Sanctuaire (catholicisme)

Un sanctuaire peut  en parlant d’un site de l’Église catholique  désigner informellement un lieu de pèlerinage comme dans d’autres religions. Mais le Code de droit canonique de 1983 caractérise ce qui est attendu d’un tel site, et définit précisément ce que doivent être un « sanctuaire diocésain », un « sanctuaire national » et un « sanctuaire international ».

Pour les articles homonymes, voir Sanctuaire (homonymie).

Façade de la cathédrale Notre-Dame de Reims, l’un des trois sanctuaires nationaux de France.

Un sanctuaire diocésain (ou juste « sanctuaire ») est un édifice ou un lieu sacré accueillant des pèlerinages et reconnu notablement important par l’ordinaire du lieu[c 1], en général un évêque.

Un sanctuaire national est un sanctuaire diocésain reconnu par la conférence épiscopale référente comme ayant une importance religieuse, culturelle ou historique significative[c 2].

Un sanctuaire international est un sanctuaire national également reconnu par le Saint-Siège comme ayant une influence internationale[c 2]. Il y en a actuellement onze[1], dont huit en Europe.

On trouve parfois le terme de « sanctuaire paroissial » pour désigner un lieu de pèlerinage n’ayant pas encore achevé les démarches nécessaires pour devenir un sanctuaire diocésain.

Définition et processus d’élection

L’élection d’un sanctuaire est décidée, selon qu’il soit diocésain, national ou international, par l’ordinaire du lieu  en général un évêque, mais ce peut être également un vicaire général ou épiscopal , la conférence épiscopale référente (nationale ou multi-nationale), ou le Saint-Siège (actuellement, par le Conseil pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation).

Les statuts du sanctuaire (propriété et administration, essentiellement[c 3]) doivent être approuvés par ces mêmes institutions[c 4].

Sanctuaire diocésain

Les sanctuaires doivent être des lieux ayant une importante dévotion populaire[c 1]. Ils doivent permettre une pratique de la liturgie convenable, et « annoncer avec zèle la parole de Dieu »[c 5]. Les pratiques locales de piété populaire doivent y être facilitées[c 5], et des mesures de sécurité prises pour protéger les reliques ou autres objets de dévotion ainsi que les témoignages de piété[c 6]. Un lieu qui remplit toutes ces obligations peut être proposé par la paroisse à l’ordinaire du lieu  en général un évêque, mais ce peut être également un vicaire général ou épiscopal  pour être désigné sanctuaire diocésain.

Sanctuaire national

Lorsqu’un sanctuaire diocésain a acquis une importance certaine, il peut être proposé par l’évêque à la conférence épiscopale référente (nationale ou multi-nationale) afin d’être élu sanctuaire national. Il doit pour cela remplir certaines obligations, définies par la conférence épiscopale (voir par exemple le document normatif de la Conférence des évêques catholiques des États-Unis, l’USCCB[2]), et passer par diverses étapes de confirmation[3]. La conférence épiscopale a également le devoir de s’assurer de la qualité d’accueil et doit donc prévoir les démarches permettant la destitution d’un sanctuaire.

Sanctuaire international

Le Saint-Siège peut décider de la désignation d’un sanctuaire national comme sanctuaire international.

La gestion des sanctuaires internationaux a été historiquement confiée à la Congrégation pour le clergé, par la constitution apostolique de 1988 Pastor Bonus du pape Jean-Paul II[4]. Le , le pape François, par une lettre apostolique en forme de motu proprio nommée Sanctuarium in Ecclesia, transfert toutes les compétences liées aux sanctuaires au Conseil pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation[5].

Historique de la notion

Avant le vingtième siècle

Le terme de « sanctuaire » désigne étymologiquement le « lieu le plus sacré » d’un édifice religieux, donc par exemple le lieu où se situe le maître-autel dans une église[6], ou l’emplacement d’un reliquaire. Par synecdoque, l’usage a progressivement glissé jusqu’à désigner le bâtiment religieux lui-même, et s’est de fait associé dans l’esprit avec les pèlerinages destinés à aller voir la relique ou le lieu saint, autour du XIXe siècle[t 1].

Les premiers lieux jouant pour le christianisme le rôle de sanctuaires  au sens général du mot  sont les lieux saints mentionnés dans les Évangiles et l’Ancien Testament ; les pèlerinages s’organisent dès le début du IIIe siècle et se multiplient au IVe siècle. Le Moyen Âge développe les cultes liés aux reliques des saints, et fait émerger de cela l’aspect économique du sanctuaire[7] et la protection juridique du pèlerin[8].

Pour reconnaître et distinguer les édifices au centre d’un pèlerinage, l’Église met progressivement en place la notion de basilique. Ce titre est d’abord porté par de grandes églises ayant une importance historique religieuse forte, de manière honorifique. À partir du XVIe siècle, il revient au pape de nommer les nouvelles basiliques, permettant de mettre en avant un vocable, un saint ou un pèlerinage qu’il désire promouvoir[9].

Définition contemporaine

La basilique Notre-Dame-du-Rosaire de Pompéi en Italie, sélectionnée début XXe siècle par Jemolo comme exemple de « sanctuaire majeur ».

Le mot « sanctuaire » est absent du Code de droit canonique de 1917. Les premiers usages officiels de l’Église catholique du terme dans le sens de « lieu de pèlerinage reconnu » datent des accords du Latran, en 1929[t 2],[10]. Le texte était cependant en préparation depuis 1913 ; le juriste Arturo Carlo Jemolo qui travaillait dessus fait ainsi dès cette période une distinction entre sanctuaire « majeur » et « mineur »[t 3].

La première définition canonique du mot est proposée en 1955 au pape Pie XII par la Sacra congregatio de seminariis et studiorum universitatibus, et communiquée aux ordinaires le [11] : un sanctuaire est « [une église ou un édifice sacré] destiné à l’exercice publique du culte, qui pour un motif particulier de piété est considéré par les fidèles comme un lieu de pèlerinage visant à obtenir des grâces ou à prononcer des vœux. »

La définition actuelle de « sanctuaire » apparaît finalement dans le Code de droit canonique de 1983, qui abroge celui de 1917[12]. Elle précise différents « niveaux » en impliquant les prélats et les conférences épiscopales. Plusieurs lieux étaient déjà définis par « sanctuaire » ou « sanctuaire national » à cette date ; les différentes conférences épiscopales ont donc eu à édicter des règles pour gérer ces cas (voir par exemple les points 1 et 2 du document normatif de l’USCCB[2]).

Alors qu’il apparaissait  une seule fois, cependant  dans le Code de droit canonique de 1917, le terme de « basilique » disparaît complètement de celui de 1983 ; cela suggère que le statut canonique des basiliques devrait à terme se fondre dans celui des sanctuaires[12].

Évolution et précisions

Le Conseil pontifical pour la pastorale des migrants et des personnes en déplacement a publié le un texte développant essentiellement le parallèle entre les sanctuaires tels que définis dans le Code de droit canonique et les sanctuaires de la Bible[13].

Le Directoire sur la piété populaire et la liturgie publié le donne plusieurs conseils concernant la gestion des sanctuaires, concernant par exemple le fait de faciliter la pénitence[d 1], de prendre en compte la présence des pèlerins dans le cadre de la célébration de l’eucharistie[d 2], de permettre l’onction des malades[d 3], de valoriser la liturgie des Heures[d 4], de mettre en avant la charité[d 5], de développer l’aspect culturel du lieu[d 6], etc.

Deux « congrès mondiaux de Pastorale des pèlerinages et des sanctuaires » se sont tenus, le premier[Où ?] en sous l’égide de Jean-Paul II[14], et le second à Saint-Jacques-de-Compostelle du au sous l’égide de Benoît XVI[15].

Il faut noter également que certaines conférences épiscopales  des îles britanniques, notamment , pour des raisons historiques et d’usage, peuvent accepter comme sanctuaire des reliques ou des reliquaires, plutôt que des lieux. Voir par exemple le sanctuaire national Saint-Olivier-Plunket de Drogheda en Irlande[16].

Liste des sanctuaires

Sanctuaires internationaux

Onze sanctuaires sont en 2021 reconnus sanctuaires internationaux[1] :

Sanctuaires nationaux

Il y a plus de 200 sanctuaires nationaux[26]. La liste complète en est difficile à maintenir, du fait de l’aspect décentralisé de la notion ; certaines conférences épiscopales communiquent peu de plus sur ces évolutions organisationnelles.

Sanctuaires destitués

Entrée du sanctuaire Sainte-Catherine-Drexel de Bensalem, en Pennsylvanie, en 2012, avant sa destitution.

Si un sanctuaire baisse trop en fréquentation, n’arrive pas à maintenir la qualité d’accueil, doit fermer, etc., il peut être destitué de ses status. Par exemple, l’USCCB vérifie chaque sanctuaire de son territoire tous les dix ans[33]. On ne peut guère espérer lister tous les sanctuaires déchus, seulement citer des exemples.

Bibliographie

Notes et références

  1. Selon gcatholic.org.
  2. (en) « Norms for the Designation of National Shrines », sur usccb.org (consulté le ).
  3. (en) Adrian Tambuyat, « Archdiocesan Shrine of Our Lady of Guadalupe declared National Shrine on May 31 » (version du 13 avril 2017 sur l'Internet Archive), archidiocèse de Manille, sur rcam.org : « its application will pass through a lengthy investigation by three Commissions of CBCP; namely the Commission on Canon Law, where the application will pass through a legal consultation, the Commission on Liturgy, which will scrutinize the frequency of the shrine in rendering liturgical services, and lastly, the Commission on Doctrine, to ensure the conformity of the shrine’s devotional practices to the teachings of the Universal Church. » (« son application passe par une longue enquête de trois commissions de la [conférence épiscopale des Philippines] : la commission de Loi canonique, pour l’aspect légal ; la commission de Liturgie, qui vérifie le bon déroulement et la régularité des services liturgiques ; et la commission de Doctrine, qui s’assure de la conformité des pratiques dévotionnelles du sanctuaire au regard des enseignements de l’Église universelle. »)
  4. (it) Pastor Bonus, (lire en ligne), IIIe partie : « Congregazioni », chapitre « Congregazione per il Clero (arts. 93-104) », article 97, point 1 : « La Congregazione tratta le questioni di competenza della Santa Sede: sia circa i consigli presbiterali, il collegio dei consultori, i capitoli dei canonici, i consigli pastorali, le parrocchie, le chiese, i santuari, sia circa le associazioni dei chierici, sia gli archivi ecclesiastici. […] » (« La Congrégation [pour le clergé] s’occupe des questions suivantes, qui relèvent de la compétence du Saint-Siège : celles qui concernent les conseils presbytéraux, le collège des consultants, les chapitres de chanoines, les conseils pastoraux, les paroisses, les églises, les sanctuaires, celles concernant les congrégations cléricales, et celles concernant les archives ecclésiastiques ; […] »)
  5. Pape François, « Sanctuarium in Ecclesia », sur vatican.va, (consulté le ) : « Par conséquent, j’établis qu’à l’avenir, sera de la compétence du Conseil pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation : l’érection de sanctuaires internationaux et l’approbation de leurs statuts respectifs, selon la norme des cc. 1232-1233 CIC […] »
  6. Pierre Condis, Michel André et Jules Wagner (actualisation), Dictionnaire de droit canonique et des sciences en connexion avec le droit canon, t. 2, 1901 (t. 1 : 1894), 3e éd. (lire en ligne), p. 65 : « Le Sanctuaire est, dans une église, l’endroit saint par excellence, puisqu’il contient l’autel sur lequel s’immole le Saint des saints. […] »
  7. Denise Péricard-Méa, Les Pèlerinages au Moyen Âge, Jean-Paul Gisserot, , p. 72.
  8. Pierre-André Sigal, Les Marcheurs de Dieu : pèlerinages et pèlerins au Moyen âge, Armand Colin, , p. 55.
  9. Jean-Claude Tarrin, Les Basiliques aujourd’hui : l’histoire, le titre, l’honneur, Letouzey & Ané, (ISBN 2-7063-0211-9), p. 27.
  10. (it) « Accords du Latran », sur vatican.va, (consulté le ) : « Relativamente ai beni ora appartenenti ai detti Santuari, si procederà alla ripartizione a mezzo di commissione mista, avendo riguardo ai diritti dei terzi ed alle dotazioni necessarie alle dette opere meramente laiche. » (« Concernant les biens appartenant actuellement auxdits sanctuaires [la Sainte Maison de Lorette, la basilique Saint-François d’Assise et la basilique Saint-Antoine de Padoue], la répartition sera désignée par une commission mixte, qui tiendra compte des droits des tiers et des dotations nécessaires pour ces œuvres purement profanes. »)
  11. Raoul Naz (dir.), Dictionnaire de droit canonique, t. VII, Paris, , « Sanctuaire », cité dans I santuari e i pellegrinaggi, note 14.
  12. Michel Ouattara, La Basilique, éditions du Cerf, , « Introduction générale », 7e page.
  13. (it) « Il Santuario : Memoria, presenza e profezia del Dio vivente », sur vatican.va, Conseil pontifical pour la pastorale des migrants et des personnes en déplacement, (consulté le ).
  14. Jean-Paul II, « Discours du Saint-Père Jean-Paul II aux participants du Ier congrès mondial de Pastorale des sanctuaires et des pèlerinages », (consulté le ).
  15. Benoît XVI, « Lettre du pape Benoît XVI à l’occasion du IIe congrès mondial de la Pastorale des pèlerinages et des sanctuaires », (consulté le ).
  16. (en) Eimear Flanagan, « Irish cult of relics a case of the head vs the heart : The head of St Oliver Plunkett », sur bbc.com, BBC, (consulté le ) : « The head of St Oliver Plunkett is now a national shrine. » (« La tête de saint Olivier Plunket est à présent un sanctuaire national. »)
  17. (en) « What is International Pilgrimage Site? », sur martyrs.or.kr (consulté le ) : « On September 14, 2018, the Seoul Pilgrimage Routes were declared with the approval of the Batican [sic] as the first pilgrimage routes of international shrines in Asia. The pilgrimage sites fall under the category of “internatinal shrines.” » (« Le , les Sentiers du pèlerinage catholique de Séoul ont été déclarés, avec l’approbation du Vatican, comme les premières routes internationales de pèlerinage d’Asie. Ces pèlerinages entrent dans la catégorie des “sanctuaires internationaux”. »)
  18. « Le Vatican proclame le site coréen de Haemi, lieu de pèlerinage international », sur vaticannews.va, Vatican News, (consulté le ) : « Ce sanctuaire est le second site coréen après les Sentiers du pèlerinage catholique de Séoul à être reconnu comme lieu de pèlerinage international par le Vatican. »
  19. (ko) « 국제성지란? » Qu’est-ce qu’un lieu de pèlerinage international ? »], sur haemi.or.kr (consulté le ) : « 2020년 11월 29일 대림 제1주일에 ‘해미순교성지’가 교황청이 승인한 ‘국제 성지’로 선포되었습니다. » (« Le premier dimanche de l’Avent, le , le sanctuaire des Martyrs de Haemi a été déclaré “lieu de pèlerinage international” avec l’approbation du Saint-Siège. »)
  20. (en) « Kerala: Malayattoor church festival held » (version du 7 avril 2014 sur l'Internet Archive), The Hindu, .
  21. (en) « Video Message of the Holy Father on the occasion of the elevation of the National Shrine of Our Lady of Knock to an International Shrine of Special Eucharistic and Marian Devotion, 19.03.2021 », sur press.vatican.va, Bureau de presse du Saint-Siège, (consulté le ).
  22. (en) Pat McGrath, « Catholic Church designates Knock as international shrine », sur rte.ie, RTÉ, (consulté le ).
  23. « Irlande : le Saint-Siège reconnaît Knock comme sanctuaire marial international », sur vaticannews.va, Vatican News, (consulté le ) : « Le prochain, fête de saint Joseph, le Pape François élèvera ainsi Knock au rang de sanctuaire international […] »
  24. (en) « Agreement Between the Holy See and Republic of Latvia », sur vatican.va, (consulté le ), partie I, section 2, article 12, point 2 : « For its part, the Holy See shall grant the Shrine of Aglona the status of an “international shrine”, as foreseen in Canon Law (cf. can. 1231 ff.). » (« Pour ce qui le concerne, le Saint-Siège devra donner au sanctuaire d’Aglona le statut de “sanctuaire international”, comme défini par la Loi canonique (voir les canons 1231 et suivants). »)
  25. (pl) « Historia Sanktuarium Matki Bożej Bolesnej w Starym Wielisławiu », sur starywielislaw.pl (consulté le ) : « 16 września 2001 roku Ks. Kardynał Henryk Gulbinowicz, Metropolita Achidiecezji Wrocławski, podniósł Sanktuarium Wielisławskie do rangi Sanktuarium Międzynarodowego, gdyż do tego miejsca uświęconego modlitwą wiernych przybywali Czesi, Polacy i Niemcy i inne narodowowości. » (« Le , le cardinal Henryk Gulbinowicz, archevêque métropolitain de Wrocław, a élevé le sanctuaire de Wielisław au rang de sanctuaire international, car nombre de Tchèques, de Polonais, d’Allemands et de personnes d’autres nationalités sont venues en ce lieu, sanctifié par la prière des fidèles. »)
  26. Le site gcatholic.org en compte 228 au .
  27. « Construction du sanctuaire “Bienheureuse Anuarite” au diocèse d’Isiro-Niangara », sur mediacongo.org, (consulté le ).
  28. (en) « Shrine History », sur subukia.org (consulté le ).
  29. Le site gcatholic.org en compte 26.
  30. Le site gcatholic.org en compte 78.
  31. Le site gcatholic.org en compte 45.
  32. Le site gcatholic.org en compte 35.
  33. (en) « Shrine of Saint Thérèse designated National Shrine », sur akinsidepassage.org, (consulté le ) : « The U.S. bishops must review a national designation every 10 years. »
  34. (en) « Saint Katharine Drexel Shrine Designated as National Shrine » (communiqué de presse), sur archphila.org, (consulté le ).
  35. (en) Jo Ciavaglia, « Drexel tomb one step closer to national shrine status again » (version du 1 mars 2019 sur l'Internet Archive), sur buckscountycouriertimes.com : « The tomb of Philadelphia saint Mother Katharine Drexel lost its national shrine status when the Bensalem Motherhouse where she was entombed closed at the end of 2017. »
  36. (en) Cheri Sundra, « Losing My Religion: Abandoned National Shrine of the Sacred Heart of Jesus near Hazleton » J’en perds ma religion : sanctuaire national du Sacré-Cœur-de-Jésus abandonné près d’Hazleton »], (consulté le ).
  37. (en) Gerard C. Karcher, « Roman Catholic Parishes in Manhattan, New York » [PDF], The Irish Family History Forum, (consulté le ), p. 4, no 55.
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