Victor Warot

Victor Alexandre Joseph Warot, né le 18 septembre 1834 à Verviers et mort le 29 mars 1906 à Bois-Colombes, est un chanteur lyrique belge

Biographie

Warot a étudié avec son père, puis à Paris avec Giulio Alary (en)[note 1]. Il a fait ses débuts professionnels à l'Opéra-Comique en 1858 dans Les Monténégrins d'Armand Limnander. L'année suivante, il a créé le rôle du faucheur dans la première de Dinorah de Meyerbeer. En 1860, il a chanté le rôle de Beppe dans la première de Rita de Donizetti.

De 1861 à 1869, il a été engagé à l'Opéra de Paris où il incarne des rôles dans plusieurs premières mondiales, dont Tebaldo dans La mule de Pedro de Victor Massé en 1863 et Don Alvaro dans L'Africaine de Meyerbeer en 1865. Il a également chanté Don Ottavio dans Don Giovanni, le héros éponyme dans Le Comte Ory, dans Les Vêpres siciliennes, et Masaniello dans La Muette de Portici

Les succès qu'il obtient à l'Opéra, font qu'il est choisi pour prendre part aux exécutions musicales données au Palais des Tuileries pour L'Impératrice Eugénie. Ces concerts réunissaient les noms des plus grands artistes de l'Académie impériale de musique et du Théâtre-Italien[note 2]^,[1].

Warot a été engagé à La Monnaie de 1868 à 1876 où il joue des éléments comme Riccardo dans Un ballo in maschera, Manrico dans Il trovatore, Erik dans Der Fliegende Holländer, le rôle-titre de Tannhäuser, Raoul dans Les Huguenots, Eléazar dans La Juive, et Jean de Leyde dans Le Prophète. De 1876 jusqu'à sa retraite de la scène en 1888, il est resté artiste indépendant, des grandes maisons d'opéra en France et en Belgique.

Warot se consacre à l'enseignement du chant quand sa carrière à l'opéra prend fin, et il est nommé au Conservatoire de musique et de déclamation à Paris. Un certain nombre de ses élèves ont une carrière brillante, Lucienne Bréval, Edmond Clément, Jeanne Hatto, et Lina Pacary. En 1902, il a publié un livre, Bréviaire du chanteur.

Il meurt le 29 mars 1906 en son domicile, au n^o 13, rue des Carbonnes à Bois-Colombes[2].

Distinctions

Chevalier de la Légion d'honneur[3]
Officier de l'ordre des Palmes académiques

Notes

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Giulio Alary (1814–1891), musicien Italien , chef d'orchestre et compositeur.
Mmes Sax, Castelmary, Geymard, Alboni, Penco, Nilsson, Sasse, Marie Battu, MM. Tamberlick , Bartolini, Mario, Zucchini, Delle-Sedie, Faure, Obin, Geymard, Belval, Villaret

Références

Charles Bouvet, « A propos d'Alceste (Marie Battu) », Le Ménestrel, n^o 7,‎ 12 février 1926, p. 1 (lire en ligne, consulté le 26 janvier 2018).
Archives des Hauts-de-Seine, commune de Bois-Colombes, acte de décès n^o 55, année 1906 (vue 17/66)
« Cote LH/2748/9 », base Léonore, ministère français de la Culture

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[1] Giulio Alary (1814–1891), musicien Italien , chef d'orchestre et compositeur.

[2] Mmes Sax, Castelmary, Geymard, Alboni, Penco, Nilsson, Sasse, Marie Battu, MM. Tamberlick , Bartolini, Mario, Zucchini, Delle-Sedie, Faure, Obin, Geymard, Belval, Villaret

[MENESTREL-3] Charles Bouvet, « A propos d'Alceste (Marie Battu) », Le Ménestrel, n^o 7,‎ 12 février 1926, p. 1 (lire en ligne, consulté le 26 janvier 2018).

[4] Archives des Hauts-de-Seine, commune de Bois-Colombes, acte de décès n^o 55, année 1906 (vue 17/66)

[5] « Cote LH/2748/9 », base Léonore, ministère français de la Culture