Villers-Saint-Frambourg

Villers-Saint-Frambourg est une ancienne commune française située dans le département de l'Oise, en région Hauts-de-France.

Pour les articles homonymes, voir Villers.

Villers-Saint-Frambourg

Place principale de la commune.
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Senlis
Intercommunalité Communauté de communes Senlis Sud Oise
Code postal 60810
Code commune 60682
Démographie
Gentilé Frambourgeois
Population 557 hab. (2016 )
Densité 57 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 15′ 21″ nord, 2° 38′ 24″ est
Altitude Min. 81 m
Max. 215 m
Superficie 9,72 km2
Élections
Départementales Pont-Sainte-Maxence
Historique
Date de fusion
Commune(s) d'intégration Villers-Saint-Frambourg-Ognon
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Oise
Villers-Saint-Frambourg
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Villers-Saint-Frambourg
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Villers-Saint-Frambourg
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Villers-Saint-Frambourg

    Elle a fusionné avec Ognon pour former, le , la commune nouvelle de Villers-Saint-Frambourg-Ognon dont elle est désormais une commune déléguée.

    Ses habitants sont appelés les Frambourgeois.

    Géographie

    Localisation

    Villers-Saint-Frambourg est située entre la lisière sud-est de la forêt d'Halatte et la limite nord-ouest de la plaine agricole du Valois, sur l'ancienne route nationale 32, l'actuelle D 932a, entre Senlis et Compiègne. Les deux chef-lieux d'arrondissement sont éloignés de 8 et 25 km respectivement, par la D 932 a. Le bourg de Verberie, sur l'Oise, est à 10,5 km.

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Villers-Saint-Frambourg
    Pont-Sainte-Maxence Pontpoint Villeneuve-sur-Verberie
    Fleurines Brasseuse
    Chamant Ognon

    Villers-Saint-Frambourg compte sept communes limitrophes. Au sud, le village touche au hameau de la Roue-Qui-Tourne de la commune d'Ognon, situé au carrefour de RD 932a et RD 120. La limite avec la commune de Pontpoint, en pleine forêt d'Halatte, représente une longueur de moins d'un kilomètre. De même, Villers-Saint-Frambourg et Chamant se côtoient sur 1,1 km seulement, également en pleine forêt d'Halatte[1].

    Relief et hydrographie

    Avec Pontpoint et Villeneuve-sur-Verberie, Villers-Saint-Frambourg se partage le mont Pagnotte, point culminant du département. Seul le versant sud-ouest est cependant situé sur la commune. Les trois communes se rencontrent au poteau du mont Pagnotte, où une place de pique-nique et un belvédère ont été aménagés ; c'est le point culminant de Villers-Saint-Frambourg à 215 m au-dessus du niveau de la mer. Le sommet du mont Pagnotte est à une altitude de 220,6 m. Le village lui-même se situe à une altitude de 100 m environ, à l'instar de beaucoup d'autres villages voisins de la plaine du Valois. Les cours d'eau permanents sont absents sur le territoire communal, qui est par contre exposé à un important risque de coulées de boue depuis les versants de la forêt d'Halatte. Des fossés de récupération existent pour faire face à ces écoulements. Villers-Saint-Frambourg se situe dans le bassin versant de l'Aunette, et, par extension, de la Nonette[2].

    Accès et transports

    La RD 120e relie Villers-Saint-Frambourg à la RD 324, axe ouest-est entre Senlis et Crépy-en-Valois, ainsi qu'à la RD 1017 près de Pont-Sainte-Maxence. Les autres routes ne sont que d'intérêt local : la D 26e pour la commune voisine de Brasseuse, et le chemin vicinal no 2 pour Fleurines. - L'autoroute A1 passe à 2 km au sud-est du bourg, en dehors du territoire communal ; la sortie la plus proche est celle de Senlis, à une distance routière de 7,5 km. La capitale est à une distance autoroutière de 52 km. Villeneuve ne dispose d'aucune gare. Les transports en commun se réduisent aux transports scolaires ainsi qu'à des cars pour le marché de Senlis, le mardi et vendredi (aller-retour dans la matinée)[3].

    Sites naturels protégés et sentiers de randonnée

    La commune entre dans le périmètre du parc naturel régional Oise-Pays de France pour la totalité de son territoire. La zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) type 1 n° national 220005064 « Massif forestier d'Halatte »[4] couvre à Villers-Saint-Frambourg la forêt d'Halatte et deux petits bois privés au nord du village, à l'exclusion des autres parties de la commune. Sur la commune, la zone protégée au titre de la ZNIEFF correspond au site naturel classé de la forêt d'Halatte et de ses glacis agricoles (classement par décret du 5 août 1993), à l'exception des deux petits bois privés mentionnés ci-dessus[5]. En outre, l'ensemble de la commune de Villers-Saint-Frambourg fait partie du site naturel inscrit de la vallée de la Nonette (inscription par décret du 6 février 1970)[6]. Ce site inscrit a préfiguré le parc naturel régional, son découpage étant à peu près identique avec la partie du parc située dans l'Oise. - Le GR 12 en tronc commun avec le GR 655 traverse le territoire communal à l'ouest, dans un sens nord-sud, venant de Pont-Sainte-Maxence et se dirigeant à Senlis par Fleurines. En outre, les routes forestières et chemin ruraux adaptés à la randonnée pédestre sont nombreux ; il est toutefois à noter que certains parmi eux ont été coupés : des routes forestières s'arrêtant à la lisière de la forêt, et trois chemins ruraux au nord et nord-est s'arrêtant à la fontaine Aubert, respectivement au dernier champ desservi.

    Toponymie

    Le déterminatif « Saint-Frambourg » désigne le collateur de la paroisse qui était le chapitre de la collégiale Saint-Frambourg de Senlis. En effet, en 1210, une nouvelle paroisse est créée à la suite d'un démembrement de la paroisse voisine d'Ognon au profit du chapitre de cette chapelle royale. Le village constitue alors un front de défrichement en direction de l'actuelle forêt d'Halatte, ce qui a donné le nom « les Essarts » à l'un des lieux-dits de la commune[7].

    Durant la Révolution française, la commune porte le nom de Villers-la-Forêt[8].

    Histoire

    La dénomination officielle des rues date de 1965. L'objectif était de « faciliter les communications et la remise des correspondances »[9].

    Deux places sont créées la place de la Mairie et la place Paul-Darras (maire de 1925 à 1959). La rue de la République remplace la rue de la Ruelle. La rue Colin conserve son ancienne dénomination, tout comme la rue de la Croix-Dupille et la rue de Fleurines. Quant à la rue de Pont, elle devient rue Vieille-de-Pont. Elle permet d'accéder à Pont-Sainte-Maxence par la forêt d'Halatte, tout comme la rue de la Forêt qui remplace l'ancien nom de rue de la Mare. Les maisons sont désormais numérotées.

    La commune d'Ognon, constituée lors de la Révolution française, a été fugacement été intégrée, de 1825 à 1832, à celle de Villers-Saint-Frambourg[8]. Elles ont fusionné à nouveau[10] pour former le la commune nouvelle de Villers-Saint-Frambourg-Ognon[11]

    Politique et administration

    La mairie, place Paul-Darras (ancien maire), à côté de l'église.

    Rattachements administratifs et électoraux

    La commune se trouve dans l'arrondissement de Senlis du département du Oise. Pour l'élection des députés, elle fait partie de la quatrième circonscription de l'Oise.

    Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Senlis[8]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, elle est désormais intégrée au canton de Pont-Sainte-Maxence.

    Intercommunalité

    Jusqu'au début de l'année 2009, la commune appartenait à la communauté de communes du Pays de Senlis qui regroupait 19 collectivités.

    À la suite de désaccords profonds entre élus des communes membres[12],[13], le préfet a décidé de dissoudre l'intercommunalité le [14].

    Il autorise la création :
    - de la Communauté de communes des Trois Forêts (CC3F) avec les 5 communes de Senlis, Aumont-en-Halatte, Courteuil, Chamant et Fleurines.
    - de la communauté de communes Cœur Sud Oise (CCCSO), regroupant treize communes, dont la commune était devenue membre[15].

    Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[16],[17], le schéma départemental de coopération intercommunale approuvé par le préfet de l'Oise le prévoit notamment la fusion de la communauté de communes des Trois Forêts et de la communauté de communes Cœur Sud Oise[18].

    Après consultation des conseils municipaux et communautaires concernés[19], la nouvelle intercommunalité, recréant de fait l'ancienne communauté de communes du Pays de Senlis (sans Orry-la-Ville)[20], dont la scission en 2010 avait créée ces deux intercommunalités, est constituée au par un arrêté préfectoral du sous le nom de communauté de communes Senlis Sud Oise, dont la commune a été membre avant la fusion de 2019.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[21]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    au moins 1880 mai 1884 Pierre Zéphyrin Darras   Cultivateur
    mai 1884 mai 1892 François Colin   Cultivateur
    mai 1892 juillet 1906 Jean-Baptiste Zéphyrin Darras   Cultivateur
    juillet 1906 décembre 1919 Paul Carron   Cultivateur
    décembre 1919 mai 1925 Jean-Baptiste Zéphyrin Darras   Cultivateur
    mai 1925 mars 1959 Paul Darras   Cultivateur
    mars 1959 mars 1971 Marcel Le Pon    
    mars 1971 mars 1989 Henri Leclère   Cultivateur
    mars 1989 mars 2001 Dominique Noël
    (Dieulefit 1927-Gand 2014)
      Directeur de la mutuelle des charcutiers
    mars 2001 2014 Jean-François Tulliez   Artisan
    2014 décembre 2018 Laurent Nocton   Chirurgien-dentiste
    Liste des maires délégués successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    janvier 2019[22] En cours
    (au 5 septembre 2019)
    Laurent Nocton   Chirurgien-dentiste
    Maire de Villers-Saint-Frambourg-Ognon (2019 → )

    Population et société

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[24].

    En 2016, la commune comptait 557 habitants[Note 1], en diminution de 3,47 % par rapport à 2011 (Oise : +1,44 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    438472511526674565612600613
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    586550521497471480480484455
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    463451427354390414390414425
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    436399470510572582603606564
    2016 - - - - - - - -
    557--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[8] puis Insee à partir de 2006[25].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Pyramide des âges en 2007

    La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (19,5 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) tout en étant toutefois supérieur au taux départemental (17,5 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (51,7 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).

    La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

    • 48,3 % d’hommes (0 à 14 ans = 18,1 %, 15 à 29 ans = 16,4 %, 30 à 44 ans = 18,8 %, 45 à 59 ans = 28,3 %, plus de 60 ans = 18,4 %) ;
    • 51,7 % de femmes (0 à 14 ans = 20,4 %, 15 à 29 ans = 11,8 %, 30 à 44 ans = 20,8 %, 45 à 59 ans = 26,5 %, plus de 60 ans = 20,4 %).
    Pyramide des âges à Villers-Saint-Frambourg en 2007 en pourcentage[26]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,3 
    90  ans ou +
    0,6 
    4,1 
    75 à 89 ans
    6,1 
    14,0 
    60 à 74 ans
    13,7 
    28,3 
    45 à 59 ans
    26,5 
    18,8 
    30 à 44 ans
    20,8 
    16,4 
    15 à 29 ans
    11,8 
    18,1 
    0 à 14 ans
    20,4 
    Pyramide des âges du département de l'Oise en 2007 en pourcentage[27]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,2 
    90  ans ou +
    0,8 
    4,5 
    75 à 89 ans
    7,1 
    11,0 
    60 à 74 ans
    11,5 
    21,1 
    45 à 59 ans
    20,7 
    22,0 
    30 à 44 ans
    21,6 
    20,0 
    15 à 29 ans
    18,5 
    21,3 
    0 à 14 ans
    19,9 

    Manifestations culturelles et festivités

    Le festival de musique "Vis l'air" fut organisé à cinq reprises à Villers-Saint-Frambourg, sur la place Paul-Darras.

    L'événement était organisé en deux parties : en premier lieu un tremplin musical permettant à des groupes de tout horizon de se produire et éventuellement gagner des récompenses décernées par un jury, et en second lieu un concert de clôture réalisé par un ou des artistes de renom.

    La 4ème édition, qui eut lieu le 27 juin 2009, avait entre autres accueilli le gagnant de l'édition 2008, J.B. Manis, ainsi que le Chanteur senlisien Grégoire[28].

    La cinquième et dernière édition, qui eut lieu les 26 et 27 juin 2010, fut close par Tomislav, gagnant du tremplin de l'édition 2009, suivi de Louis Bertignac, dans une formation en trio[29].

    Lieux et monuments

    Église Saint-Médard.

    Villers-Saint-Frambourg ne compte qu'un seul monument historique sur son territoire :

    Le bâtiment est orienté sud - sud-est nord - nord-ouest. Le chevet avec un chœur à pans coupés est parallèle à la rue de la croix Dupille, tandis que la façade principale sud-est donne sur la place de la Mairie. La façade nord-est donne sur l'étroite venelle du Choléra, ancienne fosse commune[31]. L'église se compose de trois éléments distincts, issues de trois campagnes de construction. Le clocher, placé à l'extrémité nord-ouest du transept, représente la partie la plus ancienne de l'église et date de la fin du XIIe siècle. Il est roman et comporte deux étages, dont le deuxième est percé de baies gemellées abat-son de chaque côté. Ces baies plein cintre sont encadrées par deux rangées de colonnettes et surmontées d'archivoltes à triple voussure, avec des tores comme unique décor. La flèche en pierre est un rajout postérieur. Le chœur du XIVe siècle avec ses deux chapelles latérales à chevet plat forme une unité avec le transept, c'est-à-dire les absides sont établies en prolongement direct des croisillons. Cette unicité est par ailleurs soulignée par des pignons communes à ces deux éléments, sur la façade principale et sur la façade arrière. Le toit entre ces deux pignons est donc perpendiculaire au toit de la nef.
    Une particularité est l'envergure inégale des croisillons nord-est et sud-ouest, résultant de la position du clocher qui n'est pas intégré dans le croisillon sud-ouest, sans doute pour des raisons de stabilité. Les baies du chœur et du transept sont flamboyantes. Quant à la nef aveugle avec ses deux bas-côtés, elle a été rebâtie au milieu du XVIe siècle et se compose de trois travées, de grande envergure. Le portail principal se situe sur la deuxième travée ; il est de style Renaissance, avec une porte basse sous plein cintre encadrée par deux pilastres de chaque côté. Une fenêtre de hauteur réduite a été placée au-dessus du portail ; elle est ornée par une niche sculptée et par des volutes de chaque côté. Cette disposition du portail et la situation particulière du clocher ont conduit à une répartition inégale des trois fenêtres plein cintre de la façade principale de la nef. La façade de la troisième travée est de largeur réduite, car en partie obturée par un contrefort du clocher : ici, la fenêtre se trouve directement cernée par deux contreforts, alors que les trumeaux à côté de la fenêtre de la première travée sont assez larges. La sacristie a été accolée à la base du clocher, du fait du manque d'espace sur les autres façades. Un autre élément utilitaire encombre la façade principale ; il s'agit d'une tourelle d'escalier au milieu du pignon du transept, permettant d'accéder aux combles[32],[33].

    On peut également signaler :

    • Le dolmen de Chancy ou « le Cheval-Blanc », en forêt d'Halatte, à l'ouest du carrefour de la chaussée Pontpoint avec le chemin du Cheval-Blanc, parcelle 102 : dalle de pierre (2,8 m sur 1,5 m présumée être le vestige d'un dolmen[34].
    • Les fermes Darras et Leclère à proximité de l'église, particulièrement bien conservées et caractéristiques des grandes exploitations agricoles de la région. La ferme Darras est l'ancienne exploitation du chapitre Saint-Frambourg de Senlis, construite en 1750 et vendu comme bien national après la Révolution. Le logis a été rehaussé en brique en 1900 et agrandi en 1920 avec des combles mansardés. Un hangar a été construit en 1980 ; sinon, tous les bâtiments sont encore d'origine. Sur la cour, subsistent un abreuvoir ; un puits ; une vieille pompe ; un colombier carré, accolé à l'un des bâtiments d'exploitation ; ainsi qu'un four à pain (il s'agit du bâtiment à droite de la grande grange). La ferme élevait des vaches laitières jusqu'en 1958 ; depuis, elle se consacre uniquement à la culture[35].
    • La fontaine Aubert, chemin rural n° 6 dit de la fontaine Aubert, à 1,7 km au nord du centre du village dans un petit bois à proximité de la forêt d'Halatte : cette fontaine a été aménagée comme lavoir pendant la première moitié du XIXe siècle.
    • La fontaine Blanche dans la forêt d'Halatte, parcelle 128, une dizaine de mètres au nord de la route des Dames, au sud-est du poteau des Dames[Note 2].
    • Les croix Saint-Rieul, à la fourchette de la chaussée Pontpoint avec la route du mont Pagnotte dans la forêt d'Halatte (parcelle 168 de la forêt d'Halatte), Saint-Pierre (parcelle 201, à l'orée du bois), Dupille (au bout de la rue de la Croix-Dupille), ainsi que le calvaire à l'est du village. - La croix Saint-Rieul était initialement une croix en bois accroché à un hêtre. Menacée de disparaître, l'actuelle croix en fer forgé sur un socle en pierre n'a été construit qu'en 1996 par des membres de l'association des amis des forêts d'Halatte, Ermenonville et Chantilly[36].

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Raymond Poussard, « Halatte : deux mille ans d'art et d'histoire autour d'une forêt royale, 2de partie : Autour de la forêt : Villers St Frambourg », Bulletin du G.E.M.O.B., Beauvais, Groupement d'étude des monuments et œuvres d'art de l'Oise et du Beauvaisis (GEMOB), vol. 92-94, , p. 40-41

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.
    2. Cette fontaine est marquée comme « source » sur la carte IGN 1 : 25 000e, et non par son nom, comme c'est le cas de quatre autres fontaines du même type (du Lis, du Pied Dufaux, Bertrand, Saint-Barthélémy).

    Références

    1. Communes limitrophes et autres renseignements topographiques selon la carte topographique 1 : 25 000e « TOP 25 » de l'IGN, consultable en 3D sur le site « Geoportail » (consulté le ). Distances mesurées par l'outil proposé dans le mode de visionnage en 3D.
    2. Collectif, Étude urbaine de Villers-Saint-Frambourg, Orry-la-Ville, PNR Oise-Pays de France, , 88 p. (lire en ligne) ; p. 6 et 22-23.
    3. « Horaires », sur Oise Mobilité (consulté le ).
    4. « Présentation de la znieff Massif forestier d'Halatte » [PDF] sur le site « DREAL Picardie - Recherche par commune des zonages du patrimoine naturel et paysager de Picardie » (consulté le ).
    5. « Forêt d'Halatte et es glacis agricoles » [PDF] sur le site « DREAL Picardie - Recherche par commune des zonages du patrimoine naturel et paysager de Picardie » (consulté le ).
    6. « Vallée de la Nonette » [PDF] sur le site « DREAL Picardie - Recherche par commune des zonages du patrimoine naturel et paysager de Picardie » (consulté le ).
    7. « Défrichement et villeneuves. L'occupation du sol en région senlisienne au Moyen Âge », Mémoires de la Société d'histoire et d'archéologie de Senlis, 1990-1994, p. 235 (lire en ligne).
    8. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    9. Source : Registre des délibérations communales
    10. Hervé Sénamaud, « Ognon et Villers-Saint-Frambourg vers une fusion : Reliés par le hameau de La Roue qui tourne, les deux villages du sud de l’Oise envisagent de lier leurs destins », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne, consulté le ) « En célébrant il y a quelques jours ses 35 années de mandat à la tête de sa commune, Yves Menez, maire (SE) d’Ognon, a publiquement évoqué l’hypothèse d’une fusion entre son village et la commune voisine de Villers-Saint-Frambourg ».
    11. « Arrêté préfectoral portant création de la commune nouvelle de Villers-Saint-Frambourg-Ognon », Recueil des actes administratifs de la préfecture de l'Oise, , p. 20-21 (lire en ligne [PDF])
    12. « Plainte contre les élus rebelles », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne)« Seule certitude, c'est pour venir chercher des documents, notamment les procès-verbaux des précédentes réunions, que se présentent huit élus de communes souhaitant quitter la CCPS. Dans ce groupe sont présents Jean-François Tulliez et Laurent Nocton (maire et premier adjoint de Villers-Saint-Frambourg), Alain Battaglia (maire de Pontarmé), Alexis Patria (maire de Fontaine-Chaalis), Philippe L'Helgoualc'h et Marc Plasmans (maire et adjoint de Rully), Yves Duchesne (maire de Borest), Daniel Froment (maire de Montlognon), rejoints plus tard par Maxime Acciai (maire de Brasseuse) ».
    13. « Les maires rebelles montent au créneau », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
    14. « Le préfet dissout la communauté de communes », Le Parisien, (lire en ligne)
    15. « La nouvelle donne de l'intercommunalité », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne) « Sur les cendres encore fumantes de la communauté de communes du Pays de Senlis (CCPS), de nouvelles entités sont en train de naître, reflétant l'éclatement d'un Pays de Senlis désormais bien morcelé. Sur les dix-neuf communes qui composaient la CCPS, ce sont les treize villages rebelles ayant souhaité et obtenu la dissolution qui ont le plus avancé sur leur nouvelle organisation. (...) Ce nouveau regroupement intercommunal est désormais entré dans une phase plus concrète puisque le préfet de l'Oise vient d'en valider le périmètre et les statuts. Avec un peu moins de cinq mille habitants, les treize membres de Cœur Sud Oise ont désormais leur avenir intercommunal en main pour mettre sur pied la communauté de communes à échelle humaine dont ils rêvaient ».
    16. Section III de l'article L. 5210-1-1 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance
    17. « Cœur Sud Oise fait de la résistance sur la coopération intercommunale », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne)
    18. « Nouveau Schéma départemental de Coopération Intercommunale » [PDF], Signature de l'arrêté approuvant le nouveau schéma départemental de coopération intercommunale, Préfecture de l'Oise, (consulté le ), p. 24-25.
    19. « Oise : voici le nouveau schéma départemental finalisé », L'Observateur de Beauvais, (lire en ligne).
    20. « Des vœux en guise d’adieux pour Cœur Sud Oise », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne) « Senlis Sud Oise marquera la renaissance du Pays de Senlis — sans compter toutefois Orry-la-Ville qui a rejoint l’Aire cantilienne — mais dans un climat plus apaisé que celui qui avait conduit à la dissolution de ce dernier en 2009. De graves désaccords entre Senlis et les treize communes parties fonder Cœur Sud Oise avaient provoqué la séparation. « C’est surtout notre bilan humain qu’il faut mettre en avant, conclut Alain Battaglia. Cœur Sud Oise nous a permis de nouer des contacts très forts entre nous et, cet acquis-là, on ne nous l’enlèvera jamais ».
    21. « Les maires de Villers-Saint-Frambourg », sur http://www.francegenweb.org (consulté le ).
    22. Hervé Sénamaud, « Les premiers jours de la nouvelle commune Villers-Saint-Frambourg-Ognon : Depuis le 1er janvier, les deux communes n’en font plus qu’une. Elles entament les premiers jours d’une union qui s’annonce sans nuage », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le ) « Laurent Nocton a été élu maire de la nouvelle commune de Villers-Saint-Frambourg-Ognon, fruit de la fusion des deux bourgades. Une élection à l’unanimité, qui prouve que contrairement à d’autres unions dans le département, celle des deux villages du sud de l’Oise se passe tout en douceur, après avoir été bien préparée. « Yves Menez, jusque-là maire d’Ognon, a été élu premier adjoint. Mais lui comme moi restons délégués de nos communes respectives jusqu’en 2020, précise Laurent Nocton ».
    23. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    24. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    25. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.
    26. « Évolution et structure de la population à Villers-Saint-Frambourg en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    27. « Résultats du recensement de la population de l'Oise en 2007 » [archive du ], sur le site de l'Insee (consulté le ).
    28. « Grégoire parraine le tremplin Vis l'air », leparisien.fr, 2009-06-26cest07:00:00+02:00 (lire en ligne, consulté le )
    29. « Louis Bertignac au tremplin Vis l'air », leparisien.fr, 2010-06-24cest07:00:00+02:00 (lire en ligne, consulté le )
    30. Notice no PA00114959, base Mérimée, ministère français de la Culture
    31. Cf. Étude urbaine de Villers-Saint-Frambourg, op. cit., p. 74.
    32. Raymond Poussard, « Halatte : deux mille ans d'art et d'histoire autour d'une forêt royale, 2de partie : Autour de la forêt : Villers St Frambourg », Bulletin du G.E.M.O.B., Beauvais, Groupement d'étude des monuments et œuvres d'art de l'Oise et du Beauvaisis (GEMOB), vol. 92-94, , p. 40-41.
    33. Jean-Pierre Trombetta, « L'architecture religieuse dans l'ancien Diocèse de Senlis (1260-1400) », Société d'Histoire et d'Archéologie de Senlis, Comptes-rendus et mémoires, années 1971-72, Senlis, Imprimeries Réunies, , p. 56 (ISSN 1162-8820).
    34. Raymond Poussard, « Halatte : deux mille ans d'art et d'histoire autour d'une forêt royale : 1re partie : La forêt », Bulletin du G.E.M.O.B., Beauvais, Groupement d'étude des monuments et œuvres d'art de l'Oise et du Beauvaisis (GEMOB), vol. 84-85, , p. 51-52.
    35. Étude urbaine de Villers-Saint-Frambourg, op. cit., p. 82.
    36. Raymond Poussard Halatte : deux mille ans d'art et d'histoire autour d'une forêt royale, op. cit., p. 53.
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