Saint-Paulien (Haute-Loire)

Saint-Paulien (Sant Paulh en occitan[1]) est une commune française, située dans le département de la Haute-Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Pour les articles homonymes, voir Saint-Paulien.

Saint-Paulien

Château de La Rochelambert, situé à 2 km au sud-ouest de la localité de Saint-Paulien.

Blason
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Haute-Loire
Arrondissement Le Puy-en-Velay
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Puy-en-Velay
Maire
Mandat
Marie-Pierre Vincent
2020-2026
Code postal 43350
Code commune 43216
Démographie
Gentilé Ruessiens, Ruessiennes
Population
municipale
2 425 hab. (2018 )
Densité 60 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 08′ 14″ nord, 3° 48′ 49″ est
Altitude Min. 704 m
Max. 1 070 m
Superficie 40,63 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Le Puy-en-Velay
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Paulien
(bureau centralisateur)
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Saint-Paulien
Géolocalisation sur la carte : Haute-Loire
Saint-Paulien
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Saint-Paulien
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Saint-Paulien
Liens
Site web saint-paulien.fr

    C'est l'ancienne Ruessio (Ruessium en latin), "Civitas Vellavorum", capitale du peuple gaulois des Vellaves (Vellavi en latin).

    C'est aujourd'hui une destination touristique dynamique, dotée d'infrastructures modernes avec une grande halle d'exposition et un parc aqua-récréatif. Elle fait partie de la communauté d'agglomération du Puy-en-Velay depuis le , dans le cadre de la réforme territoriale et la loi NOTRe.

    Géographie

    Localisation

    Saint-Paulien fait partie du Velay. Située à 810 mètres d'altitude, elle détient le titre de capitale du Velay[SP 1] depuis son âge d'or il y a 2 000 ans.

    Dix communes sont limitrophes de Saint-Paulien[2] :

    Vue des hauteurs de Saint-Paulien en direction de Soddes.

    Voies de communication et transports

    Entrée de Saint-Paulien en direction de Vichy par la D 906.

    La ville de Saint-Paulien est traversée par la route départementale 906 reliant Le Puy-en-Velay à La Chaise-Dieu, à Thiers et à Vichy. Celle-ci part de la route nationale 102, reliant Le Puy-en-Velay à Brioude et Clermont-Ferrand au sud, en desservant le parc d'activités[SP 2].

    Le territoire communal est également traversé par les routes départementales 13 (reliant le centre-ville à Allègre au nord-ouest et à Polignac au sud-est), 131 (vers Lissac à l'ouest), 25 (vers Lavoûte-sur-Loire à l'est) et 251 (vers Saint-Vincent à l'est)[2].

    Il existe aussi une voie ferrée (ligne de Saint-Georges-d'Aurac à Saint-Étienne-Châteaucreux) traversant la commune au sud-ouest. Les gares les plus proches sont à Darsac, au Puy-en-Velay et à Lavoûte-sur-Loire.

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Paulien est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Puy-en-Velay, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 59 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[6],[7].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (77,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (79 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (40,4 %), zones agricoles hétérogènes (32 %), forêts (18,6 %), terres arables (5,5 %), zones urbanisées (3,5 %)[8].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].

    Habitat et logement

    En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 1 335, alors qu'il était de 1 287 en 2013 et de 1 206 en 2008[I 1].

    Parmi ces logements, 78,5 % étaient des résidences principales, 6,9 % des résidences secondaires et 14,6 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 82 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 17,2 % des appartements[I 2].

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Saint-Paulien en 2018 en comparaison avec celle de la Haute-Loire et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (6,9 %) inférieure à celle du département (16,1 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 70,8 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (72,6 % en 2013), contre 70 % pour la Haute-Loire et 57,5 pour la France entière[I 3].

    Le logement à Saint-Paulien en 2018.
    Typologie Saint-Paulien[I 1] Haute-Loire[I 4] France entière[I 5]
    Résidences principales (en %) 78,5 71,5 82,1
    Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 6,9 16,1 9,7
    Logements vacants (en %) 14,6 12,4 8,2

    Histoire

    Antiquité

    La Roche Dumas : "Dans la cavité supérieure... se trouve un énorme rocher (environ 3 mètres de haut et 8 mètres de circonférence) qui n'est autre qu'un monument mégalithique appelé dans le pays la bouchée de Gargantua. Sous ce bloc... une rigole a été creusée dans laquelle devait couler le sang des victimes immolées. L'on voit également des anneaux, très nombreux, taillés dans le roc... La légende veut qu'aux anneaux aient été attachés les prisonniers espagnols (Ibères, ndlr) que l'on immolait. Cette légende s'appuie sur les incursions en Espagne que firent nos ancêtres, cinq siècles avant Jésus-Christ" [10].

    Les fouilles archéologiques notent la présence de grottes taillées et occupées à une époque indéterminée mais certainement très ancienne, peut-être dès le néolithique (grottes de La Rochelambert).

    Au IIe siècle av. J.-C., la tribu celte des Vellaves s'installe dans l'actuel Velay qui tire d'eux son nom. Les Vellaves (Vellavi en latin), dont le nom signifierait « Montagnards » ou « Ceux qui dominent » [11], ou "Ceux d'en haut" (dominateurs, orgueilleux), et que Jules César qualifie de batailleurs, font partie de la Confédération des Arvernes (Vellavis qui sub imperio Arvernorum esse consuerunt [Note 3] écrit César), et bâtissent un oppidum sur le plateau qui dominera plus tard le château de la Rochelambert, et qui surplombe les rivières Borne et Gazeille. Cet oppidum devient leur capitale, qu'ils nomment Ruessio.

    Ce qui est aujourd'hui le Velay fut très impliqué dans la guerre des Gaules, et en souffrit beaucoup, surtout à l'époque des combats menés par Vercingetorix. "À leur tour, les Helviens attaquent les Vellaves; ils sont repoussés et perdent Caïus Valérius Daumnotaurus, fils de Caburus, chef de leur cité. Ils sont rejetés dans leurs oppida à l'abri de leurs remparts" (Jules César VII, 64 et 65) [12].

    Ruessio devient gallo-romaine, prend le nom de Ruessium, et se déplace d'environ 2 km au Nord-Est, sur le site de l'actuel village de Saint-Paulien[13].

    De nombreux éléments archéologiques furent trouvés sur ces deux sites, dont des puits funéraires gallo-romains[14]; une dédicace qui rend hommage à l’impératrice Herennia Etruscilla, épouse de Dèce (201-251) [15]; des poteries; une sculpture gauloise (actuellement exposée dans le château). En 27 av. J-.C. la cité reçoit le titre de ville [16]. Elle est traversée par la Via Bolene qui va de Lugdunum à Burdigala, via Tolosa [17]. Un camp militaire est créé sur le plateau d'Allègre, protégeant la ville et la route.

    Entre le Ve et le VIIe siècle, la capitale des Vellaves est transférée de Ruessium à Anicium[Note 4].

    Un culte à Marie apparaît au IVe ou Ve siècle, autour d'une statuette appelée Notre-Dame du Haut-Solier ou du Soleil Levant, qui remplace un culte gaulois au Soleil [18] : l'église dédiée à ce culte n'existe plus aujourd'hui.

    Un autre bâtiment catholique, certainement à l'origine une cathédrale, date sans doute de ces époques, mais est mentionnée pour la première fois en 890 ; l'église Saint-Georges (collégiale Saint-Georges) actuelle, qui le remplace, date des XIe, XIIe et XIIIe siècles. Son autel est celui de l'ancienne église Notre-Dame du Haut-Solier, et fut selon la tradition dans l'antiquité une pierre sur laquelle on sacrifiait des animaux aux dieux.

    Paulianus (fêté le 14 février) [19] aurait été le dernier évêque de la cité avant le transfert de l'évêché au Puy vers 565 [20].

    Lors des Invasions barbares, la cité subit au moins un raid des Vandales, et peut-être plusieurs autres saccages [21].

    Moyen Âge

    Du Ve siècle au VIIIe siècle, Ruessio est renommée Civitas Vetula (La vieille ville) puis Saint-Paulien.

    Les seigneurs du bourg furent, de l'époque carolingienne (751-987) jusqu'à la Révolution, la Famille de Polignac. Cependant, ils ont des vassaux, et le premier connu à Saint-Paulien fut le chevalier Pierre de la Rochelambert, dont il est fait mention en 1164. Cette famille sera propriétaire du château de la Rochelambert (bâti au XIIe siècle[22]) jusqu'en 1922, où la fille de Marie Auguste Aimé, dernier marquis de ce nom, le vendra à un marchand de biens.

    La ville eut à souffrir des Vikings à une date incertaine.

    À la suite d'une convention avec le seigneur de Polignac, Norbert (Norbertus), évêque du Puy (de vers 900 à vers 935), transféra de Saint-Paulien au Puy les corps des saints évêques Georges et Marcellin.

    À la mi-octobre 994 se tint à Saint-Paulien un concile régional dirigé par l'évêque du Puy Guy d'Anjou, en vue de rétablir l'autorité morale de l'Église. Le concile proclama la « Paix de Dieu » (Charte de Guy d'Anjou).

    Lors de la Guerre de Cent Ans, la région et Saint-Paulien souffrirent des "routiers".

    De la Renaissance à la Révolution française

    Le Chevalier des Blacons, lieutenant du baron des Adrets et chef du parti protestant en Dauphiné, à la tête de 800 hommes d'armes, s'empare du château de la Rochelambert le 11 ou 12 août 1562. Il est ensuite surpris et défait par Antoine de Saint Vidal non loin de Saint-Étienne[23].

    En 1595, en reconnaissance de leur fidélité, et pour les dédommager des pillages perpétrés par les troupes du duc de Nemours en août 1593, Henri IV accorde deux nouvelles foires annuelles et un marché hebdomadaire aux habitants de Saint-Paulien (chaque vendredi). Aux foires de la Saint-Luc et de la Saint-Georges viennent donc s’ajouter celle du mardi de la semaine Sainte, et celle du mardi après la Pentecôte. Autorisation est aussi donnée de construire une halle[24].

    Au tout début du XVIIIe siècle, Scipion Sidoine Apollinaire Gaspard Armand, vicomte de Polignac, lieutenant général des armées du roi, dut sans doute connaître quelques ennuis financiers, car il vendit pour la somme de 33 000 livres ses droits seigneuriaux sur Saint-Paulien à Monsieur Georges de Chabron, dont la famille possédait déjà plusieurs seigneuries[25].

    Or, le 25 février 1737, le fils aîné de Scipion, Louis Héracle Melchior, retrouve cette seigneurie contre la somme de 24 000 livres et certains privilèges[26].

    À la veille de la Révolution, les trois familles les plus riches de Saint-Paulien (elles y possèdent au moins un logis) sont : Chabron de Soleilhac, La Rochelambert, Bonnefoux de Bourbouilloux.

    De la Révolution française à aujourd'hui

    La commune est nommée Vélaune par les révolutionnaires[27] entre janvier 1794 et mars 1795.

    Au cours de son voyage en Velay, George Sand visite le château de la Rochelambert le 14 juin 1859. Elle y situe le fil de son roman Jean de la Roche.

    Quatre-vingt-treize enfants de la municipalité sont tombés aux champs d'honneur lors de la Première Guerre mondiale, cinq lors de la seconde.

    Politique et administration

    Tendances politiques et résultats

    Après l'élection municipale de 2014, Laurent Duplomb (liste divers droite) a été réélu maire de Saint-Paulien avec 52,46 % des suffrages exprimés, face à la liste de Philippe Carme (DIV) après un premier tour très serré (49,88 % des voix) et une participation très importante de 86,53 % au second tour[28].

    Ainsi depuis mars 1983 et depuis l'élection de Denis Eymard, la liste majoritaire gagne systématiquement les élections municipales.

    Administration municipale

    En 2011, Saint-Paulien comptait 2 411 habitants[29]. Ce nombre étant compris entre 1 500 et 2 499, le nombre de membres du conseil municipal est de 19.

    La composition du conseil municipal est la suivante[30],[28] :

    Composition du conseil municipal (mandature 2014-2020)
    Nuance Liste présidée par Sièges Statut
    Divers droite« Saint-Paulien avance, soyons fiers d'être ruessiens »Laurent Duplomb15majorité
    Divers« Ensemble construisons l'avenir »Philippe Carme4opposition

    Au conseil communautaire de la communauté de communes des Portes d'Auvergne, la liste de la majorité obtient six sièges et celle d'opposition deux sièges[28].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[31]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    février 1802 décembre 1816 Georges Marcelin Chabron de Solilhac Royaliste Maréchal de camp
    avril 1953 mars 1965 Pierre Oulhion    
    mars 1965 mars 1983 Joseph Berthold UDR Vétérinaire
    Conseiller général (1967-1979)
    mars 1983 août 2010 Denis Eymard DVD Notaire
    Président de la communauté de communes des Portes d'Auvergne
    août 2010 novembre 2017 Laurent Duplomb[32] UMP-LR Agriculteur
    Sénateur de la Haute-Loire depuis 2017
    novembre 2017[33] décembre 2019 Denis Eymard DVD Retraité
    janvier 2020[34] mai 2020 Roger Maurin   Retraité
    mai 2020 En cours Marie-Pierre Vincent[35]   pharmacien

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[37].

    En 2018, la commune comptait 2 425 habitants[Note 5], en augmentation de 0,79 % par rapport à 2013 (Haute-Loire : +0,6 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 9632 2922 3452 5863 0173 0253 0163 1482 748
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 9932 9322 9432 9472 8552 7702 7232 7702 717
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 6962 5672 5462 1922 0962 0772 0561 7931 843
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014
    1 8661 7361 6201 8221 8721 9122 1172 3982 400
    2018 - - - - - - - -
    2 425--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[27] puis Insee à partir de 2006[38].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    La population locale a été fortement augmentée depuis les années 2000 grâce à la construction de plusieurs lotissements sur la commune et notamment le lotissement du Grand Lac dont les travaux d'aménagement ont commencé en 2006 pour créer plus de 80 lots à bâtir.

    Manifestations culturelles et festivités

    La grande halle de Saint-Paulien accueille régulièrement divers événements comme des salons (Salon du Chocolat[39] en novembre), le salon Bien chez soi (dernière édition tenue du 4 au 6 mars 2016) ou le salon dédié au mariage et à la mode.

    Elle est la ville hôte chaque année de l'Auvergnate Extrême, course considérée comme « la plus dure d'Europe »[40].

    Santé

    Tout au long de l'année, Saint-Paulien dispose d'un espace bien-être, ouvert en septembre 2014[SP 3], et d'un bain d'argile verte du Velay.

    Sports et loisirs

    Durant l'été, un parc aquarécréatif est ouvert avec sa piscine de 780 m2, un toboggan à virages, un pentaglisse et sa cascade. Une piscine intérieure est aussi disponible toute l'année[SP 4].

    Économie

    Saint-Paulien possède une zone d'activités, au carrefour de la route nationale 102 (de Clermont-Ferrand) et de la route départementale 906 (de Vichy). S'étendant sur 15 000 m2, elle compte plus de soixante entreprises sur un bassin d'emploi de 250 personnes[SP 2].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Église romane Saint-Georges.
    Château de la Rochelambert.
    • Église Saint-Georges de Saint-Paulien. M. H. classé.
    • Musée gallo-romain Michel-Pomarat.
    • Maison Chabron de Soleilhac, sur la place Saint-Georges.
    • Chapelle Saint-Joseph. M. H. inscrit.
    • Vestiges gallo-romains, donnés au musée du Puy : une tête de Jupiter-Seropis, avec le modum, en albâtre oriental, des vases lacrymatoires, des lampes et une amphore.
    • Château de la Rochelambert. M. H. classé.
    • Depuis la rentrée 2014, la commune est équipée d'un espace bien-être nommé « Les Portes du Bien-être » avec comme particularité la présence d'un bain d'argile verte du Velay[SP 5]. Ainsi, l'argile verte[41] extraite à proximité est utilisée pour ses propriétés cosmétiques sur la peau et pour la détente.

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Les armes de Saint-Paulien se blasonnent ainsi :

    De sinople aux trois croissants d'or, au chef cousu de gueules chargé de deux fleurs de lys d'argent.

    Voir aussi

    Bibliographie

    Par ordre chronologique de publication :

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Dans Commentaires sur la Guerre des Gaules, VII, 75, 2.
    4. La ville d'Anicium apparaît pour la première fois dans l'histoire dans un texte de Grégoire de Tours en 591.
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Site de l'Insee

    Site de la mairie

    1. Roger Maurin, « La ville antique Ruessio » (consulté le ).
    2. « La Zone d'activités » (consulté le ).
    3. « Les Portes du Bien-être » (consulté le ).
    4. « Le Parc Aquatique » (consulté le ).
    5. Brochure « Les Portes du Bien-être » [PDF].

    Autres références

    1. Jean Roux, L'auvergnat de poche, Chennevières-sur-Marne (Val-de-Marne), Assimil, coll. « Assimil évasion », , 246 p. (ISBN 978-2-7005-0319-7 et 2700503198).
    2. Carte de Saint-Paulien sur le site Géoportail de l'IGN (consulté le 8 mai 2016).
    3. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    8. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    9. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    10. Article du journal L'Éveil de la Haute-Loire du 27 juillet 1980, cité dans le livre "Le monde souterrain de Haute-Loire", de Jean-Paul Béal, année 2018, pages 218-219.
    11. Jacques Lacroix, Les Noms d'origine gauloise en France, Éditions Errance, .
    12. Ce texte, assez confus car laissant penser que les Vellauni portaient des prénoms latins, est relatif à la situation générale dans la région à cette époque : les guerriers sont majoritairement partis avec Vercingetorix, peut-être en opération autour de l'actuelle Orléans (Cenabum en latin), et le peu d'hommes disponible en pays Vellaune est battu dans les plaines et se retranche dans les fortifications. Les oppidum étaient nombreux dans la région (en langue celtique, ou latine si la première nous est inconnue) : Celsiacus; Ruessio, Spaleto...
    13. Livre "Le monde souterrain de Haute-Loire", de Jean-Paul Béal, année 2018, page 218.
    14. description des puits funéraires gallo-romains de Saint-Paulien in Louis Simonnet, docteur en archéologie, Les puits funéraires gallo-romains en Velay et à Saugues (1re partie) : in Cahiers de la Haute-Loire 1975, Le Puy-en-Velay, Cahiers de la Haute-Loire, (lire en ligne) et Louis Simonnet, Les puits funéraires gallo-romains en Velay et à Saugues (2e partie) : in Cahiers de la Haute-Loire 1976, Le Puy-en-Velay, Cahiers de la Haute-Loire, (lire en ligne).
    15. Une légende raconte que veuve elle s'établit à Ruessium. Cette dédicace est une stèle de grès, découverte en 1821 en bordure de l'ancienne église Notre-Dame du Haut-Solier, portant l'inscription "Etruscillae aug coniug aug n civitas vellavor libera" ("À Etruscilla, l'épouse auguste de notre auguste empereur, la cité libre des Vellaviens.") À quelques pas de cette stèle fut aussi trouvé ce qui sembla être un important tombeau romain, cassé en plusieurs morceaux, qui furent réemployés dans de nouvelles constructions. Au milieu des débris furent trouvées plusieurs médailles en bronze du règne d'Antonin (86-161)
    16. Livre "Essai historique sur les antiquités du département de la Haute-Loire", de P. Mangon de La Lande, année 1826, page 16.
    17. Site internet https://voie-bolene.info
    18. L'actuelle statue date du XVIIIe siècle. Source : site internet www.catholique-lepuy.fr __"Notre-Dame du Haut-Solier".
    19. On ne connaît rien de sa vie. Il aurait été évêque de Ruessium vers le milieu du VIe siècle. Son successeur aurait été saint Evode, qui transporta le siège épiscopal au Puy vers l'an 565. Source : "Encyclopédie théologique, dictionnaire hagiographique ou vies des saints et des bienheureux", tome quarante-et-un, de L. M. Pétin, année 1848, page 681.
    20. http://pagesperso-orange.fr/compilhistoire/Celtesliste#vellav.html
    21. Livre "Essai historique sur les antiquités du département de la Haute-Loire", page 22. Les Vandales lors d'un raid saccagèrent la région, dont Galabrum, aujourd'hui Saint-Marcel à Espaly-Saint-Marcel.
    22. Selon les textes, on trouve XIe siècle, et parfois XIIe siècle. Retenons ce qui est écrit sur le site internet officiel de la municipalité www.saint-paulien.fr : "Les fondations sont du XIIe siècle".
    23. Livre "Le diocèse du Puy-en-Velay des origines à nos jours", de Pierre Cubizolles, page 266.
    24. Adrien Lascombe, Foires et marchés à Saint-Paulien : in Tablettes historiques du Velay 1871, Le Puy-en-Velay, Tablettes historiques du Velay, (lire en ligne).
    25. Site internet www.saint-paulien.fr __"Saint-Paulien au XVIIIe siècle".
    26. www.saint-paulien.fr
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    41. Site de l'Argile du Velay.
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    43. Talemandier, subdélégué de l’Intendant d’Auvergne à Langeac, ordonne le à Alexandre Armand, hôtelier et voiturier de Saint-Paulien, de fournir aux consuls de cette ville un mulet ou cheval de bât, “le meilleur de la troupe”, pour le convoi du roi, avec tous les harnais et cordages convenables au service, et ce dans les 24 heures. A défaut il sera contraint de loger deux cavaliers de maréchaussée et pourra même être emprisonné
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