Villefranche-de-Panat
Villefranche-de-Panat est une commune française située dans le département de l'Aveyron, en région Occitanie.
Villefranche-de-Panat | |
La rivière Alrance et le bourg de Villefranche-de-Panat vus depuis le barrage. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Occitanie |
Département | Aveyron |
Arrondissement | Millau |
Intercommunalité | Communauté de communes de Lévézou Pareloup |
Maire Mandat |
Michel Vimini 2020-2026 |
Code postal | 12430 |
Code commune | 12299 |
Démographie | |
Population municipale |
690 hab. (2018 ) |
Densité | 24 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 05′ 17″ nord, 2° 42′ 15″ est |
Altitude | Min. 260 m Max. 984 m |
Superficie | 29,13 km2 |
Élections | |
Départementales | Canton de Raspes et Lévezou |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | Site officiel |
Géographie
Généralités
Au sud du Massif central, dans la moitié sud du département de l'Aveyron, la commune de Villefranche-de-Panat est située sur le plateau du Lévézou. S'étendant sur 29,13 km2[1], elle est à la fois agricole, commerçante et touristique, grâce notamment à son lac.
Elle est bordée au sud sur plus de deux kilomètres par le Tarn dans des gorges appelées Raspes. Son affluent l'Alrance arrose la commune et est barrée par le barrage de Villefranche-de-Panat qui a formé une retenue de près de 2 km2 : le lac de Villefranche-de-Panat. À l'ouest, sur les deux premiers kilomètres de son cours, le Giffou — sous-affluent du Tarn par le Céor, le Viaur et l'Aveyron — sert de limite territoriale avec la commune de Lestrade-et-Thouels.
Une douzaine d'autres petits cours d'eau irriguent la commune ; quatre affluents du Tarn : les ruisseaux des Carbonnières, de las Combes (ou de Lascombes), des Rives et de Vernobre ; trois affluents de l'Alrance : les ruisseaux de Bétouille, de Figeaguet et de Pouganiès ; un affluent du Giffou : le ruisseau de la Groille ; les ruisseaux de la Cabane et du Violon Bas (affluents du ruisseau de Figeaguet) ; le ruisseau des Coupadets (affluent du ruisseau de las Combes) ; le ruisseau de Coupiaguet (affluent du ruisseau de Vernobre).
L'altitude minimale, avec 260 mètres[1], se trouve localisée à l'extrême sud-ouest, près du lieu-dit Rieugros, là où le Tarn quitte la commune et entre dans celle de Broquiès. L'altitude maximale avec 984 mètres[1] est située à l'extrême nord, sur le Lévézou, au lieu-dit Lavinal[2].
Traversé du nord au sud par l'Alrance, juste en aval du barrage et à l'intersection des routes départementales (RD) 25, 44, 522 et 666, le bourg de Villefranche-de-Panat est situé, en distances orthodromiques, trente kilomètres au sud-sud-est de Rodez et autant à l'ouest du centre-ville de Millau. À 720 mètres d'altitude, le bourg a une ouverture directe sur un environnement naturel. Il est constitué de deux centres éloignés d'un petit kilomètre. Dans la vallée, le bourg de Villefranche est un centre très actif toute l'année. De chaque côté de la rivière bordée de maisons d'habitation sont rassemblés la mairie, le médecin, la pharmacie, le vétérinaire et les commerces. Sur la hauteur, La Besse Vors est dominée par l'église entourée d'un couvent de sœurs et l'école privée, de maisons d'habitation, un centre d'hébergement familial et un peu plus loin le cimetière. Juste entre les deux, à mi-distance, la salle des fêtes et l'école publique.
La commune est également desservie par les RD 31, 200 et 510.
Communes limitrophes
Villefranche-de-Panat est limitrophe de sept autres communes.
Toponymie
La première mention écrite connue du lieu date de l'an 1269 sous la forme Villafranca désignant une ville franche exemptée des droits féodaux[3].
Histoire
En 1829, la commune de Peyrebrune fusionne avec celles d'Arnac, La Besse et La Capelle-Farcel et prend le nom de Villefranche-de-Panat[1]. En 1842, la commune d'Alrance est créée par démembrement du territoire de Villefranche-de-Panat ; à cette occasion, le territoire de La Chapelle-Farcel passe à Alrance[1].
Politique et administration
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[5]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[6].
En 2018, la commune comptait 690 habitants[Note 1], en diminution de 3,63 % par rapport à 2013 (Aveyron : +0,55 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Manifestations culturelles et festivités
Le , le feu d'artifice sur le lac a acquis une réputation qui dépasse le cadre local. Le , les randonneurs se retrouvent pour une course d'orientation réputée[8].
Une Amicale est présente à Paris et organise deux fois par an des animations : un repas/danses traditionnelles au printemps et un repas/quine en fin d'année.
Économie
Des laiteries recueillent le lait de brebis, le préparent pour le roquefort et fabriquent également des fromages frais typiques. Dans les environs du barrage, la commune est parsemée de hameaux et de fermes qui constituent des lieux d'habitations traditionnelles.
Des foires ont lieu le 4e jeudi de chaque mois. Des marchés de pays ont lieu en juillet et en août le vendredi et le dimanche matin.
Culture locale et patrimoine
Patrimoine religieux
Deux édifices religieux ont été édifiés sur le territoire communal : l'église de l"Assomption de la Besse[9] (ou de la Besse-Vors) et l'église (ou chapelle) Saint-Pierre-ès-liens de Figeaguet[10].
Patrimoine civil
Témoignages du passé préhistorique de la région, deux mégalithes ont été répertoriés sur le territoire communal : les dolmens de la Bétouille[11],[12].
Le barrage de Villefranche-de-Panat se situe dans la vallée de l'Alrance, affluent du Tarn, sur le plateau du Lévézou. Il a été construit de 1948 à 1951. Sa retenue, le lac de Villefranche-de-Panat, fait partie de l'ensemble des lacs du Lévézou, au centre du département de l'Aveyron, à 30 kilomètres de Millau et 40 kilomètres de Rodez. Il fait environ quatre kilomètres de long pour 500 mètres de large. Il reçoit également les eaux de l'Alrance et des eaux depuis le lac de Pareloup (centrale hydroélectrique). Il est destiné à alimenter l'usine hydroélectrique du Pouget, située dans la vallée du Tarn, juste à côté du barrage du Truel.
- Le barrage de Villefranche-de-Panat.
- Le barrage.
- Sous le barrage, départ de la conduite d'eau vers le lac de Saint-Amans.
- Le lac de Villefranche-de-Panat.
- La plage municipale.
- Hydravion sur le lac.
Parcs et jardins
Le centre-bourg a été rénové ; une promenade agrémentée de fontaines et de jets d'eau longe l'Alrance qui descend du barrage et se jette dans le Tarn à Brousse-le-Château. Les enfants ont l'autorisation d'y pêcher. Les rives du lac comportent des aménagements touristiques permettant de pratiquer divers sports et loisirs, notamment le jeu de quilles de huit, typique de l'Aveyron.
- Fontaine et jets d'eau.
Personnalités liées à la commune
- Antoine de Morlhon (1753-1828), archevêque d'Auch.
- Auguste de Morlhon (1799-1862), évêque du Puy.
Voir aussi
Bibliographie
- Joseph Fabre de Morlhon, Villefranche-de-Panat : ancienne bastide du Lévézou, Villefranche-de-Panat, Fabre de Morlhon, , 250 p. (ISBN 2-9501232-0-1, notice BnF no FRBNF34868025)
- Daniel Crozes et Nathalie Costes (Recherche documentaire), Daniel Crozes vous guide en Aveyron, Rodez, Éd. du Rouergue, , 439 p., ill. en coul. ; 24 cm (ISBN 2-905209-85-2, notice BnF no FRBNF35714788)
- (oc + fr) Christian-Pierre Bedel (préf. Pierre Raynal), Las Salas : Alrança, Curanh, Vilafranca / Christian-Pierre Bedel e los estatjants del canton de Las Salas, Rodez, Mission départementale de la culture, coll. « Al canton », , 239 p., ill., couv. ill. ; 28 cm (ISBN 2-907279-35-1, ISSN 1151-8375, notice BnF no FRBNF36989269)
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- « 828 » sur Géoportail (consulté le 2 août 2020)..
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud, (1re éd. 1963), 738 p. (ISBN 2-85023-076-6), p. 723.
- Décès en cours de mandat le 27 janvier 2014
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- Programme des Festivités de Villefranche-de-Panat
- Église de l'Assomption (la Besse), Clochers de France, consulté le .
- Église Saint-Pierre-ès-Liens (Figeaguet), Clochers de France, consulté le .
- Dolmen de la Bétouille (A), Mégalithes du monde, consulté le .
- Dolmen de la Bétouille (B), Mégalithes du monde, consulté le .
- 12 299 - VILLEFRANCHE DE PANAT, L'Armorial des villes et des villages de France, consulté le .
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