Terra Mariana

La Terra Mariana (latin : la Terre de Marie) était le nom officiel[1] de la Livonie Médiévale[2],[3] ou l'Ancienne Livonie[4],[5] (en allemand : Alt-Livland, en estonien : Vana-Liivimaa, en letton : Livonija) formée dans les territoires qui correspondent aux actuelles Estonie et Lettonie.

La Terra Mariana.

Histoire

La Terra Mariana est établie le [6] comme principauté du Saint-Empire romain germanique[7] pour perdre ce statut en 1215 quand le pape Innocent III le déclare territoire du Saint-Siège[8]. La Terra Mariana est divisée en principautés féodales par le légat du Pape Guillaume de Modène, les territoires sont gouvernés par les Chevaliers Porte-Glaive[9]. La partie septentrionale devient un dominium directum de l'Estonie danoise[10],[11].

Après la bataille du Soleil de 1236, les membres survivants des Chevaliers Porte-Glaive rejoignent en 1237 l'Ordre Teutonique de Prusse pour devenir l'Ordre de Livonie. L'Ordre de Livonie achète l'Estonie danoise. Pendant toute la durée d'existence de l’ancienne Livonie il y aura un combat permanent pour le pouvoir de gouverner cette terre entre l'Église, l'Ordre, la noblesse germanique séculaire et les citoyens des villes de la Ligue hanséatique Riga et Reval. À la suite de sa défaite lors de la bataille de Grunwald en 1410 l'Ordre teutonique et État monastique des chevaliers teutoniques décline mais l'Ordre de Livonie réussi à conserver une existence indépendante. En 1561, durant la guerre de Livonie, la Terra Mariana cesse d'exister[1]. Ses régions septentrionales sont cédées à l'Empire suédois et forment le duché d'Estonie, ses territoires méridionaux sont intégrés au grand-duché de Lituanie, au duché de Courlande et au duché de Livonie. L'île de Saaremaa est intégrée au Danemark.

Voir aussi

Liens internes

Liens externes

Références

  1. (en) Terra Mariana, The Encyclopedia Americana, (lire en ligne)
  2. (fr) Karl Johann von Blomberg, Description de la Livonie : Avec une Relation de l'origine du progres et de la décadence de l'ordre teutonique, Utrecht, Guillaume Van Poolsum, (lire en ligne)
  3. (en) Andres Kasekamp, Medieval Livonia, Mc Millan, (lire en ligne)
  4. (fr) François-Gabriel Bray, Essai critique sur l'histoire de la Livonie, Volume 1 (ISBN 978-1-148-14589-1, lire en ligne)
  5. pour la distinguer du (Duché de Livonie) et du Gouvernement de Livonie qui seront formés de parties de son territoire après sa partition
  6. (en) Alfreds Bilmanis, Latvian-Russian Relations: Documents, The Latvian legation, (lire en ligne)
  7. (fr) Charles George Herbermann, The Catholic Encyclopedia, Robert Appleton Company, (lire en ligne)
  8. (en) Alfreds Bilmanis, The Church in Latvia, Drauga vēsts, (lire en ligne)
  9. (en) William Urban, « An Historical Overview of the Crusade to Livonia », On-line Reference Book for Medieval studies (consulté le )
  10. (en) Eric Christiansen, The Northern Crusades, Penguin, (ISBN 0140266534, lire en ligne)
  11. (en) Helle Knut, The Cambridge History of Scandinavia : Prehistory to 1520, Cambridge, Cambridge University Press, , 872 p. (ISBN 0-521-47299-7, lire en ligne), p. 269


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