Saint-Benin-d'Azy

Saint-Benin-d'Azy (Saint-Mnin-d'Azy en nivernais) est une commune française, située dans le département de la Nièvre, en région Bourgogne-Franche-Comté. Elle porta le nom d'Azy-sur-Ixeure puis Azy-aux-Amognes.

Saint-Benin-d'Azy

Le château du Vieil-Azy.

Blason
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Nièvre
Arrondissement Nevers
Intercommunalité Communauté de communes Amognes Cœur du Nivernais
(siège)
Maire
Mandat
Jean-Luc Gauthier
2020-2026
Code postal 58270
Code commune 58232
Démographie
Population
municipale
1 269 hab. (2018 )
Densité 35 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 59′ 56″ nord, 3° 23′ 36″ est
Altitude Min. 202 m
Max. 398 m
Superficie 35,8 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Nevers
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Guérigny
Législatives Première circonscription
Localisation
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Saint-Benin-d'Azy
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Saint-Benin-d'Azy

    Géographie

    Hydrographie

    Trois rivières ou ruisseaux arrosent la commune, l'Ixeure, le Barathon et le Rio. Au XIXe siècle, l'eau n'était pas abondante en Nivernais et les habitants possédaient des sources, citernes, puits creusés peu profond, à sec les étés chauds et devant aller chercher l'eau à plusieurs centaines de mètres. Ainsi à Saint-Benin-d'Azy «  Il est notoire que de temps immémorial on a fait aucune réparations publiques à frais communs dans la commune, malgré les sommes considérables qui ont été levées. De douze fontaines servant aux usages journaliers et des onze villages, une seule, celle de Montgoublin est en règle et bien entretenue aux frais du citoyen Saint-Phalle ; parmi les onze autres, les une sont creusées en façon de puits carré, d'autres en bassin, toutes sont sans margelles et sans aucune espèce de garants, les égouts, les ravines s'y embouchent et corrompent l'eau  »[1]

    Villages, hameaux, lieux-dits, écarts

    Le Bourg, Bellevue, la Buissonnerie, Chaume Temponette, Chérault, Deux-Villes, la Cave, la Chaume, la Filature, la Guesne, la Guienne, la Haute-Cour, la Mouille, Moulin de Valotte, la Petite-Forge, Lavault, le Fourneau, les Blozats, les Blouzards, les Gamards, les Grandes Chaumes, Le Vieil-Azy, Magereuil, Maison Blanche, Maison Rouge, Montgoublin, Montsavault, Mousseaux (ancienne commune et paroisse rattachée), le Petit Moulin, Paillot, Rongefer, Rosange, Sauvry bas, Sauvry haut, Segoule, Trailles, Valotte et Vannay[2].

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Benin-d'Azy est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nevers, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 93 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[6],[7].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (67,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (68,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (40,6 %), forêts (30,4 %), terres arables (20,9 %), zones agricoles hétérogènes (6,1 %), zones urbanisées (2 %)[8].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].

    Histoire

    Ce site gallo-romain, ancien lieu de passage des bouviers et des bûcherons, tire la première partie de son nom de saint Bénigne, évangélisateur de la Bourgogne, bien connu à Dijon où sous l'empereur Marc Aurèle, un certain Térence lui fit infliger de bien mauvais traitements.

    Dans les premiers siècles, les lieux comportent quatre paroisses : Mousseaux - Saint-Bénigme - Saint-Christophe - Saint-Étienne[Note 3]. C'est probablement au XIIIe siècle que la paroisse fut créée et reçut ce nom qui effaça jusqu'à la fin du XVe siècle le nom d'origine.

    Azy proviendrait d'un général romain Azyus, qui commandait le camp retranché de la région.

    Au XIIIe siècle, les sires d'Asnois firent construire la forteresse de Rongefer à Sauvry. De cette seigneurie dépendaient la plupart des fiefs de Montgoublin, Azy, Mousseaux, Segoule et Valotte (tous lieux situés dans la commune).

    La terre d'Azy fut érigée en marquisat par lettres patentes du Roy Louis XV pour Louis-Henri de Las, frère de Jean-Baptiste-Bernard de Las, comte de Prye (Michel de Las, le fils de ce dernier, est dit en l'héritier de son père et de son oncle, sous la tutelle de sa mère Marie-Jeanne Du Bourg[10]) ; il englobait la plupart des fiefs du territoire de Saint-Benin : Cherault, Trailles, Azy, Mousseaux et Valotte.

    Révolution française

    Au moment de la Révolution, le village de Saint-Benin d'Azy fut presque entièrement détruit[11]. et son nom changé en Azy-les-Amognes[12].

    L'ancienne église Saint-Christophe entourée de son cimetière, construite à l'emplacement de l'actuel Café des arts, subit elle aussi la Révolution ; elle fut vendue comme bien national et rasée, ses cloches étant expédiées par la Loire vers Orléans pour y être fondues.

    En 1801, le canton de Saint-Benin-d'Azy est créé.

    La nouvelle église, datant des années 1830 fut édifiée par Gustave de Saint-Phalle, maire du village à cette époque ; les travaux étant financés à la fois par la commune et par le comte Denys Benoist d'Azy, qui fit don du terrain.

    En 1879 une épidémie d'angine couenneuse est observée par le docteur Charles Fichot installé à Nevers[13]

    Politique et administration

    Administration religieuse

    • 1786 - Nicolas François Tirode (1740-1811), curé jusqu'au , date de son décès.
    • 1789-1811 - Nicolas François Tirode, curé ayant prêté le serment constitutionnel
    • 1893 - Bourdillat, curé en poste à cette date.

    Maires nommés

    • 1800-1800 - Saint-Phalle , nommé par le préfet vers le mois de mars puis il démissionne rapidement.
    • 1813-1832 - Pierre Louis Laroche, nommé par le préfet le , une dizaine de jours avant le décès de son père, a qui il succède dans cette charge, il sera renommé en 1821 et le
    • 1800-1803 - Nicolas Tirode, curé, nommé par le préfet et installé le
    • 1803-1808 - François Guérin de la Roussardière , directeur des Forges et Fourneaux de M. Brière. Nommé par le préfet le ainsi que le , mais il démissionne le 1er juin et se retire dans son Anjou natal dont il devint conseiller général d'Indre-et-Loire.
    • 1808-1812 - Pierre Catin , maître de forge.
    • 1812-1813 - Pierre Laroche (père) - notaire impérial, nommé par le préfet le , à la suite du changement de domicile de Pierre Catin. Il décède le .
    • 1813-1832 - Pierre-Louis Laroche (fils) : Nommé par le préfet une dizaine de jours après la mort de son père. Renommé en 1821 et le . Il démissionnera en 1832.
    • 1832-1836 - Jean Mathieu Dasville : Nommé par le préfet le . Renommé le et le . Il décède le .
    • 1838-1876 - Charles de Saint-Phalle (v.1795-1876) : Nommé par le préfet le et installé le 20, il sera renommé le et le . Puis sera élu par suite de changement législatif, pour être à nouveau nommé par le préfet le , confirmé le , ainsi que le et . Après la chute du Second Empire il est réélu, et à nouveau nommé par décret du président de la République le .
    • 1876-1876 - Paul Benoist d'Azy (vicomte), propriétaire. Nommé par décret du président de la République le et ne reste que quelques mois en fonction.
    • 1876-1879 - Paul Émile Guttron (v.1827-?), Nommé le et démissionnera une fois nommé juge de paix.

    Maires élus

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    14 décembre 1789  ? Nicolas François Tirode Révolutionnaire Curé constitutionnel
    mars 1793 septembre 1793 Joseph Joly   Menuisier, démissionne car ayant été nommé conseiller général
    septembre 1793 novembre 1795 Étienne Louis Gonin   Notaire public, représentant la paroisse à l'Assemblée du Tiers-État du Nivernais en 1789
    15 novembre 1795  ? Barthélémy Madinier   Agent municipal nouvelle dénomination de la Constitution de l'an II
    1798 1800 Étienne Louis Gonin   Notaire public
    28 août 1848 1852 Charles de Saint-Phalle   châtelain
    8 mai 1871 1874 Charles de Saint-Phalle   châtelain
    23 avril 1882 octobre 1901 Victor Frebault   Banquier, président du conseil général de la Nièvre, réélu le 11 mars 1883 après démission
    1er septembre 1901 mai 1904 Joseph Mahuet   Négociant, marchand quincailler
    mai 1904 † janvier 1912 Claude Amiot    
    janvier 1912 1922 Alphonse Colas   réélu en mai 1912 et décédé le 26 juin 1922
    1922 1929 Eugène Dubois    
    1929 1944 Clément Theuriot    
    1944 1953 Émile Ducrot    
    1953 1957 Louis Carniot    
    mars 1957 décembre 1977 Pierre Petit PS Sénateur
    décembre 1977 mars 1995 Gilbert Clair PS Instituteur (retraité) et conseiller général
    mars 1995 2014 Françoise Lereu PS Inspecteur général du trésor (retraitée)
    mars 2014 En cours Jean-Luc Gauthier DVD Conseiller général (2008-2016) des cantons de Saint-Benin-d'Azy puis de Guérigny.
    • Ravizy, sera membre sans interruption du conseil municipal de 1892 à 1929.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[15].

    En 2018, la commune comptait 1 269 habitants[Note 4], en diminution de 2,83 % par rapport à 2013 (Nièvre : −4,36 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 4611 5451 4311 6401 6371 6181 7161 7661 804
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 8621 8591 9051 9141 9371 9861 9231 9481 893
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 7951 7001 5771 4241 2931 1551 0771 1201 046
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015
    1 1141 1261 1431 1631 2431 2071 2501 2871 286
    2018 - - - - - - - -
    1 269--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[12] puis Insee à partir de 2006[16].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    La population vivait d'abord de la viticulture et de l'agriculture. À partir du XVIIe siècle un minerai de fer est exploité dans les bois d'Azy avec l'installation d'une forge qui traite une moyenne de 65 tonnes de petit fer par an. Puis au siècle suivant se développèrent les activités métallurgiques et sidérurgiques sous l'impulsion des constructions de voies ferrées. Aujourd'hui, les activités sont de nature tertiaire et agricole (élevage du charolais et culture).

    Viticulture

    La commune a toujours été riche en viticulteurs. En 1806, on recensait près de 80 vignerons dans les divers hameaux. L'inventaire de 1906 constatait 190 ha de vignobles sur le canton[17]. Actuellement, on recense encore de nombreux petits vignobles dans les hameaux de Segoule, Montgoublin, Sauvry et Chérault.

    Le « Tacot » (sorte de petit train) était pratique pour exporter le vin dans d'immenses barriques, que l'on retrouve sur certaines cartes postales anciennes, mais il s'en "roulait" aussi en voiture à cheval et dans les premiers fourgons de l'époque.

    Élevage de chevaux

    La race d'Azy, est une race de chevaux obtenue par monsieur Brière d'Azy. Ces chevaux étaient rapides et robustes, parfait pour la vénerie qu'il fit revivre dans la Nièvre, détruisant quelque 1 200 loups dans les forêts nivernaises.

    Sidérurgie

    Les activités sidérurgiques étaient pratiquées par diverses entreprises jusque dans les plus petits hameaux :

    • Le fourneau d'Azy fondait les minerais de la Jarnosse, de Limon et du Bois d'Azy. En 1770, il fondait 250 tonnes de minerais par an. En 1810, sa production n'était que de 50 tonnes de gueuses et l'exploitant : le sieur Castain, était contraint à la faillite. Repris par le propriétaire, le sieur Leonor Brière d'Azy, ce fourneau produira 75 tonnes en 1813. Une machine à vapeur y fut installée en 1841 mais malgré tout l'activité cessa en 1887 ;
    • La forge de Valotte appartient en 1627 au sieur Gasciong. Elle est acquise par Leonor Brière d'Azy en 1840. Elle comportait un feu de mazerie et 2 petits feux d'affinerie, une soufflerie à soufflets et un martinet. Une soufflerie à piston remplaça un peu plus tard deux groupes de soufflets en bois. La chute avait un dénivelé de m, avec un débit faible mais régulier qui permettait à l'usine de tourner toute l'année. Elle pouvait produire, vers 1840, 60 tonnes de petits fers et aciers par an et consommait 250 tonnes de charbon de bois pour ce faire. Elle utilisait les fontes du fourneau d'Azy, distant de km ;
    • La forge du Paillot appartenait au Comte du Bourg, avant de devenir la propriété de Leonor Brière d'Azy. Les bois de Sauvry produisaient du minerai, qui alimenta, un temps le haut fourneau de Druy, sur le Gravot ; mais sa teneur en phosphore donnait des fers cassants et son utilisation fut bientôt abandonnée.

    Il existait d'autres forges sur le canton tel la forge de la Guesne et la forge des Gamards.

    En 1815, 190 ouvriers travaillaient dans les forges et fourneaux de Saint-Benin-d'Azy. La concurrence avec les grosses industries mit fin à toutes activités à la fin de XIXe siècle. Les salaires dans l'industrie était au XIXe siècle de 1 à 3,6 francs pour un homme et 0,75 franc à 1,5 franc pour les femmes. Les enfants étaient eux payés entre 0,50 franc à 1,25 franc et chaque spécialité avait un tarif différent[18].

    Carrières de pierre

    • Carrière la Castinière : où on exploitait la castine, calcaire servant de fondant et épurateur dans l'élaboration de la fonte en haut-fourneau.
    • Carrière de Longeron : avant Maison Rouge à droite de la route en venant de Nevers. Ces pierres servaient à la construction d'escaliers et au dallage des granges dans lesquelles on battait le grain au fléau.
    • Carrière de Provencelles : à proximité de Maison Blanche, juste avant le bois. La pierre extraite était de teinte jaunâtre et servait à la construction des maisons alentour.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Civils et naturels
    • Le Château du Vieil Azy : le château médiéval fut construit par Gilbert de Saint-Père, puis détruit en partie au début du XVIIIe siècle par Michel de Las, seigneur de Prye, pour y reconstruire une aile plus confortable, terminée en 1722. Il ne subsiste de l'édifice initial qu'une tour. Érigée en marquisat en 1738, la terre d'Azy est passée aux du Bourg de Bozas. Leonor Brière d'Azy l'achète en 1795, et ce sont ses héritiers qui le transforment en ajoutant des éléments gothiques aux bâtiments existants, durant le XIXe siècle. Par alliance, il devient la propriété de Denis Benoist d'Azy, qui le fit remanier à son tour en 1847. De style Renaissance, il a un corps de logis flanqué de quatre tours octogonales ornées de mâchicoulis. La façade, est ornée de colonnes et de motifs sculptés au-dessus de portes et fenêtres.
    • Le manoir de Valotte : depuis cinq siècles, ces vieilles pierres, posées par des gens de l'art, maintiennent debout ce manoir aux proportions simples. Deux tours rondes à l'est et à l'ouest, une carrée au nord en façade qui sert d'entrée principale. Cette dernière comporte un escalier de lourdes pierres qui tourne de gauche à droite, du côté étroit des marches. Un pigeonnier, a été reconverti en petite chapelle. Son studio d'enregistrement est aujourd'hui mondialement connu, depuis que Julian Lennon y a enregistré son album intitulé Valotte.
    • Le château Neuf d'Azy ou château d'Azy construit en 1847 par le comte Denis Benoist d'Azy après avoir laissé le château du Vieil Azy à son cousin. C'est un architecte angevin, Delarue, qui se chargea des plans et la Nièvre eut ainsi une demeure comme l'Anjou en possède des douzaines, mais qui, dans la région, est seule de son espèce. Viollet-le-Duc ne sévissait pas encore dans ce coin reculé et Delarue a préservé le château des fioritures médiévales, sans toutefois oublier les tours et les toits pointus, dans le ton romantique de la bataille d'Hernani et du lyrisme des Burgraves. Il est classé aux monuments historiques[19].
    • L'ancienne gare du Tacot (vers 1910) : la ligne se prolongeait jusqu'à Saint-Saulge (alors très prospère, car considérée comme la porte du Morvan), puis Corbigny. Elle passait par Bona où fut construite une gare intermédiaire.
    • La nouvelle mairie et le parc Rosa-Bonheur. Le Parc Rosa-Bonheur est planté d'un cèdre multi-centenaire.
    • Monument aux morts (1920)
    • Moulin de la Guesne ( XIXe siècle)
    • École communal des garçons (1890) - Collège des Amognes
    • Fontaine sur la place de l'église : elle fut construite sur un ancien puits artésien.
    Religieux

    Personnalités liées à la commune

    Naissance

    Décès

    Héraldique

    Blason
    Losangé de gueules et d'argent[22].
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Au XVIIe siècle, il ne restait plus que 3 paroisses, à savoir Saint-Benin d'Azy, Saint-Xirste d'Azy [St-Christophe] et Monceaux sur Azy [Mousseaux], cf. Nicolas Sanson (cartographe), « Évêché de Nevers (carte) », sur www.cartocassini.org, (consulté le )
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Guy Thuillier, Pour une histoire régionale de l'eau: en Nivernais au XIXe siècle , dans ; Les Annales Économies, Sociétés, Civilisations, 23e année, N.1., 1968, pp. 49 – 68.
    2. Annuaire de la mairie de Saint-Benin-d'Azy
    3. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Nevers », sur insee.fr (consulté le ).
    7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    8. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    9. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    10. « Terres des Amognes, baux et adjudications, 1479-1758, p. 2 », sur Archives départementales de la Nièvre, Inventaire-Sommaire, Série 2F.
    11. Paul de Haut, Augustin Vagne, Rose de Croÿ, P.J. & H. Drouillet, Raymond Colas et Christian Mariller, Saint-Benin-d'Azy , dans : La Voix des Amognes
    12. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    13. dans : Dr Henri Dezanteere, ensemble de thèses de médecine et diverses études médicales du XIXe siècle concernant le nivernais 2vol in 8° vol.I.
    14. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    15. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    16. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    17. La Voix des Amognes, op.cit
    18. Paul de Haut, Augustin Vagne, Rose de Croÿ, P.J. & H. Drouillet, Raymond Colas et Christian Mariller: op.cit
    19. « Château d'Azy », notice no PA00113059, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    20. Dépliant touristique du diocèse de Nevers, Visitez les églises de la Nièvre, Pastorale Tourisme & Loisirs, 2013
    21. Paul Drouillet, Jean Drouillet et Henri Drouillet, Histoire de Saint-Benin-d'Azy, Paris, éd Guénégaud, , 615 p. (présentation en ligne), p. 43
      Il s'agit de «  La chapelle de N.-D. de l'Hôpital de Saint-Jean de Lichy, en la paroisse de Saint-Christophe-d'Ars [sic] » mentionnée par Léopold Niepce dans Le Grand-Prieuré d'Auvergne : Ordre des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem, 1883, p. 301. « Chapelle de Saint-Jean de Lissy, paroisse Saint-Christophe d'Azy » en 1714 ; « L'Hospital de Nostre-Dame de St-Christophe d'Arcy », membre de la Croix-au-Bost en 1674 ; Chapelle de Saint-Christophe d'Azy dépendant de la commanderie du Feuiloux. Elle se trouvait en venant de Nevers direction Château Chinon, juste avant le pont des carreaux qui surplombe l'Ixeure. Le lieu-dit Le Bois de L'Hopiteau / l'Hopitôt à droite.
      .
    22. « 58232 Saint-Benin-d'Azy (Nièvre) », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Richard Marillier, Grandir à Segoule, coll. « Pleine page », 140 p. (ISBN 978-2843792458)
    • Raymond Colas, Le Guide des châteaux de France, la Nièvre, éd. Berger-Levrault, 1981, 2e éd. Hermé, Paris, 1986, p. 76-78/102. p.
    • Paul Drouillet, Jean Drouillet et Henri Drouillet, Histoire de Saint-Benin-d'Azy, Paris, éd Guénégaud, , 615 p. (présentation en ligne)

    Articles connexes

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