Yann Collette

Yann Collette est un acteur français, né à Cannes le .

Pour les articles homonymes, voir Collette (homonymie).

Yann Collette
Naissance
Cannes, Alpes-Maritimes, France
Nationalité Française
Profession Acteur

Biographie

Il perd l'usage de son œil gauche à l'âge de 16 ans à la suite d'un sarcome[1]. Condamné par la médecine, il survit mais en garde un visage marqué, avec un œil enfoncé dans l'orbite.

Il décide ensuite de se lancer dans une carrière d'acteur. Après un bref passage au Cours Simon, il étudie l'art dramatique à l'École de la rue Blanche à Paris. Yann Collette fonde, avec ses copains de la rue Blanche dont Pierre Pradinas et Catherine Frot, le Théâtre du Chapeau Rouge et participe à une dizaine de créations de cette compagnie dont Les Mains sales de Jean-Paul Sartre, Freaks Society de Jacky Paupe et Babylone d’Alain Gautré.

Son visage particulier lui a valu de tenir des rôles de personnages inquiétants. Dans le film La Maison assassinée, il interprète ainsi le rôle d'une gueule cassée de la Première Guerre mondiale. Son registre n'est cependant pas resté limité à la seule exploitation de son physique. Il joue les plus grands personnages au théâtre : Othon, Madame de Sade, Iago, Baron de Touzenbach, Valmont, le Diable du Livre de Job, El Pelele, Bartleby, Winnie…

Georges Lautner lui offre son premier grand rôle au cinéma dans La Maison assassinée. Il tourne avec Jacques Rivette (Jeanne la Pucelle), Édouard Molinaro (Le Souper), Enki Bilal (Bunker Palace Hotel, Tykho Moon, Immortel), Manuel Flèche (Marie-Louise ou la permission), Philippe de Broca (Le Bossu), Philippe Garrel (J’entends plus la guitare), Robert Altman (Prêt-à-porter), Marc Caro (Dante 01), Bernie Bonvoisin (Les démons de Jésus)….

Il a aussi tourné pour la télévision, notamment dans Le cri d'Hervé Basle.

Il est membre du conseil d'administration du journal I/O Gazette depuis sa création en 2015.

Filmographie

Cinéma

Séries télévisées et téléfilms

Théâtre

Anecdotes

Jouant le rôle d'un assassin novice en 1988 dans l'un des épisodes de la série Marie Pervenche, Un ressort diabolique, il s'entend répliquer par l'héroïne de la série : « Mais enfin, vous auriez pu m'éborgner... », puis celle-ci se retournant vers lui et s'apercevant de son infirmité lui dit : « Oh, pardon ! »

Notes et références

  1. Cinq sept week end, résumé d'émission sur radiofrance.fr

Liens externes

  • Portail du cinéma français
  • Portail de la télévision française
  • Portail du théâtre
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.