Vecquemont

Vecquemont est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.

Vecquemont

Église Saint-Martin.

Blason
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Somme
Arrondissement Amiens
Intercommunalité Communauté de communes du Val de Somme
Maire
Mandat
Jean-Louis Bruxelle
2020-2026
Code postal 80800
Code commune 80785
Démographie
Gentilé Vecquemontois
Population
municipale
542 hab. (2018 )
Densité 290 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 53′ 57″ nord, 2° 27′ 07″ est
Altitude Min. 22 m
Max. 50 m
Superficie 1,87 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Amiens
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Amiens-3
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Vecquemont
Géolocalisation sur la carte : Somme
Vecquemont
Géolocalisation sur la carte : France
Vecquemont
Géolocalisation sur la carte : France
Vecquemont
Liens
Site web http://www.vecquemont.fr/

    Géographie

    Localisation

    Vecquemont est presque enclavée dans le village de Daours. Elle n'est bordée que par trois communes : Daours, Blangy-Tronville et Lamotte-Brebière[1].

    Le territoire communal est étiré : il ne mesure qu'un kilomètre dans sa plus grande largeur, sur quatre kilomètres de longueur[1].

    Nature du sol et du sous-sol

    On distingue deux ensemble géomorphologiques en ce qui concerne le territoire communal. Le sol de la vallée est de nature tourbeuse datant du quaternaire. Le reste du territoire est de formation secondaire avec le lœss jaunâtre ou le limon des plateaux ou terre à brique recouvrant un lit de silex[2].

    Relief, paysage, végétation

    Le plateau descend en pente douce vers la Somme. L'altitude ne dépasse pas 21 m.

    Hydrographie

    La Somme est le seul cours d'eau qui traverse le territoire de la commune.

    Climat

    Le climat de la commune est tempéré océanique.

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (54,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (61,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (45,3 %), zones urbanisées (16,6 %), zones humides intérieures (15,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (13,3 %), prairies (4,9 %), zones agricoles hétérogènes (4,4 %), eaux continentales[Note 1] (0,1 %)[3].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[4].

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    Urbanisme et aménagement du territoire

    La commune présente un habitat groupé et ne forme qu'une seule agglomération avec le village de Daours. Des lotissements de maisons individuelles ont vu le jour dans les années 1970-1980.

    Activités économiques et de services

    Vecquemont abrite un site de la société Roquette Frères : une féculerie de pomme de terre.

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Vecquemont est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[5],[6],[7].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[8],[9].

    Toponymie

    Un cartulaire du chapitre nous fournit Veschemonz en 1153.

    Dans un cartulaire de Saint-Laurent, de la même année, 1153, Vesquemont est relevé[10].

    Evesquemont aurait pu signifier maison, village de l'évêque[1].

    Histoire

    Antiquité

    Les tourbières du village ont permis de découvrir des objets antiques : monnaies, poteries[1]...

    Moyen Âge

    En 1153, le village accorde un droit de pâturage pour les animaux des habitants de Camon[1].

    Dom Grenier nous apprend que le seigneur de Vecquemont et de Daours, Baudouin, participa à la bataille de Bouvines, en 1214[1].

    Époque moderne

    En 1668, le sieur de Longueval achète le village aux seigneurs de Picquigny[1].

    Époque contemporaine

    Les communes de Vecquemont, Daours et Bussy ont mis cinquante années pour régler leurs problèmes de partage des marais après la Révolution[1].

    Au lieu-dit le Fort, un moulin à eau est signalé sur un bras de la Somme. Il est cependant disparu à la fin du XIXe siècle[1].

    Des fouilles permettraient peut-être de découvrir à quoi correspondent les ruines découvertes en 1872, au lieu-dit le Templier[1].

    En 1876, on abandonne l'exploitation de la tourbe[1].

    En 1899, les revenus procurés par les marais permettent à la collectivité de ne pas avoir recours à l'imposition[1].

    Politique et administration

    De 1790 à 1801, la commune relève de l'Administration et de la Justice de paix du canton de Querrieux.

    En l'an VII et jusqu'au 10 germinal de l'an VIII (), tous les mariages du canton sont prononcés au chef-lieu, conformément à l'article IV de la Loy du 13 fructidor de l'an VI ().

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    en cours en 1933   Constant Bertout[11]    
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2001 2014 Pierre Banach[12]    
    2014[13] En cours
    (au 25 juin 2020)
    Jean-Louis Bruxelle   Vice-président de la CC du Val de Somme (2014 → )
    Réélu pour le mandat 2020-2026[14]

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[16].

    En 2018, la commune comptait 542 habitants[Note 4], en diminution de 0,55 % par rapport à 2013 (Somme : −0,18 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    224251253247264291306321286
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    289308283271308305288272250
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    221225219228198204212216223
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014
    216287415485440497558548542
    2018 - - - - - - - -
    542--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[17] puis Insee à partir de 2006[18].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    L’école de Vecquemont fait partie d'un regroupement pédagogique intercommunal (RPI) qui associe les écoles des communes de Vecquemont et d'Aubigny. Elle dépend de la zone B, de la circonscription Amiens 1, et de la direction des services départementaux de l'Éducation nationale de la Somme (DSDEN).

    Pour l'année scolaire 2015-2016, les trois classes composées de 70 élèves de CE2, CM1 et CM2 sont situées à Vecquemont dans l'école primaire publique appelée L'école filante[19].

    Culture locale et patrimoine

    Église Saint Martin

    L'église Saint Martin, construite en pierre du pays sur une élévation de terrain, était jusqu'en 1865, entourée de son cimetière. Elle a été reconstruite à plusieurs époques, comme en témoignent les quatre colonnes du côté gauche de la nef qui supportent la voûte, alors que de l'autre côté cette voûte repose directement sur la muraille extérieure.

    Une tour-clocher forme la façade ouest ; avec un médaillon à l'effigie de saint Martin, elle porte la date de 1633. À l'intérieur, elle constitue un porche dont la voûte en pierre supporte le local du sonneur.

    L'abside semi-circulaire, est éclairée par deux petites verrières percées dans la voûte. Les voûtes de l'abside et de la nef ne sont pas dans le même alignement, dénotant un décalage dans les périodes de construction ; celle de la nef est supportée par des entraits et poinçons.

    Le dallage de la nef et du chœur, est en larges dalles de pierre.

    Après l'abandon du cimetière, la translation des tombeaux dans le nouveau, ayant entraîné un abaissement du niveau du sol autour de l'église, un perron composé de quatre marches en grès, d'une plateforme en briques posées de champ et d'un mur de soutènement, ont été réalisés.

    En 1994, d'importants travaux de consolidation et de restauration, ont été effectués[20].

    Héraldique

    Blason
    D'azur au chevron d'or accompagné en chef de deux gerbes de blé du même liées de gueules et en pointe d'une vache d'or.
    Détails
    Le blason de la commune de Vecquemont, adopté en 2013, s'inspire des armoiries des familles Vacquette de Fréchencourt et Le Quieu de Moyenneville seigneurs de Daours et Vecquemont au XVIIIe siècle[21].
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • François Ansart Histoire des églises de la vallée de l'Hallue Bibliothèque municipale d'Amiens Louis Aragon, cote 18568 Pic 6318.

    Liens internes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Notice géographique et historique réalisée par l'instituteur du village, M. Quevron, 1899, Archives départementales de la Somme, Amiens, Lire en ligne.
    2. http://recherche.archives.somme.fr/ark:/58483/a011261413543vMEjeM/1/1
    3. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    4. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    5. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    7. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    8. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Amiens », sur insee.fr (consulté le ).
    9. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    10. Jacques Garnier, Dictionnaire topographique du département de la Somme, Amiens, 1867-1878, tome 2, p. 374 Lire la fiche 190/267 sur le site des Archives départementales de la Somme.
    11. Annuaire administratif du département de la Somme, 1933.
    12. Réélu pour le mandat 2008-2014 : [xls] « Liste des maires de la Somme », sur http://www.somme.pref.gouv.fr, (consulté le ).
    13. « Liste des maires de la Somme » [xls], Liste des élus du département de la Somme, Préfecture de la Somme, (consulté le ).
    14. « Second mandat de maire pour Jean-Louis Bruxelle », Courrier picard, , p. 14.
    15. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    16. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    17. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    18. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    19. Site communal
    20. Archives départementales de la Somme. Série 99 O
    21. http://armorialdefrance.fr/page_blason.php?ville=10750
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