Saint-Georges-de-Rouelley

Saint-Georges-de-Rouelley est une commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de 546 habitants[Note 1].

Pour les articles homonymes, voir Saint-Georges, Saint Georges (homonymie) et Georges.

Saint-Georges-de-Rouelley

Les rives de la Sonce, affluent de l'Égrenne.
Administration
Pays France
Région Normandie
Département Manche
Arrondissement Avranches
Intercommunalité Communauté d'agglomération Mont-Saint-Michel-Normandie
Maire
Mandat
Raymond Bechet
2020-2026
Code postal 50720
Code commune 50474
Démographie
Gentilé Saint-Georgeois
Population
municipale
546 hab. (2018 )
Densité 27 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 36′ 12″ nord, 0° 46′ 08″ ouest
Altitude Min. 119 m
Max. 283 m
Superficie 20,52 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton du Mortainais
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Normandie
Saint-Georges-de-Rouelley
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Saint-Georges-de-Rouelley
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Saint-Georges-de-Rouelley
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Saint-Georges-de-Rouelley
Liens
Site web www.saint-georges-de-rouelley.a3w.fr

    Géographie

    Située au sud-est du département de la Manche, la commune est aux confins du Mortainais et du Domfrontais (ou « Passais »), en Bocage normand. Son bourg est à km à l'est de Barenton, à km à l'ouest de Domfront et à 15 km au sud-est de Mortain[1].

    Le bourg de Saint-Georges-de-Roulley se situe sur l'ancienne RN 807, déclassée en RD 907 depuis la réforme de 1972. Elle relie Domfront à Mortain, et passe également à Barenton.

    Elle est caractérisée par un habitat assez concentré dans le bourg et par un site classé et de tout premier intérêt : la Fosse Arthour. Saint-Georges fait partie du parc naturel régional Normandie-Maine, dont Louis-Pierre Hamel, le maire de l'époque, a été l'un des fondateurs avec Hubert d'Andigné.

    Le point culminant (282/283 m) se situe au nord, en forêt de la Lande Pourrie. Le point le plus bas (119 m) correspond à la sortie d'un des premiers petits affluents de la Sélune du territoire, au sud-est. La commune est principalement bocagère et partiellement forestière.

    Saint-Georges-de-Rouelley se situe aussi sur le circuit Lancelot du Lac[2].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[5]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[6].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[7]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[5]

    • Moyenne annuelle de température : 10,6 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,3 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 1,8 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 13 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 918 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 13,8 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[9] complétée par des études régionales[10] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Bomer-les-Forges », sur la commune de Saint-Bômer-les-Forges, mise en service en 1997[11] et qui se trouve à 11 km à vol d'oiseau[12],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,7 °C et la hauteur de précipitations de 1 099,6 mm pour la période 1981-2010[13]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Laval-Etronnier », sur la commune de Laval, dans le département de la Mayenne, mise en service en 2010 et à 59 km[14], la température moyenne annuelle évolue de 11,7 °C pour la période 1971-2000[15] à 11,8 °C pour 1981-2010[16], puis à 12 °C pour 1991-2020[17].

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Georges-de-Rouelley est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[18],[19],[20]. La commune est en outre hors attraction des villes[21],[22].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (83,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (60,1 %), zones agricoles hétérogènes (22,2 %), forêts (13,7 %), zones urbanisées (2,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,3 %), terres arables (0,3 %)[23].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[24].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous la forme de Sancto Georgio en 1369 et 1370[25].

    La paroisse était dédiée à Georges de Lydda, martyr du IVe siècle.

    Rouelley variante graphique de Rouelle, est la commune voisine, mais dans le département de l'Orne[26].

    Le gentilé est Saint-Georgeois.

    Histoire

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    Les familles notables et anciennes sont les Mézange de Saint-André, Vézard, Foucault, Dary et Clouard.

    Selon certains historiens et spécialistes de littérature, dont le Pr Payen de l'université de Caen, le Roman de la Table ronde et la légende arthurienne auraient comme berceau d'inspiration la région de la Fosse Arthour[27].

    Les activités économiques historiques étaient liées notamment à l'exploitation de la forêt de la Lande Pourrie : verriers, potiers, exploitant de carrières et mines de fer, forestiers. La famille Foucault développa aux XVIIe et XVIIIe siècles la production de verres appelés des chambourils et des teintures naturelles, notamment un rouge renommé.

    En 1870, les Prussiens investissent la région.

    En 1893, la ligne ferroviaire de Domfront à Avranches est mise en service. Saint-Georges-de-Rouelley possède alors en commun avec la commune de Saint-Cyr-du-Bailleul une gare, la gare de Saint-Cyr – Saint-Georges.

    En 1944, de violents combats ont lieu. Des parachutistes allemands sont lâchés dans les forêts de la Fosse Arthour pour s'opposer à la progression des Américains et des résistants locaux (opération Lüttich, contre-offensive contre l'opération Cobra des troupes de Patton).

    Un atelier de poterie médiévale de Saint-Georges invente le grès

    Si l'invention des poteries imperméables en grès est bien connue dans différentes régions d’Europe du Nord (Pays rhénans, Limbourg hollandais, Beauvaisis), les grès du Mortainais/Domfrontais n’ont été étudiés que récemment[28].

    C'est la découverte fortuite d’une fosse dépotoir lors de travaux d’aménagement d’un lotissement à Saint-Georges-de-Rouelley en 1984 qui a entraîné des fouilles archéologiques les années suivantes[29]. Cette recherche a mis au jour les vestiges d’un four de potier médiéval et de plusieurs tessonnières. L’étude paléomagnétique de la sole du four situe l’époque de la dernière cuisson au tout début du XIVe siècle.Le mobilier céramique, en grande partie constitué des premiers protogrès normands trouvé dans leur contexte de production, comprend des oules, des gros pots à tenons, des cruches, des grands jattes et quelques types particuliers.

    Le Mortainais peut donc revendiquer l’invention des grès au même titre que le Beauvaisis, au début du XIVe siècle. Des fouilles ultérieures d’autres fours médiévaux sur les communes limitrophes de La Haute-Chapelle et de Saint-Gilles-des-Marais (Orne) ont confirmé cette production de protogrès[30].

    Ce grès imperméable, propice pour transformer et conserver les aliments s’est rapidement diffusé, à Caen et à Rennes dès le XIVe siècle, à Paris au XVe siècle.

    Puis, probablement à partir du XVIe siècle, la quasi-totalité des ateliers potiers de grès se concentrent sur la commune de Ger (Manche) au nord de Saint-Georges-de-Rouelley[31]. Ils s'approvisionnent comme les potiers de Saint-Georges dans les fosses à argiles des marais voisins et traversent la forêt avec des attelages lourdement chargés pour ça.

    Deux conditions sont indispensables à la fabrication d’une poterie de grès :

    • le choix d'une argile plastique « grésante ». Dans le Mortainais/Domfrontais, seul le gisement de la Goulande, dans la vallée de l’Égrenne sur la commune de la Haute-Chapelle (Orne) à km à l’est de St-Georges présente cette caractéristique ;
    •  une cuisson des pots dans un four qui puisse atteindre la température très élevée de 1 300 °C, nécessitant une réelle maîtrise technique et un volume de bois considérable prélevé dans la forêt de la Lande Pourrie sur les crêtes dominant la commune.

    Les connaissances actuelles ne permettent pas de savoir si les potiers médiévaux sont parvenus à fabriquer du grès fortuitement ou à l'issue d'une recherche délibérée.

    L’origine des protogrès et l’histoire des ateliers potiers du Mortainais/Domfrontais sont présentées au musée de la poterie normande dans l’ancien village potier du Placître sur la commune de Ger.

    Politique et administration

    Liste des maires
    Période Identité Étiquette Qualité
     ?  ? Dr Auguste Bonnesœur[32]   Médecin
    1890 1906 M. Mallon SE Rentier
    1906 1955 Victor Foucault Parti radical Rentier, conseiller général
    1955 1965 M. Langlois SE commerçant
    1965 1981 Louis-Pierre Hamel SE Universitaire
    1981 1995 Maxime Lecuisinier SE Agriculteur
    1995 En cours Raymond Béchet[33] SE Commerçant
    Les données manquantes sont à compléter.

    Le conseil municipal est composé de quinze membres dont le maire et deux adjoints[33].

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[35].

    En 2018, la commune comptait 546 habitants[Note 7], en diminution de 1,62 % par rapport à 2013 (Manche : −0,79 %, France hors Mayotte : +1,78 %). Saint-Georges-de-Rouelley a compté jusqu'à 1 735 habitants en 1846.

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 5001 6381 7081 7021 6671 5371 6611 7351 717
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 6541 5761 5261 4821 4491 4061 4051 4021 270
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 2261 2301 177961942958930869903
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    809765701672600518526527528
    2013 2018 - - - - - - -
    555546-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[36] puis Insee à partir de 2006[37].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    L'activité s'est principalement focalisée sur l'agriculture, la transformation forestière et les productions de poiré, cidre, pommeau, calvados, et autres spécialités de la cuisine normande.

    Lieux et monuments

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    L'église Saint-Georges

    L'église Saint-Georges.

    L'église Saint-Georges, très ancienne, a été modifiée par les Anglais lors de la guerre de Cent Ans, avec de nombreuses statues polychromes de saints à l’intérieur. Le clocher a été refait à la suite des dégâts engendrés lors de la Seconde Guerre mondiale, sur le modèle de celui de l'église de la haute ville de Domfront. L'intérieur de l'église a fait l'objet d’une restauration de qualité dans les années 2000.

    La Fosse Arthour

    Par ailleurs, sur le territoire de la commune, à quelques kilomètres du bourg, on peut découvrir le site classé de la fosse Arthour où, selon la légende, le roi Arthur et la reine Guenièvre auraient séjourné. C'est un lieu très rocheux, renommé pour l'escalade, avec une forêt (qui est une prolongation de la forêt de la Lande Pourrie), un lac et une rivière vive, la Sonce. Ce site fait partie, comme la commune elle-même, du parc naturel régional Normandie-Maine et du circuit Lancelot du Lac.

    Autres

    Le calvaire du Roc.

    Sur une maison du bourg se trouve un bois polychrome ancien figurant saint Georges terrassant le dragon.

    Il ne reste rien du vieux château, si ce n'est quelques traces des douves au lieu-dit de la Planche Bray, en contrebas de la très ancienne ferme de la Salle. Une légende ancienne, « La Levrette obstinée », a pour cadre le château de Saint-Georges. Elle figure dans la plupart des recueils de légendes normandes.

    Dominant un panorama ouvert sur le sud, à quelques centaines de mètres à l'est du site de la Fosse Arthour, sur le GR 22, a été érigé le calvaire du Roc, en forêt de la Lande Pourrie.

    Activité et manifestations

    Sports

    Saint-Georges-de-Rouelley est le berceau d'un club de football qui a longtemps joué au plus haut niveau régional en division d'honneur dans les années 1970-1980, et qui a fusionné en 1988 avec le club voisin de Domfront. Ceci est un fait rare en regard de la taille de la commune et de ses infrastructures. La Société sportive Saint-Georges-Domfont fait aujourd'hui évoluer une équipe en ligue de Basse-Normandie et une autre en division de district[38].

    Manifestations

    Un festival annuel, la « fête des Rochers », regroupant environ 3 à 4 000 personnes a eu lieu chaque , de 1969 à 1982, sur le site de la Fosse Arthour. De nombreux artistes de variété, d'envergure nationale y participèrent. En 1980 fut inauguré le nouveau plan d'eau de la Fosse-Arthour par Louis-Pierre Hamel, Léon Jozeau-Marigné, Hubert d'Andigné, Émile Bizet et Jacques Roulleaux-Dugage.

    La fête communale a lieu en mai : jeux, vide-greniers, courses cyclistes[39]

    Personnalités liées à la commune

    • Le conventionnel Siméon Bonnesœur-Bourginière, député de la Manche aux États généraux de 1789, membre du Conseil des Cinq-Cents et administrateur du département de la Manche, est né au village de la Bourginière à Saint-Georges et y a vécu de nombreuses années. Avocat, oncle du peintre Géricault qui en fit un portrait, aujourd'hui au musée de Minneapolis, il vota la mort de Louis XVI et dut, comme régicide, lors de la Terreur blanche, s'exiler en Belgique. Il est enterré dans l'église Montéglise de Barenton.
    • Au XIXe siècle, le peintre Théodore Géricault, peintre, entre autres, du célèbre Radeau de la méduse, a effectué de nombreux séjours d'été chez ses cousins à Saint-Georges. C'est ici qu'il va découvrir le milieu équestre, pour en devenir l'un des peintres les plus réputés. Sur la route de Saint-Georges à Saint-Cyr, le lieu-dit Hôtel Géricault existe toujours, maison d'origine de la famille du peintre. De nombreuses œuvres du peintre sont restées chez ces cousins bas-normands, tableaux et lithographies. Ils ont été en grande partie détruits lors des bombardements de 1944. Géricault a fait le portrait de certains membres de cette famille, comme Félix Bonnesœur-Bourginière. Au décès du peintre, la famille Saint-Georgeaise fit un long procès pour être reconnue comme héritière en partie du peintre.
    • La philosophe Aline Hamel-Foucault, parente de Géricault, est née en 1906 à Saint-Georges et y est décédée en 2002. Elle fut l'élève de Rudolf Steiner, de Karlfried Graf Durckheim et de Gabriel Marcel et mécène de nombreux peintres, dont Pierre Brette, peintre officiel de la Marine, qui vint à plusieurs reprises à Saint-Georges. Elle travailla avec le Dr Paul Carton.
    • Mgr Hippolyte Simon, ancien archevêque de Clermont, est né à Saint-Georges-de-Rouelley et y a passé son enfance.
    • Deux membres de la Légion d'honneur reposent au cimetière de la commune : Victor Foucault-Montecot et son gendre, Louis Hamel, anciens maires de la commune.
    • Une grande sépulture « Louvel », famille du sénateur-maire de Caen, Jean-Marie Louvel, ministre de l'Industrie, qui a achevé la reconstruction de la capitale normande, après la Seconde Guerre mondiale, est installée dans la partie ancienne du cimetière.
    • Pierre Sineux, spécialiste de l'histoire et des religions de la Grèce antique, président de l'université de Caen de à sa mort en , est né à Saint-Georges-de-Rouelley.

    Notes et références

    Notes

    1. Population municipale 2018.
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[8].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Distances routières les plus courtes selon Viamichelin.fr
    2. « Au pays de Lancelot du Lac, dépliant - imaginouest Georges Bertin », sur sites.google.com (consulté le ).
    3. « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
    4. « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
    5. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    6. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    7. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
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    9. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    10. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
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    13. « Station Météo-France Saint-Bomer-les-Forges - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    14. « Orthodromie entre Saint-Georges-de-Rouelley et Laval », sur fr.distance.to (consulté le ).
    15. « Station météorologique de Laval-Etronnier - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    16. « Station météorologique de Laval-Etronnier - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
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    23. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
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    25. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, t. 3 : Formations dialectales (suite) et françaises, Genève, (lire en ligne), p. 1544.
    26. René Lepelley, Les noms de communes de l'arrondissement d'Avranches (Manche) : Recueil d'études en hommage à Lucien Musset, vol. 23, Cahier des Annales de Normandie, , p. 565.
    27. cinemagie creations, « Brocéliande en Normandie (documentaire) », (consulté le ).
    28. Dufournier Daniel, Flambard Anne-Marie., « Réflexions à propos de l'apparition du grès en Europe occidentale. In: La céramique (Ve-XIXe s.). Fabrication – Commercialisation – Utilisation. », Actes du premier congrès international d'archéologie médiévale (Paris, 4-6 octobre 1985) Caen : Société d'Archéologie Médiévale, (Actes des congrès de la Société d'archéologie médiévale, 1), , pp. 139-147.
    29. Daniel Dufournier (CRAM), Daniel Levante (Direction des Antiquités), « Un four médiéval - Saint Georges-de-Rouelley », Rapport de fouille, .
    30. Ileana Bucur, Daniel Dufournier, Bruno Fajal, Daniel Levalet, « Un four de potier médéval à Saint-Georges de Rouelley (Manche), les premiers grès bas-normands », Archéologie médiévale, .
    31. Benoit Canu, Alain Talon et François Toumit, Potiers de Ger : L’aventure d’une industrie rurale du Moyen Âge au XXe siècle, Saint-Lô/Bayeux, OREP Éditions, , 80 p. (ISBN 978-2-8151-0322-0).
    32. Annuaire du département de la Manche, 12e année 1840, p. 225
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    37. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    38. « Site officiel de la Ligue Basse-Normandie – Ste S St-Georges-Domfront » (consulté le ).
    39. « Ouest-france.fr - Fête communale : course d'ânes et humour - Saint-Georges-de-Rouelley » (consulté le ).

    Annexes

    Articles connexes

    Liens externes

    Bibliographie

    • J. Gallet, Pierre Brette et la Manche, Normandie Terre des Arts, 1992
    • Dr G. Buisson, Géricault : De Mortain à Paris, Le conventionnel Bonnesœur-Bourginière, Ocep, 1976, Histoire de Saint-Georges-de-Rouelley, 1986, conf. Société d'Archéologie du Mortainais
    • M. Hérubel, Contes populaires de toutes les Normandie, Ed. Ouest-France, 2000
    • J.-Ch. Payen : La Légende arthurienne et la Normandie, collectif, Ed. Charles Corlet, 1983
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