros sur trois ans[4] et un objectif de diffusion de 160 000 exemplaires la première année, le premier numéro de 180 pages (dont 56 de publicité) sort en kiosques le . Il se vend à 243 000 exemplaires.

En 2012, lorsque Yseult Williams quitte Mondadori, elle relance le magazine Lui avec Frédéric Beigbeder[3]. Le premier numéro, tiré à 400 000 exemplaires sort en . En 2015, elle effectue une mission de conseil auprès de Reworld Media pour accompagner la fermeture du magazine Be et pour assurer sa transition numérique. À la rentrée 2015, elle est recrutée  par Canal+ comme rédactrice en chef du Grand Journal[5]. Sa position de témoin privilégié des bouleversements causés par l'arrivée du numérique l'incite à se tourner tout naturellement vers l'histoire des médias. Il en résulte un premier ouvrage, Impératrices de la mode[6], qui dresse les portraits de six grandes éditrices historiques de journaux féminins[7],[8], et un second, La splendeur des Brunhoff[9],[10], où, par le truchement de deux familles d'origine alsacienne, les Brunhoff et les Vogel, elle offre un éclairage inédit sur les artistes, les stylistes et les photographes qui ont fait de Paris le centre culturel du monde.

Vie privée

Yseult Williams est la petite fille, du côté maternel, du physicien nucléaire irlandais Cormac Ó Ceallaigh (en)[11],[12], et, du côté paternel, d'un des fondateurs du cinéma britannique, le scénariste et producteur anglais, J.B. Williams[13],[14]. Elle est mariée au réalisateur français David André, avec qui elle a deux enfants.

Distinctions

  • Prix de l'innovation pour Grazia (2010)
  • « Femme d'influence «  (2011)
  • « Femme d'exception Piaget » (2016 )

Publications

Notes et références

  1. Laurent Marsick, « Presse féminine : lancement samedi d'un nouvel hebdomadaire, Grazia », RTL, (consulté le ).
  2. Géraldine Russell, « Pour son retour en kiosque, Lui se veut plus sage », Le Figaro, (consulté le ).
  3. Alice Coffin, « Frédéric Beigbeder présente « Lui », le magazine pour les « connards d'hétérosexuels » », 20 Minutes, (consulté le ).
  4. Sophie Caillat, « Réactions mitigées devant Grazia, nouveau mag féminin », Rue89, .
  5. « Yseult Williams passe chez Canal+ », La Lettre de l'audiovisuel, (consulté le ).
  6. Emmanuelle Bastide, « Impératrices de la mode : les divas de la presse », RFI, (consulté le ).
  7. « Livres du jour : deux visions de la mode », Marie France, (consulté le ).
  8. Marie Renaud, « « Impératrices de la mode » le livre must have », Luxsure.fr, (consulté le ).
  9. Thomas Mahler, « Quel est le point commun entre Babar, Saint Laurent et les Vaillant-Couturier ? », Le Point, .
  10. Pauline Sommelet, « Les Brunhoff, une famille française », Point de vue, (consulté le ).
  11. (en) Marc McCartney, Physicists of Ireland : Passion and Precision, Bristol and Philadelphia, Institute of Physics publishing, (lire en ligne), p. 256-261
  12. (en) Laurie Mark Brown, Max Dresden, Lillian Hoddeson, Pions to Quarks : Particle Physics in the 1950s, Cambridge, Cambridge University Press, , 734 (464-465) p. (ISBN 978-0-511-56394-2, lire en ligne)
  13. (en) « Writer"s Guild of Great Britain (1962) - IMBd », IMDb, (consulté le ).
  14. (en) « THE SCREEN; 'To the Victor,' a Pleasant Pastoral of Dour Scots and Clever Sheepdogs, Opens at the Continental », The New York Times, (consulté le ).

Liens externes

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