Saint-Cernin (Cantal)

Saint-Cernin est une commune française située dans le département du Cantal, en région d'Auvergne-Rhône-Alpes.

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Saint-Cernin

Vue du village de Saint-Cernin.
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Cantal
Arrondissement Aurillac
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Salers
Maire
Mandat
André Dujols
2020-2026
Code postal 15310
Code commune 15175
Démographie
Population
municipale
1 072 hab. (2018 )
Densité 23 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 03′ 34″ nord, 2° 25′ 17″ est
Altitude Min. 556 m
Max. 985 m
Superficie 46,75 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Aurillac
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Naucelles
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Saint-Cernin
Géolocalisation sur la carte : Cantal
Saint-Cernin
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Cernin
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Cernin
Liens
Site web http://Saint-Cernin.fr

    Elle comprend le territoire de l'ancienne commune de Saint-Martin-de-Valois, appelée, plus anciennement, Saint-Martin-lez-Tournemire, depuis 1826.

    Géographie

    La vallée de la Doire à Saint-Cernin.

    Saint-Cernin est une commune située au nord du Cantal dans le pays de Salers. Elle est arrosée par la Doire et le ruisseau de Cautrunes.

    Communes limitrophes

    Saint-Cernin est limitrophe de neuf autres communes.

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Cernin est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Aurillac, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 85 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (72,6 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (71,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (59 %), forêts (23,9 %), zones agricoles hétérogènes (13,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,5 %), zones urbanisées (1 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Histoire

    En 1839, Freix-Anglards est érigée en commune par démembrement de Saint-Cernin.

    Sortie de communion solennelle à l'église Saint-Cernin entre 1905 et 1910.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1925 octobre 1941 Joseph Mas Rad. révoqué par le Gouvernement de Vichy[8]
    1945 1953 Joseph Mas Rad. Conseiller général
    mars 2001 mars 2008 Gilbert Claux   médecin
    mars 2008 avril 2014 Noël Delourme    
    avril 2014 En cours
    (au 4 juin 2020)
    André Dujols[9] DVG artisan

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[11].

    En 2018, la commune comptait 1 072 habitants[Note 3], en diminution de 4,11 % par rapport à 2013 (Cantal : −1,54 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    2 5002 7342 4922 4663 1804 0853 0463 1672 848
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 8902 7952 6332 5832 3192 3152 3182 1452 157
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 1842 0892 0521 7531 7291 7161 7311 7291 633
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    1 6771 4481 3141 2451 1641 1281 0681 0861 073
    2018 - - - - - - - -
    1 072--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[12] puis Insee à partir de 2006[13].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Il existe un collège depuis les années 1950, d'abord CEG, il a ensuite adopté le nom d'Henri-Mondor.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Blason
    D'or à la tour de gueules, maçonnée de sable, ouverte du champ et chargée d'un lion du même, accostée de deux étoiles d'azur.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. JOEF du 1er octobre 1941.
    9. « André Dujols, réélu maire », sur La Montagne, (consulté le )
    10. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    11. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    12. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    13. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    14. « Église Saint-Cernin », notice no PA00093601, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 19 décembre 2016.
    15. « Château de Faussanges », notice no PA00093599, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 19 décembre 2016.
    16. « Château du Cambon », notice no PA00093598, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 19 décembre 2016.
    17. « Château de Ragheaud », notice no PA00093600, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 21 décembre 2016.
    18. « Tour-donjon de Marze », notice no PA00093602, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 21 décembre 2016.
    19. Édouard Marty a été juge de paix à Saint-Cernin

    Voir aussi

    Liens externes

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