Brasseuse

Brasseuse est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France.

Brasseuse

L'église Saint-Pierre, façade occidentale.
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Senlis
Intercommunalité Communauté de communes Senlis Sud Oise
Maire
Mandat
Maxime Acciai
2020-2026
Code postal 60810
Code commune 60100
Démographie
Population
municipale
108 hab. (2018 )
Densité 13 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 15′ 26″ nord, 2° 40′ 56″ est
Altitude Min. 75 m
Max. 128 m
Superficie 8,3 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Pont-Sainte-Maxence
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Brasseuse
Géolocalisation sur la carte : Oise
Brasseuse
Géolocalisation sur la carte : France
Brasseuse
Géolocalisation sur la carte : France
Brasseuse

    Géographie

    Brasseuse est située dans la plaine agricole du Valois, à km au nord-est de Senlis et à km au sud-ouest de Verberie. La distance routière de Senlis est de 10 km, et celle de Verberie de 8,5 km. Paris est éloignée de 50 km environ par Senlis et l'autoroute A1.

    Panorama du village depuis l'ouest.

    Transports et déplacements

    L'autoroute A1 passe à une centaine de mètres des dernières maisons du village, au sud-est. La RD 932a en tant qu'axe routier d'importance régionale passe à un kilomètre au nord-ouest de Brasseuse, sans toucher le territoire communal ; elle établit la liaison avec Senlis, l’autoroute, Verberie et Compiègne. Le village est directement desservi par trois routes départementales d'importance locale ; il s'agit des RD 134 Villeneuve-sur-Verberie (commune voisine) - Barbery - RD 1324 (- Borest) ; de la RD, itinéraire de déviation de la RS 932a par Raray et Ognon ; ainsi que de la RD 26e qui mène directement vers la RD 932a et vers Villers-Saint-Frambourg.

    La commune ne dispose pas d'une gare. Les transports en commun se réduisent aux transports scolaires ainsi qu'à des cars pour le marché de Senlis, le mardi et vendredi (aller-retour dans la matinée)[1].

    Communes limitrophes

    Brasseuse compte six communes limitrophes, dont Barbery est la plus éloignée, à km en passant par Ognon[2]. Parmi les communes limitrophes, trois possèdent des commerces de proximité, Villeneuve-sur-Verberie et Barbery (boulangeries, bars-restaurants, boucherie à Rully, épicerie à Barbery).

    Hameaux et écarts

    Brasseuse n'a pas d'écarts à proprement parler, sauf le manoir la Garenne au nord et la ferme la Grange des Champs à l'est, au-delà de l'autoroute. Le territoire communal se compose en majorité de surfaces agricoles, hormis le bois du Haut Montel partagé avec Villeneuve-sur-Verberie et Raray, le bois autour de la Garenne et quelques très petits bois privés. Le point culminant, 127,6 m[3], se situe sur le domaine de la Garenne, et le point le plus bas dans la vallée de l'Aunette, au sud. L'Aunette ne traverse pas le territoire communal qui est par ailleurs dépourvu de cours d'eau, mais une partie du versant nord de la vallée de ce ruisseau appartient toutefois à Brasseuse. L'altitude descend légèrement du nord vers le sud, c'est-à-dire du versant sud du massif de la forêt d'Halatte vers l'Aunette. L'église se situe à 115 m.

    Environnement

    Brasseuse entre dans le périmètre du parc naturel régional Oise-Pays de France pour la totalité de son territoire. Le bois du Haut-Montel et de Raray, situé en partie sur les communes voisines de Raray et Villeneuve-sur-Verberie, est protégée en tant que Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) type 1 n° national 220013834[4]. En outre, l'ensemble de la commune de Brasseuse fait partie du site naturel inscrit de la vallée de la Nonette (inscription par décret du 6 février 1970)[5]. Ce site inscrit a préfiguré le parc naturel régional, son découpage étant à peu près identique avec la partie du parc située dans l'Oise. - Au sud de Raray, la limite avec la commune voisine de Rully est matérialisée par la chaussée Brunehaut, chemin rectiligne d'origine antique mais indatable[6], et aujourd'hui incorporé dans l'une des nombreuses variantes du chemin de Compostelle. Ce chemin de terre va de Senlis à Soissons, mais n'existe plus en continuité. Il n'y a pas de sentier de Grande Randonnée sur la commune.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[7]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[8].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[9]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[7]

    • Moyenne annuelle de température : 10,7 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,3 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 3,7 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 14,9 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 719 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,2 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[11] complétée par des études régionales[12] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Senlis », sur la commune de Senlis, mise en service en 1959[13] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[14],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 10,7 °C et la hauteur de précipitations de 724,6 mm pour la période 1981-2010[15]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 4], « Le Bourget », sur la commune de Bonneuil-en-France, dans le département du Val-d'Oise, mise en service en 1920 et à 37 km[16], la température moyenne annuelle évolue de 11,2 °C pour la période 1971-2000[17] à 11,6 °C pour 1981-2010[18], puis à 12,1 °C pour 1991-2020[19].

    Urbanisme

    Typologie

    Brasseuse est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[20],[21],[22].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire regroupe 1 929 communes[23],[24].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (89,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (89,6 %), forêts (9 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,4 %)[25].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[26].

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    La commune se trouve dans l'arrondissement de Senlis du département du Oise. Pour l'élection des députés, elle fait partie de la quatrième circonscription de l'Oise.

    Elle fait partie depuis 1793 du canton de Pont-Sainte-Maxence[27]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, où elle est toujours intégrée, a été modifié, passant de 13 à 23 communes.

    Intercommunalité

    Jusqu'au début de l'année 2009, la commune appartenait à la communauté de communes du Pays de Senlis qui regroupait 19 collectivités.

    À la suite de désaccords profonds entre élus des communes membres[28], le préfet a décidé de dissoudre l'intercommunalité le [29].

    Il autorise la création :
    - de la communauté de communes des Trois Forêts (CC3F) avec les cinq communes de Senlis, Aumont-en-Halatte, Courteuil, Chamant et Fleurines.
    - de la communauté de communes Cœur Sud Oise (CCCSO), regroupant treize communes et dont le siège était à Ognon, l'une des plus petites de l'intercommunalité[30].

    Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[31],[32], le schéma départemental de coopération intercommunale approuvé par le préfet de l'Oise le prévoit notamment la fusion de la communauté de communes des Trois Forêts et de la communauté de communes Cœur Sud Oise[33].

    Après consultation des conseils municipaux et communautaires concernés[34], la nouvelle intercommunalité, recréant de fait l'ancienne communauté de communes du Pays de Senlis (sans Orry-la-Ville)[35], dont la scission en 2010 avait créée ces deux intercommunalités, est constituée au par un arrêté préfectoral du sous le nom de communauté de communes Senlis Sud Oise, dont la commune est désormais membre.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2001 mars 2008 Guy Marie Charles de la Bedoyere DVD[36]  
    mars 2008 En cours
    (au 25 août 2014)
    Maxime Acciai   Réélu pour le mandat 2014-2020[37]

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[38]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[39].

    En 2018, la commune comptait 108 habitants[Note 7], en augmentation de 30,12 % par rapport à 2013 (Oise : +1,44 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    132109112121129122126118122
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    135134122141145152144143144
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    168149142136149138172197219
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    20018113311915213612190105
    2018 - - - - - - - -
    108--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[27] puis Insee à partir de 2006[40].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Pyramide des âges en 2007

    La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (14 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (17,5 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (52,1 % contre 48,4 % au niveau national et 49,3 % au niveau départemental).

    La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

    • 52,1 % d’hommes (0 à 14 ans = 25,4 %, 15 à 29 ans = 14,3 %, 30 à 44 ans = 23,8 %, 45 à 59 ans = 23,8 %, plus de 60 ans = 12,7 %) ;
    • 47,9 % de femmes (0 à 14 ans = 22,4 %, 15 à 29 ans = 10,3 %, 30 à 44 ans = 29,3 %, 45 à 59 ans = 22,4 %, plus de 60 ans = 15,5 %).
    Pyramide des âges à Brasseuse en 2007 en pourcentage[41]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,0 
    90  ans ou +
    0,0 
    4,8 
    75 à 89 ans
    5,2 
    7,9 
    60 à 74 ans
    10,3 
    23,8 
    45 à 59 ans
    22,4 
    23,8 
    30 à 44 ans
    29,3 
    14,3 
    15 à 29 ans
    10,3 
    25,4 
    0 à 14 ans
    22,4 
    Pyramide des âges du département de l'Oise en 2007 en pourcentage[42]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,2 
    90  ans ou +
    0,8 
    4,5 
    75 à 89 ans
    7,1 
    11,0 
    60 à 74 ans
    11,5 
    21,1 
    45 à 59 ans
    20,7 
    22,0 
    30 à 44 ans
    21,6 
    20,0 
    15 à 29 ans
    18,5 
    21,3 
    0 à 14 ans
    19,9 

    Économie

    L'entreprise Aquarelle.com, qui vend des fleurs par Internet, est implantée depuis le début des années 2000 dans l'ancienne distillerie à betteraves de la commune[43]. En 2016, l'entreprise compte 90 salariés permanents, qui reçoivent le renfort d'intérimaires lors des périodes de forte activité[44]

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Brasseuse ne compte aucun monument historique inscrit ou classé sur son territoire. On peut néanmoins signaler :

    • Église Saint-Pierre, rue Charles-de-la-Bédoyère : Jusqu'à la démolition du château au XIXe siècle, l'église se situait dans le périmètre de l'enceinte du château. Elle a été bâtie vers 1150 / 1160, quand Gui II le Bouteiller était seigneur de Brasseuse. De l'époque de fondation, toutes les parties sauf le clocher subsistent encore, quoique modifiées : une nef non voûtée et un chœur de deux travées se terminant par un chevet plat, voûté d'ogives dès l'origine. S'agissant d'un plan très simple fortement répandu dans l'Oise à l'époque, l'on peut conclure que le clocher se situait initialement au-dessus de la première travée du clocher, comme c'est le cas ailleurs. L'édifice étant de faible hauteur, les voûtes descendent très bas, et les chapiteaux recevant la retombée des nervures ont en partie été mutilés lors de la pose d'un lambris de demi-revêtement au XVIIIe siècle. Les exemplaires intacts sont influencés par le chantier de la cathédrale Notre-Dame de Senlis, dont des artisans sont probablement venus travailler à Brasseuse à la demande du seigneur.
      Au XVIe siècle, la première travée du chœur devient la croisée du transept avec l'adjonction de deux chapelles au nord et au sud, assimilables à des croisillons. De même, le mur sud de la nef est remplacé par trois arcades prismatiques reposant sur des colonnes cylindriques, sans interposition de chapiteaux. Ces arcades font communiquer la nef avec un nouveau bas-côté, dont le mur gouttereau n'a que deux mètres de hauteur. Cependant, la dernière travée du bas-côté, attenante au croisillon sud du transept, est dotée d'un haut pignon et d'une vaste baie flamboyante. Les autres fenêtres de l'église sont plein cintre et sans remplage.
      Le mur nord de la nef avec sa corniche et le portail occidental en tiers-point restent inchangés depuis le XIIe siècle, bien que le portail ait été lourdement restauré. Son archivolte repose sur deux groupes de trois colonnettes par l'intermédiaire de chapiteaux à feuilles d'eau. L'église ne possède plus qu'un simple clocher en charpente, implanté au-dessus de la croisée du transept, élégant avec sa haute flèche octogonale couverte d'ardoise, comme l'ensemble de la toiture. Le cimetière subsiste à son emplacement historique au sud de l'église[45].
    • Manoir « La Garenne » de 1730, entouré d'un parc et d'une petite forêt, au nord du village. Ce manoir est à ne pas confondre avec le château de Brasseuse du début du XVIIIe siècle, attribué à Jean-Auguste de Riencourt, marquis d'Orival, situé au nord de l'église et aujourd'hui disparu[46].
    • Ancienne mare-abreuvoir, place Viat-Bierry, dont ne subsistent que les murets de délimitation.
    • Ancien lavoir, place Viat-Bierry, construit en 1884 et donné à la commune par M. et Mme Viat, selon l'inscription au-dessus de l'entrée. Le petit bâtiment présente des chaînages d'angle en pierre de taille et des murs en brique rouge. Le bassin a disparu.
    • Calvaire au milieu de la place Viat-Bierry.
    • Signalisation routière de la place Viat-Bierry, se composant exclusivement de panneaux émaillés de Michelin et de l'Automobile Club de l'Île de France. Les cinq grandes et deux petites plaques portent toutes les dates de fabrication du 23 ou du 24 septembre 1934.

    Personnalités liées à la commune

    • Le comte Charles Huchet de la Bédoyère, maire de la commune, propriétaire du manoir « La Garenne », assassiné le 24 mars 1980 dans sa propriété[47].

    Héraldique

    Blason
    Inconnu.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Amédée Vicomte de Caix de Saint-Aymour, « Notices sur quelques communes rurales canton de Pont : II. Brasseuse », Causeries du besacier : Mélanges pour servir à l'histoire des pays qui forment aujourd'hui le département de l'Oise, Senlis et Paris, A. Claudin et H. Champion, 2e série, , p. 244-264 (lire en ligne)

    Articles connexes

    Notes et références

    Notes

    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[10].
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Cf. « Horaires », sur Oise Mobilité (consulté le ).
    2. Communes limitrophes et autres renseignements topographiques selon la carte topographique 1 : 25 000e « TOP 25 » de l'IGN, consultable en 3D sur le site « Geoportail » (consulté le ). Distances mesurées par l'outil proposé dans le mode de visionnage en 3D.
    3. L'indication du « Répertoire Géographique des Communes » de l'INSEE, 152 m, n'est appuyée par aucune mention d'altitude correspondante sur la carte topographique 1 : 25000e, et doit être considérée comme erronée.
    4. Cf. « Présentation de la znieff bois du Haut-Montel et de Raray » sur le site « DREAL Picardie - Recherche par commune des zonages du patrimoine naturel et paysager de Picardie » (consulté le ).
    5. [PDF] « Vallée de la Nonette » sur le site « DREAL Picardie - Recherche par commune des zonages du patrimoine naturel et paysager de Picardie » (consulté le ).
    6. Cf. Marc Durand, « La Chaussée Brunehaut à Raray et Bray (Oise) : Voie romaine ou chemin celtique ? De Senlis à Soissons », Revue archéologique de l'Oise, no 8, , p. 35-38 (ISSN 2104-3914, lire en ligne [PDF]), p. 37-38.
    7. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    8. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    9. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    10. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    11. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    12. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
    13. « Station Météo-France Senlis - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    14. « Orthodromie entre Brasseuse et Senlis », sur fr.distance.to (consulté le ).
    15. « Station Météo-France Senlis - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    16. « Orthodromie entre Brasseuse et Bonneuil-en-France », sur fr.distance.to (consulté le ).
    17. « Station météorologique de Le Bourget - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    18. « Station météorologique de Le Bourget - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    19. « Station météorologique de Le Bourget - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    20. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    21. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    22. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    23. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    24. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    25. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    26. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    27. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    28. « Les maires rebelles montent au créneau », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
    29. « Le préfet dissout la communauté de communes », Le Parisien, (lire en ligne).
    30. « La nouvelle donne de l'intercommunalité », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne) « Sur les cendres encore fumantes de la communauté de communes du Pays de Senlis (CCPS), de nouvelles entités sont en train de naître, reflétant l'éclatement d'un Pays de Senlis désormais bien morcelé. Sur les dix-neuf communes qui composaient la CCPS, ce sont les treize villages rebelles ayant souhaité et obtenu la dissolution qui ont le plus avancé sur leur nouvelle organisation. (...) Ce nouveau regroupement intercommunal est désormais entré dans une phase plus concrète puisque le préfet de l'Oise vient d'en valider le périmètre et les statuts. Avec un peu moins de cinq mille habitants, les treize membres de Cœur Sud Oise ont désormais leur avenir intercommunal en main pour mettre sur pied la communauté de communes à échelle humaine dont ils rêvaient ».
    31. Section III de l'article L. 5210-1-1 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance
    32. « Cœur Sud Oise fait de la résistance sur la coopération intercommunale », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne).
    33. « Nouveau Schéma départemental de Coopération Intercommunale » [PDF], Signature de l'arrêté approuvant le nouveau schéma départemental de coopération intercommunale, Préfecture de l'Oise, (consulté le ), p. 24-25.
    34. « Oise : voici le nouveau schéma départemental finalisé », L'Observateur de Beauvais, (lire en ligne).
    35. « Des vœux en guise d’adieux pour Cœur Sud Oise », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne) « Senlis Sud Oise marquera la renaissance du Pays de Senlis — sans compter toutefois Orry-la-Ville qui a rejoint l’Aire cantilienne — mais dans un climat plus apaisé que celui qui avait conduit à la dissolution de ce dernier en 2009. De graves désaccords entre Senlis et les treize communes parties fonder Cœur Sud Oise avaient provoqué la séparation. « C’est surtout notre bilan humain qu’il faut mettre en avant, conclut Alain Battaglia. Cœur Sud Oise nous a permis de nouer des contacts très forts entre nous et, cet acquis-là, on ne nous l’enlèvera jamais ».
    36. EIP, Annuaire des Mairies de l'Oise (60), Cannes, Les Éditions Céline, coll. « Annuaire des maires de France », , 254 p. (ISBN 978-2-35258-160-4, lire en ligne), p. 50.
    37. « Brasseuse », Union des maires de l'Oise (consulté le ).
    38. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    39. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    40. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    41. « Évolution et structure de la population à Brasseuse en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    42. « Résultats du recensement de la population de l'Oise en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    43. « A Brasseuse, l'ancienne distillerie abrite un célèbre fleuriste », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne) « Le site de vente par correspondance a choisi de s'installer à Brasseuse pour sa situation géographique : le village se trouve sur la route de la Hollande, tout en étant proche de Paris et de l'aéroport de Roissy ».
    44. Florian Niget, « Le fleuriste Aquarelle.com prêt pour le rush de la Fête des mères : Le leadeur de la vente de fleurs par Internet enverra près de 105 000 commandes cette semaine. Pour faire face à cette forte demande, 160 intérimaires vont renforcer les équipes de sa manufacture dans l'Oise », Le Parisien, édition de Seine-et-Marne, (lire en ligne) « De 700 000 commandes annuelles aujourd'hui, le distributeur de « cadeaux » espère passer à « 1 million d'ici cinq ans ». « Grâce à la publicité, nous sommes désormais une marque identifiée, le leadeur sur le marché européen ».
    45. Dominique Vermand, Églises de l'Oise : Canton de Pont-Sainte-Maxence, Valois et vallée de l’Oise, Beauvais, Conseil général de l'Oise, avec le concours de l’O.T.S.I. de Verneuil-en-Halatte, ca. 1998, 32 p., p. 6-7.
    46. Cf. Philippe Seydoux, Châteaux et gentilhommières des Pays de l'Oise : Tome II. Valois, Paris, Éditions de la Morande, s.d., 356 p. (ISBN 978-2-902091-39-3) ; p. 30-31. Seydoux écrit : « Nous n'avons pas trouvé de vestiges significatifs du château de Brasseuse ».
    47. Michel Bole-Richard, « La mort de "Monsieur Charles" », sur LeMonde.fr, .
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