Théodore de Lameth

Alexandre-Théodore-Victor de Lameth[1], dit Théodore de Lameth[2] né à Paris le et mort au château de Busagny (Osny, Val-d'Oise) le , est un général et homme politique français de la Révolution et de l’Empire.

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Alexandre Théodore Victor de Lameth

Naissance
Paris
Décès  98 ans)
Osny (Val-d'Oise)
Origine France
Arme Cavalerie
Grade Maréchal de camp
Années de service 17711815
Hommages Officier de la Légion d'honneur
Autres fonctions Député du Jura
Député de la Somme
Famille Augustin Louis Charles de Lameth
Charles-Malo de Lameth
Alexandre de Lameth (frères)
Tombe des frères Lameth au cimetière du Père-Lachaise.

Biographie

Famille

Théodore de Lameth est issu d'une très ancienne famille de noblesse d'épée dont l'origine connue remonte au XIIIe siècle. Antoine Ier de Lameth, premier écuyer de Charles le Téméraire, se mit au service du roi de France après la mort de ce dernier, en 1477. Il devint conseiller et chambellan de Louis XI. Il avait épousé, en 1460, Jacqueline d'Hénencourt. La seigneurie d'Hénencourt passa ainsi à la famille de Lameth.

Théodore de Lameth a deux frères puînés, Charles et Alexandre, et un frère aîné, Augustin.

Avant la Révolution

Comme ses frères, il participe à la guerre d'Indépendance américaine. Officier de marine. À son retour en France, il devient colonel du régiment de cavalerie Royal-Étranger.

Sous la Révolution

D'une nature plus pondérée que ses frères, il se tient au début à l'écart de la Révolution. Malgré cela, il se fait élire député à l'Assemblée législative en 1791 par le département du Jura, où il siége à droite. Il défend de toutes ses forces la monarchie et il fait partie des sept députés qui votent contre la déclaration de guerre à l'Autriche en . Il proteste contre les massacres de Septembre 1792. Il est relevé de son commandement de général le . Décrété d'arrestation, Théodore de Lameth s'enfuit en Suisse.

Sous le Consulat et le Premier Empire

Rentré en France après le Coup d'État du 18 brumaire an VIII ( ), il ne brigue aucune fonction, sauf son élection à la Chambre des Cent-Jours par le département de la Somme en 1815.

Sous la Restauration

Sous la Restauration, il resta à l'écart de toute vie politique.

Plus opportuniste que ses deux jeunes frères, Théodore de Lameth comprit rapidement qu'en sapant la monarchie, la noblesse se condamnait elle-même à une mort politique certaine.

Il est enterré dans la 28e division du cimetière du Père-Lachaise.

Références

  1. Six 1934, p. 46.
  2. Son frère Alexandre porte les mêmes prénoms que lui.

Bibliographie

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