Saint-Péray

Saint-Péray est une commune française située dans le département de l'Ardèche, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Cette petite ville est située à 5 km de Valence, chef-lieu de la Drôme dans la vallée du Rhône.

Pour le vin, voir saint-péray (AOC).

Saint-Péray

La commune vue depuis le château de Crussol.

Blason
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Ardèche
Arrondissement Tournon-sur-Rhône
Intercommunalité Communauté de communes Rhône-Crussol
Maire
Mandat
Jacques Dubay
2020-2026
Code postal 07130
Code commune 07281
Démographie
Gentilé Saint Pérollais
Population
municipale
7 622 hab. (2018 )
Densité 317 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 56′ 58″ nord, 4° 50′ 45″ est
Altitude Min. 107 m
Max. 642 m
Superficie 24,05 km2
Unité urbaine Valence
(banlieue)
Aire d'attraction Valence
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Guilherand-Granges
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Saint-Péray
Géolocalisation sur la carte : Ardèche
Saint-Péray
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Péray
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Péray
Liens
Site web www.st-peray.com

    Ses habitants sont appelés les Saint-Pérollais et les Saint-Pérollaises.

    Géographie

    Au pied de la colline de Crussol, dans l'ouest de l'agglomération valentinoise en bordure de la vallée du Rhône, Saint-Péray est depuis toujours un lieu de passage entre la montagne ardéchoise et la plaine de Valence. Le village est traversé par le Mialan, un affluent du Rhône.

    Crussol, c'est un massif et un château. Le massif de la Montagne de Crussol est constitué de couches géologiques d’origine sédimentaire superposées de façon très régulière et que l’on qualifie de série.

    De par sa capacité à emmagasiner la chaleur, le calcaire permet l’implantation d’espèces végétales et animales méditerranéennes malgré la latitude assez élevée. La végétation est constituée pour moitié de pelouse sèche et pour l'autre moitié de chênaie verte, landes sur marnes, falaises, éboulis sur calcaire et même de chênaie pubescente en faible proportion.

    C'est une petite montagne étirée sur trois kilomètres du nord au sud. Elle représente une ligne de crêtes assez régulière dont l’altitude passe progressivement de 306 à 406 mètres. Dans la direction est-ouest, elle apparaît d'abord comme un massif dissymétrique : vers l'est, une haute falaise calcaire, surplombant des éboulis, domine la région valentinoise, tandis que vers l'ouest, la pente s’abaisse moins brutalement jusqu'au Mialan, affluent du Rhône.

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique
    Carte avec les communes environnantes

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Péray est une commune urbaine[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Valence, une agglomération inter-départementale regroupant 10 communes[4] et 131 695 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[5],[6].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Valence, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 71 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[7],[8].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (46,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (46,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (44,7 %), zones agricoles hétérogènes (34,3 %), zones urbanisées (14,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,1 %), prairies (1,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,6 %), eaux continentales[Note 3] (0,6 %)[9].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].

    Histoire

    Le village actuel fit son apparition vers le XVe siècle, quand les habitants partirent des fortifications du château de Crussol pour venir habiter dans la vallée du Mialan. Ce nouveau village prit le nom de Saint-Pierre d'Ay qui, en patois local, donna Saint-Péray. Au cours de la Révolution française de 1789, Saint-Péray changea temporairement de nom pour devenir Péray Vin Blanc (dû à la réputation incontestable du vin blanc de Saint-Péray à cette époque). Aujourd'hui, la commune de Saint-Péray compte environ 7 500 habitants.

    Toponymie

    Le cartulaire de Saint-Chaffre, en 936, mentionne la donation à cette abbaye d'une villa et de ses vignes, S. Petri d’Atiacum (nom qui évoluera vers Aysi), sous le castrum de Crussol. Plus tard, au XIIe siècle, le cartulaire de Bourg-lès-Valence, indique que les comtes de Crussol : Giraud Bastet, son épouse Agnès et son frère Guillaume, donnent 50 livres à l'abbaye de Saint-Estève, située à l'extrémité de la montagne de Crussol, et des vignes à l'église de S.Petri Ay.

    Au Moyen Âge, il devint le siège d'un prieuré dédié à saint Pierre et, dès lors, le village fut baptisé « Sanctus Petrus Atiacum ». Ce nom va évoluer au cours des siècles vers Saint-Pierre d'Ay, qui devint Saint-Péray.

    En occitan, c'est Sant Pèire d'Ai.

    Héraldique

    Les armes de Saint-Péray se blasonnent ainsi :
    parti, au premier fascé d'or et de sinople qui est de Crussol,
    au second d'azur à deux clefs d'or passées en sautoir.

    On reconnaît au premier les armes des seigneurs de Crussol. Les clefs sont classiquement emblématiques de saint Pierre (« Saint-Péray » vient de « Saint-Pierre-d'Ay »).

    Politique et administration

    Liste des maires

    Mairie de Saint-Péray.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1816 1821 Louis-Victor Allier    
    1821 1830 Louis de Villeneuve    
    1830 1834 Hippolythe Bernera    
    1834 1868 Honoré-Ferdinand Malet   conseiller général
    1868 1870 Léopold Lantheaume    
    1870 1874 Oscar Saint-Prix   Président du Conseil général
    député
    sénateur
    1874 1877 Louis Ferdinand Malet    
    1877 1889 Oscar Soubeyran de Saint-Prix   Président du Conseil général
    député
    sénateur
    1889 1901 Napoléon Martin    
    1901 1908 Victor Tassini    
    1908 1929 Jules Bouvat   Docteur
    Président du Conseil général
    1929 1962
    (décès)
    Marc Bouvat Rad. Médecin
    Vice-président du Conseil général
    1962 1963 Antonin Basset    
    1964 25 juin 1995 Gérard Mallen RI puis UDF Courtier en assurances
    conseiller général
    suppléant de Pierre Jourdan de 1971 à 1980
    25 juin 1995 28 mars 2014 Jean-Paul Lasbroas DVG Administrateur
    28 mars 2014 En cours
    (au 24 avril 2014)
    Jacques Dubay[11] UDI Commerçant
    Conseiller général puis départemental

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[13].

    En 2018, la commune comptait 7 622 habitants[Note 4], en augmentation de 2,76 % par rapport à 2013 (Ardèche : +1,94 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 5591 6521 5281 7912 3212 4902 4852 7202 584
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 7622 6802 7102 5212 8152 6582 6422 5552 569
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 6032 6582 5872 5382 5952 5972 6342 7973 168
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015
    3 0973 5924 3105 1965 8866 5026 9637 2947 572
    2018 - - - - - - - -
    7 622--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee à partir de 2006[15].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    Vue sur le château de Crussol, au fond la montagne des Trois-Becs.
    • Les ruines du château de Crussol sur la colline du même nom qui domine le village ;
    • Les grottes de Soyons sont accessibles par un chemin de randonnée qui domine la vallée du Rhône et la plaine de Valence avec en toile de fond les majestueux contreforts du Vercors ;
    • Le « pont du Diable » sur le ruisseau de Hongrie représentant l'ancien tracé de la ligne du tramway à vapeur en direction de Vernoux[16],[17] ;
    • Un collège public à la limite du village de Cornas et à côté d'un gymnase ;
    • Une école privée maternelle et élémentaire : école de la Sainte Famille.

    Économie

    Vignoble

    Le saint-péray est un vin blanc généralement mousseux appartenant aux crus des Côtes du Rhône, préparé selon la méthode champenoise. Il existe également sous forme d'un vin blanc sec « tranquille ». De cépages Roussanne et Marsanne, il a une robe jaune paille pâle, des arômes de violette et une bonne acidité naturelle. Ce vin peut être gardé ou bu jeune.

    Situé sur la rive droite du Rhône, à la hauteur de Valence, le vignoble de l'AOC Saint-Péray est le plus au sud des Côtes du Rhône septentrionales. L'aire d'appellation se limite à la commune de Saint-Péray ainsi qu'au quartier du Biguet qui se trouve sur la commune limitrophe de Toulaud. L'AOC Saint-Péray compte aujourd'hui environ 70 hectares et le rendement maximum est de 45 hl/ha avec un degré minimum naturel de 10 % pour les tranquilles et 9 % pour les effervescents.

    Transports

    Réseau de bus Citéa

    La commune de Saint-Péray est desservie par le réseau de bus Citéa via les lignes :

    • 8 Saint-Péray - Ployes ↔ Valence - Centre Pénitentiaire / Malissard - Guimand, avec en moyenne, un bus toutes les 20 minutes en période scolaire et toutes les 30 minutes le samedi et pendant les vacances, de 6 h 16 à 20 h 34 ;
    • 14 Cornas – La Mûre ↔ Saint-Marcel-lès-Valence – Mathias / Alixan – Gare TGV, avec en moyenne, un bus toutes les 30 minutes toute l'année (sauf dimanche et jours fériés) de 6 h 22 à 20 h 02 ;
    • 40 Toulaud - Mairie ↔ Guilherand-Granges - Collège De Gaulle, avec 3 à 4 allers/retours par jour en période scolaire uniquement ;
    • 46 Vernoux-en-Vivarais - Place Delarbre ↔ Valence - Gare Routière, avec 3 allers/retours par jour toute l'année ;
    • Dim 4 Saint-Péray - Mairie ↔ Bourg-lès-Valence - Blachères, avec en moyenne, un bus toutes les 45 minutes le dimanche et les jours fériés de 8 h 46 à 19 h 36;

    Les lignes Express, ouverte à tous les usagers, avec un trajet et des horaires optimisés pour les collégiens et lycéens :

    • E141 Cornas - La Mûre ↔ Valence - Loubet / Camille Vernet / Cité Briffaut
    • E181 Saint-Péray - Ployes ↔ Saint-Péray - Collège de Crussol
    • E182 Saint-Péray - Ployes ↔ Valence - Loubet / Camille Vernet / Cité Briffaut
    • E183 Saint-Péray - Ployes ↔ Bourg-les-Valence - Lycée des 3 Sources
    • E184 Lycée Montplaisir / Pôle Bus ↔ Saint-Péray - Mairie de St-Peray, ligne Express, ouverte à tous les usagers, avec un trajet et des horaires optimisés pour les collégiens se rendant au collège de Crussol.

    Réseau de cars Le Sept

    La commune est également desservie par le réseau de cars du conseil général de l’Ardèche, Le Sept via les lignes 3 et 3+ (Valence - Gare Routière ↔ Annonay ou Tournon-sur-Rhône).

    Événements

    • L'un des événements emblématiques de la commune de Saint-Péray est sans aucun doute la fête des vins et son marché aux vins. Se déroulant lors du premier week-end de septembre, c'est un moment de convivialité où chacun peut se retrouver sous le chapiteau dressé à cet effet sur la place du village.
    • Chaque année est organisée la fête des vins et du jumelage.
    • Fin juin : Crussol en Fête au Théâtre de verdure où se déroulent traditionnellement des animations médiévales et des spectacles son et lumière.

    Personnalités liées à la commune

    Jumelages

    Trois villes sont jumelées avec Saint-Péray :

    Située dans la région de la Hesse, à 45 km de Francfort, en bordure de l'Odenwald, la ville de Groß-Umstadt compte une population de 22 000 habitants. Née du regroupement de 8 communes (Kleestadt, Klein-Umstadt, Richen, Semd, Raibach, Dorndiel, Heubach et Wiebelsbach), Groß-Umstadt offre une grande qualité de vie.

    Asso, petite ville de 3 150 habitants de la région des Lacs, dans le Nord de l'Italie est située dans la région de Lombardie, à une vingtaine de kilomètres de Côme. Les hautes collines boisées qui entourent la ville, nichée au cœur de la vallée de la Vallassina, la font ressembler à un village de montagne.

    •  Santo Tirso (Portugal) avec laquelle Saint-Péray a signé un pacte d'amitié en 1991, rapprochement qui s'explique par le jumelage qui lie respectivement les deux villes à Groß-Umstadt.

    Santo-Tirso est située dans le nord du Portugal, à quelques kilomètres de Porto et de la côte atlantique, Santo-Tirso est une ville relativement importante puisqu'elle compte environ 17 000 habitants. Elle est par ailleurs le chef-lieu d'un canton composé de 31 communes[19].

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Unité urbaine 2020 de Valence », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    5. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    6. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    7. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    8. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    9. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    10. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    11. « Liste des maires du département de l'Ardèche » [PDF], sur le site de la préfecture de l'Ardèche, (consulté le ).
    12. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    13. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    14. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    15. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    16. Pont du Diable sur le ruisseau de Hongrie, publié le sur le site massifcentralferroviaire.com (consulté le ).
    17. Le pont du Diable de Saint-Péray : Fond cartographique proposé par l’IGN et OpenStreetMap, publié sur le site Géoportail (consulté le ).
    18. Fiche sur le Site de l'Ordre de la Libération
    19. Site de la ville de Santo Tirso

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Le guide Ardèche, La Renaissance du livre, Tournai (Belgique), 2003

    Articles connexes

    Liens externes

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