Val de Louyre et Caudeau

Val de Louyre et Caudeau est, depuis le , une commune nouvelle française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Val de Louyre et Caudeau

Les vestiges du château de Lostanges à Sainte-Alvère.
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Dordogne
Arrondissement Périgueux
Intercommunalité Communauté d'agglomération Le Grand Périgueux
Maire
Mandat
Philippe Ducène
2020-2026
Code postal 24510 et 24380
Code commune 24362
Démographie
Population
municipale
1 595 hab. (2018)
Densité 19 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 56′ 49″ nord, 0° 48′ 33″ est
Altitude Min. 95 m
Max. 263 m
Superficie 82,12 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton du Périgord central
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Val de Louyre et Caudeau
Liens
Site web valdelouyre-et-caudeau.fr

    C'est l'une des communes les plus étendues du département.

    Géographie

    Généralités

    La commune nouvelle regroupe les communes de Cendrieux et Sainte-Alvère-Saint-Laurent Les Bâtons. Son chef-lieu se situe à Sainte-Alvère.

    Avec plus de 82 km2, c'est en 2019 la cinquième commune la plus étendue du département, après Mareuil en Périgord, Brantôme en Périgord, Bassillac et Auberoche et La Roche-Chalais.

    Communes limitrophes

    Val de Louyre et Caudeau est limitrophe de quatorze autres communes : Saint-Michel-de-Villadeix, Veyrines-de-Vergt, Salon et Lacropte au nord, Saint-Félix-de-Reillac-et-Mortemart au nord-est, Journiac et Saint-Avit-de-Vialard à l'est, Paunat au sud-est, Pezuls et Sainte-Foy-de-Longas au sud, Saint-Marcel-du-Périgord et Saint-Félix-de-Villadeix au sud-ouest, Fouleix et Saint-Amand-de-Vergt au nord-ouest.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de température : 12,8 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 8,3 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 15,1 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 922 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,8 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,6 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Belves », sur la commune de Pays de Belvès, mise en service en 1988[7] et qui se trouve à 24 km à vol d'oiseau[8],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 12,9 °C et la hauteur de précipitations de 895,6 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Bergerac », sur la commune de Bergerac, mise en service en 1988 et à 28 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 13,2 °C pour la période 1971-2000[11], à 13,1 °C pour 1981-2010[12], puis à 13,3 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Val de Louyre et Caudeau est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[14],[15],[16]. La commune est en outre hors attraction des villes[17],[18].

    Prévention des risques

    Un plan de prévention du risque inondation (PPRI) a été approuvé en 2015 pour le Caudeau et ses rives, concernant l'ouest et toute la bordure nord du territoire communal de Saint-Laurent-des-Bâtons[19],[20].

    Villages, hameaux et lieux-dits

    Outre les bourgs de Cendrieux, Saint-Laurent-des-Bâtons et Sainte-Alvère proprement dits, le territoire se compose d'autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits détaillés sur cet article, sur celui-ci et sur celui-là.

    Histoire

    Val de Louyre et Caudeau est une commune nouvelle créée le pour une prise d'effet au [21].

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    En 2017, Val de Louyre et Caudeau est rattachée à l'arrondissement de Périgueux[22],[23], et électoralement au canton du Périgord central.

    Intercommunalité

    En 2017, Val de Louyre et Caudeau est intégrée à la communauté d'agglomération Le Grand Périgueux.

    Administration municipale

    Pendant une période courant jusqu'au prochain renouvellement des conseils municipaux (prévu en 2020), le conseil municipal de la nouvelle commune est constitué de l'ensemble des conseillers municipaux des anciennes communes[21] (quinze pour Sainte-Alvère et Cendrieux, et onze pour Saint-Laurent-des-Bâtons, soit un total de 41). Le maire de la nouvelle commune est élu début 2017. Les maires des anciennes communes deviennent maires délégués de celles-ci.

    La population de la commune étant comprise entre 1 500 et 2 499 habitants au recensement de 2017, dix-neuf conseillers municipaux auraient dû être élus en 2020[24]. Cependant, s'agissant du premier renouvellement du conseil municipal d'une commune nouvelle, le nombre de conseillers élus est celui de la strate supérieure[25], soit vingt-trois[26].

    Communes déléguées

    Liste des communes déléguées
    Nom Code
    Insee
    Intercommunalité Superficie
    (km2)
    Population
    (dernière pop. légale)
    Densité
    (hab./km2)
    Sainte-Alvère
    (siège)
    24362Le Grand Périgueux32,42821 (2015)25
    Cendrieux24092Le Grand Périgueux30,23581 (2015)19
    Saint-Laurent-des-Bâtons24435Le Grand Périgueux19,47221 (2015)11

    Liste des maires

    Période Identité Étiquette Qualité
    janvier 2017
    (réélu en mai 2020[27])
    En cours Philippe Ducène LR ex-maire de Sainte-Alvère (1986-2015)
    ex-maire de Sainte-Alvère-Saint-Laurent Les Bâtons (2016)

    Juridictions

    Dans le domaine judiciaire, Val de Louyre et Caudeau relève[28] :

    Budget

    Avant la fusion des trois communes, l'ensemble des dotations de l'État (dont la DGF), qui représentait 447 500 euros en 2015, passe à 620 000 euros en 2019[29]. Par ailleurs, l'intégration en 2017 de la commune nouvelle dans la communauté d'agglomération Le Grand Périgueux a entrainé une baisse des impôts locaux par rapport aux trois anciennes communes : -6,24 % pour Cendrieux, -7,69 % pour Saint-Laurent-des-Bâtons et -3,89 % pour Sainte-Alvère[29].

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis sa création.

    En 2018, la commune comptait 1 595 habitants[Note 5].

    Évolution de la population  [modifier]
    2015 2016 2017 2018
    1 6231 6071 5881 595
    (Sources : Insee à partir de 2015[30].)

    Sports

    En 2014, en football, le FC Cendrieux fusionne avec celui de La Douze, formant le FC Cendrieux/La Douze (FCCL)[31]. En 2020, ce club fusionne avec L'Étoile Sportive Alvéroise et la Jeunesse du Périgord Centre (qui regroupait les jeunes du FCCL, de L'Étoile Sportive Alvéroise et de Vergt), la nouvelle entité prenant le nom de FC Périgord Centre (FCPC)[31].

    Manifestations culturelles et festivités

    À Cendrieux, sur deux semaines en mai-juin, les « Cendriales » proposent un « festival des arts du spectacle en milieu rural » (12e édition en 2019)[32].

    Économie

    Emploi

    En 2016, sur le territoire correspondant à Val de Louyre et Caudeau dans sa configuration de 2017, parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans[33], les actifs représentaient 689 personnes, soit 42,9 % de la population municipale. Il y avait 88 chômeurs, soit un taux de chômage de cette population active de 12,8 %.

    Établissements

    Au , sur ce même territoire, il y avait 212 établissements[34], dont 97 au niveau des commerces, transports ou services, 55 dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, 29 dans la construction, 18 relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, et 13 dans l'industrie[35].

    Entreprises et commerces

    Parmi les entreprises dont le siège social est en Dordogne,la société « Fabrication électronique de Dordogne » (fabrication de cartes électroniques assemblées), implantée à Sainte-Alvère, se classe en 37e position en termes de chiffre d'affaires hors taxes en 2015-2016, avec 28 305 k€[36]. Parmi les mêmes entreprises mais dans le seul secteur industriel, elle se classe en 13e position avec le même bilan[37]. Tous secteurs confondus, elle se classe en 40e position avec 1 042 k€ en termes de chiffre d'affaires à l'exportation en 2015-2016[38].

    Depuis 1973, un marché aux truffes existe de décembre à février à Sainte-Alvère[39].

    Culture locale et patrimoine

    Il convient de se reporter aux articles consacrés aux anciennes communes fusionnées.

    Voir aussi

    Bibliographie

    Il convient de se reporter aux articles consacrés aux anciennes communes fusionnées.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    4. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    7. « Station Météo-France Belves - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Val de Louyre et Caudeau et Pays de Belvès », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station Météo-France Belves - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    10. « Orthodromie entre Val de Louyre et Caudeau et Bergerac », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station météorologique de Bergerac - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Bergerac - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Bergerac - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Commune rurale-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    16. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    19. PPR inondation - 24DDT20130002 - Le Caudeau, DREAL Aquitaine, consulté le 20 mars 2019.
    20. [PDF] Saint-Laurent-des-Bâtons - Plan de prévention du risque inondation p. 11, DREAL Aquitaine, consulté le 20 mars 2019.
    21. « Arrêté portant création de la commune nouvelle de Val de Louyre et Caudeau », sur Préfecture de la Dordogne (recueil des actes administratifs), (consulté le ), p. 139-143.
    22. [PDF] « Arrêté portant modification des limites territoriales des arrondissements de Bergerac, Nontron, Périgueux et Sarlat-la-Canéda du département de la Dordogne », Préfecture de la Dordogne, 30 décembre 2016.
    23. [PDF] Anciens et nouveaux arrondissements au 1er janvier 2017, Préfecture de la Dordogne, 4 janvier 2017.
    24. Article L2121-2 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance, consulté le 17 septembre 2020.
    25. [PDF] La loi « Communes Nouvelles » expliquée aux élus Qu'est-ce qui change ?, août 2019, p. 3.
    26. Résultats des élections municipales et communautaires 2020 sur le site du ministère de l'Intérieur, consulté le 26 novembre 2020.
    27. « Philippe Ducène entame son septième mandat », Sud Ouest édition Dordogne/Lot-et-Garonne, , p. 15.
    28. « Annuaire des juridictions d'une commune », sur le site du ministère de la Justice (consulté le ).
    29. Daniel Bozec, « La fusion a été très porteuse », Sud Ouest édition Dordogne, 22 avril 2019, p. 12.
    30. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2015, 2016, 2017 et 2018.
    31. Sylvain Desgroppes, « Le FC Périgord Centre est en ordre de marche », Sud Ouest édition Périgueux, , p. 17.
    32. « La 12e édition des Cendriales se prépare », Sud Ouest édition Périgueux, 13 mai 2019, p. 18.
    33. Commune de Val de Louyre et Caudeau (24362) - Activités, emploi et chômage - tableaux EMP T2 et EMP T4, sur Insee, consulté le 8 juillet 2019.
    34. « Établissement », sur Insee (consulté le ).
    35. Commune de Val de Louyre et Caudeau (24362) - Établissements actifs par secteur d'activité - tableau CEN T1, sur Insee, consulté le 20 octobre 2019.
    36. « Chiffres d'affaires : les 50 premières », Sud Ouest éco & entreprises édition Dordogne, novembre 2017, p. 28.
    37. « Industrie », Sud Ouest éco & entreprises édition Dordogne, novembre 2017, p. 32.
    38. « Export », Sud Ouest éco & entreprises édition Dordogne, novembre 2017, p. 33.
    39. Boris Rebeyrotte, « Un lundi ordinaire à Sainte-Alvère », Le Mag no 437, supplément à Sud Ouest, , p. 12.
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