Tour de France 1949

Le Tour de France 1949 est la 36e édition du Tour de France, course cycliste qui s'est déroulée du 30 juin au sur 21 étapes pour 4 808 km. Fausto Coppi et Gino Bartali écrasent ce Tour par leur supériorité. Avec 30 minutes de retard au général à l'entrée des Pyrénées, Fausto Coppi gagne les deux contre-la-montre et donne la mesure sur ses adversaires dans les Alpes. Il gagne à Paris avec près de 11 minutes d'avance.

La course est l'une des épreuves comptant pour le Challenge Desgrange-Colombo.

Parcours

Le Tour de France part de Paris. Il effectue ensuite le tour de l'« hexagone » dans le sens inverse de celui des aiguilles d'une montre. Trois villes-étapes du début de parcours accueillent le Tour de France pour la première fois : Boulogne-sur-Mer, Rouen et Saint-Malo[1]. Le Tour fait pour la première fois étape en Espagne, à Saint-Sébastien[2]. Ce Tour fait des incursions en Suisse, en Italie et en Belgique. Dans les Alpes, quatre cols sont empruntés pour la première fois : le col du Grand-Saint-Bernard, le col du Mont-Cenis, le col de Montgenèvre et le col du Petit-Saint-Bernard[1],[3].

Organisation

Après que les biens du journal L'Auto, dont le Tour de France, eurent été mis sous séquestre à la Libération, l'organisation du Tour est attribuée en à la Société du Parc des Princes. Jacques Goddet, ancien directeur de L'Auto et désormais directeur général du journal L'Équipe, et Émilien Amaury, cofondateur du Parisien libéré, en sont les principaux actionnaires. Jacques Goddet reste directeur général du Tour de France jusqu'en 1987, avec pour adjoint Félix Lévitan, directeur du service des sports du Parisien libéré[4],[5]. Selon Goddet, l'organisation du Tour de France 1949 a coûté 70 millions de francs français[6].

Participation

L'équipe belge à Paris (collection KOERS. Musée de la Course Cycliste)

Le nombre de coureurs par équipes est porté à douze. Sept équipes nationales participent. Trois d'entre elles voient leur nombre de coureurs porté à douze[7] : la France, la Belgique et l'Italie. Les quatre autres équipes nationales comptent six coureurs : la Suisse, le Luxembourg, les Pays-Bas et l'Allemagne. À ces équipes nationales s'ajoutent les « cadets italiens », les « aiglons belges », et quatre équipes régionales françaises, chacune composée de douze coureurs.

Fausto Coppi, récent vainqueur de son troisième Tour d'Italie, dispute le Tour de France pour la première fois. La composition de l'équipe d'Italie a été rendue difficile par la condition posée par Coppi à sa présence : l'absence de Bartali, afin d'avoir une équipe soudée autour de lui. Plusieurs réunions sont nécessaires au directeur de l'équipe italienne, Alfredo Binda, pour accorder les deux champions, dont la dernière à Chiavari aboutit à la signature d'un document transcrivant leurs « droits et devoirs »[8],[7]. Un autre champion italien, Fiorenzo Magni, est placé dans l'équipe des « cadets italiens ».

À la tête de l'équipe de France, Georges Cuvelier remplace Maurice Archambaud. Cette formation ne comprend pas Jean Robic, dernier vainqueur français du Tour, placé dans l'équipe régionale Ouest-Nord, « pour des raisons d'affinité, ou plutôt d'absence d'affinité », selon le journaliste Pierre Chany[9].

Déroulement de la course

Premières étapes

Roger Lambrecht battant Jacques Marinelli à l'arrivée de l'étape Reims-Bruxelles.

Les vainqueurs des trois premières étapes endossent tour à tour le maillot jaune. Marcel Dussault, de l'équipe Centre-Sud-ouest s'impose avec 25 secondes d'avance à Reims[10],[11]. Cinquième de cette première étape, le Belge Roger Lambrecht bat au sprint Jacques Marinelli au stade du Heysel de Bruxelles[12]. Un autre Belge, Norbert Callens, s'impose aussi au sprint dans un groupe d'échappés, à Boulogne-sur-Mer.

Marinelli maillot jaune, Coppi retardé

Entre Boulogne et Rouen, quinze coureurs sont échappés pendant 152 km. Maurice Diot, Jacques Marinelli et Lucien Teisseire s'extraient de ce groupe à une vingtaine de kilomètres de l'arrivée. Diot est retardé par une crevaison. Teisseire s'impose devant Marinelli, qui prend le maillot jaune[13],[14]. Il garde la première place pendant une semaine.

Discret depuis le depuis de la course, Coppi compte, comme Bartali, plus de 18 minutes de retard au classement général. Il décide d'attaquer lors de l'étape Rouen-Saint-Malo. Il rattrape trois coureurs échappés en début d'étape, et en ramène plusieurs autres avec lui, dont Marinelli. À Caen, celui-ci est déséquilibré en essayant de saisir une cannette et entraîne Fausto Coppi dans sa chute. Coppi doit attendre sept minutes pour voir arriver son vélo de remplacement. Bien qu'attendu dans un premier temps par ses équipiers, dont Bartali, Coppi perd encore du temps, « pédale presque à une cadence de facteur ». Il arrive avec 18 min 40 de retard, et accuse désormais un débours de près de 37 minutes au classement général. Reprochant au directeur d'équipe Binda de ne pas avoir été derrière lui pendant l'échappée, il décide alors d'abandonner avant de se raviser. Marinelli, arrivé quatrième à Saint-Malo, dans le même temps que le vainqueur Ferdi Kübler, compte désormais une demi-heure d'avance au classement général[15]. Aux Sables-d'Olonne, Adolphe Deledda gagne l'étape devant le Belge Stan Ockers.

Après la première journée de repos, Fausto Coppi gagne le contre-la-montre entre Les Sables-d'Olonne et La Rochelle. Il devance Ferdi Kubler d'une minute et trente-deux secondes, le Belge Rik Van Steenbergen de près de trois minutes. Marinelli, 22e à 7 minutes 32, garde le maillot jaune ; Kubler est désormais deuxième, avec huit minutes et demie de retard.

À Bordeaux, Guy Lapébie gagne « chez lui », au sprint, devant Rik Van Steenbergen et sept autres coureurs échappés avec eux. Le lendemain, le Tour arrive pour la première fois en Espagne. Les six participants espagnols du Tour ont déjà abandonné. Un groupe de cinq coureurs arrive à Saint-Sébastien avec une minute et demi d'avance sur le peloton. Le Français Louis Caput, de l'équipe Île-de-France, gagne devant Stan Ockers, désormais quatrième au classement général.

Magni passe les Pyrénées en jaune

Passage du peloton dans une ville du Guipuscoa.

Lors de la dixième étape, les Français Edouard Fachleitner (Sud-Est) et Bernard Gauthier (équipe de France), les Italiens Fiorenzo Magni (cadet italien), Serafino Biagioni (équipe d’Italie) et Raymond Impanis s'échappent du peloton. Gauthier ne parvient pas à les accompagner et termine l'étape hors délai. Les quatre autres parcourent 180 km en tête de la course et arrivent à Pau avec 20 minutes d'avance sur le peloton. Magni gagne devant Impanis, Biagioni et Fachleitner, et s'empare du maillot jaune. L'équipe de France perd cinq coureurs dont Louison Bobet, souffrant depuis le début du Tour, et Guy Lapébie.

Après une journée de repos arrive la grande étape pyrénéenne, de Pau à Luchon. Dans la montée du col d'Aubisque, tandis que Bartali tombe, Coppi attaque. Il est d'abord accompagné d'Apo et Lucien Lazarides et Jean Robic, puis part seul et passe le col avec une minute et demi d'avance sur Apo Lazarides. Dans la descente, Coppi est ralenti par une crevaison et rattrapé par Bartali et Apo Lazarides, puis par Lucien Lazarides et Robic. Il passe le premier aux cols du Tourmalet et d'Aspin, sans être parvenu à distancer ses compagnons. Bartali est distancé dans la descente d'Aspin à la suite d'une crevaison. Dans la montée du col de Peyresourde, c'est au tour de Coppi d'être retardé par une crevaison. Les frères Lazarides et Robic prennent le large. À Luchon, Robic gagne l'étape devant Lucien Lazarides. Son frère Apo, accroché par un véhicule dans la descente, perd six minutes. Les Italiens, qui avaient prévu que Coppi et Bartali s'échappent ensemble, ne sont pas parvenus à mettre leur plan à exécution. Coppi troisième de l'étape, à 57 secondes, a cependant fait forte impression. Georges Speicher et Antonin Magne prédisent : « à Paris il arrivera dans un fauteuil[16] ! » Malgré ses seize minutes de retard sur Robic, Fiorenzo Magni garde le maillot jaune[17],[9].

Apo Lazarides et Lucien Teisseire lors de la journée de repos à Toulouse.

Les quatre étapes suivantes ont peu d'effet sur le classement général. Rik Van Steenbergen s'impose au sprint à Toulouse[18]. Émile Idée gagne ensuite à Nîmes[19], Jean Goldschmit à Marseille[20] et Désiré Keteleer à Cannes[21].

Coppi et Bartali dominent dans les Alpes

Lors de la première étape alpestre, entre Cannes et Briançon, Coppi et Bartali parviennent cette fois à s'échapper ensemble. Ils collaborent en bonne entente et Coppi laisse à Bartali la victoire d'étape, le jour de ses 35 ans. Celui-ci est désormais maillot jaune, devant Coppi. Le lendemain, dans l'ascension du col du Petit-Saint-Bernard, ils procèdent de la même manière. Bartali subit cependant une crevaison. Coppi reçoit l'autorisation de ne pas l'attendre. Il gagne à Aoste avec près de 5 minutes d'avance sur Bartali, 10 sur Jean Robic, et prend le maillot jaune.

Dernières étapes

Lors du contre-la-montre entre Colmar et Nancy, Coppi écrase la concurrence. Il rejoint Jean Robic et Stan Ockers, partis respectivement 8 et 12 minutes avant lui, et met hors-délai 20 coureurs, repêchés par la direction de course. Il gagne avec 7 minutes d'avance sur Bartali, deuxième[22]. La dernière étape se conclut par un sprint sur la piste du parc des Princes. Van Steenbergen s'impose devant Ocker, Corrieri, Robic et Bartali[23].

Bilan

Coppi devient le premier coureur à gagner la même année Tour d'Italie et Tour de France. Après Fausto Coppi, six coureurs remportent le Tour de France et le Tour d'Italie la même année : Jacques Anquetil en 1964, Eddy Merckx en 1970, 1972 et 1974, Bernard Hinault en 1982 et 1985, Stephen Roche en 1987, Miguel Indurain en 1992 et 1993, et Marco Pantani en 1998. La vitesse moyenne de ce Tour est de 32,121 km/h.

La domination des coureurs italiens se reflète également dans le fait que les douze coureurs de l'équipe d'Italie ont terminé la course, tandis que les équipes de France et de Belgique ont perdu respectivement cinq et six coureurs[24].

Étapes

Étape[25],[26],[27],[28] Date Villes étapes Distance (km) Vainqueur d’étape Leader du classement général
1re étapejeu. 30 juinParis - Livry-GarganReims
182 Marcel Dussault Marcel Dussault
2e étapeven. 1er juilletReims Bruxelles (BEL)
273 Roger Lambrecht Roger Lambrecht
3e étapesam. 2 juillet Bruxelles (BEL)Boulogne-sur-Mer
211 Norbert Callens Norbert Callens
4e étapedim. 3 juilletBoulogne-sur-MerRouen
185 Lucien Teisseire Jacques Marinelli
5e étapelun. 4 juilletRouenSaint-Malo
293 Ferdi Kübler Jacques Marinelli
6e étapemar. 5 juilletSaint-MaloLes Sables-d'Olonne
305 Adolphe Deledda Jacques Marinelli
mer. 6 juilletLes Sables-d'Olonne
Journée de repos no 1
7e étapejeu. 7 juilletLes Sables-d'OlonneLa Rochelle
92 Fausto Coppi Jacques Marinelli
8e étapeven. 8 juilletLa RochelleBordeaux
262 Guy Lapébie Jacques Marinelli
9e étapesam. 9 juilletBordeaux Saint-Sébastien (ESP)
228 Louis Caput Jacques Marinelli
10e étapedim. 10 juillet Saint-Sébastien (ESP)Pau
192 Fiorenzo Magni Fiorenzo Magni
lun. 11 juilletPau
Journée de repos no 2
11e étapemar. 12 juilletPauLuchon
193 Jean Robic Fiorenzo Magni
12e étapemer. 13 juilletLuchonToulouse
134 Rik Van Steenbergen Fiorenzo Magni
13e étapejeu. 14 juilletToulouseNîmes
289 Émile Idée Fiorenzo Magni
14e étapeven. 15 juilletNîmesMarseille
199 Jean Goldschmit Fiorenzo Magni
15e étapesam. 16 juilletMarseilleCannes
215 Désiré Keteleer Fiorenzo Magni
dim. 17 juilletCannes
Journée de repos no 3
16e étapelun. 18 juilletCannesBriançon
275 Gino Bartali Gino Bartali
17e étapemar. 19 juilletBriançon Aoste (ITA)
257 Fausto Coppi Fausto Coppi
mer. 20 juillet Aoste (ITA)
Journée de repos no 4
18e étapejeu. 21 juillet Aoste (ITA) Lausanne (SUI)
265 Vincenzo Rossello Fausto Coppi
19e étapeven. 22 juillet Lausanne (SUI)Colmar
283 Raphaël Géminiani Fausto Coppi
20e étapesam. 23 juilletColmarNancy
137 Fausto Coppi Fausto Coppi
21e étapedim. 24 juilletNancyParis - Parc des Princes
340 Rik Van Steenbergen Fausto Coppi

Classements

Classement général final

Classement général[29]
  Coureur Pays Équipe Temps
1er Fausto Coppi Italie Italie en 149 h 40 min 49 s
2e Gino Bartali Italie Italie + 10 min 55 s
3e Jacques Marinelli France Île-de-France + 25 min 13 s
4e Jean Robic France Ouest-Nord + 34 min 28 s
5e Marcel Dupont Belgique Aiglons belges + 38 min 59 s
6e Fiorenzo Magni Italie Cadets italiens + 42 min 10 s
7e Stan Ockers Belgique Belgique + 44 min 35 s
8e Jean Goldschmit Luxembourg Luxembourg + 47 min 24 s
9e Apo Lazaridès France France + 52 min 28 s
10e Pierre Cogan France Ouest-Nord + 1 h 8 min 55 s
11e Roger Lambrecht Belgique Belgique + 1 h 17 min 21 s
12e Gino Sciardis Italie Italie + 1 h 22 min 1 s
13e Jean Kirchen Luxembourg Luxembourg + 1 h 28 min 14 s
14e Lucien Teisseire France France + 1 h 34 min 56 s
15e Bim Diederich Luxembourg Luxembourg + 1 h 35 min 54 s
16e Robert Chapatte France France + 1 h 38 min 40 s
17e Serafino Biagioni Italie Italie + 1 h 38 min 47 s
18e Nello Lauredi France Sud-Est + 1 h 43 min 22 s
19e Georges Aeschlimann Suisse Suisse + 1 h 47 min 52 s
20e Pierre Tacca France Île-de-France + 1 h 48 min 1 s
21e Marcel De Mulder Belgique Aiglons belges + 1 h 49 min 16 s
22e Jean-Marie Goasmat France Ouest-Nord + 2 h 0 min 14 s
23e André Brulé France Île-de-France + 2 h 1 min 18 s
24e Bruno Pasquini Italie Italie + 2 h 8 min 44 s
25e Raphaël Géminiani France France + 2 h 10 min 9 s

Classements annexes finals

Prix du meilleur grimpeur

Les points du prix du meilleur grimpeur sont attribués aux sommets répertoriés, selon ce barème : 10 points pour le premier aux sommets de catégorie 1, les plus difficiles, 5 points au premier en catégorie 2 et 3 points au premier en catégorie 3.

Classement du Prix du meilleur grimpeur[30]
  Coureur Pays Équipe Point(s)
1er Fausto Coppi Italie Italie 81 points
2e Gino Bartali Italie Italie 68 pts
3e Jean Robic France Ouest-Nord 62 pts
4e Apo Lazaridès France France 47 pts
5e Lucien Lazaridès France France 29 pts
6e Stan Ockers Belgique Belgique 22 pts
7e Pierre Tacca
Jacques Marinelli
France
France
Île-de-France
Île-de-France
16 pts
9e Raphaël Géminiani
André Brulé
France
France
France
Île-de-France
14 pts

Challenge international

Le classement du challenge international est établi en additionnant le temps au classement général des trois meilleurs coureurs de chaque équipe. Les cadets italiens et la Suisse ne comptant que deux coureurs à l'arrivée ne figurent pas au classement.

Classement du Challenge international[30],[33]
  Équipe Pays Temps
1re Italie Italie en 450 h 35 min 23 s
2e Ouest-Nord France + 2 h 10 min 21 s
3e Luxembourg Luxembourg + 2 h 18 min 16 s
4e France France + 2 h 33 min 8 s
5e Île-de-France France + 2 h 41 min 36 s
6e Belgique Belgique + 3 h 0 min 13 s
7e Aiglons belges Belgique + 3 h 21 min 25 s
8e Sud-Est France + 5 h 49 min 25 s
9e Centre - Sud-Ouest France + 8 h 15 min 30 s

Évolution des classements

Évolution des leaders des classements par étape[34]
Étape Vainqueur Classement général
Classement de la montagne Challenge international
1 Marcel Dussault Marcel Dussault Non décerné Belgique
2 Roger Lambrecht Roger Lambrecht
3 Norbert Callens Norbert Callens
4 Lucien Teisseire Jacques Marinelli France
5 Ferdinand Kübler Île-de-France
6 Adolphe Deledda
7 Fausto Coppi
8 Guy Lapébie
9 Louis Caput
10 Fiorenzo Magni Fiorenzo Magni
11 Jean Robic Fausto Coppi Italie
12 Rik Van Steenbergen
13 Emile Idée
14 Jean Goldschmit
15 Désiré Keteleer Île-de-France
16 Gino Bartali Gino Bartali Italie
17 Fausto Coppi Fausto Coppi
18 Vincenzo Rossello
19 Raphaël Géminiani
20 Fausto Coppi
21 Rik Van Steenbergen
Classements finals Fausto Coppi Fausto Coppi Italie

Liste des coureurs

ITALIE
BELGIQUE
FRANCE
SUISSE
LUXEMBOURG
PAYS-BAS
  • 49. Henk de Hoog (NED) (E 10e)
  • 50. André de Korver (NED) (A 5e)
  • 51. Wim de Ruyter (NED) (E 10e)
  • 52. Jan Lambrichs (NED) (A 5e)
  • 53. Frans Pauwels (NED) (E 10e)
  • 54. Hubert Sijen (NED) (A 6e)
  • Directeur technique : Rud de Grood
ESPAGNE
CADETS ITALIENS
AIGLONS BELGES
ÎLE-DE-FRANCE
OUEST - NORD
CENTRE – SUD-OUEST
SUD-EST

A : Abandon en cours d'étape ; NP : Non Partant ; HD : Hors Délai ; E : Éliminé.

Notes et références

  1. [PDF] « Guide historique », sur letour.fr (consulté le )
  2. Le Tour de France 1906 était déjà passé à Irun en Espagne mais sans s’y arrêtait, la ville-étape étant alors Bayonne.
  3. « Tour de France 1949 », sur ledicodutour.com (consulté le )
  4. Viollet 2007, p. 145-151
  5. Lagrue 2004, p. 93-99
  6. « M. J.Goddet, directeur général du Tour de France », Gazette de Lausanne, , p. 7 (lire en ligne)
  7. Chany 2004, p. 342
  8. Chany 1988, p. 466
  9. Chany 2004, p. 343
  10. « Le 36e Tour de France - La première étape Paris-Reims », Journal de Genève, , p. 6 (lire en ligne)
  11. « Victoire du régional français Dussault », Gazette de Lausanne, , p. 7 (lire en ligne)
  12. « Victoire du Belge Lambrecht », Gazette de Lausanne, , p. 5 (lire en ligne)
  13. « Victoire du Français Teissère à Rouen (1/2) », Gazette de Lausanne, , p. 4 (lire en ligne)
  14. « Victoire du Français Teissère à Rouen (2/2) », Gazette de Lausanne, , p. 4 (lire en ligne)
  15. « Magnifique victoire de Kubler », Gazette de Lausanne, , p. 5 (lire en ligne)
  16. Ollivier 1979, p. 132-133
  17. « Le Français Robic l'emporte dans les Pyrénées », Gazette de Lausanne, , p. 5 (lire en ligne)
  18. « Etape 12 : Luchon - Toulouse », sur lagrandeboucle.com (consulté le )
  19. « Etape 13 : Toulouse - Nîmes », sur lagrandeboucle.com (consulté le )
  20. « Etape 14 : Nîmes - Marseille », sur lagrandeboucle.com (consulté le )
  21. « Etape 15 : Marseille - Cannes », sur lagrandeboucle.com (consulté le )
  22. Ollivier 1979, p. 125-140
  23. « Fausto Coppi vainqueur du Tour de France 1949 », Gazette de Lausanne, , p. 4 (lire en ligne)
  24. « Réflexions et commentaires sur le 36e Tour de France cycliste », Gazette de Lausanne, , p. 5 (lire en ligne)
  25. « 36ème Tour de France 1949 », sur Mémoire du cyclisme (consulté le )
  26. Augendre 2016, p. 40.
  27. Arian Zwegers, « Tour de France GC top ten » [archive du ], CVCC (consulté le )
  28. « The history of the Tour de France – Year 1939 – The stage winners », sur Tour de France, Amaury Sport Organisation (consulté le )
  29. « The history of the Tour de France – Year 1949 – Stage 21 Nancy > Paris », sur Tour de France, Amaury Sport Organisation (consulté le )
  30. (en) Tom James, « 1949: Coppi's double », sur veloarchive.com, (consulté le )
  31. (es) « Terminó la Vuelta a Francia », sur El Mundo Deportivo, (consulté le )
  32. (es) « Terminó la Vuelta a Francia », sur El Mundo Deportivo, (consulté le )
  33. (es) « Terminó la Vuelta a Francia », sur El Mundo Deportivo, (consulté le )
  34. (nl) Pieter van den Akker, « Informatie over de Tour de France van 1949 » Information about the Tour de France from 1949 »] [archive du ], sur TourDeFranceStatistieken.nl (consulté le )

Voir aussi

Bibliographie

  • Jacques Augendre, Guide historique, Paris, Amaury Sport Organisation, (lire en ligne[archive du ])
  • Pierre Chany, La fabuleuse histoire du cyclisme : Des origines à 1955, Paris, Nathan, , 539 p. (ISBN 2-09-286430-0)
  • Pierre Chany, La fabuleuse histoire du Tour de France : livre officiel du centenaire, Genève/Paris, Minerva, , 959 p. (ISBN 2-8307-0766-4)
  • Jean-Paul Ollivier, Fausto Coppi : la tragédie de la gloire, Paris, PAC, , 315 p. (ISBN 2-85336-129-2)
  • Pierre Lagrue, Le Tour de France : Reflet de l'histoire et de la société, Paris/Budapest/Torino, L'Harmattan, , 300 p. (ISBN 2-7475-6675-7)
  • Sandrine Viollet, Le Tour de France cycliste : 1903-2005, Paris/Budapest/Kinshasa etc., L'Harmattan, , 256 p. (ISBN 978-2-296-02505-9, lire en ligne)
  • Thierry Cazeneuve, 1947-1956 Les années « Louison » Bobet, L'Équipe, coll. « La Grande histoire du Tour de France » (no 2), , 62 p. (ISBN 978-2-8152-0294-7)

Liens externes

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