Tatyana Moskalkova

Tatyana (ou Tatiana) Nikolayevna Moskalkova (Татьяна Николаевна Москалькова), née le à Vitebsk (Biélorussie, URSS) est une avocate, enseignante, femme politique, députée soviétique et russe.

Biographie

Elle est née le à Vitebsk, en Biélorussie. Son père est officier de l'armée de l'air soviétique. Elle fait des études de droit et de philosophie, et obtient un doctorat dans ces deux domaines[1].

Après un parcours de juriste, elle effectue sa carrière au sein de la police soviétique puis russe, durant deux décennies, dans des fonctions techniques et notamment à la commission des grâces. Devenue général, au sein de la police, elle prend sa retraite en 2007. Se présentant aux élections législatives, elle devient députée à la Douma, en tant que membre de Russie juste, un parti pro-gouvernemental. Elle propose, pendant le procès des Pussy Riot, d'introduire dans le code pénal un délit d'atteinte à la morale pour protéger « les choses sacrées religieuses, spirituelles, culturelles, et historiques, ainsi que les valeurs morales ». Elle est réélue aux élections de 2011[1],[2].

Depuis le  , elle est élue déléguée des droits de l'homme  de la Douma auprès du président russe[3]. Elle succède à Vladimir Loukine, délégué des droits de l'homme jusqu'en 2014, puis à Ella Pamfilova (qui a quitté ce poste pour prendre la tête de la Commission électorale), tous deux relativement respectés dans ce rôle de défenseur des droits de l'homme, mais qui n'étaient pas issus des forces de l'ordre et n'avaient pas préalablement un positionnement aussi dur sur les questions de l'élargissement des pouvoirs de la police et de répression[1].

Notes et références

Notes

    Références

    1. Veronika Dorman, « Tatiana Moskalkova, une générale pour mettre les droits des Russes au pas », Libération, (lire en ligne)
    2. (en) Ivan Nechepurenko, « Russia’s New Human Rights Ombudsman Is Former Police General », The New York Times, (lire en ligne)
    3. (ru) Наталья Корченкова, « Татьяна Москалькова указала основные права », Kommersant, (lire en ligne)

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