Saint-André-de-l'Épine

Saint-André-de-l'Épine est une commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de 547 habitants[Note 1].

Pour les articles homonymes, voir Saint-André.

Saint-André-de-l'Épine
Administration
Pays France
Région Normandie
Département Manche
Arrondissement Saint-Lô
Intercommunalité Saint-Lô Agglo
Maire
Mandat
Gaëtan Salagnac
2020-2026
Code postal 50680
Code commune 50446
Démographie
Population
municipale
547 hab. (2018 )
Densité 76 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 08′ 22″ nord, 1° 00′ 39″ ouest
Altitude Min. 64 m
Max. 171 m
Superficie 7,24 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Saint-Lô
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Pont-Hébert
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Normandie
Saint-André-de-l'Épine
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Saint-André-de-l'Épine
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Saint-André-de-l'Épine
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Saint-André-de-l'Épine
Liens
Site web sae-mairie.e-monsite.com

    Géographie

    La commune est structurée en une trentaine de hameaux[1] :

    Saint-André-de-L'Épine (le bourg), la Marerie, la Blotrie, la Croix Poitevin, la Terre à Deshayes, Hôtel Dufayel, la Roque, l'Épine, la Gourderie, les Aumônes, Belle Fontaine, la Flétrie, les Carrières, la Hêmerie, le Village Rupaley, le Mont Huet, la Sauvagine, la Pointe, le Mesnil Sigard de Haut, le Mesnil Sigard de Bas, le Hameau Pied, la Boulaye, Latrourie, l'Hôtel Godard, le Hameau Saint-André, la Rebourserie, Croix des Douze Chênes, la Goubdière, la Pièrie, la Crüe, le Calvaire, l'Hôtel Balleroy, la Chêne au Loup.

    Il possède un petit bois : le bois des Sauvagines.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[5].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[6]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[4]

    • Moyenne annuelle de température : 10,4 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,8 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 0,7 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 12 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 1 025 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 14,6 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[8] complétée par des études régionales[9] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Pont-Hébert », sur la commune de Pont-Hébert, mise en service en 1996[10] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[11],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,6 °C et la hauteur de précipitations de 972,3 mm pour la période 1981-2010[12]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Caen-Carpiquet », sur la commune de Carpiquet, dans le département du Calvados, mise en service en 1945 et à 42 km[13], la température moyenne annuelle évolue de 10,9 °C pour la période 1971-2000[14] à 11,2 °C pour 1981-2010[15], puis à 11,5 °C pour 1991-2020[16].

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-André-de-l'Épine est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[17],[18],[19].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Lô, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 63 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[20],[21].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (96,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (77,9 %), terres arables (14,6 %), zones urbanisées (7,6 %)[22].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous la forme Saint-André-de-l'Épine en 1801[24].

    André est un saint catholique vénéré dans la Manche. La croix de Saint-André est l'attribut spécifique de l'âne normand et de l'âne du Cotentin.

    L'Épine est un hameau de Saint-André.

    Micro-toponymie

    Le nom du hameau le Mesnil Sigard est une formation tardive en Mesnil « domaine rural », comme le montrent à la fois la postposition du second élément Sigard et la présence de l'article défini masculin le. Le second élément Sigard est un anthroponyme comme c'est généralement le cas pour les formations toponymiques en -mesnil, Mesnil. Ce nom de personne est issu du vieux norrois Siggarðr (cf. norvégien Siggard)[25], ce qui explique le maintien du [g] et exclut l'anthroponyme germanique Sighard, qui a abouti à Siard en langue d'oïl et Sicard en langue d'oc.

    La Boulaye désignait à l'origine un bois de bouleaux.

    Les hameaux en Y-erie, Y-ère, ou Hôtel Y sont des constructions plus récentes. Ils désignaient à l'origine le corps agricole de la famille Y. Marerie = ferme des Mare ; Blotrie = ferme des Blot ; Terre à Deshayes = ferme des Deshayes ; Hôtel Dufayel = ferme des Dufayel ; Gourderie = ferme des Gourd ; Flétrie = ferme des Flet ; Hêmerie = ferme des Hesme ; Hameau Pied = ferme des Pied ; Latrourie = ferme des (La)trou ; Hôtel Godard = ferme des Godard ; Rebourserie = ferme des Rebours ; Goubdière = ferme des Goubs ; Hôtel Balleroy = ferme des Balleroy ; Mont Huet = ferme des Huet ; Pièrie = ferme des Piere.

    Politique et administration

    Administration municipale

    Le conseil municipal est composé de quinze membres dont le maire et trois adjoints[26].

    En 2017, le conseil municipal ayant perdu plus du tiers de ses membres, il est procédé à des élections municipales partielles complémentaires pour élire cinq membres du conseil municipal[27]

    Liste des maires

    Liste des maires
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    juin 1995 mars 2014 Gérard Vautier SE Agriculteur
    mars 2014[28] mai 2015[29] Stéphane Collet SE Contremaître
    mai 2015[26] mai 2020 Serge Montaigne SE Retraité
    mai 2020[30] En cours Gaétan Salagnac SE Proviseur adjoint de lycée

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[32].

    En 2018, la commune comptait 547 habitants[Note 8], en diminution de 2,67 % par rapport à 2013 (Manche : −0,79 %, France hors Mayotte : +1,78 %). Saint-André connaît un essor démographique depuis 1990, en tant que commune péri-urbaine de Saint-Lô.

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    365321434500409430395412406
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    387397362335361342348326322
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    327296288306273282286283322
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    333307374451433463487490560
    2017 2018 - - - - - - -
    548547-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[24] puis Insee à partir de 2006[33].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Entreprise : Saint-André Plastique.

    Lieux et monuments

    • Église Saint-André.
    • Village reconstruit.

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes

    1. Population municipale 2018.
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[7].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Saint-André-de-l'Épine » sur Géoportail..
    2. « Géoportail (IGN), couche « Limites Administratives » activée ».
    3. « Géoportail (IGN), couche « Limites Administratives » activée ».
    4. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    5. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    6. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    7. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    8. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    9. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    10. « Station Météo-France Pont-Hébert - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    11. « Orthodromie entre Saint-André-de-l'Épine et Pont-Hébert », sur fr.distance.to (consulté le ).
    12. « Station Météo-France Pont-Hébert - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    13. « Orthodromie entre Saint-André-de-l'Épine et Carpiquet », sur fr.distance.to (consulté le ).
    14. « Station météorologique de Caen-Carpiquet - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Station météorologique de Caen-Carpiquet - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    16. « Station météorologique de Caen-Carpiquet - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    17. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    18. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    19. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    20. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    21. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    22. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    23. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    24. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    25. Site de Nordic Names : étymologie du nom Siggarðr
    26. « Nouvelle élection. Serge Montaigne élu maire vendredi », Ouest-France, (lire en ligne).
    27. Arrêté préfectoral du 2 novembre 2017 portant convocation des électeurs pour des élections municipales partielles complémentaires dans la commune de ST-ANDRE-DE-L'EPINE, p. 6
    28. « Stéphane Collet est le nouveau maire », Ouest-France, (lire en ligne).
    29. « Conseil municipal. Démission du maire, Stéphane Collet », Ouest-France, (lire en ligne).
    30. « Municipales à Saint-André-de-l’Epine. Gaétan Salagnac est le nouveau maire », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
    31. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    32. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    33. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.

    Liens externes

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