Toyota Gazoo Racing Europe GmbH

Toyota Gazoo Racing Europe GmbH (anciennement nommée Toyota Team Europe jusqu'en 1993 puis Toyota Motorsport GmbH (TMG)) est, tout comme Toyota Racing Development, une des filiales sportives du constructeur japonais Toyota. Basée à Cologne en Allemagne depuis 1979, l'entreprise a été fondée et dirigée par Ove Andersson. TMG s'est engagée dans les plus grandes disciplines du sport automobile mondial comme les 24 Heures du Mans, le championnat du monde des rallyes, et le championnat du monde de Formule 1. La division est actuellement engagée en Championnat du monde d'endurance FIA et en Championnat du monde des rallyes.

Toyota Gazoo Racing Europe GmbH

Création 1979
Siège social Cologne
 Allemagne
Direction Hisatake Murata
Directeurs Hisatake Murata
Activité Sport automobile
Société mère Toyota
Sociétés sœurs Toyota Racing Development
Site web www.toyota-motorsport.com

Les installations de Cologne incluent deux souffleries à la pointe de la technologie, des bureaux de Recherche & Développement et de production et des équipements de conception et de simulation.

Historique

La première Toyota non officielle aperçue en compétition est une Crown au Round Australia Rally en 1957. Elle fait partie des rescapées du terrible périple de près de 17 000 km sur les pistes australiennes.

1972-1999 : Le Rallye

Elle participe au championnat du monde des rallyes dès 1972. Avec les Celica et Corolla, Toyota remporte les titres pilotes en 1990 et 1992 avec Carlos Sainz, 1993 avec Juha Kankkunen et 1994 avec Didier Auriol, ainsi que les titres constructeurs 1993, 1994 et 1999.

Suspecté de tricherie (turbo non conforme), Toyota a été exclu en 1995.

1987-1999 : Le Mans

La Toyota GT-One

De 1987 à 1990, Toyota s'engage au Mans mais ne parvient pas à réaliser de grande performance. Il revient de 1992 à 1994, et même si les performances s'améliorent nettement, il n'y a toujours pas de victoire.

En 1998, Toyota revient au circuit du Mans avec la Toyota GT-One dessinée par l'ingénieur français André de Cortanze. Toyota se donne deux ans pour gagner l'épreuve avant de s'engager en Formule 1. Les Toyota mènent la majorité de la course mais renoncent sur problème mécanique, laissant la victoire à Porsche.

En 1999, Toyota est le grand favori d'autant que Porsche n'est pas officiellement engagé. La concurrence est toutefois très relevée avec Mercedes-Benz, BMW, Audi ou Nissan. Les Toyota connaissent toutes des problèmes, et laissent la victoire à BMW qui triomphe pour la première fois au Mans, l'équipage japonais terminant néanmoins second.

2002-2009 : La Formule 1

Toyota F1 en 2008

Panasonic Toyota Racing, initialement dénommée Toyota F1 Team, est une des branches de Toyota Motorsport, filiale sportive du constructeur automobile japonais Toyota. Panasonic Toyota Racing a été engagée en championnat du monde de Formule 1 entre 2002 et 2009.

Après Le Mans, Toyota annonce son engagement en Formule 1 en 1999 et crée le département spécialisé Toyota F1 Team Dès 2001, de nombreux essais sont réalisés avec la TF101 pilotée par Mika Salo et Allan McNish. Au printemps 2001, Toyota renvoie son directeur technique André de Cortanze, et le remplace par Gustav Brunner en provenance de l'écurie Minardi.

2010

Le département compétition Europe de Toyota restructure la hiérarchie interne et Pascal Vasselon, ancien ingénieur français de l'équipe Toyota F1 Team est nommé directeur technique de TMG. Yoshiaki Kinoshita est nommé à la tête de l'équipe.

2011: L’ère électrique

TMG a signé un nouveau record du tour en prototype électrique sur le NordSchleife du Nürburgring. Baptisé TMG EV P001 et construit sur base Radical SR8 LM, il peut atteindre une vitesse de pointe de 260 km/h et un couple de 800 N m: l'EV P001 passe à 7 min 49 s 79 le temps de référence anciennement détenu de manière officieuse par la Peugeot EX1 en 9 min 1 s.

Cependant, ce prototype a depuis été détrôné par l'hypercar électrique d'origine chinoise Nio EP9, avec un temps de 6'45"90. Le record du tour est désormais détenu par le concept ID.R du constructeur Volkswagen, qui a bouclé le tour en seulement 6'05"336 durant l'été 2019.

2012 : retour à l'Endurance

Toyota TS030 no 7, qui terminera 4e aux 24 Heures du Mans 2013.
La TS040, championne du monde d'endurance 2014.
La TS050 no 5, lors du Prologue du championnat 2016.

En , Toyota annonce son intention de revenir à l'endurance en 2012, avec notamment une inscription aux 24 Heures du Mans. La conception du châssis est confiée à Toyota Motorsport GmbH, le moteur essence hybride sera développé au Japon[1]. La partie sportive est, quant à elle, assurée avec le soutien de l'écurie française Oreca.

Les pilotes annoncés en sont Alexander Wurz, Nicolas Lapierre et Kazuki Nakajima. La première victoire de l'écurie arrive lors des 6 Heures de São Paulo 2012 avec les pilotes Alexander Wurz et Nicolas Lapierre. Après un abandon à Bahreïn à la suite d'un contact en doublant un prototype retardé, la TS030 no 7 remportera également deux autres victoires. La 1re sur ses terres lors des 1 000 km du Mont Fuji. La seconde en Chine sur le circuit de Shanghai. Nicolas Lapierre et Alexander Wurz termineront 3e du championnat du Monde.

Lors de la saison 2013, avec une version évoluée de la TS030, Toyota signe deux victoires aux 6 Heures de Bahreïn 2013 et 6 Heures de Fuji 2013 bien que cette dernière n'ayant eu lieu que sous Safety Car avant d'être définitivement interrompue en raison des fortes pluies. Les 24 Heures du Mans 2013 ont vu la deuxième et quatrième des deux TS030 après que la no 7 ait perdu la troisième place en fin de course à la suite d'une sortie de piste de Nicolas Lapierre lors d'une grosse averse.

2014 voit l'arrivée de la toute nouvelle Toyota TS040 Hybrid répondant au nouveau règlement. Dès le début de saison, Toyota s'impose en grand favoris pour Le Mans après deux victoires aux 6 Heures de Silverstone 2014 et aux 6 Heures de Spa 2014. Les 24 Heures du Mans 2014 du clan japonais auront été une nouvelle déception pour Toyota au Mans après que la no 8 ait perdu toute chance de victoire dès la deuxième heure de course après une sortie de piste sous la pluie de Nicolas Lapierre, la no 7 qui faisait course en tête jusque-là connut un problème mécanique après 14 heures de course. La fin de saison sera meilleure que la classique mancelle pour Toyota avec des victoires aux 6 Heures de Fuji 2014, 6 Heures de Shanghai 2014 et 6 Heures de Bahreïn 2014. Cette dernière a permis au duo Sébastien Buemi et Anthony Davidson de remporter la titre pilote du Championnat du monde d'endurance FIA 2014, le titre constructeur sera remporté lors des 6 Heures de São Paulo 2014 après un ultime podium de la no 8.

Références

Voir aussi

Liens externes

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