Bourg-lès-Valence

Bourg-lès-Valence est une commune française située dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes, limitrophe de la ville de Valence.

Pour les articles homonymes, voir BLV.

Bourg-lès-Valence

Héraldique
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Drôme
Arrondissement Valence
Intercommunalité Valence Romans Agglo
Maire
Mandat
Marlène Mourier
2020-2026
Code postal 26500
Code commune 26058
Démographie
Gentilé Bourcains, Bourcaines
Population
municipale
19 889 hab. (2018 )
Densité 980 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 56′ 55″ nord, 4° 53′ 46″ est
Altitude Min. 99 m
Max. 200 m
Superficie 20,3 km2
Unité urbaine Valence
(banlieue)
Aire d'attraction Valence
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Valence-1
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Bourg-lès-Valence
Géolocalisation sur la carte : Drôme
Bourg-lès-Valence
Géolocalisation sur la carte : France
Bourg-lès-Valence
Géolocalisation sur la carte : France
Bourg-lès-Valence
Liens
Site web bourg-les-valence.fr

    Ses habitants sont dénommés les Bourcains et les Bourcaines.

    Géographie

    Localisation

    la commune est située dans l'agglomération valentinoise. Elle est à cinq minutes du centre-ville de Valence, à une heure de Lyon, une heure de Grenoble, et deux heures de Marseille.

    Hydrographie

    La commune est riveraine du Rhône. L'ancien cours longe la commune et la sépare du département de l'Ardèche. Un canal de dérivation des années 1960 longe l'ancien lit.

    Voies de communication et transports

    La commune est comprise dans le réseau de communication de l'agglomération valentinoise. Elle est traversée par la RN 7.
    Le périphérique valentinois traverse le nord de la commune et permet une desserte rapide vers l'est et le sud valentinois.

    Bourg-lès-Valence est à proximité immédiate de l'autoroute A7 (Lyon/Marseille) et de l'autoroute A49, (Grenoble/Genève).

    Les gares les plus proche sont celle de Valence-Ville5 kilomètres) et celle de la gare de Valence-TGV10 kilomètres).

    Les aéroports les plus proches sont l'aéroport de Lyon-Saint-Exupéry (à une heure d'autoroute) et l'aéroport de Marseille Provence (à deux heures). Le petit aéroport de Valence-Chabeuil se trouve à quinze minutes de Bourg-lès-Valence par le périphérique valentinois.

    Transports en commun

    La ville de Bourg-lès-Valence est desservie par le réseau de bus Citéa (lignes 4, 5, 7 et 20).

    Vélocation

    Bourg-lès-Valence possède également deux stations de vélocation Libélo[réf. nécessaire].

    Urbanisme

    Typologie

    Bourg-lès-Valence est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Valence, une agglomération inter-départementale regroupant 10 communes[4] et 131 695 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[5],[6].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Valence, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 71 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[7],[8].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (46,9 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (38,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (30,7 %), zones agricoles hétérogènes (26,9 %), cultures permanentes (12,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (11,7 %), eaux continentales[Note 3] (9,9 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (3,3 %), terres arables (2,6 %), mines, décharges et chantiers (1,2 %), forêts (0,9 %), prairies (0,7 %)[9].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].

    Hameaux et lieux-dits

    Anciens quartiers et lieux-dits :

    • Albon est un moulin attesté en 1891. Il était dénommé les Bapteurs des Albons en 1545 (archives de la Drôme, E 2575)[11].
    • les Alisières est un quartier attesté[12] :
    en 1279 : territorium de Loisas (cartulaire de Bourg-lès-Valence, 49) ;
    en 1405 : in magnis Oloysis (cartulaire de Bourg-lès-Valence, 72) ;
    en 1470 : Les Aloyses (archives de la Drôme, E 2531) ;
    en 1700 : Les Alizières ou Grandes Allemagnes (archives de la Drôme, E 2025) ;
    en 1891 : les Alisières.

    Aides au logement

    • ADLS (association drômoise de location sociale).
    • CALD (centre d'amélioration du logement de la Drôme).
    • CLLAJ (comité local pour le logement autonome des jeunes).

    Toponymie

    Attestations

    Dictionnaire topographique du département de la Drôme[13] :

    • 1065 : mention de l'église Saint-Pierre : ecclesia Sancti Petri de Burgo (cartulaire du Bourg-lès-Valence, 6).
    • 1162 : mention du prieur de l'église Saint-Pierre : prior de Burgo Valentie (cartulaire du Bourg-lès-Valence, 12).
    • 1192 : Borc (cartulaire de Léoncel, 44).
    • 1261 : mention de l'église Saint-Pierre : San Pere del Borc (cartulaire du Bourg-lès-Valence, 204).
    • 1395 : mention de l'église Saint-Pierre : Saint-Pierre du Bour de Valence (cartulaire du Bourg-lès-Valence, 137).
    • 1430 : mention de l'église Saint-Pierre : ecclesia Burgi Valencie (cartulaire du Bourg-lès-Valence, 135).
    • XVe siècle : mention de l'église Saint-Pierre : ecclesia collegiata Sancti Petri de Burgo (pouillé de Valence).
    • 1628 : Bourg Saint-Pierre (confirmation des libertés de Valence).
    • 1891 : Le Bourg-lès-Valence, commune du canton de Valence.

    Non daté[réf. nécessaire] : Bourg-lès-Valence, l'article défini n'est plus prononcé.

    Histoire

    Antiquité : les Gallo-romains

    Le territoire fait partie de la colonie romaine de Valentia. Un port est construit[réf. nécessaire].

    Les chrétiens construiront l'église Saint-Pierre. Elle jouera un rôle important dans la région[réf. nécessaire].

    Du Moyen Âge à la Révolution

    La seigneurie
    • Sur le plan féodal, le chapitre de l'église Saint-Pierre était seigneur spirituel et temporel de Bourg-lès-Valence, concurremment avec le prévôt de la cathédrale, qui joignait à son titre celui d'abbé du Bourg[13].
    • 1693-1695 : Les Veynes, ayant acquis en 1693 la plupart des droits seigneuriaux dans cette terre, obtiennent en 1695 l'érection de la seigneurie du Bourg-lès-Valence en marquisat, qu'ils ont conservé jusqu'à la Révolution[13].
    Originaire du Gapençais, la famille de Veynes s'établit en région valentinoise avec Claude (vers 1665-1730), seigneur de Veynes, de Chichilianne et du Prayet, qui acquiert les terres du Valentin et de l'Île-Adam à Bourg-lès-Valence. Le marquisat de Bourg-lès-Valence est créé pour lui en 1695[14].
    Histoire détaillée

    Valence et Bourg-lès-Valence sont séparés par des remparts[réf. nécessaire].

    Valence fait partie du Saint-Empire romain germanique et reste au pouvoir des seigneurs locaux. L'évêque de Valence influence grandement la région[réf. nécessaire].

    Le petit port sur le Rhône est une zone de transit et de commerce entre les rives de l'Empi (Saint Empire Romain Germanique) et du Riaume (Royaume de France). Les Chanoines de l'église Saint-Pierre et les seigneurs de Crussol contrôlent ce secteur. Par la suite le port est déplacé plus au sud[réf. nécessaire].

    Le bourg est une possession du chapitre de Valence jusqu'au XVIIe siècle[15].

    XIIe siècle : péage du château de Confolens (possession des Clérieux puis, au XIVe siècle, des dauphins)[15]. Le château datait de 1091. Il dominait et protégeait le confluent de l'Isère (rivière) et du Rhône. Il était chargé d'encaisser un péage nécessaire pour remonter le Rhône vers Lyon. Il sera détruit vers 1965 lors des aménagements hydro-électriques[réf. nécessaire].

    XIVe siècle : la communauté du bourg obtient certaines libertés municipales[réf. nécessaire].

    XVe siècle : le Valentinois est rattaché au royaume de France.

    XVIe siècle : des manufactures naissent à proximité des canaux du bourg[réf. nécessaire].

    Les guerres de Religion freinent l'essor du bourg et vont provoquer la destruction de l'église Saint-Pierre et des édifices religieux de Valence[réf. nécessaire].

    XVIIe siècle : l'évêque de Valence, monseigneur de Cosnac, partisan de la révocation de l'édit de Nantes (1685) va construire une demeure d'agrément au lieu-dit Saint-Barthélémy. C'est aujourd'hui le domaine du Valentin[réf. nécessaire].

    En 1789, la commune avait 458 chefs de famille[13].

    Avant 1790, Bourg-lès-Valence était une communauté de l'élection, subdélégation et bailliage de Valence.
    Elle formait une paroisse du diocèse de Valence, dont l'église, dédiée à saint Pierre, était celle d'une antique abbaye qui, sécularisée au IXe siècle, fut alors convertie eu un chapitre, qui fut uni à celui de la cathédrale de Valence en 1727[13].

    De la Révolution à nos jours

    En 1790, Bourg-lès-Valence devient le chef-lieu d'un canton du district de Valence, comprenant Bourg-lès-Valence, Châteauneuf-d'Isère et la Roche-de-Glun. La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) en fait une simple commune du canton de Valence[13].

    L'ancien curé de la paroisse de Marbos devient maire de la commune de Bourg-lès-Valence[réf. nécessaire].

    XIXe siècle : Bourg-lès-Valence connaît une importante croissance industrielle[réf. nécessaire].

    1850 : la nouvelle commune de Saint-Marcel-lès-Valence fait perdre une partie de son territoire à la commune de Bourg-lès-Valence[réf. nécessaire].

    En 1930, un cinéma, L'Idéal, est ouvert à Bourg-lès-Valence. Programme de la semaine du 24 au 30 septembre : Moulin rouge, Loulou et des films muets[réf. nécessaire].
    Dans les années 1940-1960, Bourg les Valence possédait deux salles de cinéma :

    • l'ABC, équipé en 35 mm. Il était situé rue du Docteur Ponsoye (la façade est encore visible). Il avait pris la suite de l'Eden dont l'entrée était rue du Gaz. Il a été fermé en 1968.
    • le Familia, équipé en 16 mm et cinémascope. Il était situé rue Dériard à l'emplacement de l'actuel immeuble Le Charlemagne construit dans les années 1980 sur l'emplacement de l'école privée de garçons et de la salle de cinéma. Il a été fermé en 1963.

    Histoire récente

    Dans les années 1960, le fleuve Rhône qui longeait la commune est scindé en deux à partir de la confluence Rhône-Isère. Un grand canal est creusé en parallèle sur le territoire de la commune. Une écluse sera mise en service en 1969 (Déclaration d’Utilité Publique : 1964)[16]. De cette époque date la disparition des petites îles de graviers et de sédiments que les enfants d'après-guerre prenaient le risque de rejoindre.

    Politique et administration

    La mairie.

    Administration municipale

    Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 10 000 et 19 999, le nombre de membres du conseil municipal est de 33.

    À la suite des élections municipales françaises de 2020, le conseil municipal est composé du maire (Marlène Mourier), de 9 adjoints (Eliane Guillon, Aurélien Esprit, Dominique Gential, Christian Rozo, Geneviève Audibert, Robert Tafankejian, Audrey Renaud, Florian Reverdy, Danielle Payan) et de 23 conseillers municipaux (15 de la majorité et 8 de l'opposition)[17][source insuffisante],[18][source insuffisante].

    Liste des maires

    Cette section ne cite pas suffisamment ses sources (février 2021). 
    Pour l'améliorer, ajoutez des références vérifiables [comment faire ?] ou le modèle {{Référence nécessaire}} sur les passages nécessitant une source.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter. : de la Révolution au Second Empire
    1790 1871  ?    
    Les données manquantes sont à compléter. : depuis la fin du Second Empire
    1871    ?    
    1874    ?    
    1878    ?    
    1884    ?    
    1888    ?    
    1892    ?    
    1896    ?    
    1900    ?    
    1904    ?    
    1908    ?    
    1912    ?    
    1919    ?    
    1925    ?    
    1929    ?    
    1935    ?    
    1945    ?    
    1947    ?    
    1953    ?    
    1959    ?    
    1965 1971 Gérard Gaud PS  
    1971 1977 Gérard Gaud   maire sortant
    1977 1981 Gérard Gaud   maire sortant
    1981
    (statut ?)
    1983 Jacques Reynaud PS  
    1983 1989 Jacques Reynaud   maire sortant
    1989 1995 Jacques Reynaud   maire sortant
    1995 2001 Jacques Reynaud   maire sortant
    2001 2008 Bernard Piras PS Sénateur de la Drôme
    2008 2014 Bernard Piras   maire sortant
    2014 2020 Marlène Mourier UMP-LR employée
    2020 En cours
    (au 2 février 2021)
    Marlène Mourier[17][source insuffisante]   maire sortante

    Espaces verts et fleurissement

    En 2014, la commune obtient le niveau « deux fleurs » au concours des villes et villages fleuris[19].

    Finances locales

    Finances locales de Bourg-lès-Valence de 2000 à 2018[20] (cliquez sur le lien wiki[21]).

    Jumelages

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[22],[Note 4]

    En 2018, la commune comptait 19 889 habitants[Note 5], en augmentation de 2,78 % par rapport à 2013 (Drôme : +4,05 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    2 0722 0861 9002 6472 8202 8983 0593 1102 870
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    3 0573 2763 6153 5363 7573 5723 9953 9284 336
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    4 4364 7505 0725 2415 8696 4716 7727 6628 348
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    10 85612 81215 61616 03318 23018 34718 42019 01320 078
    2018 - - - - - - - -
    19 889--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee à partir de 2006[24].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Médico-social

    • centre médico-social de Bourg-lès-Valence.
    • La Croix-Rouge française, délégation locale (urgence, secourisme, formations, aide sociale, etc.).
    • REMAID (service d’aide aux victimes et de médiation pénale et aide en cas de procédure contentieuse enclenchée).
    • Resto du Cœur insertion.
    • SAO (service d’accueil et d’orientation et traitement de l'urgence afin de trouver un toit pour une ou plusieurs nuits).
    • L'Escale (centre d’hébergement et de réinsertion sociale) (CHRS).

    Cimetières

    • Le cimetière Pavillon[25].
    • Le cimetière Talavard[26].
    • Le cimetière Gay Lussac[27].

    Enseignement

    Le Lycée des Trois Sources est aménagé dans l'ancien Château du Valentin[28].

    Manifestations culturelles et festivités

    • Fête : premier dimanche de juillet[15].
    • L'Espérance nautique organise les joutes et la fête du Rhône.

    Loisirs

    • Rives du Rhône : pêche[15].

    Sports

    • Le bowl en béton (hors-sol), inauguré en 2012 et construit à côté de l'ancien skatepark situé sur le parking de la Halle des sports aux trois sources[29].
    • Le gymnase du Valentin doté d'une structure artificielle d’escalade.
    • Le stade municipal qui accueille le siège social de l’US Rhône XV, ainsi que le siège social du FC Bourg-lès-Valence.
    • Le COSEC qui est un ensemble sportif englobant un gymnase avec un dojo, un stade d’athlétisme avec un terrain de football en contrebas, ainsi qu'un plateau de basket-ball et de handball.

    Médias

    • L'Agriculture drômoise dont le siège est implanté à Bourg-lès-Valence.
    • ACIL Radio BLV (radio associative locale).

    Cultes

    • Pèlerinage catholique de Saint-Expédit : dernier dimanche de septembre[15].

    Économie

    Située au cœur de la vallée du Rhône, la commune de Bourg-lès-Valence attire des entreprises du fait de sa proximité avec les infrastructures de déplacement (autoroutes, chemin de fer et fleuve). La

    Environ neuf cents entreprises se sont installées, représentant des secteurs variés :

    Dans le secteur de la création audiovisuelle, la commune figure parmi les principaux centres français de l'animation. L'ancienne cartoucherie de Bourg-lès-Valence a été réaménagée en Cour des Images, présenté comme un pôle d'excellence autour de l'image animée[30]. Sont parmi les implantations sur ce site, le studio TeamTO (depuis 2008)[31] et le studio Folimage (depuis mars 2009)[32].

    En 1992, l'agriculture est toujours présente : céréales, vergers, vignes, porcins[15].

    • Marchés (de quartiers) : mercredi, vendredi et dimanche[15].

    Les zones d'activités économiques

    La commune de Bourg-lès-Valence comprend plusieurs zones d'activités économiques dont les trois principales sont :

    • La zone de l’Armailler : elle est affectée depuis environ 10 ans au développement économique de l’agglomération valentinoise sous la maîtrise de la communauté d'agglomération Valence Romans Agglo.
    • La zone de Marcerolles : elle permet une offre variée et attractive pour les PME/PMI des secteurs industriels et BTP. La surface minimale de vente se situe en général aux environs de 1 500 m2 selon les tranches de lotissement en cours de commercialisation.
    • La zone de la CNR : elle est la propriété de la Compagnie nationale du Rhône (CNR) et permettra, à terme, le transport multimodal route, fer et fleuve du fait de sa situation privilégiée. Les terrains disponibles, d’une surface minimum de 5 000 m2, sont offerts à la location long terme.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Ancienne collégiale Saint-Pierre (romane, du XIIe siècle) : le maître-autel date du XVIIe siècle[15]. C'est l'une des plus anciennes églises du Valentinois : sépulture des évêques. Elle fut détruite au cours des guerres de religion en 1597, plusieurs fois reconstruite, a subi d'importantes modifications aux XIXe et XXe siècles, notamment des peintures murales du peintre et sculpteur André Deluol[réf. nécessaire].
    • Château du Valentin[15] : château épiscopal construit en 1668[réf. nécessaire].
    • Château de Champrousset[15].
    • Château des Chanalets (époque moderne)[réf. nécessaire].
    • Ancienne cartoucherie de Bourg-lès-Valence, réaménagée en Cour des Images, centre de création de l'image animée[réf. nécessaire].

    Patrimoine culturel

    Patrimoine naturel

    • Association La Rhodanienne : connaissance du Rhône, sa flore et sa faune[réf. nécessaire].

    Personnalités liées à la commune

    • Gabriel-Venance Rey (né en 1763, mort en 1836 à Bourg-lès-Valence) : général des armées de la République.
    • Ange François Blein (né en 1767) : général des guerres de la Révolution et de l'Empire (son nom est gravé sur l'Arc de Triomphe).
    • Elie Cester (né en 1942, mort en 2017 à Bourg-lès-Valence) : joueur de rugby.
    • Alain Maurice (né en 1962) : conseiller municipal de Bourg-lès-Valence (1995-2008), maire de Valence (2008-2014).
    • Ludivine Rioury (née vers 1990) : élue Miss Dauphiné Rhône-Alpes 2010 pour Miss Nationale – Geneviève de Fontenay[33].

    Héraldique, logotype et devise

    Bourg-lès-Valence possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.

    Annexes

    Bibliographie

    • Michèle Bois et Chrystèle Burgard, Fortifications et châteaux dans la Drôme, éditions Créaphis, 192 pages, 2004.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Unité urbaine 2020 de Valence », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    5. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    6. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    7. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    8. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    9. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    10. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
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