Niki de Saint Phalle

Catherine de Saint Phalle, dite Niki de Saint Phalle, née à Neuilly-sur-Seine (département de la Seine) le et morte à La Jolla (comté de San Diego, Californie, États-Unis) le , est une plasticienne, peintre, sculptrice et réalisatrice de films franco-américaine.

Niki de Saint Phalle a d'abord été mannequin, puis mère de famille avant d'aborder l'art en autodidacte. Elle n'a suivi aucun enseignement artistique académique, mais s'est nourrie d'abondants échanges artistiques avec ses aînés et contemporains. S'inspirant de plusieurs courants, art brut, art outsider, elle a commencé à peindre en 1952. En 1961, elle est membre du groupe des Nouveaux réalistes, tout comme Gérard Deschamps, César, Mimmo Rotella, Christo et Yves Klein. D'abord épouse de Harry Mathews, avec qui elle a deux enfants, elle se marie en secondes noces avec l'artiste suisse Jean Tinguely en 1971. Avec lui, elle va réaliser un grand nombre de sculptures-architectures, soit sur commande, soit pour le simple plaisir. Ensemble, ils ont réalisé en France la fontaine Stravinsky sur commande d'État à Niki, et Le Cyclop, création de Jean, sans permis de construire.

Outre les Tirs, performances qui l'ont rendue internationalement célèbre dès les années 1960, Niki a créé un très grand nombre de sculptures monumentales dans des parcs de sculptures. Certaines ont été réalisées sur sa propre initiative et avec ses deniers personnels comme celle du jardin des Tarots en Toscane, ou du Queen Califia's Magical Circle, dans le parc de Kit Carson à Escondido, dans la ville de Escondido, (Californie)[note 1].

D'autres ont été commandées par des États ou des collectivités locales. À Jérusalem, la municipalité lui commande en 1971 un monstre pour enfants, Le Golem, inauguré en 1972 dans le parc Rabinovitch, qui porte désormais le nom familier de The Monster Park. En 1994, la Jerusalem Foundation lui passe une deuxième commande pour le Zoo biblique. Niki produit un ensemble de sculptures d'animaux intitulé L'Arche de Noé qu'elle termine en 1998. En 1987, François Mitterrand lui commande, conjointement avec Jean Tinguely, la fontaine de Château-Chinon.

Jouant de sa beauté, de son talent à porter les toilettes les plus étranges, l'artiste a très vite attiré l'attention des médias sur elle et du même coup sur le couple qu'elle forme avec son compagnon devenu ensuite son époux, Jean Tinguely[1]. Mais si les médias se sont laissé prendre par cette apparente désinvolture[note 2], les historiens de l'art, comme Camille Morineau, Pontus Hultén ou Amelia Jones, ont bien retenu d'elle ses œuvres fortes, démesurées, et ses prises de risques. Niki de Saint Phalle laisse derrière elle une œuvre immense dont elle a fait de généreuses donations en particulier au Sprengel Museum Hannover et au musée d'art moderne et d'art contemporain de Nice.

Elle a défendu la postérité de son compagnon en œuvrant pour l'ouverture du musée Tinguely à Bâle.

Biographie

Niki de Saint Phalle, le 23 août 1967, lors de l'installation de sa première exposition muséale, intitulée Les Nanas au pouvoir, au Stedelijk Museum Amsterdam.
Portrait photographique de Niki de Saint Phalle, par Lothar Wolleh (1970).

Née d'une mère américaine, Jeanne-Jacqueline Harper, et d'un père français, André Marie Fal de Saint-Phalle, elle est le deuxième enfant d'une famille de cinq (John, Marie-Agnès, Claire, Elizabeth, Richard)[2]. Confiée pendant trois ans à ses grands-parents qui vivent à la campagne, dans la Nièvre[2], elle grandit ensuite à New York et se marie à l'âge de dix-huit ans avec le poète Harry Mathews, un ami d'enfance qui fait alors son service militaire[3]. C'est d'abord un mariage civil, puis sur l'instance des parents de Niki, les jeunes gens procèdent à un mariage religieux à l'église française de New York[4].

Pendant longtemps, elle cache un lourd secret, le viol par son père à l'âge de onze ans, qu'elle révèlera en 1994, à soixante-quatre ans, dans son livre Mon secret[5].

Elle travaille d'abord comme mannequin[6], pour Vogue, Life et Elle encouragée par le peintre Hugh Weiss[note 3].

En 1953, à 22 ans, « victime d'une grave dépression nerveuse[7] », elle est soignée en hôpital psychiatrique. Les électrochocs qu'elle y reçoit altèrent sa mémoire[8].

« J'ai commencé à peindre chez les fous… J'y ai découvert l'univers sombre de la folie et sa guérison, j'y ai appris à traduire en peinture mes sentiments, les peurs, la violence, l'espoir et la joie[9]. »

C’est là que commence sa carrière, à l'image des artistes de la Collection de l'art brut de Jean Dubuffet. L'exposition parisienne de 2014 au Grand Palais « révèle la proximité de Niki de Saint Phalle avec Jean Dubuffet (1901-1985), le théoricien de l’art brut[10] ».

Vers 1955, elle voyage en Espagne avec son mari et découvre les jardins de Gaudí. À Paris, où elle trouve son inspiration au musée d'art moderne, elle rencontre Jean Tinguely qu'elle épousera en 1971, après avoir divorcé de Harry[8].

Les Tirs, performances durant lesquelles l'artiste tire à la carabine sur des poches de peinture, éclaboussant de couleurs des tableaux-assemblages, la rendent célèbre au niveau international dès 1960. Elle les dédie souvent à d'autres artistes qui participent eux-mêmes aux tirs : Tir de Jasper Johns, Hommage à Bob Rauschenberg (Shot by Rauschenberg). Ces hommages amènent à une étonnante performance collective à l'ambassade des États-Unis à Paris le 20 juin 1960, au cours de laquelle Robert Rauschenberg se lance dans un de ses Combine painting[11], pendant que David Tudor joue du piano en tournant le dos au public, que Tinguely présente une machine à strip-tease, et que Niki organise un tableau-cible auquel Jasper Johns ajoute des fleurs[12].

À cette époque, Niki intègre le cercle des Nouveaux Réalistes[13], participant à l'exposition organisée par Pierre Restany « À 40 degrés au-dessus de Dada » à la galerie J, dirigée par la femme de Restany, Jeannine de Goldschmidt. De juillet à septembre 1961, elle est au « Festival des Nouveaux Réalistes » à la galerie Muratore de Nice, organisée encore par Restany. Puis elle participe à l'exposition « Le Nouveau Réalisme à Paris et à New York » organisée à Paris, toujours par Restany à la galerie Rive droite[14]. Elle crée des ex-voto, puis des Nanas, femmes plantureuses et colorées en grillage, papier mâché et polyester.

Ses œuvres plus tardives sont la Fontaine Stravinsky à Paris entre l'église Saint-Merri et le centre Pompidou, le Jardin des Tarots à Capalbio en Toscane, ou les Tableaux éclatés, dont elle a baptisé les trois premiers exemplaires Méta-Tinguely en hommage à son compagnon[15]. Des Tableaux éclatés se trouvent à l'espace Niki de Saint Phalle-Jean Tinguely du musée d'art et d'histoire de Fribourg[16]. Sa dernière œuvre monumentale est un parc de sculptures en Californie : Queen Califia's Magical Circle.

Selon sa petite-fille, Bloum Cardenas, Niki et Jean ont toujours parlé ensemble de leur mort respective et de ce que deviendrait leur œuvre :

« Ils reformulaient sans cesse leurs testaments, ainsi que les détails des devoirs dont serait chargé celui qui survivrait à l'autre. Malgré la santé fragile de Niki, Jean aimait à dire : “Elle nous enterrera tous”, ajoutant que sa propre œuvre disparaîtrait avec lui. Cette boutade, et le fait qu'il ait disparu avant elle, Niki l'a pris comme un défi : elle s'est battue contre tous pour que le musée Tinguely existe[17]. »

En 1992, elle réalise L'Arbre aux serpents, exposé dans la cour du musée des beaux-arts d'Angers. En 1994, pour des raisons de santé, elle s'établit à La Jolla, en Californie, elle y installe son atelier où elle crée de nombreuses sculptures et de moins en moins de peintures[18]. Elle y reste jusqu'à sa mort. L'artiste, dont les poumons ont été rongés par les poussières de polyester qu'elle découpait pour ses sculptures, souffre d'insuffisance respiratoire depuis la fin des années 1970[19], et de polyarthrite rhumatoïde depuis le début des années 1980[20].

Elle meurt, le 21 mai 2002, veille de l'anniversaire de naissance de feu Tinguely, à l'hôpital de San Diego, des suites de son insuffisance respiratoire chronique[21].

Engagements

Niki de Saint Phalle a soutenu plusieurs causes : celle des Noirs américains, celle de la libération des femmes du patriarcat, celle des malades atteints du sida (elle s'est engagée dans l'association AIDES, et a réalisé avec son fils un film sur le sujet).

Œuvres principales

Les Tirs

La première séance de Tirs a lieu le 12 février 1961, au 11 impasse Ronsin à Paris. Les Tirs sont des tableaux « préparés », fixés sur une planche, composés de morceaux de plâtre, de tiges contenant des œufs et des tomates, des berlingots de shampoing et des flacons d'encre. Niki est une tireuse d'élite, elle a appris à tirer avec son grand-père. Très vite, une deuxième séance de tir a lieu le 26 février. Ce jour là, sont présents : le poète américain John Ashbery, Gérard Deschamps, Raymond Hains, l'artiste américaine Shirley Goldfarb, Sabine Weiss, Hugh Weiss, le sculpteur américain James Metcalf, Eva Aeppli[22].

Le 23 avril 1961, à la suite d'une émission de l'ORTF, En français dans le texte, qui présente les performances, Niki et ses tirs deviennent un phénomène national. C'est par ce film que le public français apprend que Niki a déjà une réputation internationale et qu'une séance de tirs a déjà eu lieu au Moderna Museet de Stockholm. En fait, grâce à Pontus Hultén, des tirs ont déjà été exposés au Stedelijk Museum et le 12 mars 1961, des œuvres ont été accrochées à un arbre en présence de William Seitz qui défend l'art moderne au MoMa[22]. D'autres Tirs sont largement diffusés, notamment celui où Jean Tinguely effectue un tir dans une cour de Stockholm pour la télévision suédoise.

Les Tirs sont la représentation d'une violence matérialisée, un moyen d'extérioriser les démons intérieurs de Niki[6]. Inévitablement liés à la mort, les Tirs paradoxalement, redonnent vie à la Vanitas traditionnelle. « Ce qui est pris en compte dans la série de Niki, c'est la représentation du temps (la performance, l'impact, l'affect) et cela va bien au-delà des belles atmosphères des Cathédrales de Monet ou même du magistral essai de Gilles Deleuze Différence et répétition[note 4] qui paraît à cette époque-là[23]. »

Dès cette période, selon Catherine Gonnard[note 5] Niki est « une figure de proue de l'avant-garde à la télévision. » Il est vrai que son personnage passe à l'écran. Pierre Restany « se sert de son rapport exceptionnel à l'image pour faire connaître la nouvelle avant-garde […] notamment lors de la projection en salle d'un document intitulé « Un certain art… » qui présente Jean Tinguely, James Metcalf et Niki de Saint Phalle »[24]. L'artiste connaît bien le media télévisuel et elle va l'utiliser, « même si elle n'a pas la parole dans les interviews et si le choix des montages et des commentaires invitent à ne pas la prendre au sérieux […], même si elle n'est pas dupe de ce jeu ambigu[25] » tout comme tous les Nouveaux Réalistes de Restany qui vont s'annoncer eux aussi comme l'avant-garde sur un petit écran en noir et blanc[26]. Le premier « tir » de l'impasse Ronsin a été effectué devant les caméras de United Press International[27]. Le mardi suivant, c'est le magazine « Télé 7 jours » qui annonce : « Ultra borborygmes, sculpture détonante, peinture au 6.35, la tv vous présente l'avant-garde »[24].

Niki sait jouer de son élégance et de sa beauté, tantôt avec des blouses tachées et déchirées, tantôt en pull et pantalon, tantôt en combinaison blanche et bottes ou en « petit soldat de l'armée napoléonienne » en noir avec de la dentelle aux manches et au col[28]. Cette élégance et cette beauté frappent le téléspectateur lors de l'entrevue diffusée le 3 février 1965 par l'ORTF à 21 h 20 dans l'émission Pour le plaisir[24]. Les discours misogynes ouverts ou sous-entendus s'empressent d'enfermer l'artiste dans ce que l'on qualifierait aujourd'hui de people, et dès les années 1970, les critiques d'art cessent d'accorder toute autonomie à Niki pour ne présenter son travail qu'aux côtés de Jean, en couple, laissant entendre que c'est surtout Jean Tinguely l'artiste du couple[29]. Cela explique la confusion sur l'importance de l'art de Niki de Saint Phalle, à laquelle a contribué, entre autres, son très long entretien avec l'historien d'art Maurice Rheims en 1965, parce qu'il est paru dans Vogue et non dans un journal d'art[30]. Cette confusion a été étonnamment persistante jusqu'aux rétrospectives des années 2000[29].

Les Nanas

Par la suite, Niki de Saint Phalle explore les représentations artistiques de la femme en réalisant des poupées de taille impressionnante, les Nanas, dont une version des plus connues se trouve au musée Tinguely de Bâle : Gwendoline inspirée par la grossesse d'une de ses amies, l'actrice Clarice Rivers[note 6]. Une autre version inspirée par la grossesse en général est Elisabeth[note 7], 1965, 230 × 90 × 146 cm[31] ; elle se trouve au musée d'art moderne et contemporain de la ville de Strasbourg. Une série de Nanas est en exposition permanente à l'endroit où s'installe le marché aux puces de Hanovre (Allemagne). La taille de ces Nanas a une signification, Il s'agit pour Niki de Saint Phalle de se détacher du monde du marché de l'art et de ses dictats imposés notamment par les galeristes. C'est alors la volonté de prendre une fois encore ses distances avec le milieu aisé d'où elle vient et qui n'a pas su la protéger dans sa jeunesse.

Les Nanas sont non seulement géantes, chahuteuses, dansantes, jambes en l'air — Nana noire upside down (deux jambes en l'air), 135 × 105 × 108 cm , MAMAC de Nice ; Nana jambe en l'air (une seule jambe en l'air), 190 × 135 × 90 cm, coll. particulière

[32] —, mais encore elles se produisent en scène dans un ballet de Roland Petit. Intitulé Éloge de la folie, monté au théâtre des Champs-Élysées à Paris[33] où il fait un triomphe en mars 1966, le ballet met en scène les Nanas sur tiges, ou tenues à bout de bras par des danseurs[34]. Les décors sont de Niki de Saint Phalle, Jean Tinguely et Martial Raysse, la musique est de Marius Constant, le texte de Jean Cau. Niki y dénonce la guerre avec des figures de tyrannosaures, la drogue symbolisée par un danseur-pantin sur fond de panneau aux couleurs vives. L'intervention des Nanas symbolise aussi la suprématie de la femme. Le public et la presse font un accueil triomphal au spectacle[34]. On peut voir aussi dans ces Nanas une revendication qui va au-delà des femmes. Ces Nanas noires lui permettent de soulever la difficulté des personnes de couleur de s'imposer dans un monde de blancs tout comme la difficulté pour les femmes de trouver sa place dans un monde d'hommes[35].

Le Golem

Le Golem en 1990.
Le Golem en 2007.

Ce monstre à trois langues qui sert de toboggan est situé dans Rabinovitch Park à Jérusalem-Ouest. La population désigne désormais le parc sous le nom familier de The Monster Park. Commandé en 1971 par la municipalité de Jérusalem en Israël, il a été inauguré en 1972[36].

Une photographie de 1974 montre Niki assise à côté de la maquette du Golem, elle porte un chapeau-bibi à voilette, un pull noir à col roulé, une chaîne dorée avec une grosse croix catholique, et un jeans[36]. Une deuxième photographie prise en 1972 par Leonardo Bezzola présente le All Stars Swiss Team comprenant Jean Tinguely, Rico Weber et Paul Wiedmer, ainsi que Niki de Saint Phalle, devant la carcasse du Golem en construction, structure semblable à un début de Tour Eiffel.

Cette sculpture a suscité bien des hésitations au début, lorsque les parents la trouvaient effrayante, ainsi que le rapporte Jessica Steinberg, du Jérusalem Times[37]. Mais le maire de l'époque, Teddy Kollek, a tenu bon face aux opposants, puis les enfants se la sont appropriée et il existe actuellement un comité de soutien à la fois pour sa réhabilitation[38] et pour la conservation du parc qui l'abrite[39].

Le Jardin des Tarots

L’Impératrice (intérieur).

Inspirée par le Parc Güell de Gaudí à Barcelone, le Palais idéal du facteur Cheval et les « monstres du bois sacré » des Jardins de Bomarzo[40], elle réalise, à Capalbio en Toscane, à partir de 1979, le Jardin des Tarots qui réunit des sculptures monumentales inspirées par les figures du tarot divinatoire. Il a ouvert ses portes en 1998. Ces sculptures étant habitables Niki de Saint Phalle a vécu dans la sculpture L'Impératrice pendant toute la durée des travaux[41].

La Grotte

La Grotte.
Grotte avec Nana.

Après la restauration de la grotte qui se trouve au nord-ouest des Jardins royaux de Herrenhäuser[42] de Hanovre — à l'occasion de l'Expo 2000 — Niki transforme l'intérieur de ce bâtiment en une véritable œuvre d'art. Ce travail commence dès 1999 et est terminé en 2003[43], fidèle aux plans de l'artiste décédée. La Grotte désignée par Niki sous le nom de The Grotto sera inaugurée en mars 2003, en même temps que l'exposition de la donation Niki de Saint Phalle au Sprengel Museum de la ville de Hanovre dont elle a été faite citoyenne d'honneur[21].

La Grotte est composée de trois salles ornées de mosaïques : l'aile gauche est couverte de miroirs blancs, l'aile droite de morceaux de verre bleu-nuit et noirs, et la pièce centrale — par laquelle on entre — est ornée de bande de galets de toutes nuances, de miroirs tantôt blancs tantôt dorés et de verreries rouges, jaunes et orange. Toutes les mosaïques sont recouvertes de figurines plastiques sur le thème La Vie de l'Homme. Les ornements en forme de spirales à l'entrée de l'édifice représentent la Spiritualité. La salle des miroirs blancs sur le thème Jour et Vie montre avec plus de 40 figurines en relief des exemples de presque toutes les périodes de l'artiste. L'aile bleue est La Nuit et le Cosmos. Des figurines féminines dansent dans le ciel bleu-nuit et s'accrochent aux étoiles. Les fenêtres et portes de la grotte sont des grilles incrustées aussi de miroirs et de verreries.

Queen Califia's magical circle

Le jardin, dont les sculptures ont été conçues pour un parc de divertissement selon le principe du jardin des Tarots est situé à Escondido, en Californie[44]. Il comprend notamment la sculpture de la Reine Califia, personnage gigantesque chevauchant un aigle qui lui sert de trône, accompagnée de totems, de monstres labyrinthiques, d'un mur de serpents[45]. Cette œuvre a été inspirée à l'artiste par la lecture du livre de John McPhee Assembling California, qui représentait pour Niki une métaphore sur les forts contrastes économiques et démographiques au sein de la société californienne[46]. À l'instar du Jardin des Tarots, cette œuvre a été entièrement financée grâce à une série de produits vendus par Niki (parfums, déclinaisons), et ensuite offerte à la ville de Escondido[46].

Les Black Heroes

Engagée dans la lutte en faveur des droits des Noirs américains, Niki de Saint Phalle leur a rendu hommage avec une série intitulée Black Heroes à partir de 1998. Une série de sculptures monumentales dédiée aux noirs célèbres après les Black Nanas, et qui comprend aussi bien des artistes : Joséphine Baker Miles Davis[47]. Miles Davis devant l'hôtel Negresco de Nice, Louis Armstrong[48], que des sportifs Michael Jordan[23].

Plusieurs de ces statues ont été exposées sur Park Avenue en 2012 lors de l'exposition Park Avenue Features Niki de Saint Phalle notamment la statue de Tony Gwynn, joueur de baseball, celle du Basketball Player Michael Jordan sportifs et musicien sur Park avenue.

La sculpture de Michael Jordan porte le nom de Number 23 Black Heroes, elle est exposée devant le National Museum of Women in the Arts. Elle fait partie du New York Avenue Sculpture Project initié par le musée sur New York Avenue, Washington[49].

Niki et Jean

Fontaine de jouvence, Duisbourg, Allemagne par Niki de Saint Phalle
L'Ange protecteur dans le hall de la gare centrale de Zurich par Niki de Saint Phalle, 1997[50].

Álvaro Rodríguez Fominaya, directeur du musée Guggenheim (Bilbao)[51], s'est penché sur les rapports des couples d'artistes en général et sur celui de Niki et Jean en particulier. Divorcée de l'écrivain américain Harry Mathews, avec lequel elle a eu deux enfants (Laura Duke Condominas et Philip Mathews), Niki épouse Jean Tinguely, le , lui-même récemment divorcé de sa femme Eva Aeppli.

Álvaro Rodríguez note que dans la plupart des couples d'artistes, la femme tient lieu d'assistante (on dit collaboratrice), ce qui est le contraire dans le couple Saint-Phalle-Tinguely, surtout à partir de 1972 lorsque Le Golem, sculpture monumentale pour jardin d'enfants de Jérusalem, est commandé à Niki en Israël. Pour construire cette grosse tête dont trois langues servent de toboggan de 9 × 14 × 16 m[52], Jean devient l'assistant de la créatrice. C'est lui qui intervient comme technicien, aidé par ses collaborateurs Rico Weber et Paul Wiedemer, une équipe que Niki surnomme All Stars Swiss Team et dont une partie sera présente pour la réalisation du Jardin des Tarots en Toscane[53].

Si Niki a réellement été la collaboratrice de Jean pour le Cyclop à Milly-la-Forêt[54], la tendance s'est inversée pour le Jardin des Tarots à Capalbio en Italie, puis la Fontaine Stravinsky à Paris[55], et aussi la fontaine de Château-Chinon (Ville) commandée en 1987 par François Mitterrand[53].

De juin à septembre 1966, Niki avait déjà réalisé avec l'aide de Jean Tinguely, Hon/Elle, une femme monumentale de 28 m de longueur sur m de hauteur et de m de largeur, couchée sur le dos avec les jambes écartées au Moderna Museet de Stockholm. Les visiteurs pouvaient rentrer dans la sculpture par son sexe et découvrir à l'intérieur plusieurs pièces réalisées par Niki. La statue a été détruite après l'exposition[56].

En 1967, Niki et Jean se lancent dans un travail collectif pour une œuvre démesurée : Le Paradis fantastique où les machines de l'un étaient en compétition avec les sculptures de l'autre. C'est une commande de l'État français pour l'exposition universelle de Montréal dans laquelle les machines de Tinguely affrontent les Nanas de Niki de Saint Phalle : un groupe de six grandes machines cinétiques attaquent neuf grandes sculptures de Niki[57]. Raspoutine, machine compliquée qui se déplace sur des rails, attaque la sculpture Le Bébé Monstre, et Le Piqueur de Jean fait des trous méthodiquement dans une grande Nana « dont les fesses ont la taille d'un navire de guerre[58] ».

Le Paradis fantastique est une aventure qui annonce d'un certaine manière la Fontaine Stravinsky et la Fontaine de Château-Chinon[53]. Elle est interrompue dès le début parce que Niki tombe malade pour la première fois en travaillant sur les sculptures à cause des émanations de gaz du polystyrène chauffé. Elle reviendra juste à temps pour se trouver dans un conflit qui oppose les deux artistes à Pierre Bordas, président du pavillon français, qui s'insurge contre la taille démesurée des sculptures[53]. Ce qui reste de cette œuvre gigantesque se trouve au Moderna Museet de Stockholm où elle a été transférée en 1971, avec un affiche de Niki de Saint Phalle intitulée Paradiset Moderna Museet , Stockholm[59], après avoir été exposée à la Galerie d'art Albright-Knox de Buffalo, puis à Central Park à New York, elle a été offerte par les deux artistes au Moderna Museet de Stockholm considérée comme sa ville natale puisque ce paradis est directement inspiré de Hon/Elle[58]. Réhabilité grâce à Jean et Dominique de Ménil, repeint par les deux artistes, cet ensemble auquel une fontaine a été ajoutée, orne maintenant un parc tout près du musée[60].

En 1985, lorsque Jean, opéré du cœur, reste dans le coma, Niki fait brûler de nombreuses bougies dans une église orthodoxe de Genève dans l'espoir qu'il survive, et elle fait le vœu de construire une chapelle s'il revient à lui. Ce sera La Chapelle de la Tempérance dans le Jardin des Tarots de Capalbio[61]. Elle finance la réhabilitation du Cyclop et son entretien, à partir de mai 1994, selon les indications que lui avait laissées Jean Tinguely. C'est à partir de septembre-octobre de la même année que l'État français prend le relais[21].

Après la mort de Jean, Niki cherche par tous les moyens à lui rendre hommage. D'abord en donnant des œuvres de Jean Tinguely pour permettre, en 1996, l'ouverture du musée Tinguely de Bâle[59]. Ensuite en lui dédiant trois Tableaux éclatés où le mot « Jean » est écrit en ferraille de même nature que les rouages et objets divers qui composent les tableaux surnommés par Niki : Méta Tinguely. Le premier est Jean I, le deuxième Jean II, et le troisième Jean III, 1992, peinture, bois, éléments métalliques et moteurs électriques sur bois 185 × 123 × 21 cm musée d'art moderne et d'art contemporain de Nice, donation Niki de Saint Phalle.

De 1991 à 1996, elle soutient activement la construction du Musée Tinguely de Bâle, malgré l'opposition de nombreux amis de Jean. Ceux-ci souhaitent transformer le hangar d'une ancienne fabrique de verre qu'il avait achetée à La Verrerie (canton de Fribourg) en anti-musée. Niki donne cinquante cinq sculptures et une centaine d'œuvres graphiques de l'artiste pour alimenter la collection. L'inauguration organisée par Ponthus Hultén a lieu le 30 septembre 1996[47].

Son hommage posthume au compagnon décédé se poursuit dans toute la série des Tableaux éclatés, réalisés en collaboration avec le peintre Larry Rivers, qui emploient de éléments électriques et électromécaniques évoquant l'artiste disparu. Selon Álvaro Rodríguez Fominaya :

« Sans doute faut-il y voir une tentative visant à perpétuer une relation dynamique et changeante, interrompue par l'absence, relation quelque peu chaotique et perturbée par les vicissitudes de la vie quotidienne, sentimentale et intellectuelle, mais qui s'est étendue sur cinq décennies, et qui nous a légué l'un des corpus les plus singuliers du travail artistique du XXe siècle[59]. »

La « femme-sculpteur »

Longtemps, Niki de Saint Phalle a été classée au second rang des sculpteurs, puisque la langue française n'a pas de féminin attesté pour cet art. On la trouve alors, comme Germaine Richier, reléguée au rang de « femme-sculpteur », le mot « sculptrice » étant considéré comme une faute de français, ou pire, une faute de goût[62]. Même le livre consacré à la sculpture moderne, édité par le Centre Pompidou en 1995[note 8], lui offre une portion congrue dans un ouvrage où Jean Tinguely est abondamment répertorié comme sculpteur. Niki est présente uniquement avec Leto ou La Crucifixion (1963)[63] ; elle est rapidement citée entre Hans Bellmer, sculpteur occasionnel représenté par La Poupée figure féminine écartelée[63] et George Segal, dont la représentation de « l'Homme » est concentrée sur La Caissière de cinéma[63]. Ce parti pris explique la méfiance de chroniqueurs misogynes qui ont longtemps traité Niki de Saint Phalle avec une certaine désinvolture, ainsi que le remarque Catherine Gonnard[29] et qu'on le vérifie dans l'ouvrage de Goldberg et Monnin sur la sculpture moderne où Niki ne figure qu'au « tableau récapitulatif »[64].

Si Niki a réussi

« à envahir, la fleur au fusil, un espace public réservé aux hommes artistes et architectes […], avec ses Tirs, il lui aura fallu le soutien d'hommes féministes comme Jean Tinguely ou Ponthus Hultén pour s'aventurer dans le domaine de la sculpture publique à une époque où seule Barbara Hepworth s'était lancée sans être ni féminine, ni féministe. Or ce sont ces deux attributs qui caractérisent la véritable innovation de Niki de Saint Phalle dans l'histoire de l'art[65]. »

Son chef-d'œuvre éphémère, exécuté avec la collaboration technique de Jean Tinguely et du finlandais Per Olof Ultvedt[note 9] voit le jour en 1966 : une gigantesque sculpture, Hon/Elle, réalisée au Moderna Museet la propulse au rang des « grands », ainsi que le rapportent Jean-Louis Ferrier et Yann Le Pichon :

« Niki de Saint Phalle sculpte comme Arman accumule, comme Spoerri digère ses reliefs de repas dans de la résine epoxy, comme Christo emballe, comme Hains et Villeglé collent déchirent et décollent, comme Tinguely soude et démonte[66]. »

Cette œuvre gigantesque, de six tonnes et vingt trois mètres de long, qui porte le titre initial de Hon-en Katedral, propulse Niki de Saint Phalle encore plus qu'elle ne l'était déjà sur la scène internationale[67]. Mais il n'en reste que la maquette ainsi que de nombreuses photographies et vidéos d'époque[68].

Après la mort de Jean, Niki continue à sculpter, après avoir réglé la lourde succession de son compagnon. Elle crée, en 1997, une série de cinq sculptures en cinq exemplaires. Puis elle entreprend Remembering, une série de 22 reliefs localisés à l'Espace Jean-Tinguely–Niki-de-Saint-Phalle de Fribourg[69], qu'elle termine en 2000[21]. Ainsi que ses hommages aux héros de la communauté noire : Miles Davis, Louis Armstrong, Joséphine Baker, Michael Jordan, avec l'aide de Marcelo Zitelli et Lech Juretko. Cette même année, elle inaugure L'Ange protecteur le 14 novembre, dans la gare centrale de Zurich[47],[70].

Elle reçoit encore de nombreuses commandes pour des réalisations de grande taille. Parmi celles-ci : une sculpture-maison de jeu pour enfants, en 1998 Gila, maison monstre, qui a été réhabilitée depuis[71]. À partir de l'année 2000, elle entreprend son avant-dernier grand monument : La Cabeza[72], suivi, en 2001, de Coming together, très grande sculpture destinée à orner l'extérieur du Palais des congrès de San Diego, Californie, avec cinq autres œuvres d'art monumentales d'autres artistes[73]. Enfin, sa dernière entreprise personnelle, La Cabeza, qui n'avait jamais quitté les États-Unis, où elle a été présentée, en 2012, au Bechtler Museum of Modern Art avec Cat Head Totem, a été exposée en France sur le parvis du Cent Quatre à Paris, en 2014 et 2015[74],[75].

Niki de Saint Phalle aux États-Unis

Les sculptures de Niki de Saint Phalle se sont révélées très vite proches du public américain lorsque des œuvres ont été exposées en plein air comme c'est le cas de Sun God[76]. Plus difficile a été sa pénétration du milieu très masculin des galeries et du marché de l'art pour les tirs et assemblages, appréciés d'abord des happy fews, collectionneurs américains, qui ont ensuite fait don de leurs œuvres aux musées américains[77].

Identifiée comme un membre des avant-gardes qui comprennent Kenneth Koch, John Ashbery, Robert Rauschenberg, Jean Tinguely, elle entre dans le marché de l'art et des institutions de l'ouest à l'est grâce au soutien actif d'Alexandre Iolas[78], d'origine grecque, ancien danseur, qui possède une galerie à Paris et une à New York[77]. Niki bénéficie aussi du soutien de la Everett Ellin Gallery de Los Angeles. Le premier Tir américain, se déroule le à l'occasion du vernissage de l'exposition Tinguely dans cette galerie, sur un parking de Sunset Strip derrière un bar de Jazz populaire le Club Renaissance. La performance a lieu devant à peu près cent cinquante personnes[79]. Quelques jours plus tard, la galerie Everett Ellin finance elle-même une séance de tir de Niki de Saint Phalle sur les hauteurs de Malibu[80].

Ce jour-là, Niki de Saint Phalle est assistée de Edward Kienholz. À partir de là, elle est une de seules artistes femmes, avec Joan Mitchell, jamais exposées à la Virginia Dwan Gallery qui suit le milieu artistique californien, essentiellement masculin[note 10]. Mais c'est surtout à Alexandre Iolas qu'elle doit l'intérêt de collectionneurs américains pour ses œuvres. Pendant dix ans et jusqu'à sa mort en 1987, ce familier des surréalistes va œuvrer pour faire connaître aux grands collectionneurs le travail de Niki de Saint Phalle. C'est lui qui conseille aux Menils d'acquérir des œuvres de Niki pour leur collection. Les Menil deviendront d'ailleurs des proches amis de Niki et Jean[79].

Dans les années 1990, ce sont les collectionneurs Howard et Jean Lipman qui acquièrent la Black Venus dont ils feront don au Whitney Museum of American Art ou Joseh H. Hirshorn pour le Washington Hirshorn Museum. Toutefois, si le public et les collectionneurs privés apprécie le travail de Niki de Saint Phalle, les musées restent plus réticents dans leurs acquisitions. Les œuvres de Niki sont entrées dans les musées américains essentiellement grâce aux donations. Ainsi William C. Seitz, conservateur du Museum of Modern Art, commissaire de l'exposition de 1961 The Art of Assemblage, très critique envers Niki de Saint Phalle, possédait pour sa collection personnelle Tu est moi (sic), technique mixte, 1960. L'œuvre n'entrera dans un musée qu'après sa mort, sa veuve en ayant fait don en 1982 au musée d'art de l'université de Princeton[76].

Publications

  • 1990 : Le sida, tu ne l'attraperas pas…, avec la collab. de Philip Mathews, Vanves, Agence française de lutte contre le sida
  • 1993 : Méchant Méchant et les jouets perdus, avec Laurent Condominas, Paris, Éditions la Différence
  • 1994 : Mon secret, Éditions la Différence
  • 1997 : Le Jardin des Tarots, photographies de Giulio Pietromarchi, Berne, éd. Benteli
  • 2001 : Catalogue raisonné, 1949-2000. Volume I, Peintures, tirs, assemblages, reliefs, 1949-2000, Lausanne, Acatos

Expositions

Un grand nombre de musées à travers le monde possèdent des œuvres de Niki de Saint Phalle. La Niki Charitable Art Foundation située à Santee (Californie) en donne la liste[81].

Le musée d'art et d'histoire de Fribourg dirige un espace aux œuvres du couple Jean Tinguely-Niki de Saint Phalle, situé dans un ancien dépôt de tramways à proximité du musée proprement dit[82]. Il expose 35 œuvres de Niki de Saint Phalle[83] et 29 de Jean Tinguely[84]. La liste des expositions suivantes s'attache surtout aux expositions dites « récentes ».

  • 1987 : « Niki de Saint-Phalle : œuvres récentes», Galerie Bonnier, Genève, septembre à octobre 1987
  • 2001 : « Niki de Saint-Phalle, Jean Tinguely», Atrium, Genève, 20 juin au 28 septembre 2001
  • 2006 : « Niki in the garden » exposition des sculptures monumentales situées dans des jardins, à L'Atlanta botanical garden, Atlanta[85]. Même année : rétrospective au Daimaru Museum Umeda (Japon) et dans plusieurs musées japonais[86],
  • 2007 : « Niki de Saint Phalle au Sprengel Museum Hannover », Städtische Galerie de Schieder-Schwalenberg, Allemagne
  • 2007 : « Niki in the garden » au Garfield Park Conservatory , Chicago, États-Unis[87]
  • 2008 : Niki de Saint Phalle à la Tate Liverpool de Liverpool, Angleterre[88]
  • 2009 : Exposition itinérante dans plusieurs villes de la Maremme toscane (Arcidosso…) : « L'ange luminaire »
  • 2010 : Exposition au château de Malbrouck[89]
  • 2011 : « Niki de Saint Phalle, son art, sa vérité, sa fantaisie » Nohra Haime Gallery, New York du 7 septembre au 29 octobre[90]. La même galerie présente encore l'œuvre de Niki de Saint Phalle en 2012, du 2 au 29 août[91].
  • 2012 : « Niki de Saint Phalle », Moderna Museet Malmö, Malmö[92],
  • 2013 : « En joue ! Assemblage et tirs (1958 - 1964) » à la Galerie Georges-Philippe & Nathalie Vallois[93].
  • 2013 : « Niki de Saint Phalle », Moderna Museet, Stockholm du 20 avril au 1er décembre[94]
  • 2014 : « Niki de Saint Phalle au palais du facteur Cheval » exposition de photographies retraçant l'aventure du Jardin des Tarots au Palais idéal du facteur Cheval jusqu'au 10 janvier 2015[95]
  • 2014 : « Nanas 60-90, Niki de Saint Phalle » : Galerie Mitterrand, Paris du 24 octobre jusqu'au 12 décembre[96]
  • 2014 : Rétrospective « Niki de Saint Phalle » au Grand Palais en collaboration avec le musée Guggenheim (Bilbao). L'exposition est annoncée dans la presse avec des titres provocateurs, faisant presque tous allusion au surnom donné au couple Niki-Tinguely : Les Bonnie and Clyde de l'art, titre d'un documentaire présenté en 2010 à la télévision[97], repris en 2014[98]. La Croix : Le Hold-up de  Niki de Saint Phalle au  Grand Palais[99], Télérama : La Flingueuse de l'art contemporain[100], Libération : Niki de Saint Phalle, les armes à fond[101]. L'autre référence principale mentionnée le plus souvent dans la presse concerne ses œuvres les plus connues, et aussi les plus inquiétantes parfois : les Nanas. L'Express : Niki de Saint Phalle, une super Nana[102], Le Figaro : Niki de Saint Phalle, la sorcière mal aimée[103] Le Point : Niki de Saint Phalle : super nana de la sculpture ![104].
  • 2015 : Rétrospective « Niki de Saint Phalle » musée Guggenheim (Bilbao) en collaboration avec le Grand Palais 27 février - 7 juin 2015[105]
  • 2015 : « Niki de Saint Phalle, Jean Tinguely. DUO. Anime ribelli, spiriti gemelli. Destini intrecciati nell'arte » : Artrust[106], Melano, Suisse. 18 octobre - 18 décembre 2015

Filmographie

Réalisation
  • 1973 : Daddy, co-réalisé avec Peter Whitehead (en)[107]
  • 1976 : Un rêve plus long que la nuit[108]

Sélection d'œuvres

  • 1954-1955 : Family portrait, huile sur toile, 103 × 73 cm, Sprengel Museum Hannover, donation de l'artiste en 2001[7].
  • 1955-1957 : Composition (Le Rêve de Laure), huile sur toile 190 × 130 cm , Moderna Museet Stockholm[109].
  • 1957-1958 : Assemblage landscape, peinture plâtre, objets divers (brosse, ficelle, vaisselle, coquille d'huitre, boîte de sardine), 141 × 141,5 × 11 cm, Niki Charitable Art Foundation, Santee, Californie[110].
  • 1958 Moonlady with dragon, huile et objets divers sur contreplaqué, collection particulière, 150 × 200 cm[111].
  • 1961 : Sans titre (Toy pig), peinture, plâtre, bois, jouets, cochon d'Inde, arbre, corne, couvercle, graviers sur contreplaqué 32 × 34,5 cm MAMAC Nice[112].
  • 1961 : Long shot, second shooting session (Tir), plâtre et peinture sur contreplaqué, 300 × 145 cm, Musée d'art moderne et d'art contemporain de Nice, donation de l’artiste en 2001[113]
  • 1961 : Shooting painting american ambassy (Tir), peinture, plâtre, chaussures, ficelles, siège en métal, hache, pistolet jouet, grillage, balle et objet divers sur bois, 244,8 × 65,7 × 21,9 cm, Museum of Modern Art, don de la Niki charitable art foundation 2011[113],[114]
  • 1961 : Tir de Jasper Johns[115], peinture, plâtre, bois, métal, ciment, 119 × 59 × 26 cm, Moderna Museet, donation de Pontus Hultén en 2005[116],[117]
  • 1961 : Tir sur tige. Second shooting session, sacs plastiques remplis de peinture et fixés avec du métal sur une tige métallique montée sur socle, 55 × 30 × 13 cm, Sprengel Museum Hannover, donation de l'artiste en 2000[116]
  • 1961 : Grand Tir-Séance Stockholm, peinture, plâtre, plastique, corde, métal, 258 × 155 cm, Moderna Museet, donation de l'artiste en 1972[118]
  • 1961 : Grand Tir-Séance galerie J, peinture, plâtre, et objets divers (grillage, ficelle, plastique), 143 × 77 × 7 cm, collection particulière, exposée au Grand Palais de Paris en 2014, aimablement prêtée par la galerie Vallois[119],[120].
  • 1961 : Old master-Séance galerie J, peinture, plâtre, grillage dans un cadre ancien, 42 × 48 cmcollection particulière[121]
  • 1961 : Tir, plâtre, peinture, métal et objets divers sur de l'aggloméré, 175 × 80, poids : 60 à 80 kg, Centre national d'art et de culture Georges-Pompidou, Paris[25], [122]
  • 1962 : La Cathédrale rouge (Tir), peinture, plâtre, grillage et objets divers sur bois, 200 × 122 × 17 cm, donation de l'artiste en 2001 au Musée d'art moderne et d'art contemporain de Nice, présentée à l'exposition 2014 dans les galeries du Grand Palais, Paris[123]
  • 1962 : Pirodactyl over New York (Tir), tir, plâtre, peinture, objets divers sur deux panneaux de bois, 250 × 310 × 30 cm, Musée Guggenheim de Abou Dabi[124]
  • 1962 : The Construction of Boston (Tir), sculpture en plâtre réplique la Vénus de Milo dont le corps est bourré de sachets de peinture rouge et noire, peinture et plâtre sur structure métallique, 193 × 63,5 × 63,5 cm[125]. L'œuvre appartient à un collectionneur privé[126].
  • 1962 : La Sorcière rouge, assemblage, 198 × 125 × 25 cm, Niki Museum de Nasu (Tochigi) Japon[127]
  • 1962 : Kennedy-Khrouchtchev, peinture grillage et objets divers sur bois 202 × 122,5 × 40 cm, Sprengel Museum Hannover, donation de l'artiste en 2000[128]
  • 1962 : Cathédrale, assemblage sur bois, 129 × 95 cm, Musée d'art et d'histoire de Genève
  • 1963 : King Kong (Tir) : peinture, plâtre et objets divers sur panneau en 5 parties, 276 × 611 × 47 cm[129].Moderna Museet, Stockholm, exposition 2013 réalisée avec le soutien de Deloitte,[130]
  • 1963 Drôle de mort ou Gambrinus (Tir), 182 × 120 × 27 cm Musée d'art moderne et d'art contemporain de Nice[131],[132]
  • 1963 : La Mariée, Eva-Maria, grillage, plâtre, dentelle encollée, jouets divers peints, 226 × 200 × 100 cm, Centre Pompidou, Paris achat de l'État 1967, attribution 1976[133].
  • 1963 : Monster Woman, laine, objet divers, grillage sur tige et socle en métal, 65 × 52 × 16 cm, collection Marin Karmitz[134]
  • 1964 : La Mariée sous l'arbre, tissu peinture, jouets, objets divers sur structure en fil de fer, 228 × 200 × 240 cm, MAMAC, Nice, achat à l'artiste en 2002[135].
  • 1964 : Lucrezia (The White Goddess), peinture grillage et objets divers sur panneau, 180 × 110 × 39 cm, collection particulière[136]
  • 1964 : Portrait de Clarisse Rivers enceinte, visage et contours dessinés par Larry Rivers, collage, crayon de couleur, pastel, feutre sur papier 157 × 112 cm, Collection David et isabelle Levy, Bruxelles[137]
  • 1965 : Leto ou La Crucifixion (vers 1965), assemblage d'objets divers sur polyester peint, 236 × 147 × 61,5 cm, Centre Pompidou, Paris, achat 1975[138]
  • 1964 : Cheval et la mariée, tissu, jouets, jambes de poupées, objets divers, grillage 235 × 300 × 120 cm, Sprengel Museum Hannover[139], exposé en 2008 à la Tate Modern de Londres[140]
  • 1965 : Samuela II, papier collé, peinture, tissu, grillage, 152,4 × 96,5 × 76,2 cm, Galerie d'art Albright-Knox, Buffalo[141]
  • 1965 : Bénédicte, laine, tissu, grillage, 80 × 104 × 87 cm, collection particulière[142]
  • 1965 : Nana assise, laine, papier collé, résine polyester, grillage, 100 × 140 × 140 cm, collection particulière[143]
  • 1965 : Lili ou Tony, peinture, tissu, papier collé, résine polyester, grillage, 206 × 130 × 130 cm, collection Georges-Phillipe & Nathalie Vallois[144]
  • 1965 : Elisabeth, résine synthétique sur armature métallique, 230 × 90 × 146 cm, Musée d'art moderne et contemporain (Strasbourg)[145].
  • 1965-1967 : Black Venus, polyester peint sur socle en ciment, 280 × 86 × 61 cm, Whitney museum[146]
  • 1968 Nana maison , installée sur le toit de la fondation Maeght, première édition de la Nana-maison, localisation inconnue[111] dont un autre exemplaire se trouve à Hanovre
  • 1966-1987 Nana maison II (Nana House II), polyester peint 375 × 400 × 300 cm Sprengel Museum Hannover[147]
  • 1966-1990 : Gwendolyn, polyester peint sur armature métallique, édition 2 sur 3 252 × 200 × 125 cm, Sprengel Museum Hannover[148]. Une autre version de Gwendolyn est exposée au Musée Tinguely de Bâle
  • 1965-1966 : Nana upside down, peinture, laine, tissu, sur grillage, 135 × 105 × 108 cm MAMAC Nice donation de l'artiste en 2001[149]
  • 1966 : Hon/Elle, sculpture monumentale qui se visite comme une maison, avec diverses « salles », ainsi que des mécanismes de Jean Tinguely et des assemblages de Per Olof Ultvedt, 23 × 13 × 14 m, poids : 6 tonnes[150].
  • 1966 : Nana jambes en l'air, polyester peint, 190 × 135 × 90 cm MAMAC Nice donation de l'artiste en 2001[149]
  • 1966 : Nana jambe en l'air (une seule jambe), polyester peint, 190 × 135 × 90 cm collection particulière[151]
  • 1966 : Dancing nana, Anna, papier collé peint, grillage sur socle de Jean Tinguely, hauteur 123 cm, collection particulière[152]
  • Vers 1966 : Le Monstre de Soisy, plâtre sur structure métallique, peinture, objets divers, 180 × 163 × 253 cm, don de Pontus Hultén en 2005 au centre Pompidou[153]
  • 1966-1967 : Clarisse again, polyester peint, 190 × 125 × 140 cm, collection particulière[154].
  • 1967-1971 : Le Paradis fantastique, œuvre monumentale composée de six machines de Jean Tinguily, de 9 scultures de Niki de Saint Phalle. Augmentée d'une fontaine de nanas, l'œuvre est maintenant dans un jardin proche du Moderna Museet Stockholm[155]
  • 1966-1995 : Dolorès, polyester peint sur grillage, hauteur, 550 com, Sprengel Museum[156].
  • 1968 : Nana danseuse (Grande danseuse négresse), polyester peint, 230 × 150 × 60 cm collection particulière[157]
  • 1968 : Nana-maison, installation sur le toit de la Fondation Maeght à l'occasion de l'exposition L'Art vivant, dimensions, matière, localisation inconnue[111],[158]
  • 1968-1971 : Le Rêve de l'oiseau, ensemble architectural comprenant une Nana-maison, Big Clarice (hauteur 7 mètres), une Sorcière, construit dans la forêt varoise sur la commune de Le Plan-de-la-Tour[159]
  • 1970 : Dear Diana, feutre, mine graphite, stylo bille, craie et crayon de couleur sur carton mince, 56,3 × 76,2 cm, don de l'artiste, 1984 Centre national d'art et de culture Georges-Pompidou[160]
  • 1970 : Dear Diana 2, sérigraphie sur papier, 56,2 × 75,5 cm, don de l'artiste en 1984[160]
  • 1970 : Devouring Mothers : polyester peint, Femme en blanc 90 × 60 × 60 cm, Femme jaune 84 × 78 × 70 cm, table 22 × 55 × 40 cm, Moderna Museet, Stockholm[161],[162]
  • 1971 : Maman, mine graphite et feutre sur papier, 46 × 55 cm, Centre Pompidou, Paris[163], don de l'artiste en 1984
  • 1971 : Le Thé chez Angelina, polyester peint, Femme rouge 170 × 180 × 110 cm, Femme verte : 190 × 120 × 100 cm, MUseum MOderner Kunst (MUMOK), Vienne, Autriche[164]
  • 1971 : La promenade du dimanche, polyester peint, 195 × 215 × 200 cm, Niki Charitable Art Foundation[165]
  • 1972 : La Mort du patriarche, peinture et objets divers sur panneau 251 × 160 × 40 cm Sprengel Museum Hannover [166]
  • 1972 : Le Golem, sculpture monumentale, 9 × 14 × 16 m, commandée par la ville de Jérusalem-ouest pour le parc Rabinovitch[36]
  • 1973 : Le Dragon de Knokke, maison de jeux pour enfant, 7 × 34,40 m dont Keith Haring peindra l'intérieur en 1980[167]. Une vidéo du Grand Palais de Paris retrace l'aventure du Dragon de Knokke[168]
  • 1973 : Daddy, film cinématographique 35 mm couleur, sonore, coréalisé par Peter Whitehead. Interprètes : Marcel Lefranc et Jean-Pierre Raynaud. Traduction : Arabel Herbout. Sous-titrage : Cinetitres LTC. Production : Lorrimer Films Ltd, don de l'artiste en 1984
  • 1973 Nana, pendentif, or et émail, 11 × 7 cm, collection particulière[169]
  • 1974 : L'Aveugle dans la prairie, polyester peint au vinyle, armature métallique et grillage, Homme lisant son journal, 120 × 118 × 117 cm , Vache : 184 × 307 × 107 cm, Centre Pompidou, Paris, achat, 1980[170]
  • 1975 : Un rêve plus long que la nuit, film réalisé par Niki de Saint Phalle avec l'aide de Jean Tinguely, produit et diffusé par Télé Hachette, durée 90 minutes, avec Laura Condominas, Régine Deforges Daniel Spoerri et toute la bande à Niki, c'est-à-dire une trentaine d'acteurs[171]. Dans les motifs-phares on trouve des phallus dont un géant qui prend feu et d'autres dépassant des vestes d'hommes vêtus sans pantalons avec des jarretelles noires[171]
  • 1977 : Serpent jaune, broche, or, émail, diamants, turquoises, 9,5 × 3,5 cm, collection Clo Fleiss[note 11], Paris[169]
  • 1979 : Tears I, polyester peint et crayon de couleur 40 × 38 × 8 cm, collection particulière[172].
  • 1980 : Le Fil du discours, sculpture, polyester peint, métal et ampoules, 128 × 50 × 34 cm, Musée des arts décoratifs de Paris, achat 2000
  • 1983 : Sun God, sculpture monumentale, fibre de verre sur socle en ciment, 1 050 × 450 × 300 cm, Campus de La Jolla, San Diego[146]
  • 1986 : La Peste, peinture-assemblage relief, polyester peint, figurines de bébés en plastique, têtes de morts 113 × 185 × 30 cm, collection particulière[173]
  • 1987 : Serpent goddess[174], dimensions non précisées, Musée d'art Didrichsen, Helsinki, Finlande
  • 1987 : Fontaine de Château-Chinon commandée à Niki de Saint Phalle et Jean Tinguely par François Mitterrand, réalisée avec Jean Tinguely, composée de huit sculptures, qui porte couramment le nom de Fontaine Niki de Saint Phalle [175], [176]
  • 1987 : Trilogie des obélisques stratifié polyester, et vernis polyuréthane sur bois et sable, 167 × 145 × 135 cm, musée d'art moderne et d'art contemporain de Nice[177].
  • 1988 : Tears II, mosaïque de miroirs, céramique, peinture, dessin, 69 × 105 cm , collection particulière[172]
  • 1989 : Grand obélisque, mosaïque de verre rt de miroirs, céramique, feuille d'or, 197 × 60 × 93 cm, Sprengel Museum Hannover donation de l'artiste en 2000[178]
  • 1989 : Double serpent, broche pendentif or, émail, rubis, émeraudes, collection Clo Fleiss, Paris[169]
  • 1990 : Skull (Meditation room), crâne-habitacle, 230 × 310 × 210 cm, Sprengel Museum Hannover, don de l'artiste en 2000[179]. exposée au Grand Palais en 2014[180],[181]
  • 1991 : Le Grand oiseau de feu sur l'Arche, sculpture monumentale, mosaïques et miroirs sur polyester, sur armature en fer, hauteur environ 18 mètres, poids environ 650 kg, achat de Andreas Bechtler[note 12] en 2006, pour le Bechtler Museum of Modern Art, Charlotte (Caroline du Nord)[182].
  • 1992 : Nana and Serpent marbre peint, 64,8 × 41,3 × 33 cm, Metropolitan Museum of Art[183].
  • 1992 : Arbre serpents-fontaine, polyester, peinture de polyuréthane, vernis, têtes recouvertes d'or, 260 × 310 × 220 cm, collection particulière[184]
  • 1992 : Nana ballon vinyl, 51 × 43 cm, Niki Charitable Art Foundation, Santee[185].
  • 1992 : Jean III (Méta-Tinguely), peinture, bois, éléments métalliques, 185 × 123 × 21 cm, Musée d'art moderne et d'art contemporain de Nice, don de l'artiste
  • 1993 : Les Footballeurs (Niki de Saint Phalle), sculpture monumentale, fibre de verre et peinture polyuréthane, Musée olympique, Lausanne[21] ,[186]
  • 1994 : L'Arche de Noé, (projet datant de 1978), vingt-trois sculptures pour le Zoo biblique de Jérusalem[187]
  • 1995-2003 : Les Trois Grâces, polyester, mosaïque de miroir. Argent : 290 × 125 × 95 cm, Noir : 250 × 160 × 90 cm, Blanc : 290 × 120 × 90 cm, Niki Charitable Art Foundation, Santee[188]. Une version des Trois Grâces a été vendue aux enchères à Drouot en 2012 pour 75 000 [189]
  • 1995 : Nana danseuse (Rouge d'Orient)[190], polyester peint, 620 × 490 × 420 cm, galerie Mitterrand, Paris[191]
  • 1996 : Nana ballon vinyl, corps noir, maillot avec des cœurs roses 81 × 74 cm, Niki Charitable Art Foundation, Santee[192]
  • 1996 : Gila, maison monstre, (Gila Monster) sculpture monumentale habitation, maison de jeux d'enfants 3,6 × 9 m, Rancho Santa Fe Californie[70].
  • 1998 : L'Ange protecteur, sculpture monumentale de 10 mètres de hauteur commandée par les Chemins de fer fédéraux suisses pour le hall de la gare centrale de Zurich[193]
  • 1999 : Number 23 Black Heroes (Les Joueurs de basket, numéro 23 de la série Black Heroes), sculpture monumentale, fibre de verre et mosaïques, National Museum of Women in the Arts[194].
  • 2000 : La Cabeza, crâne monumental en mousse de polyuréthane, armature en acier et résine, éclats de miroir et vitrail, galets et cailloux divers, coquilles d'ormeaux, incrustations de verre en millefiori, 327 × 422 × 366 cm, Niki Charitable Art Foundation, Santee, Californie[72]. Cette très grande sculpture est parmi les dernières réalisées par l'artiste. Exceptionnellement montrée à Paris au Cent Quatre pendant l'exposition Niki de Saint Phalle au Grand Palais[195]
  • 2000 : King Fisher Totem, polyuréthane, socle et armature en amétal, résine, éclats de miroir et vitrail, pierres, coquilles d'ormeaux, incrustations de verre coloré, 307,3 × 137,2 × 127 cm, Niki Charitable Art Foundation, Santee, Californie[196]
  • 2001 : Coming together, sculpture monumentale, armature en fer et ciment recouvert de mosaïques et de cailloux, hauteur 11/12 mètres, Palais des congrès, port de San Diego, Californie[197]
  • 2007 : Nana ballon, vinyle, corps jaune, reproduction par la Niki Charitable Art Foundation, 125 × 112 cm[192]

Distinctions et hommages

Distinctions

Lieux, établissements

  • En septembre 2014, un jardin flottant est nommé en hommage sur les berges de Seine du 7e arrondissement de Paris. À cette occasion, la statue La Nana Danseuse (Rouge d'Orient-Bloum) y est présentée jusqu'au 2 novembre de la même année[199].
  • En France, en 2015, 4 établissements scolaires portent son nom[200] : sur délibération du conseil municipal du 19 février 2016, l'école maternelle de Meymac, rue de la Prairie, prend le nom de Niki de Saint Phalle[201] ; sur délibération du conseil municipal du 7 octobre 2016, une rue porte son nom à Nantes. Elle dessert la future École supérieure des beaux-arts[202].

Voir aussi

Bibliographie

  • (fr) Pierre Descargues, Niki de Saint Phalle, Paris, A. Iolas, 1965.
  • (fr) (nl) Pierre Descargues, Niki de Saint Phalle, les Nanas au pouvoir, Stedelijk Museum, Amsterdam, 1967.
  • Pontus Hultén, Jean Tinguely, une magie plus forte que la mort, Paris, Éditions Le Chemin vert, , 379 p. (OCLC 185890755)
    Catalogue de l'exposition de 1987 au Palazzo Grassi de Venise organisée avec le soutien de la Fiat, alors propriétaire du bâtiment, et du Comité des amis du Palazzo Grassi dont la présidente était Susanna Agnelli.
    Jean-Louis Ferrier, Yann Le Pichon, L'Aventure de l'art au XXe siècle, Paris, Éditions du Chêne-Hachette, , 898 p. (ISBN 2-85108-509-3), préface de Pontus Hultén.
  • Rétrospective, musée d'art moderne de la ville de Paris, 1993.
  • Itzhak Goldberg et Françoise Monnin, La Sculpture moderne au musée d'art moderne, Paris, Scala-Centre Georges Pompidou, , 127 p. (ISBN 978-2-86656-408-7).
  • (en) Shizue Yoko Masuda, Niki de Saint Phalle, Nasu, Niki Museum, , 146 p. (ISBN 978-4-568-10319-9)
    Shizue Yoko Masuda est la fondatrice en 1994 du Niki Museum situé au 203 Yumoto, Nasu-machi 325-0301 Nasu, Tochigi Japon. C'était, jusqu'à sa fermeture en 2011, le seul musée au monde entièrement consacré à l'œuvre de l'artiste, hors la Niki Charitable Art Foundation.
    Niki de Saint Phalle, la Donation, Musée d'art moderne et d'art contemporain de Nice, 2002.
  • (en) Marella Caracciolo Chia, Jill Johnston et Giulio (trad. de l'anglais), Niki de Saint-Phalle et le Jardin des Tarots, Paris, Éditions Hazan, , 255 p. (ISBN 978-2-7541-0321-3).
  • Collectif, Niki de Saint Phalle, catalogue raisonné, Lausanne, Acatos, , 583 p. (ISBN 978-2-940033-63-8).
  • Catherine Francblin, Niki de Saint Phalle, la révolte à l'œuvre, Paris, Éditions Hazan, , 448 p. (ISBN 978-2-7541-0497-5)
  • Catherine Francblin, Michelle Grabner, Norber Nobis et Jacques Villeglé, En joue ! Assemblages et tirs 1958-1964, Paris, Galerie Georges-Philippe et Nathalie Vallois, Fondation Ahlers Pro Arte, (ISBN 978-2-9542871-1-9).
  • Collectif Grand Palais (dir.), Niki de Saint Phalle : 1930-2002, Paris, RMN, , 367 p. (ISBN 978-2-7118-6151-4)
    Catalogue établi à l'occasion des expositions au Grand Palais de Paris et au musée Guggenheim (Bilbao) avec la participation de la Niki Charitable Art Foundation de Santee (Californie).
    Dominique Osuch (scénario) et Sandrine Martin (dessins), Niki de Saint Phalle : le jardin des secrets, Paris, éd. Casterman, , 177 p., 27 cm (ISBN 978-2-203-07949-6, notice BnF no FRBNF43497551)
    Biographie en bande dessinée, divisée en 22 chapitres, chacun titré comme un des 22 arcanes majeurs, sans toutefois adopter l'ordre « traditionnel » de ces arcanes, mais en le rappelant à chaque page tête de chapitre. Les auteurs recourent à un scénario pseudo-autobiographique.
  • Élisabeth Reynaud, Niki de Saint Phalle : Il faut faire saigner la peinture !, Paris, Éditions Écriture, , 272 p., 23 cm (ISBN 978-2-35905-174-2).
  • Béatrice Nodé-Langlois, "Niki de Saint Phalle au Grand Palais", La Critique parisienne, n° 72, Noël 2014.
  • Numa Hambursin, Niki de Saint Phalle : L'ombre et la lumière / Shadow and light, Paris, In Fine éditions d'art, 2019 [203].
  • Caroline Deyns, Trencadis, roman, Meudon, Quidam éditeur, 2020.
  • Lorenza Pieri, Le Jardin des monstres, éditions préludes, 2021[204]

Filmographie (documentaires)

  • Wer ist das Monster – Du oder ich? : Niki de Saint Phalle - Jean Tinguely, réalisé en 1995 par Peter Schamoni[205].
  • Niki de Saint Phalle et Jean Tinguely. Les Bonnies and Clyde de l'art, film de Louise Faure et Anne Julien, Arte, 2010, 55 min, rediffusion mai 2012[206].
  • La Grande Expo. Niki de Saint Phalle, le roman d'une femme libre, film de Yoan Zerbit, 2014, 60 min diffusé sur Paris Première le 20 septembre 2014.
  • Niki de Saint Phalle, un rêve d'architecte, film écrit par Louise Faure, réalisé par Anne Julien et Louis Faure, France, 2014, 52 min, diffusé sur France 5 le 28 septembre 2014.
    • Prix du meilleur documentaire dans la catégorie « Art » au Festival international du film documentaire sur l'art et l'architecture, Rome, octobre 2014
    • Prix portrait télévisuel Françoise Giroud, 2015[207]

Liens externes

Notes et références

Notes

  1. Souvent confondu avec le Kit Carson Park de Taos dont le nom complet est Kit Carson Memorial State Park Kit Carson Park de Taos.
  2. Ce passage n'est pas inédit : pour ne pas dupliquer les références sur l'utilisation de la beauté de Niki de Saint Phalle, sur l'interprétation qu'en ont fait les médias de l'époque, sur les réactions des critiques et la misogynie dont elle a été victime, se reporter au dernier paragraphe de la section Les Tirs. Catherine Gonnard , Patrick Andersson, Sarah Wilson, y développent la question p. 88-89 , p. 95 et p. 110-113 de l'ouvrage collectif cité en bibliographie de Camille Morineau et al.
  3. Camille Morineau est conservatrice du patrimoine.
  4. 1968, Presses universitaires de France, réédité en 2000 par le même éditeur.
  5. Catherine Gonnard est historienne d'art et documentaliste audiovisuelle à L'INA
  6. Clarice Rivers (née Clarice Price) présentée comme « femme de » Larry Rivers sur IMDB, base de données de cinéma.
  7. Également orthographié Elizabeth, la sœur de Niki. Toutes les Nanas de cette année-là portent le prénom d'amies proches - Nathalie Ernoult, p. 329.
  8. Qui ne cite même pas Germaine Richier
  9. Sculpteur et scénographe, né le 5 juillet 1927 à Kemi, Finlande, mort le 21 novembre 2006 à Lidingö, Suède.
  10. quelques renseignements sur la Virginia Dwan Gallery
  11. quelques indications sur Clo Fleiss et sa collection de bijoux d'artistes exposition 2009, voir aussi les bijoux de Niki de Saint Phalle
  12. Né en 1941 à Zurich, Andreas Bechtler est issu d'une famille de collectionneurs suisses ; voir « Les Bechtler, une famille de collectionneurs suisses ».

Références

  1. ADMagazine - Les couples mythiques de l'histoire de l'art - Niki de Saint Phalle et Jean Tinguely
  2. Nathalie Ernoult, attachée de conservation au Centre Pompidou dans Camille Morineau et al 2014, p. 312.
  3. Voir biographie sur le site de la Niki Charitable Art Foundation.
  4. Nathalie Ernoult, attachée de conservation au Centre Pompidou dans Camille Morineau et al 2014, p. 315.
  5. Éditions La Différence, parution : le  ; réédition 2010.
  6. « L'invitée culturelle : Camille Morineau présente l'exposition Niki de Saint Phalle sous toutes ses coutures », RTS Info, RTS Un, Radio télévision suisse « 12:45 le journal », (lire en ligne [[vidéo], œuvres exposées au Grand Palais (Paris)]).
  7. Ulrich Kempel, historien d'art, professeur honoraire à la Hochschule für Bildende Künste Braunschweig, Brunswick dans Camille Morineau et al 2014, p. 43.
  8. Voir biographie sur le site de la Niki Charitable Art Foundation.
  9. Niki de Saint Phalle, L'art comme thérapie, lire l'article.
  10. « Niki et Dubuffet » sur lesechos.fr.
  11. Combine painting.
  12. Sarah Wilson, historienne d'art à l'Institut Courtauld, dans Camille Morineau et al 2014, p. 94.
  13. Romane Fraysse, « Niki de Saint Phalle, la liberté à tout prix, une exposition engagée au Musée du Touquet - Arts in the City »
  14. Camille Morineau et al 2014, p. 323.
  15. Catherine Francblin dans Camille Morineau et al 2014, p. 12.
  16. Espace Tinguely-Niki au musée de Fribourg.
  17. Bloum Cardenas, administratrice de la Niki Charitable Art Foundation de Santee (Californie), dans Camille Morineau et al 2014, p. 26.
  18. Voir biographie sur le site de la Niki Charitable Art Foundation.
  19. Nathalie Ernoult, attachée de conservation au Centre Pompidou dans Camille Morineau et al 2014, p. 347.
  20. Nathalie Ernoult, attachée de conservation au Centre Pompidou dans Camille Morineau et al 2014, p. 349.
  21. Nathalie Ernoult, attachée de conservation au Centre Pompidou dans Camille Morineau et al 2014, p. 354.
  22. Sarah Wilson, historienne d'art à l'Institut Courtauld, dans Camille Morineau et al 2014, p. 93.
  23. Sarah Wilson, historienne d'art à l'Institut Courtauld, dans Camille Morineau et al 2014, p. 92.
  24. Catherine Gonnard dans Camille Morineau et al 2014, p. 111.
  25. Catherine Gonnard dans Camille Morineau et al 2014, p. 112.
  26. Catherine Gonnard dans Camille Morineau et al 2014, p. 110.
  27. vidéo : les Tirs de Niki commentés par Bloum Cardenas
  28. Sarah Wilson dans Camille Morineau et al 2014, p. 88-89.
  29. Catherine Gonnard dans Camille Morineau et al 2014, p. 113.
  30. Patrick Andersson dans Camille Morineau et al 2014, p. 88-89.
  31. Catherine Dossin, professeur assistante à l'université Purdue, West Lafayette dans Camille Morineau et al 2014, p. 191.
  32. Nathalie Ernoult dans Camille Morineau et al 2014, p. 195.
  33. Fiche d'Éloge de la folie à la BNF.
  34. Nathalie Ernoult dans Camille Morineau et al 2014, p. 330.
  35. Simone Korff-Sausse, « L’histoire cachée des Nanas de Niki de Saint Phalle, « Niki de Saint Phalle », Exposition au Grand Palais, Paris. », Champ psy, vol. 66, no 2, , p. 171 (ISSN 2260-2100 et 2273-1571, DOI 10.3917/cpsy.066.0171, lire en ligne, consulté le ).
  36. Camille Morineau et al 2014, p. 337.
  37. article du Jérusalem Times.
  38. réhabilitation du Monster.
  39. touche pas à mon monster park.
  40. Notice actualités de l'Exposition Niki de Saint Phalle au Grand Palais du 17 septembre au 2 février 2015 rédigée par Actes Sud.
  41. (en) Maria Chiara Pozzana, Gardens of Florence and Tuscany, a Complete guide, Giunti, , 192 p. (ISBN 978-88-09-75952-7), p. 146
    • le Jardins royaux et la grotte de Niki de Saint Phalle
    • Camille Morineau et al 2014, p. 355.
    • parc de sculptures à Escondido.
    • les sculptures de la reine Califia.
    • Lucia Pesapane dans Camille Morineau et al 2014, p. 267.
    • Nathalie Ernoult dans Camille Morineau et al 2014, p. 350.
    • Nathalie Ernoult dans Camille Morineau et al 2014, p. 105.
    • tous les évènements dont celui consacré à Niki de Saint Phalle.
    • (de) « Ein riesiger Engel im Bahnhof » [PDF], sur Kunstluppe.ch (consulté le ).
    • notes sur Álvaro Rodríguez Fominaya.
    • Catherine Francblin dans Camille Morineau et al 2014, p. 36.
    • Álvaro Rodríguez Fominaya dans Camille Morineau et al 2014, p. 269.
    • histoire du Cyclop.
    • lire les détails sur le dossier de l'exposition du Grand Palais.
    • voir Hon grandeur nature au paragraphe Nana.
    • Nathalie Ernoult, attachée de conservation au Centre Pompidou dans Camille Morineau et al 2014, p. 332.
    • Hultén 1987, p. 175.
    • Álvaro Rodríguez Fominaya dans Camille Morineau et al 2014, p. 270.
    • vidéo paradis fantastique au Moderna Museet vidéo pour faire le tour du paradis fantastique
    • Nathalie Ernoult, attachée de conservation au Centre Pompidou dans Camille Morineau et al 2014, p. 345.
    • Shizue Yoko Masuda 1998, p. 38.
    • Goldberg, Monnin 1995, p. 80.
    • Goldberg, Monnin 1995, p. 114-115.
    • Camille Morineau et al 2014, p. 259.
    • Ferrier et Le Pichon 1988, p. 630.
    • Camille Morineau et al 2014, p. 254.
    • vidéo Hon/Elle sur le site du Grand Palais, Paris.
    • Les reliefs sont cités mais non accessibles.
    • Nathalie Ernoult dans Camille Morineau et al 2014, p. 352.
    • Gila en réparation
    • Camille Morineau et al 2014, p. 257.
    • vidéo Coming together vidéo de coming together et du palais des congrès de San Diego
    • La Cabeza au 104 jusqu'au 9 aout 2015
    • vidéo La Cabeza
    • Camille Morineau et al 2014, p. 55.
    • Émilie Bouvard, conservatrice du musée Picasso à Paris dans Camille Morineau et al 2014, p. 52.
    • précisions sur Alexandre Iolas
    • Émilie Bouvard, conservatrice du musée Picasso à Paris dans Camille Morineau et al 2014, p. 53.
    • Cecile Whiting, Pop L.A.- Art and the City in the 1960's page 237, note 15 lire en ligne
    • Liste des musées où se trouvent les œuvres de Niki.
    • Espace Jean Tinguely - Niki de Saint Phalle
    • voir l'ensemble à la lettre S Saint Phalle
    • voir l'ensemble à la lettre T Tinguely
    • Niki in the garden
    • Niki de Saint Phalle au Japon
    • vidéo Niki inside out
    • vidéo expo Tate Liverpool
    • exposition au château de Malbrouck.
    • Voir sur le-musee-prive.com.
    • sélection de sculptures
    • Malmö.
    • En joue!.
    • 2013 Niki de Saint Phalle au Moderna Museet
    • lire l'annonce.
    • Galerie Mitterrand
    • . première présentation.
    • Bonnie and Clyde.
    • Voir sur la-croix.com.
    • Voir sur telerama.fr.
    • Voir sur liberation.fr.
    • Voir sur lexpress.fr.
    • Voir sur lefigaro.fr.
    • Voir sur lepoint.fr.
    • Camille Morineau et al 2014, p. 12.
    • Artrust
    • Fiche sur imdb.com.
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    • Ulrich Kempel, historien d'art, professeur honoraire à la Hochschule für Bildende Künste Braunschweig, Brunswick dans Camille Morineau et al 2014, p. 47.
    • Catherine Francblin dans Camille Morineau et al 2014, p. 35.
    • Catherine Francblin dans Camille Morineau et al 2014, p. 31.
    • Émilie Bouvard dans Camille Morineau et al 2014, p. 51.
    • Catherine Gonnard dans Camille Morineau et al 2014, p. 118.
    • Shooting american embassy
    • Exemplaires de tirs.
    • Camille Morineau et al 2014, p. 120.
    • Exemplaires de tirs
    • Camille Morineau et al 2014, p. 122.
    • Camille Morineau et al 2014, p. 116.
    • Grand Tir à la Galerie J
    • Camille Morineau et al 2014, p. 123.
    • Tir au Centre Pompidou
    • Camille Morineau et al 2014, p. 128.
    • Camille Morineau et al 2014, p. 136-137.
    • Laurence Bertrand Dorléac historienne d'art à L'institut d'études politiques de Paris dans Camille Morineau et al 2014, p. 102.
    • Amelia Jones dans Camille Morineau et al 2014, p. 160.
    • Camille Morineau et al 2014, p. 166.
    • Camille Morineau et al 2014, p. 138.
    • Catherine Gonnard dans Camille Morineau et al 2014, p. 135.
    • King Kong au moderna Museet
    • Nathalie Ernoult dans Camille Morineau et al 2014, p. 327.
    • Drôle de mort, vue partielle
    • La Mariée au Centre Pompidou
    • Kalliopi Manioudaki historienne d'art dans Camille Morineau et al 2014, p. 185.
    • Catherine Dossin dans Camille Morineau et al 2014, p. 180.
    • Kalliopi Manioudaki historienne d'art dans Camille Morineau et al 2014, p. 165.
    • Camille Morineau et al 2014, p. 190.
    • Crucifixion au Centre Pompidou
    • Catherine Dossin dans Camille Morineau et al 2014, p. 179.
    • Cheval et la mariée exposé à la Tate de Londres
    • Camille Morineau et al 2014, p. 173.
    • Camille Morineau et al 2014, p. 186.
    • Camille Morineau et al 2014, p. 187.
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    • Camille Morineau et al 2014, p. 191.
    • Camille Morineau et al 2014, p. 54.
    • Nana maison II aperçu
    • Camille Morineau et al 2014, p. 192.
    • Camille Morineau et al 2014, p. 194.
    • Patrik Andersson, professeur associé à l'Emily Carr University of Art and Design de Granville Island, Vancouver dans Camille Morineau et al 2014, p. 59.
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    • Camille Morineau et al 2014, p. 193.
    • Paradis fantastique commentaires aperçu du Paradi fantastique
    • Camille Morineau et al 2014, p. 198.
    • Camille Morineau et al 2014, p. 196.
    • Camille Morineau et al 2014, p. 21-334.
    • Camille Morineau et al 2014, p. 335.
    • Dear Diana.
    • Catherine Dossin professeur assistante à la Purdue University de West Lafayette, comté de Tippecanoe Indiana) aux États-Unis dans Camille Morineau et al 2014, p. 177.
    • Devouring Mothers Moderna Museet aperçu
    • Maman
    • Camille Morineau et al 2014, p. 204.
    • Camille Morineau et al 2014, p. 205.
    • La Mort du pariarche
    • Camille Morineau et al 2014, p. 276.
    • Dragon de Knokke
    • Camille Morineau et al 2014, p. 301.
    • l'Aveugle dans la prairie
    • Camille Morineau et al 2014, p. 250-251.
    • Camille Morineau et al 2014, p. 33.
    • Camille Morineau et al 2014, p. 30.
    • Serpent goddess au musée d'Helsinki.
    • fontaine Niki de Saint Phalle
    • fontaine de Château Chinon aperçufontaine-niki-de-st-phalle fontaine
    • Sarah Wilson dans Camille Morineau et al 2014, p. 107.
    • Camille Morineau et al 2014, p. 141.
    • Camille Morineau et al 2014, p. 142.
    • Skull (Meditation room)
    • Skull (meditation room) cité dans Grazia
    • Le Grand Oiseau de Feu sur l'Arche
    • Nana and Serpent
    • Camille Morineau et al 2014, p. 308.
    • Camille Morineau et al 2014, p. 202.
    • Le Footballeurs au Musée Olympique
    • Luciana Pesapane historienne d'art dans Camille Morineau et al 2014, p. 274.
    • Camille Morineau et al 2014, p. 201.
    • Les Trois Grâces à Drouot.
    • Nana danseuse (Rouge d'Orient).
    • Bloum Cardenas dans Camille Morineau et al 2014, p. 27.
    • Camille Morineau et al 2014, p. 203.
    • l'ange protecteur dans la gare centrale
    • sculpture exposée face au musée
    • La Cabeza
    • Camille Morineau et al 2014, p. 305.
    • coming together
    • Nathalie Ernoult, attachée de conservation au Centre Pompidou dans Camille Morineau et al 2014, p. 346.
    • « Un jardin flottant nommé Niki », paris.fr, 19 septembre 2014.
    • « De Jules Ferry à Pierre Perret, l'étonnant palmarès des noms d'écoles, de collèges et de lycées en France », sur lemonde.fr, (consulté en ).
    • Voir sur le site officiel de la ville de Meymac.
    • « Compte rendu du Conseil municipal du 7 octobre 2016 ».
    • Hambursin, Numa., Niki de Saint Phalle : L'ombre et la lumière., Paris/Cannes, In Fine Editions, , 143 p. (ISBN 978-2-902302-40-6 et 2902302401, OCLC 1124968738, lire en ligne).
    • eimelle Toursetculture, « Le Jardin des monstres Lorenza Pieri », sur Tours et culture, (consulté le )
    • Wer ist das Monster – Du oder ich? sur youtube.com.
    • Voir le film intégral sur youtube.com.
    • Voir sur grandpalais.fr.
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