Tournoi féminin de football aux Jeux olympiques d'été de 2020

Le tournoi féminin de football aux Jeux olympiques d'été de 2020 se tient dans sept stades situés dans six villes japonaises. Initialement prévu du 21 juillet au , le tournoi subit le report des Jeux en 2021 en raison de la pandémie de Covid-19 et est reprogrammé du 21 juillet au .

Cet article traite de l'épreuve féminine. Pour la compétition masculine, voir Tournoi masculin de football aux Jeux olympiques d'été de 2020.

Tournoi féminin de football aux Jeux olympiques d'été de 2020
Généralités
Sport Football
Organisateur(s) CIO
Éditions 7e
Lieu(x) Tokyo, Japon
Date du 21 juillet au
du 21 juillet au
Participants 12 (216 joueuses)
Épreuves 26 rencontres
Affluence 13 913 (environ 535 spectateurs par match)[Note 1]
Site(s) 7 stades
Palmarès
Tenant du titre Allemagne
Vainqueur Canada
Deuxième Suède
Troisième États-Unis
Buts 101 (3,88 par match)
Meilleure(s) buteuse(s) Vivianne Miedema (10)
Meilleure(s) passeuse(s) Daniëlle van de Donk (4)

Navigation

Les fédérations affiliées à la FIFA participent par le biais de leur équipe féminine aux épreuves de qualification. Onze équipes rejoignent ainsi le Japon, nation hôte de la compétition, pour s'affronter lors du tournoi final.

L'équipe du Canada s'adjuge son premier titre olympique après avoir décroché deux fois consécutivement la médaille de bronze en 2012 et en 2016. Battue une nouvelle fois en finale, la Suède s'octroie sa deuxième médaille d'argent olympique consécutive. Absente du podium des Jeux pour la première fois de son histoire lors de la précédente édition, l'équipe des États-Unis remporte sa sixième médaille en décrochant celle de bronze à la suite de sa victoire contre l'Australie lors de la petite finale. L'attaquante des Pays-Bas Vivianne Miedema termine meilleure buteuse du tournoi avec dix réalisations tandis que sa compatriote Daniëlle van de Donk en est la meilleure passeuse avec quatre passes décisives.

Trois records sont battus lors de cette édition des Jeux. Tout d'abord, la rencontre du premier tour remportée par les Pays-Bas sur le score de dix buts à trois face à la Zambie établit un nouveau record du plus grand nombre de buts inscrit dans un match du tournoi olympique féminin dépassant ainsi le score de huit à zéro infligé à la Chine par l'Allemagne en 2004. De plus, la capitaine du Brésil Marta devient la première joueuse à marquer lors de cinq éditions des Jeux alors que sa compatriote Formiga est quant à elle la seule joueuse à avoir prit par aux sept éditions du tournoi olympique féminin. Lors de cette compétition, sur les huit rencontres disputées en phase finale, quatre ont nécessité une prolongation dont trois se sont soldées par une séance de tirs au but.

Préparation de l'événement

Désignation du pays hôte

La commission exécutive du Comité international olympique a sélectionné le trois villes candidates officielles parmi une liste de cinq villes postulant à la candidature. Les trois villes retenues (Istanbul, Tokyo et Madrid) ont alors entamé la deuxième phase de la procédure.

À l'issue de celle-ci, le à Buenos Aires, après avoir étudié les dossiers de chaque ville, le jury désigne Tokyo comme ville hôte des Jeux olympiques de 2020 au terme de trois tours de scrutin. Lors du dernier tour, la capitale japonaise devance Istanbul de 24 voix[1].

Les deux villes candidates malheureuses avaient prévues des sites pour le football :

Lieux des compétitions

Six stades de six villes japonaises accueillent les matchs des deux tournois olympiques[3].

Tokyo Saitama Yokohama Kashima
Stade de Tokyo Stade Saitama Int. Stadium Yokohama Stade de Kashima
Capacité : 49 000 Capacité : 62 000 Capacité : 70 000 Capacité : 42 000
[[Fichier:Japan location map with side map of the Ryukyu Islands.svg|500px|{{#if:|{{{alt}}}|Tournoi féminin de football aux Jeux olympiques d'été de 2020 est dans la page Japon2 .]]
Sendai
Stade de Miyagi
Capacité : 48 000
Sapporo
Sapporo Dome
Capacité : 42 000

Acteurs du tournoi

Équipes qualifiées

  • Équipes qualifiées pour les tournois masculin et féminin
  • Équipes qualifiées pour le tournoi masculin
  • Équipes qualifiées pour le tournoi féminin

Chaque Comité national olympique peut engager une seule équipe dans la compétition.

Les épreuves qualificatives du tournoi féminin de football des jeux olympiques se déroulent d' à . En tant que pays hôte, le Japon est qualifiée d'office, tandis que les autres équipes passent par différends modes de qualifications continentales.

La plupart des confédérations utilisent un format de tournois pré-olympiques pour déterminer les équipes qualifiées, comme l'AFC, la CAF et la CONCACAF. Il y a cependant trois exceptions, pour l'UEFA dont les trois meilleures équipes européennes de la Coupe du monde 2019 sont qualifiées, la CONMEBOL, qui qualifie le vainqueur de la Copa América féminine 2018 et l'OFC qui attribue son unique place qualificative au vainqueur de la Coupe d'Océanie 2018.

Un match de barrage est prévu entre le finaliste des éliminatoires de la zone Afrique, le Cameroun et le second de la Copa América 2018, le Chili, pour attribuer la dernière place qualificative. Initialement prévu les 9 et , les deux rencontres de barrage sont reportées en raison de la pandémie de Covid-19[4]. Après le report des Jeux olympiques en 2021, le , la FIFA annonce que les matchs sont reportés aux 18 et [5] et doivent se dérouler au Stade Ahmadou-Ahidjo de Yaoundé puis au Stade national de Santiago[6]. Cependant, la FIFA décide le de reporter une nouvelle fois le barrage au 10 et [7]. Pour des raisons sanitaires, les deux matchs se déroulent finalement au Complexe sportif Emirhan à Antalya en Turquie[8]. Grâce à deux buts de Camila Sáez et de Carla Guerrero, le Chili s'impose lors du match aller avant d'assurer sa qualification trois jours plus tard avec un match nul zéro à zéro[9].

Tournoi qualificatif Date Lieu Places Qualifiés
Pays organisateur1 Japon
Copa América 20184- Chili1 Brésil
Coupe d'Océanie 2018- Nouvelle-Calédonie1 Nouvelle-Zélande
Coupe du monde 2019 (zone UEFA)- France3 Grande-Bretagne
Pays-Bas
Suède
Éliminatoires de la zone Afrique - Itinérant1 Zambie
Tournoi pré-olympique de la CONCACAF - États-Unis2 Canada
États-Unis
Tournoi pré-olympique de l'AFC6- & 8-Itinérant2 Australie
Chine
Barrage CAF-CONMEBOL10-Antalya, Turquie1 Chili
Total12

Polémique hyperandrogénique autour de l'équipe zambienne

Qualifiée pour la première fois de son histoire pour le tournoi olympique après sa victoire face au Cameroun, l'équipe de Zambie a fait l'objet d'accusations concernant le véritable sexe de certaines des joueuses alignées. En effet, selon l'entraîneur camerounais Alain Djeumfa, les Copper Queens ont « deux hommes » dans leur effectif : Barbra Banda et Racheal Nachula. À la suite de cela, la Fédération camerounaise de football a déposé une réserve auprès de la Confédération africaine de football avant de demander à la FIFA d’ouvrir une enquête. En l'absence de preuves, cette demande a été rejetée[10].

Joueuses

Le tournoi féminin est un tournoi international sans aucune restriction d'âge. Habituellement, chaque nation doit présenter une équipe composée de dix-huit joueuses titulaires et de quatre joueuses réservistes. Cependant en raison de la pandémie de Covid-19, le CIO autorise les équipes à être composées de vingt-deux joueuses titulaires[11].

Arbitres

La FIFA a sélectionné onze trios d'arbitres de terrain pour le tournoi féminin ainsi que vingt arbitres vidéos pour les deux tournois[12].

Arbitres de terrain
Confédérations Arbitres Arbitres assistants
AFC Kate Jacewicz Kim Kyong-min
Lee Seul-gi
Yoshimi Yamashita Makoto Bozono
Naomi Teshirogi
CAF Salima Mukansanga Bernadettar Kwimbira
Mary Njorge
CONCACAF Melissa Borjas Chantal Boudreau
Shirley Perello
Lucila Venegas Enedina Caudillo
Mayte Chávez
CONMEBOL Edina Alves Batista Neuza Back
Mariana De Almeida
María Laura Fortunato Mónica Amboya
Mary Blanco
UEFA Stéphanie Frappart Manuela Nicolosi
Michelle O'Neill
Kateryna Monzul Sanja Rodak
Maryna Striletska
Anastasia Pustovoitova Ekaterina Kurochkina
Lucie Ratajova
Esther Staubli Susanne Küng
Katrin Rafalski
Arbitres vidéo
Confédérations Arbitres VAR
AFC Abdulla Al-Marri
Fu Ming
Muhammad Taqi
CAF Mahmoud Mohamed Ashour
Adil Zourak
CONCACAF Edvin Jurisevic
Erick Miranda
Chris Penso
CONMEBOL Andrés Cunha
Nicolás Gallo
Wagner Reway
Mauro Vigliano
UEFA Abdulkadir Bitigen
Guillermo Cuadra Fernández
Marco Guida
Tiago Martins
Benoît Millot
Paweł Raczkowski
Roi Reinshreiber
Bibiana Steinhaus

Tirage au sort

Le tirage au sort a lieu le à 10 h 00 (UTC+02:00) au siège de la FIFA à Zurich[13] et a été effectué par Lindsay Tarpley et Ryan Nelsen sous le contrôle de Sarai Bareman, responsable du football féminin mondial[14]. Les douze équipes ont été réparties en trois groupes de quatre équipes. Les hôtes japonais ont été automatiquement classés dans le pot 1 et affectés à la position E1, tandis que les équipes restantes ont été classées dans leurs pots respectifs sur la base du classement mondial féminin de la FIFA publié le 16 avril 2021[15]. Comme la Grande-Bretagne n'est pas membre de la FIFA et n'a donc pas de classement, elle a été classée sur la base du classement FIFA de l'Angleterre, qui s'est qualifiée au nom de la Grande-Bretagne. Aucun groupe ne pouvait contenir plus d'une équipe de chaque confédération[16].

Répartition des équipes avant le tirage au sort (entre parenthèses le classement mondial de chaque sélection avant la compétition)
Pot 1 Pot 2 Pot 3 Pot 4
Japon (11e) Suède (5e) Canada (8e) Nouvelle-Zélande (22e)
États-Unis (1er) Grande-Bretagne (6e) Australie (9e) Chili (37e)
Pays-Bas (3e) Brésil (7e) Chine (14e) Zambie (104e)
Composition des trois groupes pour le premier tour
Groupe E Groupe F Groupe G
(E1) Japon (F1) Chine (G1) Suède
(E2) Canada (F2) Brésil (G2) États-Unis
(E3) Grande-Bretagne (F3) Zambie (G3) Australie
(E4) Chili (F4) Pays-Bas (G4) Nouvelle-Zélande

Premier tour

Les deux premiers de chaque groupe ainsi que les deux meilleurs troisièmes se qualifient pour les quarts de finale.

Chaque équipe reçoit trois points pour une victoire et un pour un match nul. En cas d'égalité de points dans un groupe les équipes sont départagées suivant[17] :

  1. la meilleure différence de buts ;
  2. le plus grand nombre de buts marqués ;
  3. le plus grand nombre de points obtenus dans les matches de groupe entre les équipes concernées ;
  4. la différence de buts particulière dans les matches de groupe entre les équipes concernées ;
  5. le plus grand nombre de buts marqués dans les matches de groupe entre les équipes concernées ;
  6. le plus petit nombre de points au classement du fair play ;
  7. tirage au sort.

Résumé

Mana Iwabuchi inscrit le premier but du pays hôte face au Canada.

C'est à 16 h 30 que débute, au Dôme de Sapporo près de 1 200 km au Nord de Tokyo, le match d'ouverture opposant la Grande-Bretagne, qui fait son retour neuf ans après les Jeux de Londres en 2012 à la suite de la reconstitution d'une équipe britannique en 2018[18], au Chili qui participe pour la première fois de son histoire au tournoi olympique. Dans un stade vide en raison du huis clos décidé par le CIO pour l'ensemble des compétitions[19], les joueuses des deux équipes mettent un genou à terre avant le coup d'envoi de la partie afin de soutenir la lutte contre les discriminations raciales et notamment le mouvement Black Lives Matter[20]. Largement dominatrices, les Britanniques ouvrent le score à la 18e minute de jeu par l'intermédiaire d'Ellen White qui reprend de prés le ballon remis de la tête par Lauren Hemp. Supérieure en tout point, la Grande-Bretagne double le score à un quart d'heure de la fin du match. Ellen White inscrit son deuxième but en reprenant un centre de Lucy Bronze, sa coéquipière à Manchester City[21],[22].

Le deuxième match du groupe E, le quatrième de la journée, marque l'entrée en lice de l'équipe du pays hôte, récente vainqueur de la Coupe d'Asie 2018, face au Canada, médaillé de bronze lors des deux précédentes éditions à Londres en 2012 puis à Rio de Janeiro en 2016. L'équipe nord-américaine débute parfaitement la partie en ouvrant le score dès la 6e minute à la suite d'une frappe de Christine Sinclair, qui connaît sa 300e sélection, après que le ballon ait été repoussé par le poteau sur sa première tentative. Dans un match équilibré et plaisant à suivre, le Japon obtient un penalty en début de seconde période à la suite d'une faute de la gardienne canadienne Stephanie Labbé. Cette dernière parvient à stopper la tentative de Mina Tanaka et maintien son équipe en tête mais sera toutefois contrainte de quitter le terrain en raison d'une douleur à son épaule gauche. Dans la foulée, Janine Beckie inscrit un deuxième but en faveur du Canada, refusé pour une position de hors-jeu. En toute fin de partie, Mana Iwabuchi parvient à égaliser d'une frappe du pied droit depuis l'extérieure de la surface de réparation et offre ainsi le match nul au Japon[23],[24].

Janine Beckie (ici en 2016) inscrit deux buts face au Chili.

La première rencontre de la deuxième journée oppose les Canadiennes aux Chiliennes. Très rapidement, le Canada met son adversaire sous pression et se procure plusieurs situations jusqu'à inscrire un premier but qui sera toutefois refusé car poussé dans le but de la main par Kadeisha Buchanan. Dix minutes plus tard, à la suite d'une faute de la défenseure chilienne Daniela Pardo dans la surface de réparation, le Canada obtient un penalty qui sera cependant manqué par Janine Beckie, sa frappe heurtant le poteau gauche. Il faudra attendre la 39e minute pour voir les Nord-américaines ouvrirent le score à la suite d'une frappe de Janine Beckie qui reprend un ballon repoussée par Christiane Endler, la gardienne chilienne. Au retour des vestiaires, Janine Beckie inscrit son trente-troisième but en sélection après avoir dribblé la gardienne adverse. À la 57e minute, le Chili obtient à son tour un penalty, à la suite d'une faute de Shelina Zadorsky, et réduit l'écart par l'intermédiaire de la milieu de terrain Karen Araya. À la suite de ce but, la partie s'équilibre et le Chili tente de revenir au score, en vain malgré une frappe sur le poteau en fin de match[25],[26].

La seconde affiche oppose la Grande-Bretagne, en tête du classement après sa victoire inaugurale, au Japon. Dans une partie au faible rythme, il faudra attendre la 74e minute pour voir la Grande-Bretagne ouvrir le score à la suite d'une tête d'Ellen White reprenant un centre de Lucy Bronze. Malgré une bonne qualité technique, les Japonaises n'arrivent que très peu à déborder la défense britannique qui contrôle bien la fin de la rencontre, échouant même de peu à inscrire un second but, la frappe de Caroline Weir frôlant la barre transversale. Grâce à ce succès, l'équipe de Grande-Bretagne assure dès son deuxième match sa qualification pour les quarts de finale du tournoi olympique[27].

La dernière journée commence par une confrontation entre le Chili et le Japon, respectivement quatrième et troisième au classement. Les deux équipes doivent s'imposer pour espérer faire partie des deux meilleurs troisième afin de participer aux quarts de finale. Très largement dominateur pendant l'ensemble de la rencontre, le Japon ouvre finalement le score dans le dernier quart d'heure du match grâce à une combinaison entre Mana Iwabuchi et Mina Tanaka. Cela alors que quelques minutes auparavant le Chili, sur une de ses rares occasions, a failli marquer contre le cours du jeu, la frappe de Francisca Lara s'écrasant sur la barre transversale. Ce succès étriqué du Japon lui permet de se qualifier pour le tour suivant grâce à la défaite de la Chine dans le groupe F[28].

Déjà assuré de participer aux quarts de finale, la Grande-Bretagne est parvenu à confirmer sa première place au classement grâce à son match nul un but partout face au Canada qui adjuge ainsi la deuxième place et rallie également le tour suivant. Lors d'une première mi-temps rythmée lors de laquelle les deux équipes se sont procurées des situations de but, l'inefficacité et l’imprécision des joueuses n'a pas permis l'ouverture du score. Au retour des vestiaires, malgré une intensité est bien moins forte, le Canada parvient à ouvrir la marque à la 55e minute à la suite d'une bonne remontée de balle de la défenseure Ashley Lawrence qui trouve en retrait Adriana Leon dont la frappe rentre dans le but britannique. Les Canadiennes étant sur la défensive après leur but, les Britanniques se créent plusieurs situations avec notamment une frappe de Caroline Weir sur la barre transversale à vingt minutes du terme de la partie. En toute fin de match, la Grande-Bretagne égalise à la suite d'une frappe lointaine de Caroline Weir déviée par Nichelle Prince hors de portée de la gardienne canadienne Stephanie Labbé[29].

Classement

Classement
Rang Équipe Pts J G N P Bp Bc Diff
1 Grande-Bretagne 7 3 2 1 0 4 1+3
2 Canada 5 3 1 2 0 4 3+1
3 Japon 4 3 1 1 1 2 20
4 Chili 0 3 0 0 3 1 5-4

     Équipes qualifiées ; Pts = points ; J = joués ; G = gagnés ; N = nuls ; P = perdus ;
Bp = buts pour ; Bc = buts contre ; Diff = différence de buts.

Matchs



Résumé

Présente à chaque édition des Jeux depuis 1996, Formiga participe à son septième tournoi olympique.

À plus de 360 km au Nord de Tokyo au Stade de Miyagi à Rifu, le premier match du groupe F voit s'affronter l'équipe de Chine, quart de finaliste des derniers Jeux olympiques, et celle du Brésil, vainqueur de la dernière Copa América et quatrième lors du tournoi olympique de Rio de Janeiro. Largement supérieures à leur adversaire, les Brésiliennes démarrent parfaitement la rencontre en inscrivant deux buts lors des vingt premières minutes du match grâce à la capitaine Marta et à l'attaquante du Courage de la Caroline du Nord, Debinha. Dominateur tout au long du match, le Brésil corse à trois reprises le score en fin de partie par l'intermédiaire de Marta, d'Andressa sur penalty et de Beatriz[30]. Grâce à ses deux buts, Marta devient la première joueuse à marquer lors de cinq éditions des Jeux olympiques tandis que sa coéquipière Formiga est la première à participer à sept éditions consécutives du tournoi olympique[31].

La seconde affiche du groupe F oppose les néophytes de la Zambie, qui participe pour la première fois à une compétition mondiale, aux Pays-Bas, championne d'Europe en titre et finaliste de la dernière Coupe du monde en 2019. Malgré une première situation en faveur des Zambiennes, les Néerlandaises dominent outrageusement les débats en se créant de très nombreuses occasions et inscrivant trois buts dans le premier quart d'heure grâce à un doublé de Vivianne Miedema et une réalisation de Lieke Martens. Dans la foulée du troisième but, la Zambie parvient à réduire l'écart par l'intermédiaire de sa capitaine Barbra Banda et conserve la possession du ballon pendant une dizaine de minutes. Cependant en fin de première mi-temps, les Bataves inscrivent à nouveau trois buts par Viviane Miedema, Lieke Martens et Shanice van de Sanden. Menée six buts à un à la mi-temps, la Zambie ne parvient pas à endiguer la domination hollandaise au retour des vestiaires et concèdent trois buts dans les vingt premières minutes sur des frappes réalisées par Jill Roord, Lineth Beerensteyn et Vivanne Miedema qui signe un quadruplé. Tout juste entrée en jeu, la milieu de terrain de l'Ajax Amsterdam Victoria Pelova marque le dixième but des Pays-Bas qui atteint ce total pour la première depuis sa victoire dix buts à un face à l'Albanie lors des éliminatoires pour la Coupe du monde 2015. Deux minutes plus tard, l'attaquante zambienne Barbra Banda parvient à réduire l'écart à deux reprises en trompant la gardienne Sari van Veenendaal en moins de deux minutes[32]. Cette victoire hollandaise constitue un nouveau record du plus grand nombre de buts inscrit dans un match pour le tournoi olympique féminin dépassant le succès huit à zéro infligé à la Chine par l'Allemagne en 2004[33].

Cette deuxième journée débute par une rencontre cruciale entre deux équipes largement vaincues lors de leur première rencontre, la Chine et la Zambie. Comme lors de leur déroute face aux Pays-Bas, la Zambie concède l'ouverture du score dès les dix premières minutes de jeu sur une frappe de Wang Shuang. Cependant la partie est équilibrée et les deux équipes sont portées vers l'offensive tant et si bien que l'équipe africaine parvient à égaliser sur une frappe de Racheal Kundananji avant de se voir refuser un but deux minutes plus tard en raison d'une position de hors-jeu. Malgré ce retour à égalité, c'est bel et bien la Chine qui se détache au score grâce au deux nouveaux buts de Wang Shuang inscrit coup sur coup. Juste avant la mi-temps, Barbra Banda marque le deuxième but zambien sur penalty. En seconde période, la Zambie prend le dessus sur son adversaire et parvient à égaliser puis à prendre l'avantage grâce au deuxième triplé en deux matchs pour son attaquante Barbra Banda. À la 83e minute, la Chine obtient un penalty qui est transformé par Wang Shuang qui inscrit pour sa part un quadruplé. Les deux équipes se séparent donc un match nul quatre buts partout et conservent toutes les deux une chance de qualification[34],[35].

Vidéo externe
Résumé de Chine-Brésil

Classement

Classement
Rang Équipe Pts J G N P Bp Bc Diff
1 Pays-Bas 7 3 2 1 0 21 8+13
2 Brésil 7 3 2 1 0 9 3+6
3 Zambie 1 3 0 1 2 7 15-8
4 Chine 1 3 0 1 2 6 17-11

     Équipes qualifiées ; Pts = points ; J = joués ; G = gagnés ; N = nuls ; P = perdus ;
Bp = buts pour ; Bc = buts contre ; Diff = différence de buts.

Matchs



Résumé

Sam Kerr inscrit trois buts de la tête lors de la phase de groupe.

C'est à 17 h 30 au Stade Ajinomoto de Tokyo qu'entrent en lice les championnes du monde 2015 et 2019 américaines, favorites pour la victoire finale, face à la Suède, troisième de la dernière Coupe du monde et médaillée d'argent aux Jeux de Rio de Janeiro en 2016. Malgré leur volonté de prendre leur revanche à la suite de son élimination en quart de finale du dernier tournoi olympique par l'équipe scandinave, les Américaines sont totalement dépassées par la supériorité de leur adversaire. Beaucoup plus dangereuses, les Suédoises ouvrent le score peu avant la demi-heure de jeu sur une reprise décroisée de la tête de Stina Blackstenius. Toujours aussi dominatrice au retour des vestiaires, la Suède inscrit un nouveau but à la 54e à la suite d'un corner repris par Stina Blackstenius qui s'offre un doublé. Malgré l'entrée en jeu de Megan Rapinoe et deux frappes sur le poteau, les Américaines concèdent un troisième but vingt minutes plus tard par l'intermédiaire de Lina Hurtig qui ajuste la gardienne d'une frappe soudaine depuis le point de penalty. Cette victoire suèdoise met met fin à une série de quarante-quatre matchs consécutifs sans défaite des États-Unis[36],[37].

En clôture de cette première journée de compétition, l'équipe d'Australie, quart de finaliste en 2016 et récent finaliste de la Coupe d'Asie en 2018, affronte son voisin la Nouvelle-Zélande qui participe pour la quatrième fois consécutive aux Jeux à la suite de sa victoire lors de la Coupe d'Océanie 2018. Les Matildas prennent un départ idéal dans cette rencontre et ouvre le score dès la 20e minute à la suite d'une perte de balle néo-zélandaise qui permet à Tameka Yallop de marquer d'une frappe croisée. Toujours aussi dominatrices, les Australiennes inscrivent un second but dix minutes plus tard sur un corner de Steph Catley repris de la tête par Sam Kerr, l'attaquante de Chelsea. En début de deuxième mi-temps, les Ferns subissent encore le jeu de leur adversaire pendant vingt minutes lors desquelles les Australiennes ne parviennent pas à alourdir le score. Moins présente dans le camp néo-zélandais, l'Australie recule et laisse le ballon à son adversaire. Après de nombreuses situations de but, Gabi Rennie parvient à tromper la gardienne australienne Lydia Williams et à réduire l'écart. Avec ce succès, l'Australie rejoint la Suède en tête du groupe G[38].

Jill Biden, première dame des États-Unis assiste à la large victoire des Américaines contre la Nouvelle-Zélande[39].

La deuxième journée du groupe G débute par une confrontation entre les deux premiers du classement : la Suède, tombeuse des favorites américaines, et l'Australie, victorieuse de la Nouvelle-Zélande sa voisine insulaire. Après une entame de match timorée des deux équipes, la Suède se fait plus pressante et ouvre le score à la 20e minute sur une frappe de Fridolina Rolfö reprenant de la tête un centre en retrait de Sofia Jakobsson. Bien plus dominatrice à la suite de l'ouverture du score, les suédoises se font pourtant surprendre par un centre de Kyah Simon repris par Sam Kerr qui égalise. Les Australiennes se procurent alors plusieurs situations et parviennent à prendre l'avantage en début de seconde période à la suite d'une tête de Sam Kerr qui inscrit son troisième but du tournoi. Cependant, l'avantage des Matildas ne dure que quatre minutes car Lina Hurtig parvient à égaliser d'une frappe dans les six mètres. En grande difficulté, l'Australie concède un nouveau but de Fridolina Rolfö à l'heure de jeu d'une frappe enroulée depuis l'entrée de la surface de réparation permettant ainsi aux Scandinaves de reprendre l'avantage. À la suite de plusieurs changements, l'équipe océanienne parvient à obtenir un penalty sur intervention de l'arbitre vidéo, Tiago Martins, mais celui-ci est arrêté par Hedvig Lindahl. En toute fin de partie, la Suède assure sa victoire grâce à un quatrième but inscrit par Stina Blackstenius sur un centre de Kosovare Asllani. Avec ce succès, l'équipe de Suède s'assure une qualification pour le tour suivant[40],[41].

Cette journée se termine par une rencontre déjà décisive entre les équipes de Nouvelle-Zélande et des États-Unis, toutes deux battues lors de leur premier match. Revanchardes après leur déconvenue initiale, les Américaines ouvrent très rapidement le score par l'intermédiaire de Rose Lavelle. Ultra dominatrice, l'équipe américaine inscrit un deuxième but juste avant la mi-temps grâce à une frappe de la tête de Lindsey Horan. En pleine confiance, les États-Unis marquent quatre buts supplémentaires en seconde période, dont deux buts contre leur camp des néo-zélandaises. Betsy Hassett sauve l'honneur pour la Nouvelle-Zélande en inscrivant un but à la 72e alors que le score est de trois buts à zéro. Grâce à ce probant succès, Team USA prend la deuxième place du groupe et se relance dans la course à la qualification pour les quarts de finale[42].

À Rifu, au Stade de Miyagi devant 884 spectateurs[43], la Suède s'est assurée de terminer à la première place au classement de son groupe grâce à sa victoire deux buts à zéro face à la Nouvelle-Zélande qui est donc éliminée. Très rapidement en action, les Scandinaves ouvrent le score à la 17e minute par l'intermédiaire d'Anna Anvegård reprenant un corner tiré par Olivia Schough. Un quart d'heure plus tard, Madelen Janogy double le score. Malgré une bonne résistance et plusieurs occasions de marquer obtenues en seconde période, la Nouvelle-Zélande ne parvient pas à réduire le score[44]. Dans la dernière rencontre du groupe G, les États-Unis et l'Australie ne sont pas parvenu à se départager, terminant la partie sur le score nul de zéro à zéro malgré un grand nombre d'occasions de but. En première période, les deux équipes se rendent coup pour coup, en témoigne notamment la frappe de la tête repoussée par la barre transversale de Mary Fowler ou encore le but refusé à Alex Morgan pour hors-jeu. Après la pause, l'Australie prend le contrôle du ballon et domine les Américaines qui semblent essayer de tenir le match nul. En dépit de cette maîtrise, les Matildas ne parviennent pas à s'imposer mais obtiennent leur qualification pour les quarts de finale en tant que meilleure troisième. L'équipe des États-Unis termine quant à elle deuxième du groupe G et affrontera le premier du groupe F[45].

Vidéo externe
Résumé de Suède-États-Unis

Classement

Classement
Rang Équipe Pts J G N P Bp Bc Diff
1 Suède 9 3 3 0 0 9 2+7
2 États-Unis 4 3 1 1 1 6 4+2
3 Australie 4 3 1 1 1 4 5-1
4 Nouvelle-Zélande 0 3 0 0 3 2 10-8

     Équipes qualifiées ; Pts = points ; J = joués ; G = gagnés ; N = nuls ; P = perdus ;
Bp = buts pour ; Bc = buts contre ; Diff = différence de buts.

Matchs



Classement

Les deux meilleures troisièmes sont repêchées pour les quarts de finale. Un classement comparatif entre les équipes concernées est établi afin de les désigner :

Classement
Rang Équipe Pts J G N P Bp Bc Diff
1 Japon 4 3 1 1 1 2 20
2 Australie 4 3 1 1 1 4 5-1
3 Zambie 1 3 0 1 2 7 15-8

Appariements en quarts de finale

Appariements des quarts de finale en fonction des groupes d'origine des repêchés du premier tour
Groupes d'origine
des meilleurs 3e
Adversaires de
[1E] Grande-Bretagne [1G] Suède
EF[3F] Zambie[3E] Japon
EG[3G] Australie[3E] Japon
FG[3G] Australie[3F] Zambie
  • Combinaison réalisée

Phase finale

Les matchs à partir des quarts de finale sont à élimination directe. En cas de match nul à la fin du temps réglementaire, une prolongation de deux fois quinze minutes est jouée (une victoire après prolongation est indiquée par (a.p.) dans le tableau). Si les deux équipes sont toujours à égalité à la fin de la prolongation, une séance de tirs au but (t.a.b.) permet de les départager.

Tableau final

Quarts de finale Demi-finales Finale
 30 juilletStade de Kashima, Kashima      2 aoûtStade international, Yokohama      6 aoûtStade International, Yokohama
  Grande-Bretagne  3
  Australie  4 ap  
  Australie  0
 30 juilletStade Saitama 2002, Saitama
    Suède  1  
  Suède  3
  Japon  1  
  Suède  1 ap (2)
 30 juilletStade international, Yokohama
    Canada  1 tab (3)
  Pays-Bas  2 ap (2)
 2 aoûtStade de Kashima, Kashima
  États-Unis  2 tab (4)  
  États-Unis  0
 30 juilletStade de Miyagi, Rifu Troisième place
    Canada  1  
  Canada  0 tab (4)  5 aoûtStade de Kashima, Kashima
  Brésil  0 ap (3)     Australie 3
  États-Unis 4

Résumé

La gardienne Stephanie Labbé arrête deux tirs au but brésilien et permet au Canada d'accéder aux demi-finales.

Disputé devant près de 3 403 spectateurs[46], le premier match des quarts de finale oppose les Canadiennes aux Brésiliennes pour ce qui s’apparente à une revanche du match pour la médaille de bronze disputé cinq ans auparavant à Rio de Janeiro. Lors d'une première mi-temps équilibrée et peu animée, aucune des deux formations ne parvient à prendre l'ascendant sur l'autre. Il faut alors attendre la 59e minute de jeu pour que la rencontre s'anime à la suite d'une reprise de la tête de Vanessa Gilles s'écrasant sur la barre transversale du but brésilien gardé par Bárbara. Désireuses de s'imposer, les deux équipes se livrent et se créent de nombreuses situations de but. Aucune des formations ne parvient toutefois à marquer avant les prolongations. Au cours de ces dernières, le rythme est bien moins enlevé et les occasions plus rares. Toujours à égalité à l’issue de la demi-heure supplémentaire, une séance de tirs au but est organisée pour les départager. Malgré un échec initial de Christine Sinclair, le Canada parvient à s'imposer grâce aux deux arrêts consécutifs de sa gardienne Stephanie Labbé sur les frappes d'Andressa et de Rafaelle. L'équipe Nord-américaine se qualifie ainsi pour sa troisième demi-finale olympique de rang[47],[48].

Le deuxième match oppose la Grande-Bretagne à l'Australie. Bien entrées dans la partie, les Britanniques dominent et manquent de peu d'ouvrir le score sur une frappe de Lauren Hemp repoussée par les deux poteaux des buts de Teagan Micah. Cependant c'est bien l'Australie qui parvient à concrétiser une de ses rares occasions lorsqu'à la demi-heure de jeu la reprise décroisée de la tête d'Alanna Kennedy trompe la vigilance de la défense britannique. Au retour des vestiaires, la Grande-Bretagne continue de prendre le jeu à son compte. Cela s'avère payant puisqu'en dix minutes Ellen White inscrit un doublé, un but de la tête sur un centre de Lauren Hemp puis une frappe puissante près du poteau, et permet à son équipe de prendre l'avantage. En toute fin de match sur une erreur d’inattention de la défenseure Emily van Egmond, Sam Kerr égalise après un bel enchainement contrôle de la poitrine puis frappe. Dès le début de la prolongation, la Grande-Bretagne obtient un pénalty pour une légère faute dans la surface de réparation de Nikita Parris. Cependant, Caroline Weir échoue à le transformer. Une minute à peine après cet échec, l'Australie punit son adversaire en reprenant l'avantage d'une frappe dans la lucarne de Mary Fowler. Les Matildas inscrivent un nouveau but à la 106e minute après que Sam Kerr ait driblé Stephanie Houghton[49],[50]. Malgré la réduction de l'écart d'Ellen White en fin de prolongation qui inscrit un triplé, l'Australie s'impose et se qualifie pour la première fois de son histoire d'une compétition majeure. Quant à elle, la Grande-Bretagne échoue une nouvelle fois à franchir les quarts de finale après sa première tentative en 2012. Avec sept buts, il s'agit du match de phase finale le plus prolifique de l'histoire du tournoi olympique féminin[51].

Megan Rapinoe inscrit le tir au but décisif face aux Pays-Bas.

L'affiche du troisième quart de finale voit s'affronter la Suède et le pays hôte japonais. Très agressives dès le début du match, les Suédoises ouvrent rapidement la marque à la suite d'une reprise de la tête de Magdalena Eriksson sur un centre de Fridolina Rolfö. Le Japon réagit immédiatement en se créant plusieurs occasions consécutives qui aboutissent à l'égalisation nippone grâce à une reprise à bout portant de Mina Tanaka dès la 23e minute[52]. Après un penalty en faveur du pays hôte annulé par l'assistance vidéo à l'arbitrage juste avant la mi-temps, les Japonaises continuent d'attaquer en nombre jusqu'à que sur un contre Stina Blackstenius trompe la vigilance d'Ayaka Yamashita d'une frappe de près. La Suède prend alors l'ascendant et se voit récompensé par un but de Kosovare Asllani inscrit sur penalty à vingt minutes du terme. Malgré une fin de match dominé par le Japon, la Suède s'impose et rallie les demi-finales[53].

Les Pays-Bas entament parfaitement le quatrième quart de finale, rencontre qui l'oppose aux États-Unis, ouvrant le score dès les vingt premières minutes de jeu par l'intermédiaire de Vivianne Miedema. À la demi-heure de jeu, Lynn Williams permet par deux fois aux Américaines de marquer en moins de quatre minutes, tout d'abord en délivrant une passe décisive à Sam Mewis puis en inscrivant à son tour un but. Devant à la mi-temps mais peu rassurantes dans le jeu, Team USA se fait rejoindre au score à la suite du dixième but du tournoi de Vivianne Miedema dès la 53e minute. Très largement dominatrices, les Néerlandaises auraient pu l'emporter si Alyssa Naeher n'avait pas détourné le penalty de Vivianne Miedema en fin de match. À l'instar de deux des trois premiers quarts de finale de la journée, des prolongations sont nécessaires pour départager les deux équipes. Galvanisées par l'enjeu, Américaines et Bataves attaquent et se voient chacune leur tour refuser des buts pour des positions de hors-jeu de Lineth Beerensteyn, Christen Press et Alex Morgan. Toujours à égalité au terme du temps supplémentaire, la séance de tirs au but tourne à l'avantage des États-Unis grâce aux deux arrêts de sa gardienne combinés au sans-faute de ses tireuses[54]. Avec cette victoire, l'équipe américaine retrouve les demi-finales après son échec de Rio tandis que les Hollandaises sont éliminées malgré les vingt-trois buts marqués lors de ce tournoi[55].

Rencontres

Résumé

Jessie Fleming inscrit sur penalty le but de la victoire qualifiant le Canada pour la finale.

L'affiche de la première demi-finale est la réplique de celle des Jeux de Londres en 2012. Les Américaines sont opposées au Canada, deux équipes qui se sont qualifiées au tour précédent après la séance de tirs au but. Très bien entrées dans la partie, les États-Unis dominent ardemment la première mi-temps sans toutefois parvenir à concrétiser cette domination au score. Mal retombée après avoir tenté de capter un centre canadien, la gardienne américaine Alyssa Naeher doit céder sa place à Adrianna Franch après la demi-heure de jeu. Toujours souveraine au retour des vestiaires, les Américaines se procurent la première véritable occasion du match à la 65e minute sur une frappe enroulée de Carli Lloyd, repoussée par Stephanie Labbé. Bien qu'en difficulté depuis le début de la partie, le Canada va obtenir un penalty grâce à l'arbitrage vidéo après une faute de Tierna Davidson, surprise par la vitesse de Deanne Rose. La jeune milieu de terrain de 23 ans, Jessie Fleming le transforme d'une frappe dans le petit filet droit du but américain. Il s'agit alors seulement du deuxième tir canadien, le premier cadré. Malgré une reprise de la tête Carli Lloyd s'écrasant sur la barre transversale à cinq minutes du terme, le Canada s'impose et se qualifie pour la première finale olympique de son histoire. Par ailleurs au-delà de la qualification, le Canada met fin à une série de trente-six défaites consécutives face à Team USA, sa dernière victoire remontant au lors de l'Algarve Cup[56],[57]. En dépit de l'élimination de son équipe, Megan Rapinoe déclare à l’issue de la rencontre que « Maintenant qu'elles nous ont battues, je leur souhaite la médaille d'or », soutenant notamment sa coéquipière à l'OL Reign, Quinn, qui peut ainsi devenir la première personne transgenre à remporter une médaille d'or olympique[58].

Fridolina Rolfö (ici en 2016) est l'unique buteuse du match entre l'Australie et la Suède.

La deuxième demi-finale oppose l'Australie et la Suède, ces deux équipes s'étant déjà rencontrées lors du premier tour. Après une première période relativement pauvre en occasions malgré une frappe suédoise sur la barre transversale à la 23e, la Suède parvient à ouvrir le score en tout début de seconde mi-temps après un lob lointain de Filippa Angeldal déviée sur la barre par la gardienne australienne Teagan Micah et repris à bout portant par Fridolina Rolfö. À partir de l'ouverture du score, les Scandinaves abandonnent le ballon à leur adversaire (54 % de possession pour l'Australie) les laissant se procurer de nombreuses offensives[59]. Cependant, l'absence de précision et de réalisme de la part des Matildas ne leur permet pas d'égaliser. Dans les dernières secondes de la partie, Lina Hurtig se présente seule face à la gardienne australienne mais ne peut marquer car plaquer au sol par la défenseure Ellie Carpenter qui écope d'un carton rouge la privant de facto du match pour la médaille de bronze. Grâce à cette victoire, la Suède se qualifie pour sa deuxième finale olympique consécutive après avoir décroché la médaille d'argent à Rio cinq ans auparavant tandis que l'Australie, novice à ce stade de la compétition, tentera de décrocher la première médaille de son histoire en football[60],[61].

Vidéos externes
Résumé de États-Unis-Canada
Résumé d'Australie-Suède

Rencontres

Résumé

La finale pour la troisième place oppose d'une part l'Australie, qui n'a jamais terminé sur le podium d'une compétition internationale et qui a disputé au tour précédent la première demi-finale de son histoire, à l'équipe des États-Unis, d'autre part, annoncée favorite pour décrocher la médaille d'or avant la compétition et habituée aux podiums internationaux : présente sur le podium olympique depuis 1996 à l'exception de celui des Jeux de Rio de Janeiro en 2016 et toujours placée sur le podium de la Coupe du monde avec notamment quatre victoires finales (1991, 1999, 2015 et 2019).

Les Américaines, désireuses d'effacer la déception ressentie après l'élimination en demi-finale par le Canada, entament la partie avec beaucoup de volontés offensives. Dès la 8e minute, Megan Rapinoe ouvre le score à la suite d'un corner frappé directement dans le but australien. Il s'agit du deuxième but sur corner direct inscrit par Megan Rapinoe dans sa carrière, le premier l'ayant été contre le Canada en demi-finale du tournoi olympique de 2012.

Rencontre

Résumé

Le Canada dispute la première finale de son histoire après avoir décroché par deux fois la médaille de bronze face à une sélection suédoise qui dispute sa deuxième finale consécutive en sept participations aux Jeux olympiques, la première ayant été perdu face à l'Allemagne à Rio de Janeiro en 2016. Initialement prévu à 11:00 au Stade olympique national de Tokyo, la finale est finalement délocalisée au Stade international de Yokohama et reprogrammée à 21:00 en raison des fortes chaleurs attendues dans la capitale nippone suite aux inquiétudes émises par les deux équipes[62].

Quinn, ici en 2018, est la première personne non-binaire à remporter une médaille olympique.

Favorites suite à leur parcours sans faute et à leur large victoire contre les États-Unis lors du premier match, les Suédoises dominent le premier quart d'heure sans toutefois parvenir à se montrer réellement dangereuses. La première occasion est à mettre au crédit des Canadiennes et de Nichelle Prince dont la frappe n’inquiète toutefois pas la gardienne adverse. Dans la foulée, Fridolina Rolfö d'une frappe puissante puis Sofia Jakobsson d'une reprise de la tête obligent Stephanie Labbé, la gardienne canadienne, à se mettre en lumière. Dans une rencontre qui s'est équilibrée, la Suède trouve finalement la faille à la demi-heure de jeu grâce à la reprise victorieuse de Stina Blackstenius sur un centre de Kosovare Asllani. Au retour des vestiaires, les Nord-américaines se montrent plus entreprenantes et semblent prendre l'ascendant. Il faudra cependant attendre la 67e minute pour que l'arbitre russe Anastasia Pustovoitova accorde un penalty au Canada suite à une intervention irrégulière d'Amanda Ilestedt sur Christine Sinclair. Comme lors de la demi-finale contre les Américaines, c'est Jessie Fleming qui le transforme d'une frappe du pied droit qui prend à contre-pied Hedvig Lindahl. En grande difficulté lors des vingt dernières minutes comme en témoigne les nombreuses frappes canadienne, notamment celles d'Ashley Lawrence et de Jessie Fleming, les Suédoises parviennent à tenir le score nul et à accrocher les prolongations[63],[64].

Lors de ces dernières, le rapport de forces s'inverse et la Suède reprend l'ascendant sur une équipe canadienne qui semble physiquement émoussée. Malgré une reprise de la tête de Lina Hurtig passant juste à côté des buts canadiens sur un corner de Kosovare Asllani, les Scandinaves ne parviennent pas à concrétiser cette domination avant la séance de tirs au but. La séance débute par un échec suédois, la frappe de Kosovare Asllani frappant le poteau gauche du but permettant ainsi au Canada de prendre l'avantage, Jessie Fleming ayant transformé son tir au but. Toutefois le score s'inverse suite à deux échecs canadiens, un arrêt de Hedvig Lindahl sur la frappe d'Ashley Lawrence et une frappe sur la barre transversale de Vanessa Gilles, combinés à deux réussites suédoises. Malgré un troisième penalty manqué consécutivement, le Canada parvient à s'imposer trois tirs au but à trois grâce notamment à deux arrêts de Stephanie Labbé sur les frappes d'Anna Anvegård et de Jonna Andersson. La jeune milieu de terrain des Longhorns du Texas, Julia Grosso, âgée seulement de vingt ans, inscrit le tir au but victorieux[65].

Avec cette victoire, le Canada décroche la neuvième médaille olympique de son histoire dans un sport collectif d'été, la première en or pour une équipe féminine. Pour sa part, la Suède échoue pour la deuxième fois consécutive en finale des Jeux olympiques. Il s'agit de la sixième défaite en sept finales disputées de l'équipe scandinave dans les grandes compétitions internationales. Sur le plan individuel, Quinn devient la première personne ouvertement transgenre non-binaire à être médaillée olympique[66].

Vidéo externe
Match Suède-Canada

Rencontre

Suède 1 - 1 ap Canada Stade international, Yokohama
21 h 00 (UTC+09:00)
( Asllani) Blackstenius 34e (1 - 0, 1 - 1, 1 - 1) 67e (pén.) Fleming Spectateurs : 0 (huis clos)
Arbitrage : Anastasia Pustovoitova
Arbitre vidéo : Bibiana Steinhaus
Rapport
Asllani
Björn
Schough
Anvegård
Seger
Andersson
Tirs au but
2 - 3
Fleming
Lawrence
Gilles
Leon
Rose
Grosso
Suède
Canada

SUÈDE:
1Hedvig Lindahl
4Hanna Glas
13Amanda Ilestedt 120e
14Nathalie Björn
6Magdalena Eriksson 75e
16Filippa Angeldal 75e
17Caroline Seger
10Sofia Jakobsson 75e
9Kosovare Asllani 104e
18Fridolina Rolfö 106e
11Stina Blackstenius 106e
Remplaçants :
2Jonna Andersson 75e 
5Hanna Bennison 75e 
8Lina Hurtig 75e 
19Anna Anvegård 106e 
15Olivia Schough 106e 
3Emma Kullberg 120e 
Sélectionneur :
Peter Gerhardsson

CANADA:
1Stephanie Labbé
10Ashley Lawrence
14Vanessa Gilles
3Kadeisha Buchanan
2Allysha Chapman 93e
11Desiree Scott 120+2e
17Jessie Fleming
5Quinn 46e
12Christine Sinclair 86e
16Janine Beckie 27e 46e
15Nichelle Prince 63e
Remplaçants :
7Julia Grosso 46e 
9Adriana Leon 46e 
6Deanne Rose 63e 
19Jordyn Huitema 86e 
8Jayde Riviere 93e 
4Shelina Zadorsky 120+2e 
Sélectionneur :
Bev Priestman

Assistants :
Ekaterina Kurochkina
Sanja Rodak
Quatrième arbitre :
Salima Mukansanga

Statistiques et récompenses

Classement des buteuses

101 buts ont été marqués en 26 matchs, pour une moyenne de 3,88 buts par match. La Néerlandaise Vivianne Miedema remporte le titre de meilleure buteuse en totalisant dix réalisations[67].

10 buts

6 buts

5 buts

4 buts

3 buts

2 buts

1 but

1 but contre son camp csc

4 passes décisives

3 passes décisives

2 passes décisives

1 passe décisive

Classement final

Classement final[68]
Rang Équipe Pts J G N P Bp Bc Diff
1 Canada 10 6 2 4 0 6 4+2
2 Suède 16 6 5 1 0 14 4+10
3 États-Unis 8 6 2 2 2 12 10+2
4 Australie 7 6 2 1 3 11 13-2
5 Pays-Bas 8 4 2 2 0 23 10+13
6 Brésil 8 4 2 2 0 9 3+6
7 Grande-Bretagne 7 4 2 1 1 7 5+2
8 Japon 4 4 1 1 2 3 5-2
9 Zambie 1 3 0 1 2 7 15-8
10 Chine 1 3 0 1 2 6 17-11
11 Chili 0 3 0 0 3 1 5-4
12 Nouvelle-Zélande 0 3 0 0 3 2 10-8

Après la compétition, la Fédération internationale de football association actualise son classement des meilleures nations[69] (en italique, nations non qualifiées pour ce tournoi) :

No  Équipe Points Évolution
1 États-Unis2110,25=
2 Suède2088,72+3
3 Allemagne2073,09-1
4 Pays-Bas2047,52=
5 France2038,68-3
6 Canada2021,22+2
7 Brésil1978,95=
8 Angleterre1973,78-2
9 Corée du Nord1940+2
10 Espagne1935,97+2
11 Australie1935,13-2
13 Japon1915,44-3
17 Chine1814,22-2
23 Nouvelle-Zélande1744,26-1
37 Chili1628,21=
94 Zambie1230,56+10

Couverture médiatique et affluence

Couverture médiatique

La charte olympique stipule que « Le CIO prend toutes les mesures nécessaires afin d'assurer aux Jeux olympiques la couverture la plus complète par les différents moyens de communication et d'information ainsi que l'audience la plus large possible dans le monde ». De plus la retransmission des Jeux olympiques est le moteur principal du financement du Mouvement olympique et des Jeux olympiques, de la croissance de sa popularité mondiale, ainsi que de la représentation mondiale et de la promotion des Jeux olympiques et des valeurs olympiques[70].

En France, les matchs sont retransmis sur France Télévisions (France 2, France 3 et France 4) et Eurosport, dont l'un des canaux est entièrement dédiés à la diffusion du football et du rugby à sept (Eurosport 5) ; pour les États-Unis, NBC Sports, mais aussi Telemundo et CNBC. Pour les autres pays directement concernés par le tournoi, les matchs sont retransmis sur Seven Network en Australie, BandSports et Grupo Globo au Brésil, Télévision centrale de Chine en Chine, Sportsnet et TLN au Canada, Television New Zealand et Sky Network Television en Nouvelle-Zélande, NOS aux Pays-Bas, Kanal 5 en Suède et Muvi TV en Zambie.

Notes et références

Notes

  1. L'ensemble des rencontres du tournoi olympique sont disputées à huis clos à l'exception des matchs ayant lieu au Stade de Miyagi à Rifu.

Références

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  68. « Football - Médailles & Classement Femmes », sur olympics.com
  69. (en) « Women's Ranking », sur fifa.com,
  70. « La retransmission des Jeux Olympiques », sur olympic.org (consulté le ).

Voir aussi

Liens externes

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