Star Tours

Star Tours était une attraction des parcs Disney du type cinéma dynamique. Elle a été remplacée par Star Tours: The Adventures Continue dans les parcs Disney's Hollywood Studios, Disneyland, Tokyo Disneyland et à Disneyland Paris.

Star Tours
Localisation
Parc Disneyland
Zone Tomorrowland
Lieu Anaheim, États-Unis
Coordonnées 33° 48′ 43″ nord, 117° 55′ 05″ ouest
Ouverture
Fermeture

Parc Disney's Hollywood Studios
Zone Backlot
Lieu Orlando (Floride), États-Unis
Coordonnées 28° 21′ 20″ nord, 81° 33′ 32″ ouest
Ouverture
Fermeture

Parc Tokyo Disneyland
Zone Tomorrowland
Lieu Tokyo, Japon
Coordonnées 35° 38′ 00″ nord, 139° 52′ 42″ est
Ouverture
Fermeture

Parc Parc Disneyland (Paris)
Zone Discoveryland
Lieu Marne-la-Vallée, France
Coordonnées 48° 52′ 30″ nord, 2° 46′ 44″ est
Ouverture
Fermeture
Données techniques
Concepteur(s) Walt Disney Imagineering
Type Simulateur de vol
Durée du tour 4 min 36 s
Taille minimale
requise pour l'accès
1,02 m

Elle a été conçue par les équipes de Walt Disney Imagineering et de Lucasfilm sous la direction de George Lucas. C'est un simulateur de vol dans le monde fantastique de Star Wars. Elle est aussi la première à utiliser un monde imaginaire en dehors des productions Disney. Bien que l'attraction date de 1987, elle est considérée par de nombreux fans comme le summum de ce type d'attraction. Elle mêle une expérience de tous les sens avec un univers déjà connu et apprécié. La première version de l'attraction apparut dans le Tomorrowland de Disneyland en 1987, en remplacement de Adventure Thru Inner Space.

Depuis 2011, une nouvelle version Star Tours: The Adventures Continue a ouvert dans les parcs américains, japonais et français.

Le concept et l'histoire

Annoncée comme l'« Ultime aventure de Star Wars ! », Star Tours emmène les visiteurs dans le rôle d'un touriste de l'espace en route vers la lune forestière d'Endor grâce à l'agence de voyage Star Tours.

Tout est fait dans la file d'attente pour que l'on se sente dans la zone d'embarquement d'un terminal spatial. La zone compte plusieurs personnages audio-animatronics qui interagissent entre eux. Ainsi sur le côté C-3PO et R2-D2, en véritable Laurel et Hardy de l'espace, « discutent mécanique » à l'avant d'une réplique taille réelle du Starspeeder 3000, le vaisseau spatial/simulateur de vol de Star Tours[1]. Selon le livre Disneyland Detective par Kendra Trahan, les costumes des personnages seraient issus des objets du film original sur un corps audio-animatronic.

Ensuite selon les versions, une scène propose de voir d'autres droïdes à l'œuvre dans les zones techniques du terminal spatial. On peut y voir des droïdes mécontents de leurs conditions de travail et vouloir faire grève. La version en France semble même un peu sarcastique. Des coupures de courant sont aussi fréquentes.

Ensuite le visiteur est dirigé vers l'un des StarSpeeder 3000, une salle de cinéma couplée à un simulateur de vol. Après s'être installé dans l'un des sièges du vaisseau un droïde pilote de type RX-24, surnommé Rex (voix anglaise par Paul Reubens[1], voix françaises par Luq Hamet), accueille familièrement le voyageur sur un écran de télévision situé en haut à droite. Puis un panneau s'ouvre à l'avant pour faire apparaître le cockpit avec Rex sur la gauche et un écran/vitre donnant sur un couloir de la station spatiale. Rex nous concède qu'il est un peu stressé pour son premier voyage.

Tout se passe bien jusqu'au moment, où par erreur, le pilote prend le mauvais couloir et tombe dans les zones de maintenance situées en contrebas. Il parvient toutefois à éviter une catastrophe en sortant dans l'espace avant qu'un gigantesque bras mécanique ne broie le vaisseau.

Cette scène comprend un hommage à l'attraction Adventure Thru Inner Space : le « Formidable Microscope » est clairement visible sur la droite de l'écran après que le bras mécanique est évité. Il ressemble à la machine inventée par le professeur Szalinski dans Chérie, j'ai rétréci les gosses, qui utilise aussi le même principe.

Le décollage est donc tumultueux, mais même après un saut dans l'Hyperespace, les aventures ne sont pas finies. Rex désactive l'Hyperespace trop tard et au lieu de rejoindre la base de destination, le vaisseau se retrouve dans un champ de comètes. Après avoir évité tant bien que mal les plus gros astéroïdes - certains petits ont heurté le vaisseau - il nous emmène dans le dédale des cavités d'un énorme planétoïde. La paroi de glace plus fine à un endroit permet en la brisant de sortir du labyrinthe.

Mais ce n'est pas encore fini : un Destroyer Stellaire rode dans les parages, car il s'agit d'une zone interdite. Il lance un rayon tracteur sur le vaisseau pour l'attirer à lui. Grâce à un X-wing de la Rébellion, sans doute piloté par Wedge Antilles qui offre son aide, les passagers peuvent s'échapper.

Rex décide de participer à l'assaut de la Rébellion contre l'Étoile de la Mort, car c'est l'un de ses rêves. Le pilote utilise les lasers du StarSpeeder 3000 (étrange pour un vaisseau à usage commercial) pour détruire les Chasseurs Tie tandis qu'un pilote de la Rébellion détruit l'Étoile de la Mort comme Luke Skywalker à la fin d'Un nouvel espoir.

Après l'explosion, le Starspeeder 3000 repart grâce à un saut Hyperspatial vers la base spatiale de départ mais frôle la collision avec un transport de fioul juste au détour d'un couloir. Rex souhaite nous revoir bientôt pour un nouveau périple.

Star Tours II

Star Tours II est un projet de Disney remontant avant la décision de George Lucas de faire une nouvelle trilogie Star Wars. Le principe était de renouveler l'attraction ou plus commercialement « d'offrir de nouvelles destinations ». La nouvelle trilogie permet justement d'ajouter de nouveaux mondes, de nouveaux décors, de nouveaux véhicules et de nouveaux personnages. Ce projet, longtemps étudié, envisageait initialement de nous emmener sur Tatooine. Des négociations ont eu lieues entre la WDC (Walt Disney Company) et LucasFilm pour la réalisation d'un (voire peut-être 2) nouveaux films. Finalement, 54 nouveaux films ont été réalisés pour Star Tours II. Ce qui permet aux visiteurs de ne jamais refaire la même expérience à chaque fois qu'ils font l'attraction.

Le , lors du premier D23, Jay Rasulo a annoncé l'ouverture de Star Tours II en 2011 à Disneyland en Californie et aux Disney's Hollywood Studios de Floride[2]. Le , Disney publie une vidéo de Star Tours II sur son blog officiel et dans les files d'attente de attractions américaines[3]. Le , Disney annonce l'ouverture de Star Tours II aux Disney's Hollywood Studios pour le [4]. Le , Disney confirme la date du pour le parc de Floride, annonce la date précise pour le parc californien au 3 juin, et que l'attraction développée depuis 2005 est renommée Star Tours: The Adventures Continue[5]. Le , OLC annonce la fermeture de Star Tours à Tokyo Disneyland pour le et l'ouverture de Star Tours II au printemps 2013[6]. À la suite de la fermeture de l'attraction Star Tours au Parc Disneyland (Paris) le , Star Tours II a ouvert en [7].

Le film

Fiche technique

  • Titre : Star Tours / Star Rides (production)
  • Producteur : Tom Fitzgerald
    • Producteur exécutif : George Lucas
    • Coproducteur : Hal Miles
  • Storyboard : Dave Carson
  • Animateur : Jay Riddle
  • Technicien du son : Gary Summers (mixage), Gary Rydstrom (conception)
  • Effets visuels :
    • équipe ILM : Dave Carson (storyboard), John V. Fante (camera), Scott Farrar (camera), Steve Gawley (model shop), Dennis Muren, Richard Vander Wende (peintre)
    • autres : Hal Miles, Selwyn Eddy (camera), Joseph Thomas (camera animation), Michael Olague, Ian Hiebert (assistant de production)
  • Durée : 3 min

Distribution

La technique

La technique de mouvement utilisée est celle de certains simulateurs de vol. La salle est disposée sur six vérins en configuration hexapode qui inclinent la salle selon les trois axes. Il existe des simulateurs n'utilisant que quatre vérins mais les effets d'inclinaison latérale et diagonale sont moins prononcés. Les StarSpeeder permettent d'accueillir 40 personnes tandis que le film est projeté devant la cabine[1]. Le poids des cabines est d'environ 25 tonnes.

L'attraction qui devint Star tours naquit d'abord comme une proposition d'attraction basée sur le film Le Trou noir de 1979. Mais celui-ci n'obtint pas le succès escompté. L'attraction devait être un simulateur interactif dans laquelle les visiteurs auraient eu la possibilité de choisir le chemin du vaisseau. Le coût estimé du projet mit un terme à l'attraction, plus de 50 millions de dollars, augmenté par l'impopularité du film.

Disney avait concrétisé en 1986 un projet avec George Lucas, Captain EO, le film futuriste en 3D présentant Michael Jackson sous la direction de Francis Ford Coppola. L'idée du simulateur de vol dans l'univers de Star Wars fut donc proposée à son créateur, qui approuva.

À la suite de cet accord, Walt Disney Imagineering acheta quatre simulateurs à l'armée américaine, à 500 000 dollars pièce. Ils furent modifiés et pendant ce temps, George Lucas et son équipe de spécialistes des effets spéciaux (Industrial Light & Magic) travaillèrent sur le film avec une vue à la première personne qui serait projeté dans les simulateurs. Les équipes du film réutilisèrent les décors créés pour les films de Star Wars. Quand un simulateur et le film furent finis, un programmeur fut installé dans le vaisseau et grâce à un joystick synchronisa manuellement le mouvement à celui apparent du film. Disney breveta un système permettant un embarquement/débarquement simplifié des passagers, ce système permet d'escamoter les passerelles au-dessus du volume permettant le mouvement du simulateur[8].

Le l'attraction ouvrit à Disneyland pour un budget total de 32 millions de $ soit deux fois plus que la construction du parc. La cérémonie d'ouverture accueillit de nombreux fans costumés comme leurs personnages favoris de la saga Star Wars.

Depuis l'attraction a été dupliquée dans presque tous les domaines Disney. Deux autres attractions ont utilisé des technologies similaires : Body Wars à Epcot et StormRider à Tokyo DisneySea. Cette dernière est une amélioration de la technique utilisée.

Les attractions

L'attraction en elle-même ne diffère pas quel que soit le parc, c'est le même film projeté dans le même simulateur, mais autour de l'attraction le décor diffère énormément.

Disneyland

Star Tours se situait juste à l'entrée de Tomorrowland sur la droite. Elle reprenait la file d'attente de l'attraction Adventure Thru Inner Space, mais le reste du bâtiment a été vidé pour accueillir les quatre simulateurs. Deux droïdes G2 situés dans la file d'attente provenaient de l'attraction America Sings et étaient à l'origine des oies. L'attraction disposait d'un système FastPass de 2000 à . Elle a été remplacée par Star Tours: The Adventures Continue le .

Disney's Hollywood Studios

L'attraction ouvrit dans la première extension du parc, seulement huit mois après son ouverture. Le bâtiment aurait pu être un simple hangar accueillant six simulateurs et une boutique, mais comme le veut la tradition Disney un décor a été installé afin de thématiser le lieu. L'extérieur de l'attraction, l'Ewok Village était une reconstruction du village des Ewoks sur la Lune forestière d'Endor, ouverte le [10]. Un imposant TB-TT trônait devant l'entrée parmi les troncs d'arbres de l'immense forêt recouvrant la Lune d'Endor. Un X-wing était situé un peu plus loin avant l'entrée. Depuis 2001, la boutique à l'entrée a été transformée en maisons de Tatooine. L'attraction a été remplacée par Star Tours: The Adventures Continue le .

Cette attraction bénéficie du système FastPass

Cette attraction interagit avec les Pal Mickey

Tokyo Disneyland

Entrée de l'attraction.

L'attraction prend place dans l'un des quatre grands pavillons situés en bordure du parc. Elle prend place dans le second bâtiment depuis World Bazaar, digne des bureaux construits dans les années 1980-1990 au Japon. Le toit est incliné et un pont avec une verrière relie le bâtiment à celui en face. Les couleurs sont des gris métallisés et des noirs brillants. Des tuyaux et des verrières donnent au bâtiment un aspect futuriste.

Cette version propose le même voyage que les autres. Cependant, la file d'attente de la version Japonaise est plus évoluée : en plus du 1er Hall « Star Port » avec R2D2 et C3PO, le Secteur 2 avec G2-9T et G2-4T, l'attraction dispose, avant ces derniers, d'une 3e salle. À l'intérieur de cette dernière, au-dessus de la file d'attente, se trouve un Starspeeder 3000 sur une plateforme. Deux autres droïdes de grandes tailles sont en train de réparer ce dernier. Un troisième, identique aux deux autres, observe la scène depuis une passerelle se trouvant au-dessus du Starspeeder 3000. Il y a également des Extra-Terrestres de la mythologie Star Wars. Elle se situe après l'entrée extérieure. Enfin à la sortie, un accès permet de passer sur un passage surélevé au-dessus de Tomorrowland et dans ce passage, on y croise un extra-terrestre installé devant des écrans de contrôles, vêtu de la tenue des Employés de Star Tours, nous remerciant d'avoir voyagé avec eux.

Disneyland Paris

L'attraction est située au fond de Discoveryland, derrière Space Mountain, et de l'autre côté de la ligne de chemin de fer. Une boutique en forme de station orbitale est située à droite de l'entrée tandis qu'un X-Wing semble s'envoler depuis la file d'attente. Le distributeur de FastPass de l'attraction, quant à lui, est inspiré du design de la barge de Jabba le Hutt.

Le , Mark Stead a annoncé sur France info, l'arrivée de Star Tours 2 pour 2017[13]. L'attraction a fermé ses portes le [14].

Cette attraction bénéficie du système FastPass

  • Ouverture : (avec le parc)[1]
  • Fermeture :
  • Conception : Walt Disney Imagineering, Intamin
  • Effets spéciaux : Industrial Light & Magic
  • Nombre de simulateurs : 6
  • Taille minimale requise pour l'accès : 1,02 m
  • Partenaire : IBM (1992-2005), aucun depuis 2005[15]
  • Durée : 4 min 36 s
  • Format du film : 70 mm / 30 images par seconde
  • Dimensions de l'écran : 214cm × 528cm
  • Fluide hydraulique par navette : 1917,74 L
  • Nombre de cycles par heure : 54,54 pour l'ensemble des cabines
  • Capacité horaire : 2105 visiteurs/h
  • Voix de Rex : Luq Hamet
  • Voix de C3PO : Anthony Daniels
  • Type d'attraction : simulateur de vol avec audio-animatronic
  • Situation : 48° 52′ 30″ N, 2° 46′ 44″ E

À la sortie de l'attraction, on trouve une salle de jeux vidéo.

De 1992 à 1993, la sortie n'accueillait aucun « Post-show » excepté ROX-N (prononcer Roxanne), l'hôtesse robotique. À partir de 1993 et jusqu'à 2005, la sortie accueillait l’Astroport Services Interstellaires sponsorisé par IBM. On y trouvait des activités et des jeux spécialement conçus pour Disneyland tel que :

  • Photomorph : procédé qui permettait de se prendre en photo et de la déformer à l'aide d'un écran tactile
  • Star Course : procédé qui utilisait le grand écran sur le mur et permettait de jouer à plusieurs, le principe étant de piloter des vaisseaux et d'éviter des astéroïdes.

Avec le retrait d'IBM en 2005, et malgré des rumeurs avec un nouveau partenaire (qui n'arriva finalement jamais), l'Astroport ne rouvrit pas et les activités furent toutes supprimées, puis remplacées par plusieurs jeux d'arcade. De plus, ROX-N avec qui nous pouvions interagir (un panneau de commande disposé près de son socle permettait de « demander à lui parler ») ne réagit plus avec les visiteurs. Aujourd'hui, seul ROX-N, le tapis à bagages, l'enseigne Astroport Services Interstellaires et l'écran de Star Course demeurent les seules traces de l'ancien post-show.

Notes et références

  1. (en) Dave Smith, Disney A to Z: The Updated Official Encyclopedia, p. 521
  2. Disney to expand Fantasyland at Walt Disney World
  3. Disney Unveils Video From New Star Tours Ride
  4. Disney announces opening date for reimagined Star Tours
  5. « Disney Announces Opening Dates for New Star Tours Ride »(ArchiveWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?)
  6. Star Tours to be Reintroduced in a New Version! - Star Tours: The Adventures Continue
  7. « Horaires d'ouverture | Disneyland Paris », sur www.disneylandparis.fr (consulté le )
  8. http://www.google.com/patents?vid=USPAT5161104
  9. Fans line up for last day of Disneyland’s Star Tours
  10. (en) Dave Smith, Disney A to Z: The Updated Official Encyclopedia, p. 192
  11. Factbook 2011, pp. 9-10
  12. (en) Dave Smith, Disney A to Z: The Updated Official Encyclopedia, p. 389
  13. Jean Leymarie, « Mark Stead (Euro Disney) : "Nous allons rénover nos attractions" », sur France Info, (consulté le )
  14. « Disneyland Paris : 6 nouveaux rendez-vous en 2016 », sur www.sortiraparis.com (consulté le )

Liens externes

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