Union des patriotes congolais

L'Union des patriotes congolais (UPC) est un mouvement rebelle congolais, dirigé par Thomas Lubanga et principalement constitué de l'ethnie des Hemas.

L'UPC, proche du gouvernement rwandais, est impliquée dans la guerre qui se déroule dans la province d'Ituri (République démocratique du Congo), et qui l'oppose au Front des nationalistes et intégrationnistes (FNI), composé de population Lendu. Le , elle forme une alliance avec le Rassemblement congolais pour la démocratie et s'engage contre l'Angola. Depuis, les combats font rage pour le contrôle de la ville de Bunia.

L'UPC est accusée d'utiliser des enfants soldats dans ses troupes. En 2002, elle et ses alliés auraient perpétré un massacre de plusieurs centaines de personnes, à Songolo.

Le , les forces armées françaises (opération « Artémis »), sous mandat de l'Organisation des Nations unies, s'y est installée. Un processus de désarmement est en cours. Le , neuf soldats bangladais (casques bleus) sont tués à Bunia. L'UPC et le FNI nient toute implication. Le , Thomas Lubanga est arrêté par le gouvernement congolais, après l'arrestation d'autres dirigeants de milice. Pendant que son « président national » est en prison à Kinshasa, John Tinazabu, le secrétaire général, dirige le mouvement.

Thomas Lubanga a été transféré le de Kinshasa à La Haye afin de comparaître devant la Cour pénale internationale (CPI).

Le procès initialement prévu le a eu lieu le .

Bosco Ntaganda est par ailleurs également inculpé par la CPI lors d'un procès débutant en .

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