Stéphanie Stoll

Stéphanie Stoll est la petite-fille de Jean et Gisèle Stoll, les créateurs des Éditions Jack en 1948, éditions de cartes postales dirigées par son père Patrick Stoll, qui a passé la main à son neveu Bertrand Stoll et à son gendre Sébastien Rodier, époux de Stéphanie Stoll[1].

Après Sciences po et un master, elle apprend le breton à l'âge de 25 ans en conversant avec une vieille voisine et en intégrant des cours du soir et une troupe de théâtre en breton, car dans sa famille l'usage de la langue bretonne s'est estompé au fil des années[2].

Journaliste indépendante, elle donne des articles dans différentes revues, quotidiens régionaux et nationaux (Libération, La Gazette des communes, etc.) En plus du breton et du français, elle pratique l'anglais et l'espagnol. Au-delà du breton, elle défend l'ensemble des langues régionales[3]^,[4]^,[5].

À la tête du réseau Diwan depuis 2015[6]^,[7]^,[8], elle est la deuxième femme présidente de cette organisation. Stéphanie Stoll a en charge la gestion de 47 écoles maternelles et primaires, de six collèges et un lycée à Carhaix ouvert en 1994, soit un total d'un peu plus de 4 300 élèves. Elle dénonce, dans le magazine Bretons, dans L'Humanité et dans Le Figaro, la suppression des emplois aidés[9], l'insuffisance des subventions des collectivités locales[10], la région et le Finistère assumant leur rôle, mais pas l'Ille-et-Vilaine qui contribue de façon symbolique, ou la Loire-Atlantique qui ne verse rien[11]. Cette association fonctionne avec un budget de 4,6 millions d'euros dont un peu moins de la moitié provient des subventions et le reste de l'engagement des personnes du réseau Diwan. Les écoles Diwan enregistrent 97,3 % de réussite au bac général contre 90,7 % pour les autres établissements scolaires en France[12]. Elle milite pour la possibilité de passer certaines épreuves du baccalauréat en breton[13].

Elle rédige également quelques ouvrages, reflets de ses passions sur la voile, la pâtisserie, etc. Elle s'engage dans la cause des réfugiés de Trégastel[14]. Elle est invitée à plusieurs reprises sur les plateaux de télévision locale, dont en 2017 sur celui de Bali Breizh. Elle vit en famille dans son village natal et a fait sienne la devise de Louannec : « war raok bepred » (« toujours en avant »).

• Bretagne, guide poche, Éditions d'art Jack, 2007.
• Sterenn, voile en Bretagne, en collaboration avec Erwan Crouan, Éditions Coop Breiz, 2008, 156 p. (ISBN 9782843463204).
• Desserts bretons, Éditions d'art Jack, 2018 (ISBN 9782916918136).
• Les vieux gréements, Éditions Jack, in-8 (ISBN 9782916918150).
• Radôme, Des hommes à l'écoute du monde, Éditions Apogée, Cité des Télécoms, 2013, 96 p. (ISBN 9782843984112)[15].

• 2018 : prix de l'avenir de la langue bretonne, décerné à Carhaix lors de la 21^e cérémonie des Prizioù, élue brittophone de l'année[16]^,[17].
• 5 octobre 2019 : ordre de l'Hermine remis à Rennes[18].

• Quelques articles de Stéphanie Stoll sur lagazettedescommunes.com.

• Portail de la presse écrite
• Portail de l’éducation
• Portail de la linguistique
• Portail des Côtes-d’Armor
• Portail de la Bretagne