Saint-Pierre-Brouck

Saint-Pierre-Brouck est une commune française, située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France.

Pour les articles homonymes, voir Saint-Pierre.

Saint-Pierre-Brouck

La rue de la gare, avec la mairie en fond.

Blason
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Nord
Arrondissement Dunkerque
Intercommunalité Communauté de communes des Hauts de Flandre
Maire
Mandat
Gérard Grondel
2020-2026
Code postal 59630
Code commune 59539
Démographie
Gentilé Saint-Pierrebrouckois
Population
municipale
991 hab. (2018 )
Densité 112 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 53′ 47″ nord, 2° 11′ 14″ est
Altitude Min. 1 m
Max. 5 m
Superficie 8,86 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Dunkerque
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Grande-Synthe
Législatives Quatorzième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Saint-Pierre-Brouck
Géolocalisation sur la carte : Nord
Saint-Pierre-Brouck
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Pierre-Brouck
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Pierre-Brouck

    Géographie

    Saint-Pierre-Brouck dans son canton et son arrondissement

    Situé au bord du fleuve Aa, la commune est limitrophe, à l'ouest, du département du Pas-de-Calais.

    Communes limitrophes

    Hydrographie

    L’Aa est un fleuve canalisé de 80 kilomètres qui prend sa source à Bourthes et se jette dans la mer du Nord à Gravelines. Il est navigable après Saint-Omer.

    Ses principaux affluents sont le Bléquin et le Thiembronne. Il est relié à d’autres canaux comme celui de Neufossé, de Calais ou de la Haute-Colme.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de température : 10,8 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,3 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 0,7 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 13,5 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 717 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,1 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,8 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Watten », sur la commune de Watten, mise en service en 1970[7] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[8],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 10,9 °C et la hauteur de précipitations de 792,6 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 4], « Boulogne-sur-Mer », sur la commune de Boulogne-sur-Mer, dans le département du Pas-de-Calais, mise en service en 1947 et à 44 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,6 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,8 °C pour 1981-2010[12], puis à 11,2 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Pierre-Brouck est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[14],[15],[16].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dunkerque, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 66 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[17],[18].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (95,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (97,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (95,4 %), zones urbanisées (4,6 %)[19].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].

    Toponymie

    Le village tient son nom de celui que lui donnèrent les moines qui l'ont créé : Sancti Petri Brocho signifiant « le marais de Saint-Pierre ».

    Durant la Révolution, la commune porte les noms de Brouck-Libre et de Marais-Libre[21]. Son nom en néerlandais : est Sint-Pietersbroek[22], littéralement « le marais de Saint-Pierre ».

    Ses habitants sont appelés les Saint-Pierrebrouckois[23].

    Histoire

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    L’assèchement du marais (du Moyen Âge à Louis XIV)

    Les villages de Saint Pierre-Brouck et de Cappelle-Brouck n’ont longtemps été que des marais (broek) : les eaux alimentées par l’Aa noyaient la terre située en dessous du niveau de la mer. En outre, le sol recevait les eaux de ruissellement des villages proches situés plus hauts : Ruminghem, Audruicq, Millam ou Looberghe, sans parler des transgressions marines comme la transgression marine Dunkerque II ou des invasions marines lors des fortes marées et tempêtes.

    La région fut placée sous l'autorité du comte de Flandre, initialement nommé par le roi pour défendre ces contrées des invasions, notamment les invasions normandes. Le comte administrait la région, rendait la justice, commandait les gens d’armes, récoltait les impôts et faisait exécuter les ordres du roi. À l'époque de la féodalité, les comtes s'affranchirent du pouvoir royal, devinrent de puissants seigneurs capables de rivaliser avec le roi.

    Vers 1100, les comtes de Flandre (Thierry d'Alsace et Philippe d’Alsace) entreprennent des travaux d'assèchement des terres marécageuses situées entre Watten et Bourbourg (voir watringue). L’asséchement est confié en partie à des hommes libres : ils reçoivent un lopin de terre asséchée ; en échange ils doivent entretenir les digues et faire des travaux pour que l’eau ne revienne pas.

    L'abbaye de Watten devait chaque année un faucon au comte de Flandre pour la terre qu'elle possédait à Saint-Pierre-Brouck. Entre 1128 et 1167, Thierry d'Alsace fait remise à l'abbaye de cette obligation; à ce moment, la terre en question était tenue en fief par Fredelinde et son fils Erembold[24].

    Les comtes distribuent surtout les marais aux abbayes et aux églises à charge pour elles de les mettre en valeur. Le marais de Saint-Pierre-Brouck revient aux moines de l’abbaye d’Hasnon qui entreprennent d'assécher les marais situés entre l’Aa et Bourbourg et construisent l’église Saint-Pierre. Ces moines ont créé le village : Sancti Petri Brocho = marais de Saint-Pierre = Saint Pierre-Brouck. Ils détiennent sur Saint-Pierre-Brouck de l'ordre de 260 mesures, soit 115-120 hectares[25].

    Le village a ainsi pris naissance en 1065 et s’est agrandi en 1113. Le blason de la commune (aux 4 clés) date de 1114.

    Jusqu'à la Révolution française, Saint-Pierre-Brouck relevait de la châtellenie de Bourbourg. La paroisse était le siège d'une ammanie ou mairie (l'amman est le représentant du châtelain avec pouvoirs administratifs, de justice) recouvrant le territoire de la commune sauf la seigneurie dite d'Hasnon[25].

    Avant la Révolution, la paroisse était incluse dans le diocèse de Thérouanne, puis à la disparition de celui-ci dans le diocèse de Saint-Omer[26].

    Les seigneuries

    Plusieurs fiefs nobles existaient sur Saint-Pierre-Brouck. Les deux plus importants étroitement liés étaient la seigneurie du Wez et celle de La Motte[27].

    Seigneurie du Wez

    Le Wez ou Weys, Weede, Ywedde, était une seigneurie, un fief noble, comprenant le château avec les fossés et la basse cour avec 74 mesures de terre (environ 33 hectares) sur Saint-Pierre-Brouck et Cappellebrouck avec différents droits (perception de certains impôts) attachés.

    Les seigneurs du Wez ont marqué l'histoire du village et des villages voisins, dont ils détiennent souvent des fiefs[28]. Ils possédaient un château. On peut encore en voir la ferme, les écuries, les douves (fossés entourant le château), une tour de gué, une conciergerie, des salles de garde. Menaçant de s'effondrer, il a été rasé en 1986.

    Jusqu'en 1418, le fief appartient à Ernoul du Wez, seigneur du Wez et de la Motte (voir ci-dessous). Il meurt en 1418 et sa pierre tombale se trouve encore de nos jours dans l'église (voir ci-dessous). Son fils Georges du Wez lui succède. Il meurt en 1452 (il s'agit probablement du Georges se trouvant également dans l'église). Arrive Charles du Wez (Carel van den Ywedde en flamand), fils de Georges.

    La seigneurie passe à François Ier du Wez, son fils, écuyer. Lui succède Jean du Wez, son héritier. Jean meurt sans postérité. Le fief revient à son frère François II du Wez, chevalier (la famille connait une ascension sociale, chevalier est supérieur à écuyer). En hérite son fils Jacques du Wez, chevalier, époux de Marie Brusset, fille de Cornil Brusset, gouverneur de Bourbourg. Ledit Cornil Brusset, fait l'objet le de lettres de chevalerie données à Bruxelles : il est seigneur d'Ingelbert, gouverneur de la ville de Bourbourg, sert depuis 27 ans en qualité de capitaine et gouverneur, a été blessé deux fois et est issu de noble génération. Son père est mort gouverneur de Bourbourg en 1603 et son grand-père est mort gouverneur et capitaine de Gravelines en 1540[29].

    François III du Wez, fils de Jacques devient le nouveau titulaire en 1612. Lui succède François IV du Wez, son fils. En 1626, ce François IV, chevalier, est bourgmestre (c'est-à-dire 1er échevin) de Bourbourg, et époux de Marguerite van Rye, lequel possède également la seigneurie de Locre sur Looberghe, du fait de son mariage. Arrive alors Antoine François Ier du Wez, chevalier, bourgmestre de Bourbourg de 1658 à 1668, époux d'Anne Isabelle Lobello. Il meurt probablement en 1684. (Cet Antoine François du Wez, époux d'Anne Elisabeth Lobello, fille de don Juan Baptiste Lobelo, capitaine, possède également un autre fief sur la même paroisse en 1657, date à laquelle il le vend[30] et encore un fief sur Capelle-Brouck qu'il vend également en 1686 à un membre de la famille de Schodt de Bourbourg dont il est également question ci-dessous[31].

    Antoine François II du Wez relève la seigneurie du Wez en 1684. Puis elle passe à André François du Wez, frère d'Antoine François et ensuite à un autre frère Louis Godefroy du Wez, écuyer. Les frères ont également une sœur Scholastique.

    Louis Godefroy du Wez vend le fief et la seigneurie du Wez, soit les 74 mesures et 37 mesures venant d'autres possessions, et l'ammanie à Louis Maurice Arnaud-Jeanty[32], négociant, entrepreneur des travaux du roi à Dunkerque pour un montant de 10 000 livres en prix principal avec quelques annexes dont une rente viagère et quelques locaux dans le château. S'il n'était pas encore noble, l'acheteur le devient du fait de cette acquisition, les bourgeois s'anoblissant souvent de cette manière. En même temps, cet Arnaud-Jeanty achète en 1725, un autre fief détenu par la famille sur Capelle-Brouck[33].

    Louis Maurice Arnaud Jeanty transmet la seigneurie du Wez à son fils Louis Nicolas Arnaud Jeanty[34].

    Seigneurie de La Motte

    La Motte est un autre fief noble lié au château avec 101 mesures de terre (environ 45 hectares) sur Saint-Pierre-Brouck, ainsi que différents droits et revenus. Le fief de l'ammanie et mairie de Saint-Pierre-Brouck était un fief distinct relevant de cette seigneurie.

    Le seigneur de la Motte était maître portier de l'abbaye de Watten : il devait assurer la garde de la porte de l'abbaye sur demande de celle-ci et recevait une rémunération à cette fin.

    La seigneurie de La Motte appartient avant le XVe siècle à la famille du Wez. Elle y reste jusqu'en 1676. En 1676, Antoine François Ier du Wez, seigneur du Wez et de La Motte, déjà rencontré ci-dessus, époux d'Anne Lobello, vend la seigneurie de La Motte à Claude Begat, seigneur de Laghette, échevin puis bourgmestre de Bourbourg, époux d'Isabelle Marie de Wachtere. Pour faire son achat Claude Begat dut vendre, avec la permission du Roi, son office de major et capitaine des portes de Gravelines.

    En 1692, la seigneurie est saisie (peut-être pour un problème de droit de relevée, l'équivalent du droit de succession actuel non acquitté). Elle semble ensuite récupérée par la famille acquéreuse en 1676 puisqu'elle va la revendre. En 1696, Isabelle Marie de Wachtère, à cette date veuve de son second mari Charles Stalin, échevin de Bourbourg, la cède avec d'autres biens à Denis Marin de Planchy, époux d'Anne du Begat de la Guette (même famille que Claude Begat, seigneur de Laghette).

    En 1699, Denis Marin revend la seigneurie à Jean-Baptiste Guazzo, écuyer, seigneur de Berval, Haelen, etc. Ce dernier est également vers 1695, bailli de la salle abbatiale de l'abbaye Notre-Dame de Bourbourg et acheteur d'un autre fief dans la châtellenie[35]. La seigneurie passe en 1728 à Charles Joseph Guazzo, neveu de Jean-Baptiste, puis à ses héritiers le comte Defferen(?) et messire Goupy. Enfin en 1767, elle est achetée par Jean-François Gamonet, régisseur des domaines de Flandre, pour son fils Louis Hector[28].

    À côté du fief principal et dépendant de lui, existent encore trois autres domaines aux destinées différentes : l'un d'entre eux est détenu en 1527 par Antoine van Rye, seigneur de Locre (sur Looberghe) et grand bailly de Bourbourg qui le donne en 1623 à sa petite-fille Marguerite du Wez, fille de François IV du Wez, déjà rencontré, et de Marguerite van Rye. En 1649, Marguerite, alors mariée au seigneur d'Enquin (sans doute Enquin-les-Guinegatte) le donne à sa sœur Marie Cornélie du Wez épouse d'Etienne de Rutter, écuyer, lieutenant vicomte de Bourbourg[36].

    Fief de l'ammanie

    Le fief dépendant de la seigneurie de La Motte était détenu par la famille du Wez jusqu'à la fin du XVIIe siècle. À cette époque, la famille le vend en deux parties. Une partie est cédée à la famille de Schodt, qui fait partie des notables de Bourbourg et l'autre partie arrive dans les mains de la famille de Paepe ou Depape, autres notables de Bourbourg[37].

    La période révolutionnaire

    Sous la Révolution française, le nom de Saint Pierre Brouck étant estimé comme rappelant trop l'Ancien Régime et faisant trop référence à l'église, le village porta également le nom de Marais-Libre, Brouck-Libre[38].

    L’église

    L'église.

    Une partie de l’église et son chœur datent du XVe siècle. Elle est de style gothique (arc brisé, croisée d’ogives, vitraux).

    Dans la châsse, se trouveraient les chaînes de Saint Pierre.

    À l’intérieur, dans les murs, existent sept pierres tombales :

    • celle de maître Alexandre de Timmaker, curé de l’église de 1369 à 1400 ;
    • celle de Ernoul II, seigneur du Wez, mort en 1418 et de sa femme Marie Le Cherf ;
    • celle de George, seigneur du Wez, fils de Ernoul II et de sa femme Marguerite de Rabecque.
    • une quatrième en marbre blanc, entourée de bois portant au sommet une tête de mort sculptée et à la base, une tête de mort avec des ailes, un sablier et des ossements : il s'agit d’Isabelle Van Munster, femme de l'écuyer jean-Baptiste Guazzo du seigneur de La Motte-Berval (il s'agit de la seigneurie de la Motte décrite ci-dessus), décédée en .
    • une cinquième derrière le maître-autel : celle de maître Hazebaert, curé de 1684 à 1715.
    • une sixième, dans le pavé du chœur : celle de maître Cobert, curé de 1731 à 1757.
    • et une septième, près du baptistère : celle de Claude Bense natif d’Aubagne en Provence, concierge du château du Wez, mort le , âgé de 50 ans[39].

    Le quartier de la Gare et le Vert Sifflet (depuis 1869)

    Une gare existait à Saint-Pierre-brouck à la fin du XIXe. Les trains à vapeur ont circulé à partir de 1869. L'emplacement de la gare se devine de nos jours grâce aux barrières blanches face à la rue des peupliers, près de la maison dite à la belle vue de la gare. Les rails traversaient la route à cet endroit au passage à niveau : direction Saint-Omer ou Dunkerque.

    Le trafic des voyageurs cessa en 1955 et celui des marchandises en 1958. La gare a été démolie peu de temps après. Le bus a remplacé les wagons. La sucrerie Say possédait également une petite voie ferrée. Ce quartier regroupait de nombreux cafés, des entreprises comme la maréchalerie, le garage (à la place des Abribus des deux côtés de la route), la sécherie. La société Sonode créée en 1966 est une importante sécherie de chicorée qui transforme la plante pour ses différentes utilisations.

    En 1983, un nouveau lotissement appelé « Vert sifflet » (rue des lilas, des bleuets, des marguerites) sort de terre à la place des champs… On dit qu’il a été nommé ainsi parce que, pendant la guerre 1914-1918, en ces lieux, un commandant anglais portait au cou un sifflet de couleur verte avec lequel il commandait ses hommes.

    Le quartier de la Bistade (depuis 1870)

    La rue de la Bistade.

    Le pont de la Bistade était à l'origine tournant. Un pontier manipulait une manivelle située au centre du pont pour le tourner et ainsi laisser le passage aux péniches. Les deux avancées du pont étaient en pierres. Les rails chargés de wagonnets à betteraves de la voie Decauville, appartenant à l’usine, empruntaient ce pont.

    Celui-ci a été détruit en par des soldats français, dont aucun ne réchappa, pour freiner l’avancée des Allemands. Un nouveau pont, levant cette fois, fut construit en 1948. Le pontier levait le pont grâce à un tableau de commandes situé dans une cabine. De chaque côté de l’Aa, se trouvait un chemin de halage : les chevaux faisaient avancer les péniches en les tirant le long de l’Aa, bordé de grands arbres. Si l'habitat a varié au cours du temps constructions, démolitions), chaque habitation avait son petit ponton sur l’Aa.

    Plusieurs commerces se trouvaient à la Bistade : le café des sports de Solange, son magasin de quincaillerie, cadeaux, souvenirs, articles de pêche… ; la boulangerie–épicerie (toujours existante) ; le café Sailly et sa maréchalerie (fers à cheval) ; deux autres cafés et la boutique des Coopérateurs...

    La sucrerie Stoclin puis Say à la Bistade

    Jean-Baptiste Stoclin fonde une sucrerie à la Bistade en 1870. La famille Stoclin habitait le château qui existe encore de nos jours. Ensuite, elle fut rachetée par la sucrerie Say en 1932. L’usine fermée en 1957 a ensuite été démolie.

    À la saison des betteraves, le quartier débordait d'activité : les routes, en cailloux ou en pavés, étaient couvertes de boue, les péniches encombraient les quais, les betteraves étaient amenées par tous les moyens disponibles (tracteurs, chariots, wagonnets de la voie Decauville (1556 m depuis la gare), des grues mobiles les déchargeaient, une bascule à betteraves comptabilisait le poids des chargements . Il fallait également approvisionner en chaux car on transformait les betteraves en grains de sucre grâce à la chaux.

    Les maisons rouges encore existantes s’appellent des corons : il s'agissait des maisons des travailleurs de la sucrerie.

    Le centre du village (depuis 1880 )

    Les travaux de construction des écoles et de la mairie commencèrent en 1880 pour se terminer en 1905. La plaque de l’inauguration se trouve sur le mur de l’ancienne mairie, devenue maintenant la garderie. Dans le grenier, se trouve le clocheton, l’horloge du village.

    École de garçons (classes de CE et de CM aujourd’hui) et école de filles (classes de maternelles et CP) existaient séparément. Entre les deux écoles, à la place de la nouvelle mairie, se trouvait le logement du directeur d'école. La directrice habitait à droite de la mairie. En 1937, on a ajouté un étage à l’école des filles (trois classes).

    En 1957, l’école mixte Florimond-Debeyre, en hommage à M. Debeyre (instituteur et secrétaire de mairie de 1874 à 1911), a été inaugurée.

    L’ouverture de la cantine scolaire en 1955 a permis aux enfants, qui venaient parfois de loin, de rester sur les lieux. Deux nouvelles classes préfabriquées furent construites en 1972 et 1978. Le parking a vu le jour en 1972.

    La rue de la seigneurie s’appelait autrefois la rue des trois sans femmes du fait que trois hommes célibataires habitaient chacun une maison.

    Tout comme dans les quartiers de la gare ou de la Bistade, beaucoup de commerces ont disparu dans le centre du village : la brasserie, les épiceries, la droguerie, la boucherie, la cordonnerie, le cabinet médical et sa pharmacie, etc. Les trottoirs et places de stationnement ont remplacé les watergangs et leurs petits ponts. Le goudron a recouvert les pavés. La voie Decauville (reliant la gare à la sécherie) n’existe plus.

    Première guerre mondiale

    Pendant la première guerre mondiale, Saint-Pierre-Brouck est à l'arrière du front qui part de Nieuport, suit le cours de l'Yser vers les monts des Flandres. En 1916 et 1917, le village placé sous l'autorité du commandement d'étapes (élément de l'armée organisant le stationnement de troupes, comprenant souvent des chevaux, pendant un temps plus ou moins long, sur les communes dépendant du commandement, en arrière du front) de Gravelines, de même que Bourbourg-ville et Bourbourg-Campagne, Cappelle-Brouck, Loon-Plage, Grande Synthe, est le lieu de passage et de cantonnement de troupes, soldats français et belges, de répartition entre les communes concernées de travailleurs agricoles (136), de décision de fermetures temporaires d'établissements, notamment les cabarets[40] . En , la commune a reçu 300 masques à gaz pour la population civile[41]. La commune dépendait également du commandement d'étapes ayant son siège à Looberghe, de même que Drincham, Eringhem[40]... Elle a également été placée un temps sous l'autorité du commandement d'étapes de Saint-Folquin[42] et en 1917-1918 sous l'autorité de celui de Spycker-Steene[42].

    Le camp de Zenneghem

    Le camp a rapport avec le château du Wez évoqué ci-dessus. Il appartenait à la famille d'Henry Cochin (député du Nord et maire du village) quand la guerre 1914-1918 a eu lieu :

    • c’est là que se situait le camp de dépôt de munitions de Zenneghem ;
    • c’est là, dans le château du Wez, que le comte Charles de Broqueville, ministre de la guerre de Belgique demeure en 1915-1916 ; ses bureaux sont à la poste de Saint-Pierre-Brouck. De ce fait, le village a vu défiler nombre de hautes personnalités, tant belges que des pays alliés[43]. Le ministre partit ensuite au château de Steenbourg du fait de la décision anglaise d'installer un camp de munitions

    Les troupes anglaises choisissent en effet d’installer un camp de dépôt de munitions sur la commune : le château se situe, sur l’Aa, face au canal de Calais, et donc face à l’Angleterre ; ainsi on construit un port près du château. Le camp s’étend du château jusque la route de Watten, et même jusque Cappelle-Brouck , Holque, et au centre de notre village. Les paysans cultivent encore leurs champs et demeurent dans leurs fermes tant bien que mal[44]. Parmi les personnes travaillant dans ce camp se trouvent des soldats venus du Canada[45], de nombreux noirs d'Afrique du Sud puis des Chinois recrutés en Chine du Nord avec des camps pour les héberger[46]. La présence du camp entraina de nombreux bombardements allemands en 1917-1918[47]. Après l'armistice des anglais sont restés sur place jusqu'en 1922[48].

    Politique et administration

    Maire en 1802-1803 : Picquendart[49].

    Maire en 1887-1888 : Octave Sailly[50].

    Maire de 1922 à 1935 : Désiré Caron[51].

    Maire de 1935 à 1939 : Isaïe Blondé[52].

    Maire de 1951 à 1954 : R. Bracq[53].

    Maire de 1954 à 1961 : Aymar Ryckebusch[54].

    Maire de 1961 à 1978 au moins : Denis Dewynter[55].

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1854   Geerssen    
    1883   Octave Sailly    
    1889 1913 Henry Cochin    
    mars 2001 En cours Gérard Grondel    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[56]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[57].

    En 2018, la commune comptait 991 habitants[Note 7], en diminution de 2,36 % par rapport à 2013 (Nord : +0,41 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    348308377418466502498483508
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    558551541641645666673689756
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    815856882868827783775806743
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    7337297038678148118821 017993
    2018 - - - - - - - -
    991--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[21] puis Insee à partir de 2006[58].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    Pyramide des âges à Saint-Pierre-Brouck en 2007 en pourcentage[59].
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,0 
    90 ans ou +
    0,2 
    3,3 
    75 à 89 ans
    6,4 
    9,6 
    60 à 74 ans
    9,4 
    22,1 
    45 à 59 ans
    21,3 
    25,2 
    30 à 44 ans
    22,4 
    14,1 
    15 à 29 ans
    15,3 
    25,7 
    0 à 14 ans
    25,0 
    Pyramide des âges du département du Nord en 2007 en pourcentage[60].
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,2 
    90 ans ou +
    0,7 
    4,6 
    75 à 89 ans
    8,2 
    10,4 
    60 à 74 ans
    11,9 
    19,8 
    45 à 59 ans
    19,5 
    21,0 
    30 à 44 ans
    19,9 
    22,5 
    15 à 29 ans
    20,9 
    21,5 
    0 à 14 ans
    18,9 

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Du château fort des Wez il subsiste la ferme, les écuries et les douves. Ce château, construit au XIVe siècle, fut brûlé sous Louis XIV et reconstruit en 1718[61].
    Une chapelle.

    Héraldique

    Les armes de Saint-Pierre-Brouck se blasonnent ainsi :

    De sable à quatre clefs d'argent, le panneton en haut et à dextre, ordonnées 2 et 2.

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • Georges Dupas, Seigneuries et seigneurs de la châtellenie de Bourbourg, Coudekerque-Branche, Galaad Graal, .
    • L'Abbé Plouvier, Notice sur les pierres tombales de l'église de Saint-Pierrebrouck, Bourbourb (Nord) : Imprimerie Outteryck-Baelen, 1909, lire en ligne.
    • Henry Cochin, « Le camp de Zenneghem », Bulletin de l'Union Faulconnier, Société historique de Dunkerque, , p. 225-272 (lire en ligne).

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    4. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
    7. « Station Météo-France Watten - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Saint-Pierre-Brouck et Watten », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station Météo-France Watten - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    10. « Orthodromie entre Saint-Pierre-Brouck et Boulogne-sur-Mer », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station météorologique de Boulogne-sur-Mer - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Boulogne-sur-Mer - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Boulogne-sur-Mer - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    16. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Dunkerque », sur insee.fr (consulté le ).
    18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    20. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    21. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    22. « proussel.voila.net/pages/noms_… »(ArchiveWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?).
    23. Nom des habitants de la commune sur habitants.fr.
    24. Alphonse Wauters,Table chronologique des chartes et diplômes imprimés concernant l'histoire de la Belgique, 10 volumes en 11 tomes, Bruxelles, 1866 à 1904. Tome II Années entre 1128 et 1167
    25. Dupas 2001, p. 32 et 254-257.
    26. Mémoire de la Société dunkerquoise pour l'encouragement des sciences, des lettres et des arts, 1862-1864, neuvième volume, p. 66, lire en ligne.
    27. Dupas 2001, p. 141-145.
    28. Dupas 2001.
    29. Amédée le Boucq de Ternois, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de la Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p.  21,lire en ligne
    30. Dupas 2001, p. 145.
    31. Dupas 2001, p. 232.
    32. ou Arnaud-Jeanti
    33. Dupas 2001, p. 231.
    34. Dupas 2001, p. 141-143.
    35. Dupas 2001, p. 168.
    36. Dupas 2001, p. 150.
    37. Dupas 2001, p. 145-148.
    38. « Répertoire numérique de la série L (période révolutionnaire) », sur Archives départementales du Nord (consulté le ).
    39. Dupas 2001, p. 139-140.
    40. « Journaux des marches et opérations des corps de troupe - Mémoire des hommes », sur www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le ).
    41. Journal de marche du commandement d'étapes de Gravelines, fin juin 1917, p. 36, lire en ligne.
    42. « Journaux des marches et opérations des corps de troupe - Mémoire des hommes », sur www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le ).
    43. Cochin 1924, p. 228 et seq.
    44. Cochin 1924.
    45. Cochin 1924, p. 236.
    46. Cochin 1924, p. 232-233.
    47. Cochin 1924, p. 236-237.
    48. Cochin 1924, p. 244.
    49. Annuaire statistique du département du Nord pour l'an XI de la République 1802-1803, p. 272, lire en ligne.
    50. Annuaire Ravet Anceau Département du Nord Années 1887-1888
    51. Annuaire Ravet Anceau Département du Nord Années 1922 à 1935
    52. Annuaire Ravet Anceau Département du Nord Années 1936 à 1939
    53. Annuaire Ravet Anceau Département du Nord Années 1952 1954
    54. Annuaire Ravet Anceau Département du Nord Années 1955 à 1961
    55. Annuaire Ravet Anceau Département du Nord Années 1962 à 1979
    56. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    57. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    58. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    59. « Évolution et structure de la population à Saint-Pierre-Brouck en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    60. « Résultats du recensement de la population du Nord en 2007 » [archive du ], sur le site de l'Insee (consulté le ).
    61. « Saint-Pierre-Brouck », sur Office du tourisme de Watten.
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