Viorne lantane

Viburnum lantana

Viorne lantane aux fruits rouges, non mûrs et noirs mûrs simultanés

Viburnum lantana, la Viorne lantane , lantane, Viorne mancienne, mancienne ou cochène, viorne flexible, est un arbuste de 4 à 5 mètres de hauteur.

Description

Ses feuilles opposées caduques de 6-13 cm de long et 4-9 cm de large sont ovales finement dentées, à face supérieure lisse et brillante et inférieure duveteuse grise.

Les fleurs blanc-crème de 5 mm forment en avril-juin des inflorescences en corymbes denses, courtement pédonculées.

Les fruits de 8 mm de long sont des baies ovales rouges puis noires à maturité contenant une seule graine ; il est fréquent d'observer des fruits jaunes, rouges et noirs sur la même infrutescence, car les fruits ne mûrissent pas à la même vitesse.

C'est une plante des bois clairs et des broussailles sur sol calcaire ne dépassant pas 1 600 m. Jusque dans les années 1940, les tiges très flexibles de cet arbuste appelé puingne en picard du Beauvaisis, servaient à faire des liens pour les fagots et le chaume des toitures[1].

Phlyctidobia solmsii est un insecte diptère qui provoque des galles sur les feuilles de la Viorne lantane.

Propriétés

Les fruits (rouges puis noirs lorsqu'ils sont mûrs) sont toxiques. Ils provoquent une irritation buccale ey des troubles gastriques.[citation nécessaire]

La viorne lantane, par ses fleurs blanches et ses fruits rouges est très décorative, mais elle dégage une odeur désagréable d'excrément, ce qui limite son utilisation (même son bois sec est reconnaissable à son odeur lorsqu'on le scie).

Culture et utilisation

On l'utilise souvent comme plante ornementale pour ses fleurs et ses baies. La viorne pousse mieux sur un sol alcalin. Il en existe différents cultivars tels que l'Aureum qui donne des feuilles jaunes au printemps.

Utilisations

Le fruit est légèrement toxique. Il peut provoquer des vomissements et diarrhées s'il est absorbé en grande quantité.

Les jeunes branches et les pousses, de couleur marron clair, souples, sont utilisées en vannerie (et servaient autrefois à faire des liens)[2].

Références

  1. François Beauvy, « Dictionnaire picard des parlers et traditions du Beauvaisis, p. 243. », Editions Eklitra,
  2. Françoise Nicollier et Grégoire Nicollier, « Les plantes dans la vie quotidienne à Bagnes : noms patois et utilisations domestiques », Bulletin de la Murithienne, no 102, , p. 155 (ISSN 0374-6402, OCLC 716291575, lire en ligne).

Voir aussi

Bibliographie

  • (en) Blamey, M. et Grey-Wilson, C. (1989), Flora of Britain and Northern Europe, Hodder & Stoughton.
  • R. Fitter, A. Fitter et M. Blamey, Guide des fleurs sauvages, Delachaux et Niestlé, Paris (1re éd. 1976), 7e éd. 2011, 352 p. (ISBN 978-2-603-01638-1).
  • (en) Huxley, A., ed. (1992), New RHS Dictionary of Gardening, Macmillan.

Liens externes

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