Saint-Côme-et-Maruéjols
Saint-Côme-et-Maruéjols est une commune française située dans le département du Gard en région Occitanie.
Saint-Côme-et-Maruéjols | |||||
Vue de La Liquière. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Gard | ||||
Arrondissement | Nîmes | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Nîmes Métropole | ||||
Maire Mandat |
Michel Verdier 2020-2026 |
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Code postal | 30870 | ||||
Code commune | 30245 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Saint-Cômois, Saint-Cômoises[1] | ||||
Population municipale |
809 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 62 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 49′ 45″ nord, 4° 12′ 11″ est | ||||
Altitude | Min. 42 m Max. 206 m |
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Superficie | 13,01 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Aire d'attraction | Nîmes (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Saint-Gilles | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Géolocalisation sur la carte : Gard
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Géographie
Les communes de Parignargues, Clarensac, Saint-Dionisy, Calvisson, Souvignargues et Montpezat sont limitrophes à la commune de Saint Côme et Maruéjols. Ses habitants s'appellent les Saint-Cômois et Saintes-Cômoises.
Saint-Côme-et-Maruéjols, commune de la Communauté d'agglomération de Nîmes Métropole, est l'une des 79 communes membres du Schéma de Cohérence Territoriale SCOT du Sud du Gard (voir lien) et fait également partie des 41 communes du Pays Garrigues Costières.
Climat
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Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[4]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[2].
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Villevieille », sur la commune de Villevieille, mise en service en 1970[7] et qui se trouve à 10 km à vol d'oiseau[8],[Note 2], où la température moyenne annuelle est de 14,6 °C et la hauteur de précipitations de 754,1 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Nîmes-Courbessac », sur la commune de Nîmes, mise en service en 1922 et à 13 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 14,8 °C pour la période 1971-2000[11], à 15,1 °C pour 1981-2010[12], puis à 15,6 °C pour 1991-2020[13].
Urbanisme
Typologie
Saint-Côme-et-Maruéjols est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[14],[15],[16].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nîmes, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 92 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[17],[18].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (52,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (52,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (51 %), cultures permanentes (23,2 %), zones agricoles hétérogènes (14,7 %), prairies (6,7 %), zones urbanisées (2,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,5 %)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Étymologie
Cosmas, martyr du IIIe siècle. Maruéjols, du gaulois ialo (lieu, clairière, espace) caractérisé par un autre terme gaulois, l'adjectif maro- (grand).
Histoire
Antiquité
Un atelier de poterie produit des amphores à vin de type G8 pendant l'époque augustéenne[20],[21] (27 av. J.-C. - 14 apr. J.-C.).
Moyen Âge
- Sanctus-Cosmas[22] 1146
XIXe siècle
La commune est née de la fusion, en 1812, des deux communes voisines de Saint-Côme et de Maruéjols[23] ; la première, au cours de la Révolution française, porta provisoirement les noms de Caramaule et de Cosme[23]. Claude dit "de Begaud" a vécu sur ces terres arides et a construit un « poulaillé ». Son chien avait commune de réveiller le voisinage.
Politique et administration
Intercommunalité
La commune fait partie de la communauté d'agglomération Nîmes Métropole (CANIM), dont le siège se trouve à Nîmes et dont le président est Yvan Lachaud (UDI).
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[25].
En 2018, la commune comptait 809 habitants[Note 5], en augmentation de 4,79 % par rapport à 2013 (Gard : +1,67 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Lieux et monuments
- Oppidum de Mauressip ou Mouressipe : site archéologique ; oppidum (Âge du fer 2 ; Antiquité ; Haut-Empire), présence hellenisque, inscrit aux MH le 14 juin 1982. Propriété de la commune.
- Tour hellénistique et ruines attenantes d'habitat : cad. A 810 (inscription MH 8 septembre 1978).
- Horloge communale : très originale tour coiffée d'une sorte de petite flèche à tuiles en écailles ressemblant à un minaret (fin XIXe siècle) d'une hauteur de 27 mètres, édifiée en 1882/83 en remplacement d'un campanile en fer forgé au sein de l'ancien château aujourd'hui mairie et école
- Temple de l'Église réformée de France de Saint-Côme-et-Maruéjols : seconde moitié XIXe siècle 1870
- Fontaines ou griffes sur deux places pittoresques ombragées de platanes
- Hameau de Maruéjols
- Ancien moulin à vent surplombant le village à 202 mètres d'altitude
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressource relative à la géographie :
- Ressource relative aux organisations :
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- http://www.habitants.fr/habitants_saint-come-et-maruejols_30245.html
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Villevieille - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Saint-Côme-et-Maruéjols et Villevieille », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Villevieille - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Saint-Côme-et-Maruéjols et Nîmes », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Nîmes-Courbessac - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Nîmes-Courbessac - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Nîmes-Courbessac - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- [Laubenheimer 1985] Fanette Laubenheimer, « La production des amphores en Gaule Narbonnaise », Centre de Recherche d'Histoire Ancienne, Besançon, vol. 66, , p. 308. Cité dans [Desbat 1987] Armand Desbat, « Note sur la production d'amphores à Lyon au début de l'empire » (Actes du Congrès de Caen, 1987), S.F.E.C.A.G., , p. 159-166 (lire en ligne [PDF] sur sfecag.free.fr), p. 160, 165.
- [Laubenheimer 2001] Fanette Laubenheimer, « Le vin gaulois de Narbonnaise exporté dans le monde romain, sous le Haut-Empire », dans Fanette Laubenheimer (dir.), 20 ans de recherches à Sallèles d'Aude, Presses universitaires Franc-Comtoises, , sur books.google.fr (lire en ligne), p. 51-65, p. 52, fig. 1 : carte des ateliers producteurs d'amphores en Narbonnaise à l’époque augustéenne.
- Lay. du Tr. des chapitres, t. 1, p. 63.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
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