Tournus

Tournus [tuʁny][1] est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire en région Bourgogne-Franche-Comté.

Tournus

Vue générale depuis le grand pont.

Héraldique

Logo
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Saône-et-Loire
Arrondissement Mâcon
Intercommunalité Communauté de communes Mâconnais - Tournugeois
(siège)
Maire
Mandat
Bertrand Veau
2020-2026
Code postal 71700
Code commune 71543
Démographie
Gentilé Tournusiens
Population
municipale
5 524 hab. (2018 )
Densité 221 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 33′ 50″ nord, 4° 54′ 33″ est
Altitude Min. 168 m
Max. 353 m
Superficie 25 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Tournus
(ville isolée)
Aire d'attraction Tournus
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de Tournus
(bureau centralisateur)
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Tournus
Géolocalisation sur la carte : Saône-et-Loire
Tournus
Géolocalisation sur la carte : France
Tournus
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Tournus
Liens
Site web tournus.fr

    La commune, traversée par un important axe autoroutier qui relie Lyon à Paris et à l'est de la France, compte une grand nombre de monuments historiques, dont l'abbaye Saint-Philibert de Tournus, ancien monastère bénédictin et l'Hôtel-Dieu, un ancien hôpital, construit au XVIIe siècle qui héberge le musée Greuze, consacré au peintre et dessinateur français, Jean-Baptiste Greuze, natif de Tournus.

    Géographie

    Description et situation

    Cette ville du Val de Saône, petite capitale du Tournugeois, est située en Bourgogne, à égale distance de Dijon et Lyon. Au niveau départemental, elle est le point de contact entre le Mâconnais et le Chalonnais et se trouve à la limite entre les parlers d'oïl et le francoprovençal[2].

    La commune est située (par la route) à 96 kilomètres de Dijon, préfecture de la région Bourgogne-Franche-Comté, à 105 kilomètres de Lyon, à 364 kilomètres de Paris et à 416 kilomètres de Marseille[3].

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique

    Communes limitrophes

    Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de neuf autres communes :

    Hydrographie

    Bords de Saône à Tournus.

    La Saône, un des principaux affluents du Rhône, traverse le territoire communal selon un axe nord-sud.

    Le ruisseau de la Dolive est le seul cours d'eau, affluent de la Saône, à traverser le territoire de la commune d'ouest en est. Ce ruisseau qui passe sous l'autoroute A6 a subi une importante pollution, en 2009, à la suite d'un accident sur cette voie[4].

    Le bief Potet est un petit cours qui s'écoule dans la commune. Celui-ci a fait l'objet d'un projet d’expérimentation de lutte contre une plante invasive, la renouée du Japon à l’initiative des élèves du lycée d'Horticulture de Tournus[5].

    Climat

    Le climat est océanique tempéré à tendance continentale : les précipitations sont régulières tout au long de l'année avec une hausse de celles-ci durant le printemps et l'automne, durant l’été les précipitations sont peu fréquentes mais sous formes d’orage parfois violents engendrant d’importants cumuls de pluie. Il est caractérisé par des hivers froids et humides principalement dus aux bancs de brouillards et au froid continental, et des étés chauds et secs liés à l’influence méridionale (vent du midi). Le Mâconnais se situe juste en dessous de la zone dite de « rupture climatique » entre le nord, l’ouest et le sud. Les monts du Sud Mâconnais sont marqués par cette croisée des climats (océanique, continental et méditerranéen) et bénéficient d’une faune et flore remarquable (plantes méditerranéennes et insectes résistant à une latitude élevée).

    Pour la ville de Mâcon, commune proche de Tournus, les valeurs climatiques de 1981 à 2010 sont les suivantes.

    Relevés Mâcon 1981-2010
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 0 1 3,5 6 10 13,5 15,5 15 11,5 8 3,5 1 7,5
    Température moyenne (°C) 2 4,5 8 11 15 19 21 20,5 17 12 7 3,5 12
    Température maximale moyenne (°C) 5,5 8 12 16 20 24 27 26 22 16,5 10 6 16
    Précipitations (mm) 59 53 49 75 88 75,5 71 72 79,5 85,5 84 70 861,5
    Source : Météo-France/Infoclimat : Mâcon (1981-2010)[6]

    Voies de communication et transports

    Gare SNCF de Tournus.

    Voies routières

    Le territoire communal est traversé par la route nationale 6 et desservi par l'autoroute A6

    •  27 à 355 km : Tournus (N6)

    Voie ferroviaires

    La gare de Tournus est desservie par des TER Bourgogne des relations entre les gares de Dijon-Ville ou Paris-Bercy à Lyon et Chalon-sur-Saône à Mâcon-Ville.

    Les ponts de Tournus

    Deux ponts permettent de relier Tournus à Louhans et au Jura.

    Le premier pont, construit en charpente avec piles et culées en maçonnerie, remplaça les bacs jusque-là en service et ouvrit en 1802. Construit sur fonds privés, il comportait cinq travées. Il fut remplacé en 1838 par un pont suspendu. En 1867, ce dernier était en mauvais état et dut être remplacé par un nouveau pont en pierre, qui entra en service en 1869 (pont frappé d'un droit de péage jusqu'en 1920). Il permettait au tacot (le train à voie métrique allant de Tournus à Louhans) de franchir la Saône. [7] Ce pont fut détruit par l'armée allemande en retraite le . Une passerelle provisoire en bois fut tout d'abord construite au niveau de la rue du Bac. Puis ce pont fut remplacé par un nouveau pont suspendu. Celui-ci s'avéra fragile et il dut être remplacé par un nouveau pont – bipoutre acier et béton – en 1988. En 2012, ce pont fut renommé pont Roger-Gautheron, du nom du maire de la ville de 1977 à 1991[8].

    Le second pont, dit le grand pont de Tournus ou pont Sud de Tournus, consiste en un ouvrage en béton armé à trois arches en plein cintre. Inauguré en 1951, il permet de rejoindre Louhans sans traverser la cité abbatiale ; il est adapté à un plus grand trafic.[9]

    Urbanisme

    Typologie

    Tournus est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[10],[11],[12]. Elle appartient à l'unité urbaine de Tournus, une unité urbaine monocommunale[13] de 5 545 habitants en 2017, constituant une ville isolée[14],[15].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tournus, dont elle est la commune-centre[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 14 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[16],[17].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (58,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (61,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (28,3 %), zones urbanisées (26,6 %), prairies (17,1 %), terres arables (12,9 %), eaux continentales[Note 3] (7,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (5,9 %), forêts (2 %)[18].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[19].

    Hameaux et lieux-dits

    Voici, ci-dessous, la liste la plus complète possible des divers hameaux, quartiers et lieux-dits résidentiels urbains comme ruraux, ainsi que les écarts qui composent le territoire de la commune de Biol, présentés selon les références toponymiques fournies par le site géoportail de l'Institut géographique national[20].

    Rive droite

    • la Charette
    • Prés des Moitiés
    • Rive Gauche
    • la Levée

    Rive gauche

    • les Justices
    • la Grange
    • la Preste
    • Monplaisir
    • la Varette
    • Boirie
    • Saint-Jean
    • Grande Condemine
    • Petite Condemine
    • la Lorine
    • Beauregard
    • l'Arpent
    • Crot de l'orme
    • La Croix Léonard
    • Croix Vacher
    • les Perrières
    • l'Abbaye
    • l'Ostange
    • Montfalcon
    • l'Ormeteau
    • Belnay
    • Sur les Moulins
    • la Madeleine
    • le Roy Guillaume
    • la Croisette
    • les Sept Fontaines
    • l'Ormoy
    • la Julienne
    • l'Ambre
    • Baraban
    • Croix Machoux
    • Champ Brulé
    • Beaufer
    • Champ Sémard
    • Moulin Vernay
    • Beaufer et Petit Beaufer
    • En Bout
    • le Pas Fleuri

    Risques sismiques

    La totalité du territoire de la commune de Tournus est situé en zone de sismicité no 2, comme la plupart des communes de son secteur géographique et de la vallée de la Saône[21].

    Terminologie des zones sismiques[22]
    Type de zoneNiveauDéfinitions (bâtiment à risque normal)
    Zone 2Sismicité faibleaccélération = 0,84 m/s2

    Autres risques

    La ville de Tournus, ainsi que l'ensemble des communes riveraines de la Saône, bénéficie d'un plan de prévention des risques d'inondation (PPRI). Celui-ci vise à prévenir et limiter les conséquences de crues importantes en fixant les règles d'occupation des sols et la construction d'éventuels bâtiments dans les secteurs inondables ainsi que de fixer les recommandations applicables aux biens existants[23] .

    Histoire

    Tournus appartient au Pays d'art et d'histoire « Entre Cluny et Tournus » créé en 2010.

    Antiquité et Moyen Âge

    Situé dans le pays des Eduens, le secteur de Tournus et de la Basse-Bourgogne se situait en Gaule celtique.

    Ancienne garnison romaine bâtie au bord de la Saône, ceux-ci l'utilisèrent comme entrepôt de leurs fourrages et de leurs blés, nécessaires au ravitaillement des corps d’armée. La cité fut ensuite occupée par les Burgondes au cours de la première moitié du Ve siècle[24].

    Tournus devint un centre religieux important grâce à l'influence de l'abbaye Saint-Philibert, chef-d'œuvre de l'art roman. Noble mérovingien, Filibert mourut et fut enseveli en 685 dans son monastère d'Héri (aujourd'hui Noirmoutier), une île sur l'Atlantique au sud de l'embouchure de la Loire. Dès 799, cette île est victime d'attaques viking, et après diverses tentatives de résistance armée, il fut nécessaire, en 836, de quitter les lieux. Les Vikings s'en prenant aux reliques chrétiennes, il fut nécessaire d'exhumer et d'emporter le corps de Filibert, contenu dans un important sarcophage. Le lieu de repli était le monastère de Déas (désormais Saint-Philbert-de-Grand-Lieu en Loire-Atlantique).

    Mais, en 858, les Normands revinrent attaquer Déas ; les moines s'enfuirent, emmenant avec eux les précieuses reliques de saint Philibert jusqu'à Tournus, où ils arrivèrent en 875. Certains revinrent, plus tard, réoccuper Déas, au XIe siècle, et attendirent le retour des reliques, restées alors en Bourgogne, où elles sont toujours aujourd'hui.

    Pendant la famine de 1030-1033, un boucher de Tournus est brûlé vif pour avoir fabriqué des pâtés avec des enfants[25],[26].

    Avant 1087 : rédaction par Falcon, moine de Tournus, à la demande de l'abbé Pierre, de la Chronique de Tournus[27].

    En 1377, un « hôpital pour les pauvres, apparemment dédié à saint Jean-Baptiste », est attesté sur la route de Mâcon[28].

    Epoque moderne

    À la veille de la Révolution, Tournus disposait d'un relais de poste aux chevaux, implanté entre celui de Sennecey-le-Grand et celui de Saint-Albain, disposant de 26 chevaux (en 1786)[29].

    Époque contemporaine

    Monument à la mémoire des tournusiens s'étant engagés dans l'armée en 1814

    Révolution française

    En prévision des états généraux de 1789, Jean Ducret, curé de la paroisse Saint-André de Tournus, est élu député du clergé du bailliage de Mâcon.

    XIXe siècle

    Durant l'invasion des forces alliées de 1814 après la retraite de Russie, la plupart des villes françaises se rendent sans résistance. Les habitants de Tournus résistent au contraire et fournissent des soldats pour tenter de reprendre la ville voisine de Mâcon[30]. Napoléon est exilé à l'île d'Elbe mais il n'oubliera pas le sacrifice des Tournusiens et décernera à son retour la Légion d'honneur à la ville de Tournus, le [31]. Le , de neuf heures à midi, l'Empereur, en route pour Paris, avait fait une halte à Tournus[32].

    En 1874, Tournus se connecte au réseau télégraphique dont la Saône-et-Loire dispose depuis 1852 pour permettre la transmission rapide des dépêches via la télégraphie électrique[33].

    XXe et XXIe siècles

    Durant la Seconde Guerre mondiale, la ville de Tournus est investie par les troupes allemandes le jour de l'appel du 18 juin 1940. La ville se situe ensuite au sud de la ligne de démarcation qui coupe la France en deux et passe quelques kilomètres au nord. La cité sera libérée le [34].

    Dans la nuit du 28 au 29 mai 1968, Tournus et le Tournugeois (ainsi qu'une partie du Haut-Mâconnais) sont frappés par un orage d'une extrême violence dont les eaux causent de graves dégâts à la ville et dans de nombreux villages : « À 23 h. 30, la sirène avertissait les pompiers : une masse d'eau venant des Sept Fontaines traversait la R.N. 6, arrêtant la circulation, s'engouffrait rue de la Tannerie, rue Greuze, rue de l'Hôpital, et arrivant place de l'Hôtel-de-Ville (socle de Greuze non atteint) avant d'atteindre les quais, par la rue du Bac, ravageant tout sur son passage. [...] Le mercredi matin 29 mai, la population, qui ne s'était pas couchée, restait médusée devant l'ampleur du sinistre. »[35]

    Politique et administration

    Hôtel de ville de Tournus

    Tendances politiques et résultats

    Lors de l'élection municipale des 23 et , quatre listes sont engagées au premier tour : La liste Divers Gauche de Jean Legros (maire sortant) arrive en tête avec 33,19 %, suivie de près par la liste Divers Droite de Claude Roche (32,78 %), puis par la liste UMP de Catherine Legrand Diot (17,73 %) et pour finir par la liste Sans Étiquette de Jean-Paul Meulien (16,28 %)[36]. Au deuxième tour, c'est la liste de Claude Roche qui l'emporte sur celle de Jean Legros par 56,50 % à 43,49%[36].

    Après des démissions de conseillers de la majorité au cours de l'année 2017 à la suite d'un projet de centre commercial[37], de nouvelles élections ont lieu le . Dès le premier tour la liste de Bertrand Veau l'emporte et gagne cette élection (61,63 %) contre deux autres listes , celle du maire sortant Claude Roche (23,07 %) et celle de Christian Bernard (15,30 %)[38].

    Administration municipale

    Le conseil municipal de Tournus est composé de vingt-neuf membres (quinze hommes et quatorze femmes) dont un maire, huit adjoint au maire, dix conseillers délégués et dix conseillers municipaux[39].

    Listes des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité

    (décès)
    Jean Galopin SFIO  
    Émile Jaillet    
    Léon Godin Rad. Professeur
    Conseiller général du canton de Tournus (1921 → 1934)
     ? Paul Privey   Médecin
    Les données manquantes sont à compléter.

    (décès)
    Paul Privey   Médecin
    Léon Barge    
    Raymond Gauthier    

    (démission)
    Roger Gautheron PS Enseignant
    Conseiller général du canton de Tournus (1976 → 1988)
    Gérard Buatois PS Directeur commercial retraité
    Conseiller général du canton de Tournus (1988 → 2015)
    Henri Lévêque DVD Vétérinaire retraité
    Président de la CC du Tournugeois (2002 → 2008)
    Jean Legros DVG Retraité de l'enseignement

    (démission)
    Claude Roche[40] UDI Chef d'entreprise
    Président de la CC du Tournugeois (2014 → 2016)
    En cours
    (au 14 mai 2018)
    Bertrand Veau[41] DVG Pharmacien

    Canton et intercommunalité

    La commune est le bureau centralisateur d'un canton qui compte trente-et-une communes depuis .

    Jumelages

    Tournus figure parmi les quinze premières communes de Saône-et-Loire à avoir établi – puis officialisé – des liens d'amitié avec une localité étrangère[42].

    En 2020, la ville est jumelée avec :

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[43]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[44].

    En 2018, la commune comptait 5 524 habitants[Note 4], en diminution de 5,91 % par rapport à 2013 (Saône-et-Loire : −0,73 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    4 3535 1495 3515 0115 1515 4075 2675 2705 324
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    5 6135 5985 6405 5535 5275 5565 2485 0254 866
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    4 8904 8464 7724 7285 1035 0465 3115 3955 453
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    5 9756 6737 4436 9776 5686 2315 8925 8145 562
    2018 - - - - - - - -
    5 524--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[45] puis Insee à partir de 2006[46].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Situé dans l'académie de Dijon, le territoire de la ville héberge les établissements scolaires suivants :

    Enseignement primaire

    • trois écoles primaires (deux publiques, qui sont Raymond-Dorey et L'Esplanade, et une privée : Saint-Valérien) ;
    • deux écoles maternelles (Jean-Galopin et Charles-Dard).

    Enseignement secondaire

    • le collège En Bagatelle, entré en service pour la rentrée de 1968[47] ;
    • le lycée professionnel agricole Les Perrières, spécialité « horticulture et paysage »[48] ;
    • un lycée général et technologique (lycée Gabriel-Voisin) ; où a étudié Queen Lana Kielbasa ainsi que Queen Ether Erpelding.

    La ville dispose également d'une importante école de musique.

    Équipement culturel

    La salle de cinéma la Palette.

    Cinéma

    Un cinéma municipal, « La Palette », soutenu par l'association Cinémascotte, projette des films classés art et essai et privilégie les projections en V.O. ; il reçoit des réalisateurs et organise une semaine du film d'animation. Il a été inauguré par Marie-Christine Barrault et le comédien Pierre Richard en 1988[49].

    Bibliothèque municipale

    La ville compte une bibliothèque municipale située en centre-ville (dans l'ancienne abbaye). Ce service, ouvert au public, héberge un important fond patrimonial local estimé à près de 14 000 pièces uniquement consultables sur place[50]. est Ce service municipal est installé depuis 1972 dans la cour du cloître. Le fonds ancien est réparti dans deux salles situées au premier étage, ornées de boiseries réalisées en 1720, sur commande du cardinal de Fleury[51].

    Café associatif de Tournus : L’Embarqu'

    L'Embarqu' est ce qu'on appelle un café associatif, mais en fait c'est un lieu de rencontre et d'échange.

    Des manifestations de tout genres y ont lieu: spectacles, activités culturelles ou manuelles, rencontres solidaires[52].

    Le Festival du Film d'animation

    • Le festival du film d'animation se déroule la première semaine de décembre depuis 1980 [53]

    Le Salon du Livre

    • Le salon du Livre de Tournus se déroule vers la fin du mois de mai ou le début du mois de juin de chaque année[54]

    Festival « Orgue en Ascension »

    Depuis 2008, la ville de Tournus et la paroisse Saint-Philibert en Tournugeois organisent chaque année pour l'Ascension un festival d'orgue intitulé « Orgue en Ascension » (10e édition en 2018), organisé en l'abbatiale et donnant vie à l'orgue historique de l'abbaye Saint-Philibert, qui est le plus ancien du diocèse d'Autun (1629) et a été classé au titre des Monuments historique.

    Équipements sanitaires

    Entrée de l'hôpital de Belnay

    Tournus comporte un hôpital : l'hôpital public de Belnay qui compte 210 lits, lequel s'accompagne d'un EHPAD de 100 places[55].

    Équipements et activités sportives

    Départ de l'étape à Tournus lors du Tour de France 2010.

    Sports praticables en club

    - Sports individuels: Aïkido, judo, ju jitsu, karaté, athlétisme, cyclisme, escalade, gymnastique, tennis, badminton, haltérophilie, boules, pétanque, ski;

    - Sports d'équipe: Basket, football, handball, rugby;

    - Activités santé et loisirs: Trail, cyclotourisme, retraite sportive, gymnastique volontaire, alpinisme.

    Equipement sportifs

    - Stade Noël Perret: Football, athlétisme, tennis, basket et handball (en extérieur);

    - Stades Jean Faucillon et du Pas Fleury: Rugby;

    - Gymnase et Dojo Chanay: Basket, judo, karaté;

    - Gymnase, praticable et mur Louis Desmaris: Handball, gymnastique, escalade, tennis (terrain couvert);

    - Boulodrome du Pas Fleury: Boules, pétanque

    - Piscine, parc de glisse, terrain de bicross, salle d'haltérophilie, parcours sportif de la Garenne.

    Evènements

    - Ville départ du Critérium du Dauphiné libéré 2009 (étape 3,Tournus - Saint-Étienne, mardi 9 juin)

    - Ville départ du Tour de France 2010 (étape 7, Tournus - Les Rousses, samedi 10 juillet)

    Culte catholique

    La communauté catholique et l'Église abbatiale Saint-Philibert dépendent de la paroisse Saint-Philibert de Tournus[56].

    Culte protestant

    Un Temple réformé est situé rue Perrin de Puycousin

    Autres cultes

    Une salle du royaume des témoins de jehovah est situé rue Sornay.

    Journal local (quotidien)

    Le Journal de Saône-et-Loire est un quotidien régional français diffusé en Saône-et-Loire, dont le siège se trouve à Chalon-sur-Saône. Les abonnés et les acheteurs réguliers de ce journal demeurant dans le territoire de Tournus, et de ses communes voisines, reçoivent l'édition de Chalon-sur-Saône.

    Économie

    Marché à Tournus.

    Un bureau de la Chambre de commerce et d'industrie de Saône-et-Loire est installé dans la commune. Un marché s'organise chaque semaine, le samedi matin.

    Secteur industriel

    Au nord et au sud-ouest de la ville, on trouve des zones industrielles. Le secteur industriel produit des biens d'équipement domestique, avec l'usine du Groupe SEB et l'usine de fabrication des poêles Tefal.

    Secteur touristique

    Tournus possède un important parc hôtelier, dont un hôtel quatre étoiles (Hôtel Greuze) et un trois étoiles (Hôtel Le Rempart). Quatre restaurants gastronomiques étoilée par le Michelin 2013 : Greuze, Quartier Gourmand, Aux Terrasses, Meulien.

    La commune héberge également un camping de quatre-vingt-dix places[57].

    Culture locale et patrimoine

    Cinéma La Palette

    Municipalisé en 1982, le cinéma La Palette compte une salle unique. Il a été rénové en 2019 pour améliorer l'accueil du public et son attractivité (120 000 €). Une deuxième salle et un agrandissement du hall d'entrée en lieu d’animation autour du cinéma sont à l'étude[58].

    Lieux et monuments

    Église Saint-Philibert.
    • Église abbatiale Saint-Philibert, place de l'Abbaye, [59], un des plus grands monuments romans de France.
    • Église de la Madeleine, rue Désiré Mathivet, [60].
    • Église Saint-Valérien, rue Alexis Bessard, [61] située au nord de Tournus. Sa maçonnerie en arêtes de poisson traduit son ancienneté. L'ex-voto en façade indique une construction entre l'an 1008 et l'an 1028, elle était l'église abbatiale de l'abbaye Saint-Valérien de Tournus, à quelques centaines de mètres de celle de Saint-Philibert.
    • Chapelle Saint-Laurent, rue des Canes, [62], construite au nord de l'abbaye en 946, on en ignore la fonction précise. Elle possède une structure en opus spicatum[63].
    • L'Hôtel-Dieu et le musée Greuze, rue de l'Hôpital : ancien hôpital, connu au cours des siècles précédents sous le nom d'Hôtel-Dieu. De nos jours, il abrite le musée Greuze, qui possède, notamment, une collection d'œuvres de Jean-Baptiste Greuze, peintre né à Tournus le . Construit au XVIIe siècle et agrandi ensuite, l’Hôtel-Dieu de Tournus est classé Monument Historique depuis 1964[64]. Il comporte trois vastes salles et deux chapelles, ainsi que l’une des plus anciennes apothicaireries conservées en France (elle a été achevée en 1685), riche de pots en faïence provenant, majoritairement, des manufactures de Nevers[65].
    • L'Hôtel de ville, construit de 1777 à 1779 suivant les plans de l'ingénieur des ponts et chaussées des États de Bourgogne Émiland Gauthey[66], sur le site de l'ancienne prévôté. C'est l'un des quatre hôtels de ville hérités de l'Ancien Régime en Saône-et-Loire[67].
    • L'ancienne maison de Charité, établie en 1716 par « refondation » d'une maison de charité plus ancienne qui avait été fondée en 1675 à Tournus par monseigneur de Maupeou, évêque de Chalon-sur-Saône, et installée en ville « pour servir à domicile les malades indigents, leur procurer des aliments et des médicaments, et leur donner les consolations de la religion »[68].
    • Plusieurs anciens hôtels particuliers : hôtel de Lacroix-Laval (façade du XVIIIe siècle), hôtel Jean Magnon (fin du XVe siècle), hôtel Jean d'Aubonne (XVe siècle)... et des maisons de la rue de l'hôpital (XIVe siècle).[69]
    • Musée du vélo Michel Grezaud qui retrace l'histoire de la petite reine[70] à travers des spécimens de vélocipèdes et autres bicycles, de la vieille draisienne au vélo de course moderne, en passant par le fameux grand-bi et la bicyclette de facteur de 1940.
    • Ancien couvent des Récollets de Tournus, avenue du , qui était un couvent situé au sud de la ville et dont on trouve aujourd'hui quelques restes.
    • Chapelle de l'ancienne maison de retraite des 7 Fontaines, D906.
    • La colline du Roy Guillaume, située à cheval sur les communes de Tournus et Mancey, qui abrite la plus forte concentration de cadoles du tournugeois[71].
    • Le monument aux morts de la Grande Guerre, qui consiste en une colonne romaine élevée sur une base surmontant un piédestal décoré de quatre bas-reliefs et couronnée par à chapiteau dorique supportant un soldat casqué (monument inscrit au titre des monuments historiques en 2016).

    Personnalités liées à la commune

    Maison natale de Jean-Baptiste Greuze.

    Tournus dans la littérature

    • L'histoire du roman Alpha Virginis de Frédéric Delval se passe largement à Tournus. L’abbaye Saint-Philibert de Tournus joue un rôle important dans le récit et de nombreux endroits de la ville y sont évoqués.

    Tournus dans les films

    Claude Berri y a tourné en partie le film Lucie Aubrac en 1997.

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • Pierre de Saint-Julien de Balleure, Recueil de l'antiquité et choses plus mémorables de l'abbaye et ville de Tournus, 1581.
    • Henri Curé, Saint-Philibert de Tournus, Paris, 1905.
    • Jean Virey, Saint-Philibert de Tournus, Paris, 1932.
    • Gabriel Jeanton, Les ateliers de sculpture de Tournus, p. 82-109, Réunion des sociétés savantes des départements à la Sorbonne. Section des beaux-arts, Ministère de l'instruction publique, 1911 (lire en ligne).
    • Charles Dard, Les calamités de Tournus à travers les âges, 1947.
    • Fernand Nicolas, Connaissez-vous Tournus ?, revue « Images de Saône-et-Loire » n° 20 (), pp. 9-11.
    • Benjamin Saint-Jean-Vitus, Tournus : l'abbaye Saint-Philibert. À la découverte d'un grand site du Moyen Âge, Société des amis des arts et des sciences de Tournus et INRAP, Tournus, 2019. (ISBN 978-2-9568465-0-5).

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Jean-Marie Pierret, Phonétique historique du français et notions de phonétique générale, Peeters, Louvain-la-Neuve, 1994, p. 104.
    2. Gérard Taverdet, Tournus, frontière linguistique ?, bulletin de la Société des amis des arts et des sciences de Tournus, tome CXVI, Tournus, 2017, p. 7-17. (ISSN 0153-9353).
    3. Site annuaire-mairie.fr, page "Distances des grandes villes avec Tournus", consulté le 2 janvier 2020.
    4. « Tournus: La Dolive polluée en profondeur », sur lejsl.com, (consulté le ).
    5. Site reseau-eau.educagri.fr page "Un projet d’expérimentation de lutte contre la Renouée du Japon à l’initiative des élèves du Lycée de l’Horticulture et du Paysage de Tournus ! ", consulté le 2 janvier 2019.
    6. « Normes et records 1961-1990 : Mâcon - Charnay (71) - altitude 216m », sur infoclimat.fr.
    7. https://www.art-et-histoire.com/index.php?r=1&w=1600&cb=Tournus(1)&perspective=Ouvrages&PHP_file=segreap.php
    8. Guillaume Badet (CLP), « Histoire. Depuis plus de deux siècles, plusieurs ouvrages se sont succédés (sic) entre Lacrost et Tournus. / L’eau a coulé sous les ponts », sur lejsl.com, Le Journal de Saône et Loire, (consulté le ).
    9. Source : Notice de Frédéric Lafarge intitulée Historique du pont nord Roger Gautheron sur la D 37 publiée dans « Itinérances en Bourgogne-du-Sud : 10 circuits-découverte des ponts sur les rivières Grosne, Guye, Saône, Seille », livret de 104 pages édité par la Fédération des associations partenaires du pays d'art et d'histoire « Entre Cluny et Tournus » (FAPPAH), 2020 (ISBN 978-2-9556826-2-3).
    10. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    11. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    12. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    13. « Unité urbaine 2020 de Tournus », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    14. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    15. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    16. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Tournus », sur insee.fr (consulté le ).
    17. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    18. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    19. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    20. Site géoportail, page des cartes IGN.
    21. Site de la préfecture de Saône-et-Loire, carte des zones de sismicité
    22. Arrêté du 22 octobre 2010 relatif à la classification et aux règles de construction parasismique applicables aux bâtiments de la classe dite « à risque normal » - Légifrance
    23. Site tournus.fr, page sur la Prévention des risques d'inondation, consulté le 2 janvier 2020.
    24. Site france-pittoresque.com, page "Histoire de la ville et du canton de Tournus", consulté le 1er janvier 2019
    25. Jean-François Mazet, Saint Nicolas, le boucher et les trois petits enfants : biographie d'une légende, L'Harmattan, , 420 p. (lire en ligne).
    26. Histoire abrégée du Duché de Bourgogne depuis les Eduens, les Lingons et les Séquanois, jusqu'à la réunion de la province à la couronne sous Louis XI à l'usage du collège de Dijon Causse, 1777
    27. En latin : Cronicon Trenorchiense, manuscrit dont un exemplaire est conservé dans le fonds ancien de la bibliothèque municipale de Tournus. Document traduit pour la première fois en français à l'occasion du millénaire de la consécration du chœur de l'abbatiale Saint-Philibert de Tournus (2019), à l'initiative du Centre international d'études romanes (CIER), avec le soutien de la Société des amis des arts et des sciences de Tournus et de la ville de Tournus (traduction confiée en 2016 à François Bougard et Dominique Poirel, respectivement directeur et directeur de recherche à l'Institut de recherche et d'histoire des textes (IRHT). Source : bulletin de la Société des amis des arts et des sciences de Tournus, tome CXVII, Tournus, 2018 (ISSN 0153-9353).
    28. Benjamin Saint-Jean Vitus et Jean-François Reynaud (dir.), Tournus. Le castrum, l'abbaye, la ville, XIe – XIVe siècles et prémices : Analyse archéologique d'un développement monastique et urbain (thèse de doctorat en archéologie médiévale, soutenue le 13 janvier 2006 à l'université Lumière Lyon 2) (lire en ligne), 3e partie : La Ville en formation. 3.2. « L'Occupation du territoire urbain : Les Paroisses, leurs églises-mères, et quelques établissements périphériques », vol. 3, p. 567-570.
    29. Source : Alain Dessertenne, Au temps de la poste aux chevaux, revue « Images de Saône-et-Loire » n° 134 (juin 2003), pp. 18-21.
    30. « Tournus en 1814 et en 1815 » – Cdt Joseph Guironde – 1903
    31. Henri Curé, Saint-Philibert de Tournus, A. Picard, 1905, p. 48
    32. Événement que rappelle une plaque visible au bord de l'ancienne route nationale 6, posée en 1967. Source : Claude Garino, Le vol de l'Aigle en Bourgogne, revue « Pays de Bourgogne » no 224 de février 2010, p. 23-33.
    33. « Les débuts du télégraphe électrique en Saône-et-Loire », article de Pierre Laffont paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » no 104 de février 1996, pages 10 à 15.
    34. Site memoire.de-tournus.com, page sur la seconde guerre mondiale, consulté le 1er septembre 2019
    35. Source : Georges Bellicot, L'orage du 28 mai 1968 dans le Tournugeois, bulletin de la Société des amis des arts et des sciences de Tournus, Tome LXVII.
    36. Résultats officiels pour la commune Tournus
    37. « Que fait le maire ? (2/4) : Tournus, putsch citoyen à la mairie », sur France Culture (consulté le ).
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    39. Sitetournus.fr, page sur le conseil municipal, consulté le 1er janvier 2020.
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    41. « Election Municipale partielle à Tournus : Bertrand Veau élu avec 61.63 % des voix », sur Le Journal de Saône-et-Loire, (consulté le ).
    42. Avec Autun, Bourbon-Lancy, Chagny, Chalon-sur-Saône, Chauffailles, Cuisery, Épinac, Étang-sur-Arroux, Loisy, Mâcon Lugny, Paray-le-Monial, Romenay, Saint-Amour-Bellevue et Sanvignes-les-Mines. Source : Bernard Humblot, « Quand la Saône-et-Loire s'intéresse aussi aux pays voisins », revue « Images de Saône-et-Loire » n° 16 de décembre 1972, pp. 9-11.
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    60. Notice no PA00113491, base Mérimée, ministère français de la Culture : Église de la Madeleine
    61. Notice no PA00113492, base Mérimée, ministère français de la Culture : Église Saint-Valérien
    62. Notice no PA00113490, base Mérimée, ministère français de la Culture : Chapelle Saint-Laurent
    63. Description de la Chapelle sur le Corpus architecturae religiosae europeae
    64. Notice no PA00113493, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    65. « Les apothicaireries de Saône-et-Loire », article de Pierre Prost paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » n° 132 de décembre 2002 (pages 11 à 14).
    66. Notice no PA00113494, base Mérimée, ministère français de la Culture : Hôtel de ville
    67. Avec ceux de Louhans (1766), de Givry (1771) et de Bourbon-Lancy (1783). Source : « Nos hôtels de ville », article d'Alain Dessertenne et de Jean-François Rotasperti paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » n° 100 de mars 1995, pages 6 à 10.
    68. Maison de charité dont l'apothicairerie, du XVIIIe siècle, a été démontée au printemps 2011 et réinstallée aussitôt au musée Greuze de la ville. Source : Florence Vidonne (conservatrice de l'Hôtel-dieu et musée Greuze de Tournus), Le transfert de l'apothicairerie de la Charité de Tournus dans l'hôtel-dieu & musée Greuze de la ville, bulletin de la Société des amis des arts et des sciences de Tournus, tome CXIV, Tournus, 2015, pp.191-203. (ISSN 0153-9353).
    69. Pierre Garrigou Grandchamp, Jean-Denis Salvèque, « Saône-et-Loire. Un immeuble du XIVe siècle à Tournus », Bulletin Monumental, vol. 154, no 1, , p. 73-78.
    70. Surnom populaire de la bicyclette, les origines de cette expression en vidéo sur le site netprof.fr
    71. « Les cadoles de la colline du Roy Guillaume », article de Georges Bellicot paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » n° 132 de décembre 2002 (pages 15 à 18).
    72. Joseph Vaesen et Étienne Charavay, Lettres de Louis XI, tomeXI, Librairie Renouard, Paris 1909
    73. G. Jeanton, Société des amis des arts et des sciences de Tournus, (lire en ligne), pages 53 et suivantes.
    74. (eu) « http://www.zientzianet.com/artikulua.asp?Artik_kod=4366 »(ArchiveWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?).
    75. Société des amis des arts et des sciences de Tournus, Société des amis des arts et des sciences de Tournus, (lire en ligne), page 43.
    76. Florence Vidonne, Une nouvelle acquisition pour le musée Greuze de Tournus : Le Petit Malin, sculpture de Benedict Rougelet, bulletin de la Société des amis des arts et des sciences de Tournus, tome CXVI, Tournus, 2017, p. 117-124. (ISSN 0153-9353).
    77. Salvatore Barletta, « Théo Hannoyer : Le monde pro l'attend », Le Journal de Saône-et-Loire, (consulté le ).
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