Trilbardou

Trilbardou est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France.

Trilbardou

Un des bâtiments de l'usine élévatoire des eaux.

Héraldique
Administration
Pays France
Région Île-de-France
Département Seine-et-Marne
Arrondissement Meaux
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Pays de Meaux
Maire
Mandat
Matthieu Fourny
2020-2026
Code postal 77450
Code commune 77474
Démographie
Gentilé Triboulois
Population
municipale
651 hab. (2018 )
Densité 86 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 56′ 33″ nord, 2° 48′ 21″ est
Altitude Min. 47 m
Max. 60 m
Superficie 7,54 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Claye-Souilly
Législatives Sixième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
Trilbardou
Géolocalisation sur la carte : Seine-et-Marne
Trilbardou
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Trilbardou
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Trilbardou
Liens
Site web mairie-trilbardou.org

    Géographie

    Localisation

    Trilbardou est située à km à l'ouest de Meaux[Carte 1].

    Communes limitrophes

    Géologie et relief

    La commune est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[1]. L'altitude varie de 47 mètres à 60 mètres pour le point le plus haut, le centre du bourg se situant à environ 53 mètres d'altitude (mairie)[2].

    Hydrographie

    Carte des réseaux hydrographique et routier de Trilbardou.
    Carte des réseaux hydrographique et routier de la commune de Trilbardou.

    Le réseau hydrographique de la commune se compose de quatre cours d'eau référencés :

    La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 4,52 km[7].

    Climat

    Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000

    - Moyenne annuelle de température : 11,1 °C
    - Nombre de jours avec une température inférieure à -5°C : 3,1 j
    - Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C : 4,4 j
    - Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 15,6 °C
    - Cumuls annuels de précipitation : 724 mm
    - Nombre de jours de précipitation en janvier : -1,4 j
    - Nombre de jours de précipitation en juillet : 0,4 j

    La commune bénéficie d’un « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalité des communes de Seine-et-Marne[8].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[9]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[8]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales[10]. Cette évolution peut être constatée sur la station météorologique historique de Météo-France la plus proche, Melun - Villaroche , qui se trouve à 38 km à vol d'oiseau[11], où la température moyenne annuelle évolue de 11,2 °C pour 1981-2010[12] à 11,6 °C pour 1991-2020[13].

    Transports en commun

    La commune est desservie par les lignes d'autocars :

    Espaces protégés

    La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[16],[17].

    Un espace protégé est présent sur la commune : le « plan d'eau des Olivettes », objet d'un arrêté préfectoral de protection de biotope, d'une superficie de 131 ha[18].

    Réseau Natura 2000

    Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[19].

    Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Oiseaux »[20],[Carte 2] :

    • les « Boucles de la Marne », d'une superficie de 2 641 ha, un lieu refuge pour une population d’Œdicnèmes criards d’importance régionale qui subsiste malgré la détérioration des milieux[21],[22].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

    Le territoire communal de Trilbardou comprend deux ZNIEFF de type 1[Note 2],[23],[Carte 3], les « Pâture et bois du Château de Montigny » (28,93 ha), couvrant 2 communes du département[24] et les « plans d'eau de Trilbardou » (278,86 ha), couvrant 3 communes du département[25]. et une ZNIEFF de type 2[Note 3],[23], la « vallée de la Marne de Coupvray à Pomponne » (3 619,57 ha), couvrant 17 communes du département[26].

    Urbanisme

    Typologie

    Trilbardou est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[27],[28],[29].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire regroupe 1 929 communes[30],[31].

    Lieux-dits, écarts et quartiers

    La commune compte 41 lieux-dits administratifs[Note 6] répertoriés[32].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (74,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (76,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (74,7% ), eaux continentales[Note 7] (8,7% ), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,7% ), mines, décharges et chantiers (4,4% ), forêts (4,4% ), zones urbanisées (3,2 %)[33].

    Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[34],[35],[Carte 4]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 5].

    Planification

    La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme approuvé[36]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme[Carte 6].

    Logement

    En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de 293, dont 79,7 % de maisons et 17,3 % d'appartements.

    Parmi ces logements, 88,4 % étaient des résidences principales, 4,4 % des résidences secondaires et 7,2 % des logements vacants.

    La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 75,3 % contre 23,5 % de locataires et 1,2 % logés gratuitement[37],[Note 8].

    Toponymie

    Le nom de la localité est mentionné sous les formes Tria vers 1172[38] ; Tria le Bardol en 1217[39] ; Pedagium de Tria Bordoli en 1229[40] ; Triabardulphi en 1248[41] ; Villa de Tria Bardouli en 1249[42] ; Triabardolii en 1254[43] ; Tribaldolt en 1258[41] ; Triabardolli en 1260[41] ; Tria lou Bardou en 1265[44] ; Triunbardol en 1273[45] ; Tillebardoul en 1275[46] ; Trie en 1275[47] ; Trie le Bardoul en 1306[48] ; Tria Bardonis en 1327[49] ; Tri Le Bardou en 1347[50] ; Try le Bardoul en 1394[51] ; Trillebardou près Meaulx en 1481[52] ; Trillebardoul en 1482[53] ; Tribaldou en 1563[54] ; Trilbardou en 1594[55] ; Trillebardoult en 1606[56].

    Tri : Altération du mot trajectum qui veut dire « traversée, passage » en latin. En effet, Trilbardou était le passage obligé de la Marne sur la route de Paris vers l’Est en passant par Lagny.

    Nommée ainsi, en hommage, au retour des croisades en 1101, à son seigneur du village Hugues Ier de Broyes surnommé Bardulfl qui signifie « revêtu d’une carapace » (en référence à son armure), dit Bardoul, devenu par corruption Trilbardou[57].

    On retrouve la même situation et origine dans les villes de Trilport, Trie-Château, le Trait.

    Histoire

    Le , a lieu un combat entre une compagnie de cavalerie du sieur de Givry[Note 9],[58] agissant pour le compte d'Henri IV et l'avant garde du duc de Mayenne venu délivrer Paris.

    Politique et administration

    La mairie.

    Rattachements administratifs et électoraux

    La commune se trouve dans l'arrondissement de Meaux du département de Seine-et-Marne. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la sixième circonscription de Seine-et-Marne.

    Elle faisait partie de 1793 à 1962 du canton de Claye-Souilly, année où elle intègre le canton de Meaux, puis, en 1975, le canton de Meaux-Sud[59]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune réintègre le canton de Claye-Souilly, qui comprend désormais 30 communes.

    Intercommunalité

    La commune est membre de la communauté d'agglomération du pays de Meaux, créée en 2003.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[60]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1965   René Hunsinger    
    1983 2003 Michel Proffit   Agriculteur
    2003 2008 Véronique Devaux    
    2008 En cours Jacques Drèveton[61]    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Équipements et services

    Eau et assainissement

    L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [62],[63].

    Assainissement des eaux usées

    En 2020, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune de Trilbardou est assurée par le CA du Pays de Meaux (CAPM) pour la collecte, le transport et la dépollution. Ce service est géré en délégation par une entreprise privée, dont le contrat arrive à échéance le [64],[65],[66].

    L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[67]. assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[64],[68].

    Eau potable

    En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par le SMAEP de Thérouanne, Marne et Morin (TMM) qui en a délégué la gestion à la SAUR, dont le contrat expire le [64],[69],[70].

    Les nappes de Beauce et du Champigny sont classées en zone de répartition des eaux (ZRE), signifiant un déséquilibre entre les besoins en eau et la ressource disponible. Le changement climatique est susceptible d’aggraver ce déséquilibre. Ainsi afin de renforcer la garantie d’une distribution d’une eau de qualité en permanence sur le territoire du département, le troisième Plan départemental de l’eau signé, le , contient un plan d’actions afin d’assurer avec priorisation la sécurisation de l’alimentation en eau potable des Seine-et-Marnais. A cette fin a été préparé et publié en décembre 2020 un schéma départemental d’alimentation en eau potable de secours dans lequel huit secteurs prioritaires sont définis. La commune fait partie du secteur Meaux[71].

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[72]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[73].

    En 2018, la commune comptait 651 habitants[Note 10], en diminution de 4,12 % par rapport à 2013 (Seine-et-Marne : +3,47 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    373406429385443473461445407
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    395409432433416400369381369
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    382390406328329318345402387
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    353310358367406517592603613
    2013 2018 - - - - - - -
    679651-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[59] puis Insee à partir de 2006[74].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2017, le nombre de ménages fiscaux de la commune était de 257, représentant 646 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 24 980 euros[75].

    Emploi

    En 2017 , le nombre total d’emplois dans la zone était de 115, occupant 336 actifs résidants. Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 78,1 % contre un taux de chômage de 6,2 %. Les 15,7 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 3,6 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 5,9 % de retraités ou préretraités et 6,2 % pour les autres inactifs[76].

    Entreprises et commerces

    En 2018, le nombre d'établissements actifs était de 56 dont 5 dans l’industrie manufacturière, industries extractives et autres, 13 dans la construction, 16 dans le commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration, 2 dans l’information et communication, 3 dans les activités financières et d'assurance, 1 dans les activités immobilières, 8 dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien, 2 dans l’administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale et 6 étaient relatifs aux autres activités de services[77].

    En 2019, 9 entreprises individuelles ont été créées sur le territoire de la commune.

    Au , la commune ne disposait pas d’hôtel et de terrain de camping[78].

    Agriculture

    Trilbardou est dans la petite région agricole dénommée la « Goële et Multien », regroupant deux petites régions naturelles, respectivement la Goële et le pays de Meaux (Multien)[Carte 7]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 11] de l'agriculture sur la commune est diverses cultures (hors céréales et oléoprotéagineux, fleurs et fruits)[79].

    Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010[80]. Cette tendance n'est pas confirmée au niveau de la commune qui voit le nombre d'exploitations rester constant entre 1988 et 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations diminue, passant de 234 ha en 1988 à 179 ha en 2010[79]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Trilbardou, observées sur une période de 22 ans :

    Évolution de l’agriculture à Trilbardou entre 1988 et 2010.
    1988 2000 2010
    Dimension économique[79],[Note 12]
    Nombre d’exploitations (u) 3 3 3
    Travail (UTA) 12 9 5
    Surface agricole utilisée (ha) 702 542 538
    Cultures[81]
    Terres labourables (ha) 702 542 538
    Céréales (ha) 389 s s
    dont blé tendre (ha) 252 322 s
    dont maïs-grain et maïs-semence (ha) s
    Tournesol (ha) s
    Colza et navette (ha) 64 s s
    Élevage[79]
    Cheptel (UGBTA[Note 13]) 0 0 0

    Culture locale et patrimoine

    L'église Sainte-Geneviève.
    Le château.
    Pont sur la Marne.

    Lieux et monuments

    • Église Sainte-Geneviève :
      L'église placée sous le vocable de Sainte-Geneviève, reconstruite au XVIIIe siècle (exception faite du chœur et le clocher) contient plusieurs éléments classés au titre d'objet dont le retable du maître-autel[82]. Sa façade est de style néo-grecque, surmontée d'un fronton triangulaire souligné d'une frise dorique ;
    • L'usine élévatoire de Trilbardou construite au XIXe siècle fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques[83] ;
    • Le château ; Le lieutenant de police Lenoir acquiert la terre de Trilbardou en 1788 et confie la réalisation de son château à Brongniart. Le bâtiment est ensuite reconstruit au cours du XIXe siècle. C'est une maison néo-Louis XIII, en brique à chaine de pierres, comprenant deux étages et une toiture d'ardoise. La demeure domine la Marne du haut de sa terrasse. Le parc est traversé par le canal de l'Ourcq. Le général Gallieni s’y installa en pour diriger l’offensive contre l’armée allemande de Von Kluck. Le château est depuis 1956 la propriété de la municipalité de La Courneuve, qui y a créé un centre de vacances ;
    • Monument au maréchal Galiéni, offert par la ville de Paris au vainqueur de la bataille de la Marne, le long de la route de Paris à Meaux. La statue de bronze posée sur un socle de granit brut est exposée depuis janvier 2016 dans le jardin du musée de la Grande Guerre du pays de Meaux ;
    • Les berges du canal de l'Ourcq ;
    • Le cours de la Marne ;
    • Le pont de Trilbardou sur la Marne, un des cinq ponts en béton précontraint sur la Marne conçus par Eugène Freyssinet et construits par Campenon-Bernard à partir de 1947.

    Héraldique

    Blason
    Ecartelé : au 1er de gueules au mouton d'argent, au 2e d'azur à trois broyes d'or rangées en pal, au 3e d'azur à l'aigle d'or , au 4e d'or au silex de sable entre deux divises ondées d'azur[84].
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...
    7. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    8. En raison des arrondis, la somme des pourcentages n’est pas toujours égale à 100 %.
    9. Il pourrait s'agir de Anne d'Anglure, baron de Givry, de Boursault et de Beauvais-Nangis mort en I594
    10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    11. L'orientation technico-économique d'une exploitation est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    12. L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.
    13. L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d’espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).
    • Cartes
    1. « Localisation de Trilbardou, » sur Géoportail (consulté le 13 avril 2020)..
    2. « Sites Natura2000 de Trilbardou » sur Géoportail (consulté le 15 janvier 2021)..
    3. « Zones ZNIEFF de Trilbardou » sur Géoportail (consulté le 15 janvier 2021)..
    4. « Trilbardou - Occupation simplifiée 2017 », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
    5. IAU Île-de-France, « Évolution de l'occupation des sols de la commune vue par photo aérienne (1949-2018) », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
    6. « Géoportail de l’urbanisme », sur https://www.geoportail-urbanisme.gouv.fr/ (consulté le ).
    7. [PDF]« Carte des petites régions agricoles en Seine-et-Marne. », sur driaaf.ile-de-france.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Références

    1. « Plan séisme consulté le 13 avril 2020 ».
    2. « Trilbardou » sur Géoportail. Carte IGN classique.
    3. Sandre, « Fiche cours d'eau - La Marne (F---0100) » (consulté le ).
    4. Sandre, « Fiche cours d'eau - Bras de la Marne (F6607001) » (consulté le ).
    5. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ru du Rapinet (F6606000) » (consulté le ).
    6. Sandre, « Bras de La Marne ».
    7. Site SIGES – Seine-Normandie (Système d’information pour la gestion des eaux souterraines en Seine-Normandie), consulté le 5 janvier 2019
    8. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
    9. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le ).
    10. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    11. « Orthodromie entre Trilbardou et Melun-Villaroche », sur fr.distance.to (consulté le ).
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