Équipe du Japon féminine de football

L'équipe du Japon féminine de football, ou Nadeshiko Japan (なでしこジャパン, nadeshiko signifiant œillet), est l'équipe nationale qui représente le Japon dans les compétitions majeures de football féminin : la Coupe du monde de football féminin, les Jeux olympiques d'été, la Coupe féminine d'Asie et l'Algarve Cup. La sélection féminine japonaise est sous l'égide de Nihon soccer kyôkai.

Cet article traite de l'équipe féminine. Pour l'équipe masculine, voir Équipe du Japon de football.

Équipe du Japon féminine
Généralités
Confédération AFC
Couleurs Bleu et blanc
Surnom なでしこジャパン ("Nadeshiko Japan")
Classement FIFA 13e (20 août 2021)[1]
Personnalités
Plus sélectionnée Homare Sawa (205)
Meilleur buteuse Homare Sawa (83)
Rencontres officielles historiques
Premier match Taïwan 1 - 0 Japon
()
Plus large victoire Japon 21 - 0 Guam
()
Plus large défaite Japon 0 - 9 Italie
()
États-Unis 9 - 0 Japon
()
Palmarès
Coupe du monde Phases finales : 8
Vainqueur en 2011
Finaliste en 2015
Coupe d'Asie Phases finales : 16
Vainqueur en 2014, 2018
Jeux olympiques Phases finales : 3
Finaliste en 2012

Maillots

Domicile
Extérieur

Le Japon est considéré comme l'une des nations fortes du football féminin. En 2011, le Japon est devenu la première équipe asiatique à remporter une Coupe du monde féminine de la FIFA[2].

Histoire

Les débuts

Au cours des années 1970, le nombre de joueuses de football augmentent de façon significative au Japon, et ceci donne naissance à plusieurs ligues régionales de football féminin dans diverses provinces du Japon.

En 1980, un premier championnat national féminin est mis sur pied, et une sélection nationale féminine voit le jour. En 1981, l'équipe nationale de football féminin joua son premier match international à Hong Kong. Au cours des années suivantes, l'équipe nationale joue plusieurs matchs internationaux amicaux au Japon ou dans d'autres pays, mais ce n'est pas une véritable équipe permanente avec une organisation: L'équipe nationale relevait plutôt du bon vouloir de l'ensemble des différentes ligues régionales japonaises[3].

En 1986, Ryōhei Suzuki est nommé entraîneur-chef de l'équipe féminine du Japon. Il contribue à créer une véritable structure nationale et une organisation pour une sélection japonaise. En 1989, le "Nadeshiko League" est créé, et l'équipe nationale féminine se qualifie pour la Coupe du monde de football féminin 1991 tenue en Chine: Les japonaises y subissent trois défaites consécutives en phase de poule et sont éliminées du mondial.

Années de crise

L'équipe du Japon de football féminin continue sa participation à différents tournois internationaux dont la Coupe du monde féminine de 1995 et les Jeux olympiques de 1996. Cependant en 1999, le Japon n'arrive pas à se qualifier pour les Jeux Olympiques de 2000, et cela contribue au retrait de plusieurs joueuses de la sélection nationale. De plus de nombreuses équipes féminines japonaises ferment ou se retire de la "Nadeshiko League". La fréquentation aux matchs de la ligue souffrent d'un déclin rapide. Le football féminin semble alors en période de crise au Japon.

2002-2007 : Renouveau

En , la Fédération du Japon de football nomme Eiji Ueda comme nouvel entraîneur-chef de la sélection féminine japonaise. Celui-ci a été auparavant l'entraîneur de l'équipe nationale de football de Macao. Il réorganise la sélection dans le but d'une éventuelle qualification pour les Jeux Olympiques d'été 2004. Sous son leadership, l'équipe passe d'abord par une série de matches difficiles (plusieurs défaites), mais la qualité du jeu s'améliore progressivement et cet effort finit par obtenir une plus large audience des supporteurs japonais. En particulier, lors du match contre la Corée du Nord, pour une qualification aux Jeux olympiques de 2004, non seulement les supporteurs se déplacent par milliers (31,324 personnes présentes au Stade national), mais aussi le match est diffusé à la télévision nationale. Homare Sawa et Karina Maruyama marquent chacune un but pour une victoire de 2-0.

C'est la fête dans tout le pays. À la suite de cette augmentation de l'intérêt des supporteurs, la Fédération organise un concours public afin de choisir un surnom pour l'équipe féminine du Japon. Le nom « Nadeshiko Japan » est choisi parmi environ 2 700 propositions des fans et il est annoncé officiellement le [4]. De plus, parallèlement, en 2003 l'équipe féminine universitaire du Japon remporte une médaille d'argent aux Universiades de 2003 à Daegu en Corée du Sud et une médaille de bronze aux Universiade de 2005 à Izmir en Turquie.

En , a eu lieu la Coupe du monde féminine de la FIFA tenu en Chine. Pour y participer le Japon, classé troisième au Tour de qualification AFC, doit aller en match de barrage et vaincre le Mexique. Gagnantes 2-0 au Japon à l'aller, elles perdent 2-1 au match retour au Mexique mais victorieuses à la différence de buts[5]. À la Coupe du monde féminine de 2007 apparaissent dans les stades chinois, des bannières xénophobes anti-japon[6]. Lors de la phase de groupe, les japonaises ont un bilan mitigé: une victoire 1-0 contre l'Argentine, un nul 1-1 contre l'Angleterre et une défaite 0-2 contre l'Allemagne. Lors du match Japon-Allemagne à Hangzhou l’hymne nationale japonais est hué et un grand nombre de spectateurs restent assis sur leurs sièges[6]. Les Japonaises terminent troisième dans leur groupe et ne sont pas qualifiées pour les quarts de finale.

2007 : L'ère de Norio Sasaki

Fin 2007 Norio Sasaki est nommé entraineur-chef. En il remporte son premier tournoi a la Coupe d'Asie de l'est. En fin mai-début , c'est la Coupe d'Asie de football féminin et le Japon se classe troisième. Homare Sawa est élue joueuse MVP du tournoi et l'équipe japonaise reçoit le Prix du Fair Play.

En , ce sont la tenue des Jeux Olympiques de Pékin. Dans la phase de groupe, le Japon connaît d'abord un nul 2-2 contre la Nouvelle-Zélande, puis perd 0-1 contre les États-Unis. Au troisième match, la Norvège subit une défaite humiliante 1-5 des Japonaises. Cette victoire donne un élan à l'équipe japonaise qui vainc la Chine en quart-de-finale devant les supporteurs chinois. Malheureusement en demi-finale, les États-Unis sont trop forts et le résultat est 4-2 pour les Américaines. Les Japonaises tentent de se reprendre pour le match de la médaille de bronze qui les opposent aux Allemandes. Mais c'est une défaite de 0-2. Le Japon termine quatrième tout près d'une première médaille olympique au football féminin. Cette réalisation donne un second souffle et lors de la Coupe d'Asie de l'Est de football féminin de 2010, les Japonaises invaincues triomphent. Par contre la Coupe d'Asie de football féminin de 2010 est plus difficile et les Japonaises terminent en troisièmes[7]. Cette troisième place les qualifie pour la prochaine Coupe féminine de Coupe du monde tenue en Allemagne.

2011 : Coupe du monde en Allemagne

Célébration après la victoire de la Coupe du monde 2011.

Au Mondial féminin, après avoir terminé deuxième de son groupe derrière l'Angleterre, le Japon bat en quarts-de-finale le pays hôte l'Allemagne 1-0[8], puis vainc la Suède 3-1 en demi-finale[9] pour atteindre la grande finale. Ce sera contre l'équipe expérimentée des États-Unis qui vient de vaincre la France en demi-finale[10]. Après le temps réglementaire et les prolongations, le score est de 2-2, entre les deux équipes[11]. Le Japon bat les États-Unis 3-1 aux tirs au but[12], devenant la première équipe asiatique à remporter une Coupe du monde Féminine de la FIFA[13].

Pendant cette coupe du monde, l'équipe japonaise a l'appui du public[14]. Les salve d'applaudissements sont nombreuses et afin de remercier le public, l'équipe déploie à la fin de chacun de ses matches une bannière de remerciement pour les gestes de solidarité et d'appui vis-à-vis de la population japonaise touchée par le tremblement de terre du 11 mars 2011[15]. Au retour de l'équipe nationale au Japon, le gouvernement leur décerne un prix d'honneur pour service rendu au peuple japonais[16]. Homare Sawa est élue joueuse féminine de la FIFA de l'année devant Marta et Abby Wambach[17].

2012 : Jeux Olympiques de Londres

Le stade de Wembley lors de la finale.

Les Nadeshiko démarrent leur tournoi olympique le contre le Canada au Ricoh Arena de Coventry et s'imposent 2-1[18]. Au deuxième match de poule le , toujours au Ricoh Arena, elles affrontent la Suède de Lotta Schelin mais les deux formations se séparent sur un match nul équitable 0-0[19]. Alors qu'un point leur suffisent pour se qualifier, le au Millenium Stadium de Cardiff, les joueuses de Nario Sasaki font face à une équipe sud-africaine déjà éliminée mais bien regroupée derrière qui les oblige à concéder le point du match nul 0-0 non sans peur[20].

En quart de finale le , le Japon s'ouvre les portes des demi-finales après une victoire 2-0 tout en maîtrise tactique contre le Brésil[21], pourtant médaillé d'argent lors des deux précédentes éditions. En demi finale, les japonaises affrontent l'équipe de France de Bruno Bini le au stade de Wembley ; elles s'imposent 2-1 face à des bleues bien trop timorées en début de rencontre et qui ratent un penalty sur un tir non-cadré d'Élise Bussaglia à la 79e minute[22]. En finale, les japonaises sont opposées aux États-Unis le au stade de Wembley mais les Nadeshiko ne parviennent pas à reproduire l'exploit du mondial précédent et sont battues 2-1[23] ; elles se sont pourtant procurées de nombreuses occasions et ont globalement dominé les débats en imposant leur jeu à base de passes courtes rapides mais cela n'a pas suffit face à la bonne organisation américaine et la remontée du score de Yūki Ōgimi à la 63e minute. La dernière médaille du Japon aux Jeux olympiques dans la discipline du football remontait à 1968 avec une médaille de bronze remportée par l'équipe masculine à Mexico, soit 44 ans d’attente.

2015 : Coupe du monde au Canada

Le Japon entame sa compétition le au BC Place Stadium de Vancouver face à la Suisse ; les Nadeshiko s'imposent 1-0 grâce à un but d'Aya Miyama sur penalty à la 29e minute[24]. Le au BC Place Stadium, le Japon affronte le Cameroun pour le deuxième match de poule et remporte la partie 2-1 assez facilement malgré un but en fin de rencontre de l'attaquante camerounaise Ajara Nchout[25]. Déjà qualifié pour les huitièmes de finale, les japonaise remportent leur troisième match contre l'Équateur 1-0[26]. Ayant terminé premier de son groupe, le Japon a la chance d'aborder la phase éliminatoire de la compétition dans le tableau le plus facile. En huitième de finale, les joueuses de Norio Sasaki sont opposées aux Pays-Bas, le au BC Place Stadium, et gagnent 2-1[27].

En quart de finale le au stade du Commonwealth d'Edmonton, les joueuses nippones sont confrontées à l'Australie et arrachent leur billet pour les demi-finales en fin de rencontre grâce à un but de Mana Iwabuchi à la 87e minute (1-0)[28]. En demi-finale le au stade du Commonwealth, les japonaises sont opposées à l'Angleterre et se qualifient pour la finale dans les arrêts de jeu grâce à un but marqué contre son camp de Laura Basset à la 92e minute[29]. Les Nadeshiko retrouvent encore une fois les États-Unis en finale de la compétition au BC Place Stadium le  ; cette finale offre moins de suspense que les précédentes car les américaines maîtrisent beaucoup mieux le ballon et inscrivent déjà 4 buts après seulement 15 minutes de jeu. Une finale à sens unique remportée finalement 5-2 par l'équipe des États-Unis qui s'octroie son troisième titre mondial[30]. La finale 2015 établit un nouveau record d'audience à télévision américaine pour un match de soccer avec près de 25,4 millions de téléspectateurs, tandis qu'au Japon, elle a été suivie par près de 11,6 millions de téléspectateurs (contre 9,8 millions en 2011)[31].

Parcours dans les compétitions internationales

Parcours en Coupe du monde

Performances du Japon en Coupe du monde.
Édition Performance J V N D BP BC
19911er tour3003012
1995Quart de finale410328
19991er tour3012110
20031er tour310276
20071er tour311134
2011Vainqueur6411126
2015Finaliste7601118
2019Huitième de finale411235
Total8/833144153959
Entrée des équipes lors de la finale de la Coupe du monde 2015.

Le tableau ci-contre récapitule les performances du Japon en coupe du monde. Les Japonaises ont accédé en finale à deux reprises : en 2011 où elles l'emportent sur les États-Unis, et en 2015 où elles se classent secondes derrière le même pays.

Parcours aux Jeux olympiques d'été

Performances du Japon aux jeux Olympiques.
Édition Performance J V N D BP BC
19961er tour300329
2000Non qualifié------
2004Quart de finale310223
2008Quatrième62131110
2012Finaliste632174
2016Non qualifié------
2020Qualifié d'office------
Total4/7186392226
Les Nadeshiko remercient leur public après la défaite en finale des Jeux olympiques 2012.

Le tableau ci-contre récapitule les performances du Japon aux Jeux olympiques.

Parcours en Coupe d'Asie des nations de football féminin

Performances du Japon
en Coupe d'Asie des nations.
Édition Performance J V N D BP BC
1975Non qualifié------
1977Non qualifié------
1979Non qualifié------
19811er tour310213
1983Non qualifié------
1986Finaliste4202144
1989Troisième5401371
1991Finaliste6411276
1993Troisième5401294
1995Finaliste5401273
1997Troisième5401331
1999Quatrième6402366
2001Finaliste6402305
2003Quatrième6402344
2006Quatrième5302196
2008Troisième5302197
2010Troisième5401162
2014Vainqueur5410163
2018Vainqueur532092
Total16/20765242034757

Le tableau ci-contre récapitule les performances du Japon en Coupe d'Asie des nations.

Parcours en Coupe d'Asie de l'Est de football féminin

Performances du Japon
en Coupe d'Asie de l'Est.
Édition Performance J V N D BP BC
2005Troisième302101
2008Vainqueur330082
2010Vainqueur330071
2013Finaliste311132
2015Troisième310256
2017Finaliste320144
2019Vainqueur3300130
Total7/72113354016

Le tableau ci-contre récapitule les performances du Japon en Coupe d'Asie de l'Est.

Classement FIFA

Classement FIFA de l'équipe du Japon
Année 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018
Classement mondial 141311101196533344798
Classement AFC 333322211111122

Personnalités historiques de l'équipe du Japon

Effectif actuel

(à faire la mise à jour)

Records individuels

Nombre de sélections
Rang Joueuse Sélections But(s) marqué(s) Années
1 Homare Sawa 205 83 1993–2015
2 Aya Miyama 162 38 2003–2016
3 Shinobu Ohno 139 40 2003–2016
4 Yūki Ōgimi 132 58 2004–2016
5 Kozue Andō 126 19 1999–2015
6 Azusa Iwashimizu 122 11 2006–2016
7 Hiromi Isozaki 119 4 1997–2008
8 Tomoe Sakai 114 8 1997–2008
9 Aya Sameshima 113 5 2008–
10 Saki Kumagai 112 1 2008–
Meilleures buteuses
Rang Joueuse Buts marqués Sélections Années
1 Homare Sawa 83 205 1993–2015
3 Yūki Ōgimi 58 132 2004–2016
2 Kaori Nagamine 48 64 1983–1996
4 Shinobu Ohno 40 139 2003–2016
5 Aya Miyama 38 156 2003–2016
6 Mio Ōtani 31 73 2000–2007
7 Kioka Futaba 30 75 1981–1996
8 Asako Takakura 30 79 1984–1996
Nami Otake 29 46 1993–2000
10 Tamaki Uchiyama 26 58 1991–1999
Mis à jour au .

Principales joueuses notables d'hier et d'aujourd'hui

Sélectionneurs

Norio Sasaki, sélectionneur des Nadeshiko de 2007 à 2016.
Nom Année
Ryōhei Suzuki 1986-1989
Tamotsu Suzuki 1989-1996 puis 1999
Satoshi Miyauchi 1997-1999
Shinobu Ikeda 2000-2001
Eiji Ueda 2002-2004
Hiroshi Ōhashi 2004-2007
Norio Sasaki 2007-2016
Asako Takakura depuis

Notes et références

  1. « Classement mondial féminin de la FIFA », sur fr.fifa.com, (consulté le ).
  2. (ja) « 澤のゴールが示した「あきらめない心」 (1/2) なでしこジャパンの快挙と進むべき道 », sur Sportsnavi, (consulté le )
  3. (en) Jun Hongo, « Nadeshiko Japan eyes London Olympic gold », sur The Japan Times, (consulté le )
  4. (ja) « サッカー日本女子代表 », (consulté le )
  5. (en) Todd Roman, « Women Gold Cup 2006 », sur rsssf.com, (consulté le )
  6. (ja) « 女子サッカー日本代表の横断幕に、ブーイングの中国反省 », sur .asahi.com, (consulté le )
  7. (ja) « なでしこジャパン、喜びと悔しさが交錯するベスト8 (1/2) 強烈なインパクトも1位通過ならず », sur Sportsnavi, (consulté le )
  8. (ja) « 実は失速の可能性もあったなでしこ。前W杯王者のドイツ代表撃破の裏側。 », sur Number.bunshun.jp, (consulté le )
  9. (ja) « なでしこジャパン、歓喜の決勝進出。 スウェーデン戦での意外な選手起用。 », sur Number.bunshun.jp, (consulté le )
  10. (ja) « なでしこジャパンを導く日替わりヒロイン (1/2) 苦労も失敗もすべてを糧に頂点へ », sur Sportsnavi, (consulté le )
  11. (en) « Japan edge USA for maiden title », sur FIFA.com, (consulté le )
  12. (en) Saj Chowdhury, « Women's World Cup final: Japan beat USA on penalties », sur BBC Sport, (consulté en )
  13. (ja) « 笑顔で世界の頂点に立ったなでしこ。 最強アメリカを倒した“折れない心”。 », sur Number.bunshun.jp, (consulté le )
  14. (ja) « なでしこ快挙の陰に隠れた アメリカの負けっぷりの良さと フェアネスの精神 ~日本称賛を続けた米メディア », sur diamond.jp, (consulté le )
  15. (ja) « なでしこ優勝に歓喜と称賛の声が続々 (1/3) 世界が伝えた日本の快挙 », sur sportsnavi, (consulté le )
  16. (ja) « サッカー日本女子代表への国民栄誉賞の授与について », sur www.kantei.go.jp, (consulté le )
  17. « FIFA Ballon d'or 2011 », sur fifa.com (consulté le )
  18. « Le Japon affiche ses ambitions (2:1) », sur fr.fifa.com,
  19. « Bon point pour la Suède et le Japon (0:0) », sur fr.fifa.com,
  20. « Le point du bonheur et de l'honneur (0:0) », sur fr.fifa.com,
  21. « Le Japon s'affirme en patron (0:2) », sur fr.fifa.com,
  22. « Les Bleues étaient si proches », sur lefigaro.fr,
  23. « Les USA restent en haut de l'Olympe (2:1) », sur fr.fifa.com,
  24. « Le Japon a le dernier mot (1:0) », sur fr.fifa.com,
  25. « Le Japon décroche le pompon », sur fr.fifa.com,
  26. « Le Japon sans inspiration », sur fr.fifa.com,
  27. « Le Japon ne lâche pas son trône », sur fr.fifa.com,
  28. « Le Japon connaît la chanson », sur fr.fifa.com,
  29. « Le Japon connaît le chemin par cœur », sur fr.fifa.com,
  30. « Les USA s'offrent la belle contre le Japon », sur lequipe.fr,
  31. (en) « La finale bat des records d'audience », sur fifa.com,

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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