Space Mountain

Space Mountain (en français, « montagne de l'espace ») est l'une des attractions phares des parcs à thèmes de Disney. Elle a été reproduite dans chacun des Royaumes enchantés (à l'exception de Shanghai Disneyland), dans le land futuriste TomorrowlandDiscoveryland.

Pour les articles homonymes, voir Space Mountain (homonymie).

Space Mountain, à Walt Disney World.
Zone de chargement Omega.

Il s'agit d'une attraction de montagnes russes enfermées simulant un voyage dans l'espace intersidéral. La première version de l'attraction a ouvert en 1974 à Magic Kingdom, à Orlando (Floride). Le concept a été simplifié pour Disneyland en 1977, puis ce dernier a été reproduit à Tokyo Disneyland en 1983. Un tout nouveau Space Mountain a ouvert au Parc Disneyland en 1995, puis le Space Mountain originel simplifié fut reproduit à Hong Kong Disneyland en 2005.

L'attraction est absente du Tomorrowland de Shanghai Disneyland, où l'attraction Tron Lightcycle Power Run occupe le rôle de montagnes russes.

Le concept

Historique

En 1959 ouvre l'attraction Matterhorn Bobsleds à Disneyland, en Californie. L'attraction, dont l'architecture est calquée sur le Cervin, consiste en deux parcours de montagnes russes permettant aux visiteurs de traverser la montagne dans des wagons en forme de bobsleigh. Il s'agit, en outre, de la première attraction à sensations ouvrant dans un Royaume enchanté. Forte de son succès, Matterhorn Bobsleds convainc Walt Disney que les attractions à sensations ont une place dans ses parcs.

Walt Disney Imagineering et Arrow Dynamics (respectivement concepteur et constructeur de Matterhorn Bobselds) commencent alors à travailler sur un nouveau concept de montagnes russes enfermées. Il s'agissait alors de 4 parcours de montagnes russes abritées sous un dôme blanc, où seraient disposés plusieurs effets simulant un voyage dans l'espace. L'attraction se déroulerait dans l'obscurité. Ainsi, certaines portions des rails seraient invisibles, solution imaginée par Walt Disney lui-même pour augmenter l'effet de surprise des visiteurs et compenser l'absence de certains autres éléments typiques des autres montagnes russes[1].

Le premier concept date des années 1960 et devait être intégré au projet SpacePort de Disneyland. En , le nom de Space Mountain fut donné à l'attraction, quelques mois avant la mort de Walt Disney. Le projet SpacePort, conçu par John Hench, qui devait permettre l'ascension de la montagne par l'extérieur, ne réapparut qu'avec la version française en 1995.

Cependant, l'insuffisance des technologies alors à disposition et les moyens limités en termes de surface utilisable coupèrent court au projet. La mort de Walt Disney en 1966 et la mobilisation de WDI sur le futur parc Magic Kingdom mit le projet d'un Space Mountain à Disneyland en sommeil.

En 1971, Magic Kingdom ouvre en Floride. Le succès, y compris chez les adolescents et les jeunes adultes, amena Walt Disney Imagineering à construire une attraction à sensations dans le nouveau parc. La première idée était celle d'un nouveau Matterhorn Bobsleds, mais l'attraction ne pouvait pas être intégrée entre Fantasyland et Tomorrowland comme elle l'était à Disneyland. Le projet Space Mountain est donc repris, et grâce à 10 ans d'évolution technologique, le projet voit finalement le jour. L'attraction est inaugurée en 1975. Il s'agit de la seule construite à l'extérieur du tracé du Walt Disney World Railroad. Lors de son ouverture, le budget qui alloué à l'attraction dépassait déjà celui de Disneyland, inflation comprise.

Les différentes versions

L'attraction a ouvert pour la première fois au Magic Kingdom de Walt Disney World Resort en 1975. Des versions simplifiées ont ouvert à Disneyland en 1977 et à Tokyo Disneyland en 1983. En 1995, une nouvelle version a ouvert au Parc Disneyland, nouveau concept pour s'intégrer à l'atmosphère rétrofuturiste de Discoveryland.

À partir de 2015, le concept s'adapte à l'univers Star Wars. L'instant d'une saison, certains Space Mountain sont renommés Hyperspace Mountain. Le voyage intergalactique inclut des vaisseaux spatiaux projetés.

Actuellement on peut dénombrer sept concepts différents. Mais ils ont tous en commun d'être des montagnes russes en intérieur et plongées dans l'obscurité :

  • Space Mountain ;
  • Space Station 77 ;
  • Space Mountain : De la Terre à la Lune ;
  • Space Mountain : Mission 2 ;
  • Space Mountain 2 (à Disneyland, mais ce nom n'est pas officiel) ;
  • Rock it Mountain ;
  • Hyperspace Mountain.

Les différentes attractions

Magic Kingdom

Space Mountain
Logo de l'attraction
Space Mountain au Magic Kingdom
Localisation Magic Kingdom, États-Unis
Coordonnées géographiques 28° 25′ 09″ nord, 81° 34′ 38″ ouest
Zone du parc Tomorrowland
Ouverture
Constructeur WED Enterprises, Arrow Dynamics
Concepteur WED Enterprises
Données techniques
Structure Métal
Type Duel de montagnes russes enfermées
Nom du circuitAlphaOmega
Hauteur27,4 m27,4 m
Longueur974,1 m971,1 m
Vitesse max.43,5 km/h43,5 km/h
Angle max.39°39°
Durée du tour2 min 352 min 35
Inversion(s)00
Taille minimale
requise pour l’accès
1,12 m

Fiche de Space Mountain sur rcdb.com

Space Mountain au Magic Kingdom à Walt Disney World Resort est la version originale de cette célèbre attraction ouverte en décembre 1974[2]. Elle est la plus grande de toutes et contient deux parcours jumeaux s'entremêlant. Durant plusieurs années RCA fut le sponsor de l'attraction. En 1995, FedEx remplaça RCA jusqu'en 2004. Depuis, aucun sponsor n'a été annoncé.

L'embarquement se fait sur l'un des deux circuits symétriquement identiques, à ceci près que l'un des deux mesure trois mètres de plus. À gauche la voie Alpha, à droite l'Omega.

Pour la suite voir la description de La Space Station 77.

Pendant les années de partenariat avec RCA, une exposition baptisée La Maison de l'habitat du futur (Home of Future Living) était située à la sortie de l'attraction. Elle comprenait des écrans vidéo pour enfants, des lecteurs de disques lasers et d'autres produits de haute technologie vendus par RCA à l'époque.

Plus tard avec le partenariat de FedEx, elle comprenait deux astronautes flottant avec un bagage dans l'espace, un robot anthropomorphe et un chien robot aussi avec un paquet, des écrans diffusant la SMTV (voir à ci-dessus). Un vaisseau similaire à celui de Disneyland, baptisé FX-2000 est visible depuis la sortie. Il s'appelait avant le partenariat avec Fed-Ex XL-2000. Mais après 2004, l'espace a été vidé laissant un trou dans le thème de l'attraction.

Il est possible d'entendre deux chansons de Juan Garcia Esquivel : « Music Makers » et « Sentimental Journey ».

Détails

Cette attraction bénéficie du système FastPass

  • Ouverture : [1]
  • Conception : WED Enterprises, Arrow Dynamics
  • Hauteur du bâtiment : 56 m[1],[2]
  • Diamètre du bâtiment : 100 m[1]
  • Hauteur maximale du parcours : 27 m
  • Angle le plus important : 39°
  • Longueur du parcours :
    • Alpha : 974 m
    • Omega : 971 m
  • Vitesse maximale : 43,5 km/h[2]
  • Taille minimale : 1,12 m
  • Durée du parcours : 2 min 35 s
  • Partenaire:
  • Type d'attraction : Montagnes russes enfermées
  • Situation : 28° 25′ 09″ N, 81° 34′ 38″ O

Disneyland

Space Mountain
Logo de l'attraction
Space Mountain de nuit
Localisation Disneyland, États-Unis
Coordonnées géographiques 33° 48′ 40″ nord, 117° 55′ 03″ ouest
Zone du parc Tomorrowland
Ouverture
Constructeur Vekoma, Dynamic Structures
Concepteur WED Enterprises
Données techniques
Structure Métal
Type Montagnes russes enfermées
Longueur 1 052 m
Vitesse maximale 51,5 km/h
Hauteur de chute 4,6 m
Durée du tour 2 min 45 s
Nombre d’inversion(s) 0
Taille minimale
requise pour l’accès
1,02 m

Fiche de Space Mountain sur rcdb.com

Images de Space Mountain sur rcdb.com

L'attraction de Disneyland fut construite après celle du Magic Kingdom.

Elle ne comprend qu'une seule voie, au lieu des deux de son aînée. La principale raison de cette réduction est le manque de place disponible à Disneyland. Le constructeur de l'époque est Vekoma. Le coût d'investissement est de 80 millions d'euros[3]. La hauteur du bâtiment est aussi réduite. En 1986, l'esplanade située au pied de la « montagne » fut comblée afin de construire une salle de cinéma 3D, d'abord pour Captain EO, puis Chérie, j'ai rétréci le public.

En 1996, soit un an après la réussite de l'implantation d'un système audio embarqué dans les trains de Space Mountain à Disneyland Paris, des haut-parleurs ont été ajoutés dans les véhicules existants ainsi qu'un système audio afin d'y ajouter une musique synchronisée avec le parcours (cette musique est un remix surf-rock du mouvement Aquarium du Carnaval des Animaux, écrit par Camille Saint-Saëns et réécrite par le guitariste Dick Dale pour l'attraction).

Entre 1998 et 2005 pour le concept de Nouveau Tomorrowland, le blanc des murs extérieurs fut remplacé par un cuivre oxydé.

L'attraction ferma en 2003 pour une intense rénovation qui s'est achevée en 2005 : la gare d'embarquement fut légèrement transformée et mise au goût du jour avec le changement du vaisseau blanc suspendu au-dessus de la voie d'embarquement par un vaisseau similaire au nouveau design et couleurs. Des effets de lumières ont été rajoutés, ainsi qu'un écran géant montrant l'univers et une planète rouge, simulant que les visiteurs sont en fait dans un immense vaisseau spatial (la gare d'embarquement) où ces derniers sont prêts à embarquer dans un des petits-vaisseau (les trains) censés sortir du vaisseau principal pour explorer l'univers. C'est donc une reprise du concept SpacePort. De nouveaux trains avec un nouveau système audio embarqué sont apparus, avec un design complètement refait, tout en gardant l'esprit des anciens. Son thème a été revu pour l'occasion avec une version nocturne différent du diurne.

Détails

Cette attraction bénéficie du système FastPass

  • Ouverture : [1]
  • Fermeture :
  • Réouverture : [4]
  • Conception : Walt Disney Imagineering
  • Constructeur : Vekoma, Dynamic Structures
  • Nombres de véhicules/fusée : 12
  • Diamètre du bâtiment : 66 m
  • Hauteur de chute maximale : 4,6 m
  • Hauteur du bâtiment : 36 m
  • Longueur du parcours : 1 052 m
  • Volume : 51 000 m3
  • Vitesse maximale : 51,5 km/h
  • Taille minimale : 1,02 m
  • Durée du parcours : 2 min 45 s
  • Ticket requis : « E »
  • Type d'attraction : Montagnes russes
  • Musique
    • Aquarium de Saint-Saëns interprété par Dick Dale (1996–2003)
    • Space Mountain composée par Michael Giacchino (2005–présent)
  • Partenaire :
  • Situation : 33° 48′ 40″ N, 117° 55′ 03″ O

La Space Station 77

Cette version est la déclinaison de celle du Magic Kingdom, mais avec un seul circuit. Le concept est que le visiteur vient embarquer pour un voyage dans l'espace. L'attraction reprend en quelque sorte le scénario de Star Tours, sans l'univers de Star Wars.

L'attraction est plongée dans le noir, mais quelques éléments du décor sont lumineux.

Après s'être assis dans l'une des fusées, les visiteurs sont emmenés jusqu'à la « tour de contrôle » occupée par deux cast members pour recevoir leurs « instructions » sous le forme d'un message d'avertissement. Le véhicule tourne ensuite brutalement sur la droite pour grimper le long d'un tunnel empli de lumières dansantes et de lasers. Au sommet, un calme relatif règne avant la chute rythmée par la mélodie Aquarium du Carnaval des animaux de Camille Saint-Saëns jouée au thérémine.

Brusquement, la fusée plonge et la musique change en une reprise d'Aquarium mais dans une version rock douce, digne de Dick Dale. Ensuite les visiteurs sont dans le noir complet mais des lumières pâles percutent l'imposante structure métallique qui semble parfois flotter au-dessus des têtes des visiteurs. La musique s'intensifie quand la fusée en accélérant, approche d'un grand satellite orange scintillant baptisé FX-1 (FX pour FedEx, le partenaire de l'attraction), créant un état de stress favorable aux sensations.

Le parcours se termine brutalement quand la fusée fait un dernier virage sur la droite dans un tunnel orange aux lumières tournant en spirale, une autre variation de la musique est audible au moment de passer les portes de sortie, évoquant une fin heureuse.

Durant les années de partenariat avec FedEx, les visiteurs de Space Mountain étaient divertis dans la file d'attente par un programme télévisuel futuriste et drôle appelé SMTV avec des informations. Un spot publicitaire du concessionnaire de vaisseau spatial Crazy Larry et le clip vidéo Ghost Riders in the Sky de Dick Dale étaient visibles. Mais SMTV a disparu après le retrait de FedEx en 2003 comme sponsor de l'attraction.

La Space Mountain 2/Rock It Mountain

En avril 2003, Space Mountain a fermé ses portes à Disneyland afin d'être rénovée et de rouvrir pour le 50e anniversaire du parc. Le circuit de montagnes russes a été totalement reconstruit à l'identique par Vekoma et l'attraction a rouvert ses portes le , deux jours avant le début de la cérémonie d'anniversaire. Mais le public a pu se frotter à l'attraction dès le 1er juillet. Le thème de l'attraction a été revu et les fondations ont été renforcées en les faisant descendre plus en profondeur d'un mètre, rendant l'attraction plus sûre.

L'attraction débute dans un espace appelé Space Station 77, un hommage à l'ancienne version de l'attraction ouverte en 1977, dans laquelle les visiteurs embarquaient dans des « fusées ». Maintenant le visiteur parcourt une série de tunnels.

Le premier des tunnels est éclairé en rouge et orange, une musique électrique avec des effets lumineux donnent l'impression d'être dans un tunnel d'embarquement avant un décollage qui se prépare à la prochaine étape. Le tunnel suivant est entouré de lumières bleues ce qui fait référence au tunnel de décollage de la version du Magic Kingdom. Les fusées sont emmenées dans un nouveau tunnel entouré lui d'écrans vidéo affichant des barres rouges prolongeant les étoiles qui ensuite se déplacent par rotation autour de la fusée. Cela donne un impressionnant effet de rotation de la fusée durant le décollage. Une galaxie spirale apparaît droit devant les passagers (certains prétendent que c'est un trou noir). La fusée entre alors dans le circuit de la montagne, les galaxies tourbillonnent et disparaissent avant que la fusée ne grimpe une dernière fois pour une descente de 2 minutes de sensations fortes ponctuées de chute et de virages secs.

Le tunnel de sortie est dorénavant composé d'un zoom avant sur des étoiles puis d'un brutal zoom arrière des étoiles donnant la sensation d'un arrêt de la fusée tandis que les étoiles continuent leur chemin. On peut remarquer l'influence de certains films de science-fiction. Ensuite la fusée retourne dans la Space Station 77.

Mais ce n'est pas la seule nouveauté de l'attraction qui va déjà plus vite et moins brutalement qu'avant. Space Mountain devait se transformer à la tombée de la nuit en Rock It Mountain. Cette version devait n'entrer en fonction qu'en 2006 simultanément avec la nouvelle séquence de chute de la Twilight Zone Tower of Terror. La bande son habituellement « calme » de Dick Dale devait être remplacée par une version beaucoup plus rock incluant Van Halen et différents effets spéciaux. Ces mises à jour ont été repoussées à une date ultérieure encore inconnue.

Tokyo Disneyland

Space Mountain
Logo de l'attraction
Entrée de Space Mountain à Tokyo Disneyland
Localisation Tokyo Disneyland, Japon
Coordonnées géographiques 35° 37′ 57″ nord, 139° 52′ 41″ est
Zone du parc Tomorrowland
Ouverture
Constructeur WED Enterprises
Concepteur WED Enterprises
Données techniques
Structure Métal
Type Montagnes russes enfermées
Hauteur maximale 30,5 m
Longueur 1 052 m
Vitesse maximale 49 km/h
Hauteur de chute 4,6 m
Durée du tour 2 min 40 s
Nombre d’inversion(s) 0
Taille minimale
requise pour l’accès
1,02 m

Fiche de Space Mountain sur rcdb.com

Images de Space Mountain sur rcdb.com

L'attraction est un clone de la version Space Station 77 de Disneyland. La file d'entrée est toutefois légèrement différente car aucun bâtiment n'a été construit devant. Un imposant escalier permet de monter dans la « montagne ». L'attraction a fermé le et a rouvert le avec une nouvelle ambiance inspirée de la « mission 2 » française.

Cette attraction bénéficie du système FastPass

  • Ouverture : (avec le parc)[1]
  • Conception : WED Enterprises
  • Nombres de véhicules/fusée : 12
  • Capacité : 6 personnes
  • Diamètre du bâtiment : 66 m
  • Hauteur de chute maximale : 4,6 m
  • Hauteur du bâtiment : 36 m
  • Longueur du parcours : 1 052 m
  • Volume : 51 000 m3
  • Vitesse maximale : 49 km/h
  • Taille minimale : 1,02 m
  • Durée du parcours : 2 min 45 s
  • Type d'attraction : Montagnes russes
  • Situation : 35° 37′ 57″ N, 139° 52′ 41″ E

Parc Disneyland

Star Wars Hyperspace Mountain
Space Mountain : De la Terre à la Lune en 2002
Localisation Parc Disneyland, France
Coordonnées géographiques 48° 52′ 27″ nord, 2° 46′ 46″ est
Zone du parc Discoveryland
Ouverture
Constructeur Walt Disney Imagineering, Vekoma
Concepteur Walt Disney Imagineering
Données techniques
Structure Métal
Type Montagnes russes lancées enfermées (Custom MK-1212)
Hauteur maximale 26 m
Longueur 1 000 m
Vitesse maximale 75,6 km/h
Angle vertical max 32°
Durée du tour 2 min 20 s
Nombre d’inversion(s) 3
Taille minimale
requise pour l’accès
1,20 m

Fiche de Star Wars Hyperspace Mountain sur rcdb.com

Images de Star Wars Hyperspace Mountain sur rcdb.com

Dès le début de la conception du Parc Disneyland, un Space Mountain devait être construit. Mais en raison du nouveau thème développé dans Discoveryland, la version de Disneyland ou de Magic Kingdom ne pouvait convenir. Ainsi le concept de Discovery Mountain vit le jour, basé sur l'œuvre de Jules Verne, incluant un voyage dans l'espace inspiré du livre « De la Terre à la Lune ». L'attraction ne put être construite pour l'ouverture du parc en raison de son coût. Elle fut reportée pour plus tard. Dès 1993, les problèmes financiers du parc ont compromis l'avenir de l'attraction. Le projet fut réduit et la construction lancée afin d'attirer des visiteurs. Le nom de l'attraction fut changé à la dernière minute en Space Mountain : De la Terre à la Lune.

Des morceaux de musique à inspiration wagnérienne, notamment issus de la bande originale de Krull (composés par James Horner, qui a aussi assuré la bande sonore de Titanic, de James Cameron) ou de Les Aventures de Rocketeer étaient diffusés autour de l'attraction, en parfaite adéquation avec l'esprit victorien de Space Mountain.

Mais pour des raisons décrites ci-après le concept fut changé en Space Mountain : Mission 2 en 2005, puis en Star Wars Hyperspace Mountain en 2017.

Le concept

Logo de Space Mountain : De la Terre à la Lune
Space Mountain parisien

L'attraction propose aux visiteurs un voyage dans l'espace, en direction de la Lune, comme pour les héros du roman de Jules Verne. C'est pourquoi, originalité propre à la version parisienne, le canon Columbiad issu du livre propulse les voyageurs au sommet de la montagne sur laquelle il est posé. Cette idée de canon n'est pas récente et avait déjà été évoquée dès 1966 pour le premier Space Mountain.[réf. nécessaire]

Afin de plaire à la clientèle européenne, réputée très exigeante, Disney a inclus des inversions (Sidewinder Loop, corkscrew et fer à cheval) dans le parcours. À cela il faut ajouter que la décoration extérieure de l'attraction est unique en son genre (canon et montagne), alors que tous les autres Space Mountain ont une décoration rectiligne blanche et épurée.

Informations techniques

Cette attraction bénéficie du système Disney Premier Access et d'une file Single Rider.

  • La Montagne
    • hauteur : 36 m
    • hauteur totale (+ sous-sol): 43 mètres (5 mètres en dessous du sol)
    • diamètre : 62 m
    • superficie : 4 400
  • Le Canon
    • longueur du canon : 22 m
    • inclinaison : 32°
    • poids : 15,5 tonnes
    • diamètre approximatif : 5 m
    • longueur de la catapulte : 60 m
    • longueur totale : 70 m
    • accélération : 1,3 G en 1,8 s sur 50 m
    • hauteur de la voie à la sortie : 26 m
  • Le Circuit
    • longueur : 1 000 m
    • durée : 2 min 57 s
    • hauteur : 32 m
    • 3 inversions (sidewinder loop, fer à cheval et vrille)
    • longueur totale (avec gares et voies de garage) : 1 100 m
    • diamètre des rails : 142 mm
  • Les Trains
    • nombre de trains : 5
      • nombre de véhicules par train : 6
      • capacité : 24 voyageurs
    • vitesse maxi: 75,6 km/h
    • longueur d'un train : 16,5 m
    • capacité horaire : 2 400 passagers (lorsque les cinq trains sont en service)
    • système audio embarqué : 6 haut-parleurs par siège
    • poids de la rame à vide : 5,5 tonnes
    • poids de la rame en charge : 7,4 tonnes
    • intervalle de lancement : 45 secondes (avec 4 trains)
    • type : carrosserie en fibre de verre monté sur châssis en acier
  • La musique

Space Mountain : De la Terre à la Lune

Sigle de Discovery Mountain

C'est la version d'origine du Space Mountain français. L'attraction fut baptisée originellement Discovery Mountain, mais son nom fut changé en Space Mountain peu avant l'ouverture. Il est encore possible d'apercevoir le logo "DM" sur les rambardes près de l'entrée, sur les postes de « dispatch » sur les quais de débarquements depuis , ce logo est remplacé par les initiales "SM". Le principe de l'attraction est que le visiteur embarque dans l'épopée de Jules Verne, ou plus précisément dans l'excursion touristique lunaire telle que le personnage de Michel Ardan la conçoit dans le roman.

Après être entré dans le dôme par un des côtés, situé à proximité de la base du canon, le visiteur passe sous La Voie Stellaire, une partie visible de l'espace et une exclusivité française permettant de voir les trains voyager. Puis le visiteur traverse l'Electro-de-Velocitor qui est situé parallèlement à la section finale de l'attraction, c'est la zone de frein ou « décélérateur ». Cette section de la file d'attente peut être perçue comme une sorte de visite des coulisses, offrant donc aux gens qui ne désirent pas embarquer un certain aperçu du voyage.

Ensuite la file d'attente prend l'aspect d'un club anglo-saxon du XIXe siècle, celui du Baltimore Gun Club, qui finança la construction du canon dans le roman de Jules Verne. Une salle particulière, une sorte de planétarium, est ornée de fresques représentant le schéma du canon et du voyage vers la lune. Des phrases extraites de l'œuvre de Jules Verne sont inscrites au mur, et présentent aux visiteurs un avant-goût de l'excursion lunaire. On peut également noter quelques détails insolites comme les dates des missions Apollo, représentées sur le schéma de la trajectoire parmi d'autres missions (fictives) dont certaines étaient datées du XIXe siècle.

La file d'attente se termine à quelques pas d'où elle a commencé, derrière le socle du canon. Le visiteur arrive à l'étage d'une gare victorienne auparavant décorée de drapeaux américains (jusqu'en 1998) avec au rez-de-chaussée les quais d'embarquement. La cabine de commande arbore le sigle original de l'attraction : "DM", pour Discovery Mountain. L'embarquement se fait comme dans Big Thunder Mountain, deux voies de chaque côté d'un quai qui se rejoignent en amont et en aval de la gare.

Le parcours débute après la gare par la traversée d'un tunnel menant à la base du canon. Un premier arrêt permet d'attendre la séquence de chargement de la Columbiad, puis un second arrêt se fait dans le barillet de celle-ci. Sur la gauche, une ouverture permet d'avoir une vue sur le parc. L'allumage et le décollage se font dans une gerbe de fumée. Ensuite il n'y a plus d'arrêt avant le débarquement du train.

Le train monte à plus de 70 km/h les quelques mètres de section extérieure puis plonge au cœur de la montagne. Le train lunaire file à toute allure à travers un champ de météorites, avant de s'engouffrer dans la machine de la Bluemoon Mining Company du Colonel Barbicane, président du Gun Club (ce moment correspond au looping). Ensuite, c'est un astéroïde que le train percute de plein fouet et traverse (bref ralentissement). En traversant après cela un champ de météorites bien plus dense, le train effectue une vrille. Puis un moment d'accalmie se fait lors de l'ascension vers la lune, tout droit sortie du film de Georges Méliès, Le Voyage dans la Lune, sa surface représentant un visage (dans le film de Méliès, on la voit recevant un obus dans l'œil gauche provenant de la Terre). On peut également remarquer sur le côté un autre voyageur qui a suivi les traces de Michel Ardan : Jules Verne en personne équipé d'un scaphandre hermétique. Le train amorce enfin son retour sur Terre. En pénétrant dans d'autres champs de météorites, il effectue un fer à cheval. Puis des raies lumineuses défilent à toute allure autour du bolide qui s'échauffe : il vient de pénétrer dans l'atmosphère. Le parcours se termine dans le fracas électrique de l'Electro-de-Velocitor, qui freine le train juste avant le retour dans la gare.

En 2004, l'attraction Le Visionarium qui était en partie la source d'inspiration du concept de Discoveryland ferma ses portes. La décision fut prise de re-scénariser Space Mountain afin de faire gagner à l'attraction plus de modernité. Les références à Jules Verne furent pour certaines conservées, le canon étant toujours le fameux Columbiad du roman et les visiteurs pouvant encore voir divers clins d'œil au Baltimore Gun Club. Cela donna naissance à Space Mountain : Mission 2.

Space Mountain : Mission 2

Logo de l'attraction.

L'attraction Space Mountain : Mission 2 est la version de Space Mountain ouverte en 2005, toujours basée en partie sur l'œuvre de Jules Verne. Cette version peut être considérée comme une suite logique de l'ancienne : après avoir emmené ses visiteurs vers la lune, Space Mountain envoie désormais ses visiteurs bien plus loin, aux confins de l'univers. Le décor se rapproche de celui du Space Mountain 2 de Disneyland. La lune de Méliès a laissé sa place à une supernova, elle est maintenant considérée comme étant le premier astre sur le passage de la navette. De nombreux effets visuels ont fait leur apparition, tels que des météores en fusion, une comète glacée, ou encore un « hypergate » lumineux tourbillonnant. Un groupe d'étoiles en mouvement est également apparu dans le dôme de l'attraction. La nouvelle musique de l'attraction est composée par Michael Giacchino, auteur, entre autres, des musiques de la série Alias et du film d'animation Disney, Les Indestructibles. Le circuit n'a pas changé par rapport à l'original de 1995, la seule différence réside dans le départ qui se fait désormais depuis le bas du canon (départ en 1 seul temps au lieu des 2 temps de l'ancienne version). Le train conserve cependant la même vitesse car seule l'accélération diffère des deux versions.

Les visiteurs pénètrent dans le dôme et parcourent une série de coursives modernes ornées de photographies de phénomènes cosmiques, laissant imaginer comment sera le voyage. Le salon victorien du Baltimore Gun Club expose quant à lui les tableaux représentant le schéma du canon, mais aussi de la trajectoire vers une supernova. Dans la gare d'embarquement, les visiteurs embarquent dans des navettes platinées qui les emmènent dans le canon. Un compte à rebours se fait entendre, puis c'est la mise à feu. Le canon recalibré a visé au-delà de la lune, que le train croise rapidement. Le voyage se fait à vive allure à travers les étoiles et les voyageurs frôlent une comète. Plus tard, dans un champ d'astéroïdes, la navette entre dans un looping et est envoyée par sa vitesse sur l'un des rochers de l'espace qu'elle percute et traverse. Après cela, traversant un ensemble constitué de planètes, elle effectue une vrille. Puis arrive l'objectif de l'excursion, la supernova, que les visiteurs peuvent observer en pleine explosion (explosion qui détruit les corps célestes aux alentours). Ensuite, c'est le retour vers la Terre qui commence. Sur le chemin de la navette se trouvent des astéroïdes en fusion qui la poussent à amorcer un fer à cheval, puis elle emprunte une hypergate représentée par des flash roses et blancs dans un amas de fumée. Elle entame son retour vers la terre en traversant un vortex, sorte de raccourci spatio-temporel semblable à une spirale rouge vive, qui la ramène directement au voisinage de la Terre. Comme dans l'ancienne version, l'Electro-de-Velocitor freine le bolide avant qu'il ne rejoigne la gare.

Le renouvellement de l'attraction fait partie du plan de renouvellement qu'a mis en place André Lacroix lorsqu'il était à la tête d'Euro Disney SCA. Augmenter la fréquentation du resort en stagnation depuis plusieurs années a été la principale motivation pour redorer le blason de l'attraction.

Les transformations apportées ont également été motivées par le fait de rendre l'attraction plus maintenable et plus populaire que l'était la version Space Mountain - De la Terre à la Lune. Néanmoins, la fiabilité de l'attraction ne semble pas avoir été améliorée. Vraisemblablement, la clientèle ne s'est pas trompé quand on lui promettait « une nouvelle attraction » alors que seuls les décors de la file d'attente et du parcours ont été changés (le circuit reste bel et bien le même).

Space Mountain : Mission 2 a fermé définitivement le . L'attraction a subi une réhabilitation de quelques mois afin de procéder à un changement de thème et rouvre le sous le nouveau nom de Star Wars Hyperspace Mountain.

Star Wars Hyperspace Mountain

L'Hyperspace Mountain du parc Disneyland.

À l'occasion de la sortie de la nouvelle saga Star Wars et du 25e anniversaire du parc, l'attraction phare de Discoveryland reçoit de nouvelles rénovations importantes après celles de 2005 pour la Mission 2. C'est la deuxième modification de l'attraction depuis son ouverture en 1995.

Ces nouveaux changements ont pour thème l'univers de Star Wars et l'attraction se voit rebaptisée Star Wars Hyperspace Mountain[7]. Les travaux de rénovations ont commencé en et se sont terminés le , pour une réouverture officielle le [8].

Comme pour le passage à Mission 2, les rénovations de l'attraction ne concernent pas le parcours, mais les décorations ainsi que les effets visuels et sonores des files d'attente, du hall d'embarquement et du circuit. Le visiteur embarque cette fois-ci à bord de nouveaux trains pour une bataille dans l'espace. Il doit, aux côtés de l'Alliance rebelle, combattre l'Empire et ses TIE Fighters, le tout sous le commandement de l'amiral Ackbar. L'audio dans les trains change lui aussi et laisse place à une composition de différentes musiques de l'œuvre de John Williams ainsi qu'à des dialogues entre pilotes rebelles afin que le visiteur se sente au cœur de l'action. À l'occasion de cette rénovation, la taille minimale pour accéder à l'attraction est revue à la baisse, passant de 1,32 m à 1,20 m[9].

Cette version de l'attraction Space Mountain a déjà été mise en place à Disneyland en Californie de à et y est désormais présente de manière occasionnelle lors de certains événements, ainsi qu'à Hong Kong Disneyland en [10].

Hong Kong Disneyland

Space Mountain
Logo de l'attraction
Vue nocturne
Localisation Hong Kong Disneyland, Hong Kong
Coordonnées géographiques 22° 18′ 51″ nord, 114° 02′ 28″ est
Ouverture
Constructeur Walt Disney Imagineering, Vekoma
Concepteur Walt Disney Imagineering, Vekoma
Données techniques
Structure Métal
Type Montagnes russes enfermées
Longueur 1 052 m
Vitesse maximale 49 km/h
Hauteur de chute 4,6 m
Durée du tour 2 min 45 s
Nombre d’inversion(s) 0
Taille minimale
requise pour l’accès
1,02 m

Fiche de Space Mountain sur rcdb.com

Images de Space Mountain sur rcdb.com

L'attraction a ouvert en même temps que le parc. Elle est légèrement différente des versions américaines et japonaise, car elle respecte le thème du Tomorrowland chinois.

  • Ouverture : (avec le parc)
  • Conception : Walt Disney Imagineering, Vekoma
  • Nombres de places par véhicules/fusée : 12
  • Diamètre du bâtiment : 66 m
  • Hauteur de chute maximale : 4,6 m
  • Hauteur du bâtiment : 36 m
  • Longueur du parcours : 1 052 m
  • Volume : 51 000 m3
  • Vitesse maximale : 49 km/h
  • Taille minimale : 1,02 m
  • Durée du parcours : 2 min 45 s
  • Type d'attraction : Montagnes russes
  • Situation : 22° 18′ 51″ N, 114° 02′ 28″ E

Informations diverses

Rock 'n' Roller Coaster

L'attraction Rock 'n' Roller Coaster est basée elle aussi sur le concept de montagnes russes en intérieur et dans le noir que le Space Mountain du Parc Disneyland (Paris), également synchronisée à de la musique. Le circuit y est toutefois différent. Le départ y est aussi différent puisque les trains sont propulsés à l'horizontale et par des moteurs à induction linéaire (LSM).

Pour plus de détail voir la page Rock 'n' Roller Coaster, consacrée à l'attraction.

CyberSpace Mountain

Afin d'étoffer son offre de sensations, DisneyQuest propose une version numérique dans un simulateur de vol de Space Mountain c'est la CyberSpace Mountain.

Le parc Walt Disney Studios proposait aussi Cyber Space Mountain à la sortie de Disney Channel jusqu'à fin 2007 (Disney Channel étant désormais définitivement fermé, et remplacé par Stitch Live).

Tron Lightcycle Power Run

L'attraction Tron Lightcycle Power Run est située dans la partie Tomorrowland à Shanghai Disneyland, et est unique à ce jour dans les parcs Disney : alors que traditionnellement, le choix d'implanter Space Mountain dans le land futuriste d'un parc Disney était retenu, ce nouveau parc fait une exception à cette règle. Néanmoins, des éléments de Space Mountain ou encore de Rock 'n' Roller Coaster peuvent y être retrouvés : une partie du circuit s'effectue dans le noir (agrémenté d'effets spéciaux et de jeux de lumières de dernière génération), les trains (qui ont l'aspect des lumicycles du film Tron : L'Héritage) sont propulsés à l'horizontale par des moteurs à induction linéaire, et une musique est diffusée en synchronisation avec le parcours.

Le thème du voyage dans l'espace est donc abandonné, laissant place à un voyage au cœur du monde virtuel de La Grille.

Autres attractions du même type

Le parc Europa-Park a ouvert en 1989 des montagnes russes enfermées sans inversions avec également un thème spatial. Le circuit est également complètement différent. Le dôme d'Eurosat a une apparence fortement inspirée du Spaceship Earth, symbole d'Epcot.

Le parc Nigloland possède aussi une attraction de montagnes russes dans l'obscurité, sur le thème de l'espace. Spatiale Experience a ouvert en 1998, trois ans après la version française de Space Mountain.

Références à l'attraction

On peut voir un clin d'œil à l'attraction dans le film Bienvenue chez les Robinson, lorsque Wilbur emmène Lewis dans le futur pour la première fois. En survolant la ville du futur avec la machine à remonter le temps, ils passent dans le Todayland (jeu de mot rappelant que l'action du film se passe dans le futur) et l'on peut voir Space Mountain en arrière-plan[11].

Dans le film Les Indestructibles, lorsque la famille est de retour en ville après une course folle en camionnette, Violette s'exclame « C'est comme Space Mountain ! » .

Le , Disney Publishing annonce de nouvelles publications au travers de l'éditeur Disney Comics, la première basée sur Space Mountain est prévue pour [12].

Le , Disney sort une nouvelle affiche pour son prochain film Tomorrowland (nommé en hommage au land éponyme présent dans tous les parcs Disney); sur laquelle on distingue clairement la version commune de Space Mountain[13].

L'attraction située à Disneyland Paris (et plus spécifiquement la version « De la Terre à la Lune », en place de 1995 à 2005) bénéficie de clins d'œil :

  • Dans le jeu télévisé Boyard Land diffusé sur France 2, une épreuve nommée « De la Terre à la Lune » (épreuve anciennement présente dans Fort Boyard, jeu diffusé sur la même chaîne) existe et la musique d'introduction de cette épreuve est une reprise des premières notes de la musique composée pour l'attraction.

Notes et références

  1. (en) Dave Smith, Disney A to Z: The Updated Official Encyclopedia, p. 515
  2. (en) The Imagineers, The Magic Kingdom At Walt Disney World: An Imagineer's-Eye Tour, p. 118-119
  3. Guy Lagache, « Parcs d'attractions, fêtes foraines : la bataille des loisirs », émission En quête d'actualité sur D8, 4 juin 2014, 1 h 31 min 30 s.
  4. (en) Walt Disney Company, « Disney Factbook 2005 - Key Dates », (consulté le ), p. 55
  5. « Eurodisney », Boursilex (consulté le )
  6. (en) Walt Disney Company, « Disney Factbook 1997 - Disney Through the Decades », (consulté le ), p. 4
  7. « Star Wars Hyperspace Mountain : Rebel Mission », sur news.disneylandparis.com, (consulté le )
  8. http://www.disneylandparis.fr/calendriers/horaires-parcs/2017-05-07/
  9. « Star Wars Hyperspace Mountain », sur global.brandName (consulté le )
  10. « Hyperspace Mountain, la nouvelle attraction Star Wars de Disneyland Paris », sur PIX GEEKS, (consulté le ).
  11. Environ 21 minutes et 30 secondes après le début du film.
  12. Disney Expands Its Comics Program
  13. (en) « http://www.slashfilm.com/space-mountain-in-tomorrowland-movie-poster/ », sur www.slashfilm.com (consulté le )

Liens externes

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