Sainte-Catherine (Québec)

Sainte-Catherine est une ville située dans la banlieue de Montréal dans la municipalité régionale de comté de Roussillon au Québec (Canada)[1]. Elle est située dans la région administrative de la Montérégie et fait partie de la municipalité régionale de comté de Roussillon[1]. En 2017, la ville compte approximativement 17 000 habitants[2].

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Sainte-Catherine

Moulin des Jésuites en 1937
Administration
Pays Canada
Province Québec
Statut municipal Ville
Maire
Mandat
Jocelyne Bates
2017-2021
Code postal J5C
Constitution
Démographie
Gentilé Sainte-Catherinois(e)
Population 17 403 hab. ()
Densité 1 088 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 24′ 14″ nord, 73° 34′ 13″ ouest
Superficie 1 600 ha = 16 km2
Divers
Fuseau horaire GMT -5 (Est)
Indicatif +1 450
Code géographique 2467030
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Canada
Sainte-Catherine
Géolocalisation sur la carte : Québec
Sainte-Catherine
Géolocalisation sur la carte : Montérégie
Sainte-Catherine
Géolocalisation sur la carte : Montérégie
Sainte-Catherine
Liens
Site web Site officiel

    Toponymie

    Elle est nommée en hommage à Kateri Tekakwitha[3].

    Géographie

    La ville de Sainte-Catherine est située sur la rive sud du fleuve Saint-Laurent, proche des rapides de Lachine dont elle est séparée par l'île du Seigneur depuis la fin des années 1950, époque de la construction du canal de la Rive-Sud de la Voie maritime du Saint-Laurent, avec les deux écluses de Saint-Lambert et de Côte-Sainte-Catherine, afin de permettre le passage des navires entre le port de Montréal et le lac Saint-Louis. La ville est traversée par la rivière Saint-Régis sur 3,2 km[2].

    Municipalités limitrophes

    Histoire

    Territoire occupé depuis plus de trois siècles, depuis la fondation de la mission des Iroquois en 1676, ce n'est qu'en 1937 que l'édification de la municipalité de la paroisse de Sainte-Catherine de Laprairie marque vraiment le fondement d'une organisation territoriale. En 1973, à la suite d'une explosion démographique, la paroisse obtient finalement le statut de ville et devient la Ville de Sainte-Catherine. En 1962, une tornade fit quelques dégâts. Des témoins racontent qu'une maison se serait envolée et plusieurs installations endommagées. Les dégâts ont été évalués à un million de dollars. En 1996, d'importantes précipitations firent monter le niveau de l'eau et provoquèrent des inondations. La rivière du Portage, ou rivière Saint-Régis a débordé. 97 maisons furent évacuées dans la ville de Sainte-Catherine seulement. La ville fût également durement touchée par la crise de verglas de 1998[4].

    Démographie

    Évolution démographique
    1991 1996 2001 2006 2011 2016
    9 80513 72415 95316 21116 76217 047

    Administration

    Les élections municipales se font en bloc et suivant un découpage de six districts.[7]

    Sainte-Catherine
    Maires depuis 2002
    Élection Maire Qualité Résultat
    2002 Jocelyne Bates Mairesse depuis 1994
    Conseillère municipale (1990-1994)
    Préfète MRC Roussillon (2002-2008)
    Candidate libérale dans Sanguinet en 2012
    Voir
    2005 Voir
    2009 Voir
    2013 Voir
    2017 Voir
    Élection partielle en italique
    Depuis 2005, les élections sont simultanées dans toutes les municipalités québécoises

    Développement économique

    En 1934, l'inauguration du pont Honoré-Mercier, qui relie Kahnawake, un territoire amérindien qui délimite le côté Ouest de la ville, et Châteauguay au Sud de l'île de Montréal a grandement stimulé l'économie. Une trentaine d'années plus tard, l'ouverture du pont Champlain a aussi grandement aidé à l'économie régionale. En outre, la construction de l'écluse de la Voie maritime du Saint-Laurent qui passe par Sainte-Catherine, nommée Écluse Côte-Sainte-Catherine, à la fin des années 1950, a aussi fait faire à cette petite municipalité un très grand bond sur le plan du développement socio-économique. Une importante zone commerciale est aussi située le long de la Route 132[2].

    Attractions

    Une des plus grandes attractions touristiques de la ville est le Récré-O-Parc, un refuge d'oiseaux migrateurs aménagé sur l'île du Seigneur pour les randonnées à pieds ou à vélo en bordure des rapides de Lachine. C'est aussi un endroit privilégié pour les pique-niques, la pêche ou les sports de plage.

    Le Récré-O-Parc présente aussi une plage fermée où les visiteurs peuvent se baigner et se faire bronzer, tout en profitant de l'ambiance et de la diversité faunique.

    Personnalités

    Notes et références

    1. Gouvernement du Québec, « Répertoire des municipalités - Sainte-Catherine », sur Ministère des Affaires municipales, Régions et Occupation du territoire (consulté le )
    2. « Histoire et démographie - Ville de Sainte-Catherine », sur Ville de Sainte-Catherine (consulté le )
    3. Toponymie : Sainte-Catherine
    4. « Le Vieux Journal - Ville de Sainte-Catherine », calameo.com, , p. 17-18 (lire en ligne, consulté le )
    5. « Statistique Canada - Profils des communautés de 2006 - Sainte-Catherine, V » (consulté le )
    6. « Statistique Canada - Profils des communautés de 2016 - Sainte-Catherine, V » (consulté le )
    7. DGEQ - Liste des municipalités divisées en districts électoraux.

    Annexes

    Articles connexes

    Liens externes

    • Portail de la Montérégie
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