Sonya Yoncheva

Sonya Yoncheva (bulgare : Соня Йончева, transcription[1] : Sonâ Jončeva) est une soprano bulgare née le à Plovdiv (Bulgarie).

Biographie

Sonya Yoncheva est la fille de Temenuga Yoncheva et Petko Yonchev. Elle a un frère Marin Yonchev.

Sonya Yoncheva étudie le piano et le chant à l'école nationale de musique de sa ville natale dans la classe de Nelly Koitcheva et fait ensuite un master de chant classique au Conservatoire de musique de Genève. Sonya Yoncheva a participé à plusieurs classes de maître dirigées par Edda Moser, Alain Garichot et Nathalie Stutzmann.

Elle a gagné de nombreux prix lors de concours nationaux en Bulgarie et a été finaliste de la compétition Enrico Caruso à Milan et semi-finaliste de la compétition Montserrat Caballé en Andorre. En 2003, elle prend part au concert de gala sous le patronage de Mirella Freni et Nicolai Ghiaurov au Teatro Dal Verme à Milan. Entre 2004 et 2007, elle est lauréate de la bourse Mosetti à Lausanne et de la fondation Hablitzel Bâle.

En 2005, Sonya Yoncheva chante le rôle d'Isabella dans L'inganno felice de Gioachino Rossini et celui du Coq et de la Chouette de l'opéra La Petite Renarde rusée de Leoš Janáček puis le rôle de Giunome dans Il ritorno d'Ulisse in patria de Claudio Monteverdi en 2006 et en 2007, celui de Norina dans Don Pasquale de Gaetano Donizetti.

Elle débute, en 2007, dans des lieux prestigieux, avec l'ensemble Les Arts Florissants dirigé par William Christie : le Lincoln Center de New York, le London Barbican Center, la Alte Oper de Francfort, le Palais des Beaux-Arts de Bruxelles, l’Auditorio Nacional de Madrid, la Cité de la musique à Paris, la Gulbenkian à Lisbonne et en 2008 dans la représentation de l’opéra baroque Les Indes galantes de Jean-Philippe Rameau, donnée en version de concert au Théâtre national de Prague et Teatro alla Scala de Milan. Dans cette même année elle chante dans la production “Welcome to the Voice” au Théâtre de Châtelet avec le chanteur Sting.

Dès lors, sa carrière est lancée et elle chante sous la direction de chefs d'orchestre comme Emmanuelle Haïm, Diego Fasolis, Marc Minkowski.

En 2011, elle chante Cléopâtre dans Giulio Cesare in Egitto, avec Christophe Dumaux (Cesar) et Dominique Visse (Tolomeo), puis dans en 2012 Les Pêcheurs de perles à l'Opéra-Comique (direction Leo Hussain), Agrippina et L'incoronazione di Poppea à l'opéra de Lille (direction Emmanuelle Haïm, et les trois héroïnes des Contes d'Hoffmann sous la baguette de Marc Minkowski à la salle Pleyel.

Elle débute en 2013 au Staatsoper Berlin, à l'Opéra de Monte-Carlo (Violetta / La traviata), au Metropolitan Opera de New York et à l'Arène de Verone (Gilda / Rigoletto), au Palau de les Arts Reina Sofia à Valence (Violetta / La traviata avec Zubin Mehta), au Wiener Staatsoper (Juliette / Roméo et Juliette), à l'Opéra de Paris (Lucia di Lammermoor) et au Cov de Londres (Musetta / La bohème).

En 2014, elle débute au Bayerische Staatsoper (La traviata) et au Teatro Real de Madrid Roméo et Juliette (Gounod), elle chante au Royal Opera Covent Garden et au Festspielhaus Baden-Baden (Marguerite / Faust (Gounod), au Wiener Staatsoper (Marguerite) et au Metropolitan Opera (Mimì / La bohème).

Elle inaugure la saison du Metropolitan Opera dans le rôle de Desdemona / Otello (Verdi) en , où elle chante Violetta dans La traviata en . Elle chante La traviata à Zurich en et au Royal Opera House Covent Garden en mai et juin, Contessa dans Le nozze di Figaro à Baden-Baden en juillet (enregistré pour Deutsche Grammophon), Micaela dans Carmen au Royal Opera House Covent Garden et Violetta dans une nouvelle mise en scène de La traviata au Staatsoper Berlin avec Daniel Barenboim en .

En 2016, elle aborde Mimì dans La bohème au Staatsoper Berlin, Iolanta dans une nouvelle mise en scène à l'Opéra de Paris, La traviata à l'Opéra de Paris, Iris de Pietro Mascagni au Festival de Montpellier et Mimì au Bayerische Staatsoper. Elle fait ses débuts dans le rôle Norma dans une nouvelle mise en scène au Royal Opera House Covent Garden, où elle chante aussi Antonia dans Les Contes d'Hoffmann. En décembre, elle chante Tatjana dans Eugene Onegin au Deutsche Oper Berlin.

En 2017, elle est La traviata au Metropolitan Opera et au Bayerische Staatsoper. En , elle fait ses débuts au Teatro alla Scala dans le rôle de Mimì / La bohème, en juillet elle chante Siberia de Umberto Giordano au Festival de Montpellier.

Dans la saison 2017/2018 elle fait ses débuts dans les rôles de Élisabeth de Valois dans une nouvelle mise en scène de Don Carlos à l'Opéra de Paris, de Tosca dans une nouvelle mise en scène au Metropolitan Opera, de Luisa Miller au Met et de Imogene / Il pirata dans une nouvelle mise en scène au Teatro alla Scala. Elle chante Mimì dans une nouvelle mise en scène de La bohème à l'Opéra de Paris, Mimì au Met et Poppea dans une nouvelle mise en scène de L'incoronazione di Poppea au Festival de Salzbourg.

Dans la saison 2018/2019, elle est Médée (Cherubini) dans des nouvelles mises en scène au Staatsoper Berlin, Desdemona et Iolanta au Metropolitan Opera, Tosca au Staatsoper Berlin et Desdemona dans une nouvelle mise en scène de Otello à Baden-Baden et Berlin [2]. En mai, elle a chanté le Stabat Mater de Rossini à la Philharmonie de Paris[3].

En 2019/20, elle aborde Médée (Cherubini) au Staatsoper Berlin, Mimì au Royal Opera Covent Garden et Imogene / Il pirata au Teatro Real de Madrid.

En 2013, elle a signé un contrat d’exclusivité avec le label discographique Sony Classical[4]. Elle a enregistré les albums "Paris, mon amour", "Händel", "The Verdi Album", "Rebirth" et Stabat Mater (Pergolesi)[5].

En 2011 elle devient ambassadrice de la marque Rolex.

Elle est mariée au chef d'orchestre vénézuélien Domingo Hindoyan. Le couple a un fils, Mateo, né le , et une fille, Sophia, née le [6].

Récompenses

Discographie

Notes et références

Source

Notes

  1. ISO 9 1995.
  2. « Stabat Mater Rossini », sur Philarmonie de Paris (consulté le )
  3. « Sonya Yoncheva chez Sony, c'est parti ! », Diapason 12 décembre 2013
  4. « Sonya Yoncheva », sur sonyclassical.com
  5. A Last-Minute Sensation, Michael Cooper, The New York Times, , accessdate ,
  6. Pergolesi : Stabat Mater

Liens externes

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