Carouge safran

Le Carouge safran est rare et sa population est en déclin de même que son aire de distribution. On le retrouve dans le nord de l’Argentine, en Uruguay, dans l’est du Paraguay et au sud du Brésil.

Le Carouge safran fréquente principalement les marécages et les prairies. Il peut s’observer aussi dans les zones agricoles et les pâturages. Il semble que la présence d’Eryngium soit importante pour ce carouge.

Esteros del Iberá

Le Carouge safran peut nicher autant en colonie qu’en solitaire. Les colonies s’établissent dans la végétation basse et dense. Le nid, construit par la femelle, est en forme de coupe profonde et est placé près du sol. Les œufs sont généralement au nombre de quatre. Le Vacher luisant pond parfois ses œufs dans son nid.

Le Carouge safran est grégaire. On le voit en groupe, souvent avec le Quiscale chopi, le Vacher à ailes baies et d’autres ictéridés. Il semble rechercher aussi la compagnie du Pépoaza dominicain.

• 
  femelle
• 
  illustration de John Gould
• 

(en) Jaramillo, Alvaro et Peter Burke, New World Blackbirds : the icterids, Londres, Christopher Helm, 1999, 431 p. (ISBN 0-7136-4333-1, OCLC 40798493)

• (fr) Référence Oiseaux.net : Xanthopsar flavus (+ répartition)
• (en) Référence Congrès ornithologique international : Xanthopsar flavus dans l'ordre Passeriformes (consulté le 17 mai 2015)
• (en) Référence Catalogue of Life : Xanthopsar flavus (Gmelin, 1788) (consulté le 18 décembre 2020)
• (fr+en) Référence ITIS : Agelaius flavus (Gmelin, 1788) (+ version anglaise)
• (en) Référence Animal Diversity Web : Agelaius flavus
• (fr+en) Référence Avibase : Xanthopsar flavus (+ répartition)
• (en) Référence UICN : espèce Xanthopsar flavus (J. F. Gmelin, 1788) (consulté le 2 septembre 2020)

• Portail de l'ornithologie