Simandre (Saône-et-Loire)

Simandre est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire en région Bourgogne-Franche-Comté.

Pour les articles homonymes, voir Simandre.

Simandre

L'église Saint-Jean-Baptiste.
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Saône-et-Loire
Arrondissement Louhans
Intercommunalité Communauté de communes Terres de Bresse
Maire
Mandat
Christophe Galopin
2020-2026
Code postal 71290
Code commune 71522
Démographie
Gentilé Simandrins
Population
municipale
1 739 hab. (2018 )
Densité 76 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 37′ 26″ nord, 4° 59′ 20″ est
Altitude Min. 169 m
Max. 216 m
Superficie 22,79 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Chalon-sur-Saône
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Cuiseaux
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Simandre
Géolocalisation sur la carte : Saône-et-Loire
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Simandre
Liens
Site web simandre.fr

    Géographie

    Simandre fait partie de la Bresse louhannaise.

    Simandre est située à 2,5 km de Ormes, à 11 km de Tournus, à 22 de Louhans et à 24 km de Chalon-sur-Saône.

    Simandre est bordée, à l'ouest, par la Saône.

    La commune s'est urbanisée sur le long de la route Chalon-sur-Saône à Bourg-en-Bresse (RD 933).

    Il a existé une gare ferroviaire à Simandre sur la ligne de Chalon-sur-Saône à Bourg-en-Bresse qui a fonctionné, pour les voyageurs, de 1878 à 1939. La gare la plus proche, en 2018 est celle de Tournus.

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Simandre est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chalon-sur-Saône, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 109 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (83,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (27 %), prairies (26,4 %), terres arables (25,6 %), zones urbanisées (10,5 %), forêts (9,6 %), eaux continentales[Note 3] (0,9 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Histoire

    Époque gallo-romaine

    Au pré de Bize (le long de la Saône en rive gauche) se trouve un établissement antique, avec une fosse remplie de matériaux de construction (tuiles, pierres et torchis), d'une grande quantité de tessons de céramique et de divers objets mélangés à une terre noirâtre[8]. L'essentiel de la céramique semble provenir de Gaule du centre, peut-être de Gueugnon. Un mortier fait de pâte claire portant la marque BIRACVSFE (Biracus Fe(cit)) vient probablement de l’atelier de Mortillon sur Coulanges (Allier)[9]. Une coupe dans le bord de la fosse a livré une structure ressemblant aux restes d'un mur de fondation (suggestion de fondations en pierre sèche et d'un bâtiment en bois et torchis pour l'élévation)[8]. Le site aurait été occupé de la fin du Ier siècle jusqu'au début du IIIe siècle[9]. La très grande variété des céramiques suggère soit des rejets domestiques, soit des chargements de céramiques brisées lors du déchargement de bateaux[10].

    Moyen Âge

    Pendant l'époque carolingienne, le site gallo-romain du pré de Bize a été exploité comme source de pierres pour construire un four à chaux[9]

    En 1136 le nom Simandre apparaît. Il prend différentes formes : Poncianus de Cimandris, Cimandres, Symandres (1353).

    Durant le Moyen Âge, le bourg de Simandre dépend de la seigneurie d'Ormes.

    [réf. nécessaire]

    Politique et administration

    Liste des maires

    Mairie.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    juin 1995 mars 2008 Daniel Thevenin    
    mars 2008 mars 2014 Jean-Gaston Edme    
    mars 2014 en cours Danielle Lecuelle    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie


    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[12].

    En 2018, la commune comptait 1 739 habitants[Note 4], en augmentation de 3,88 % par rapport à 2013 (Saône-et-Loire : −0,73 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 6361 7001 8531 7041 7641 7201 8261 7511 787
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 7171 7271 7291 6981 7571 7611 8001 7291 693
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 7141 7221 7321 5821 5691 5671 5101 3501 224
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    1 1921 0751 0721 1411 2151 2751 5041 5351 566
    2013 2018 - - - - - - -
    1 6741 739-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee à partir de 2006[14].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    Église romane Saint-Jean-Baptiste, dont le clocher, la travée et l'abside sont inscrits à l'inventaire supplémentaire des Monuments historiques depuis le [15].

    Il existe sur le territoire communal 5 sentiers de randonnées permettant de découvrir 7 lavoirs et des mares riches en espèces animales et végétales.

    La Lande des Bruyères est installée sur des sables fins entre le Val de Saône et la Bresse, cet espace boisé offre une flore et une faune riches : callune, bourdaine, engoulevents, effraies, rainette verte...

    Sports

    Rugby à XV

    Le RC Simandre devenu Saône Seille rugby créé en 1976 engagée en série régionale de Bourgogne[16]

    Personnalités liées à la commune

    L'abbé Victor Terret, historien de la Grèce antique et historien d'art. l Bidault), 2014 (221 pages).

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • Simandre, un village entre Saône et Seille, ouvrage publié par l'association du patrimoine de La Frette, Ormes et Simandre (sous la direction de Michel Bidault), 2014 (221 pages).

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Chalon-sur-Saône », sur insee.fr (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. [Bourguignon & Barthélemy 2012] Jean-Paul Bourguignon et Daniel Barthélemy, « La céramique commune sombre gallo-romaine en val de Saône. Entre grise et rouge » (Actes de la table ronde organisée à Lyon les 2 et 3 février 2009 à la Maison de l'Orient et de la Méditerranée), MOM Éditions, no 60 « Les céramiques communes dans leur contexte régional : faciès de consommation et mode d'approvisionnement », , p. 221-234 (lire en ligne [sur persee]), p. 227.
    9. Bourguignon & Barthélemy 2012, p. 228.
    10. Bourguignon & Barthélemy 2012, p. 233.
    11. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    12. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    13. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    14. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    15. « Le 19e siècle et l'art roman : l'exemple de l'ancien archiprêtré d'Ormes », article de Raymond Oursel et Anne-Marie Oursel paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » n° 135 de septembre 2003 (pages 2 à 8).
    16. Site du Saône Seille rugby
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