Saint-Illide

Saint-Illide est une commune du centre de la France située dans le département du Cantal, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Saint-Illide

Les monts du Cantal vus de Saint-Illide.
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Cantal
Arrondissement Aurillac
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Salers
Maire
Mandat
Jean-Pierre Cinqualbres
2020-2026
Code postal 15310
Code commune 15191
Démographie
Population
municipale
650 hab. (2018 )
Densité 16 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 03′ 45″ nord, 2° 18′ 57″ est
Altitude Min. 424 m
Max. 733 m
Superficie 39,71 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Aurillac
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Naucelles
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Saint-Illide
Géolocalisation sur la carte : Cantal
Saint-Illide
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Illide
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Illide

    Saint-Illide est traversé par le méridien de Paris (La Méridienne verte) et très proche du 45e parallèle qui après avoir traversé le vignoble bordelais touche la commune d'Ayrens limitrophe de Saint-Illide.

    Ses habitants sont appelés les Saint-Illidois ou encore les Miraliers[1].

    Géographie

    Localisation

    La commune de Saint-Illide se situe à 31 kilomètres au nord-ouest d'Aurillac et à 28 kilomètres à l'ouest de Salers, en bordure du parc naturel régional des volcans d'Auvergne. Elle est bordée à l'ouest par l'Etze, au sud par la Soulane et au nord par la Bertrande et son affluent la Doire.

    L'altitude à la mairie est de 660 m.

    Altitudes minimum et maximum : 424 m et 733 m.

    Hameaux

    Assez étendue avec une superficie de 39,71 kilomètres carrés, alors que la moyenne pour une commune de France métropolitaine est de 14,88 kilomètres carrés[2], la commune de Saint-Illide compte un grand nombre de hameaux :

    • Albart (ancien fief noble qui appartenait à la famille de Barriac), le Bel-Air, le Bélestat (ancien fief qui appartenait à la famille famille du Crozet), le Bouissou et le Bruel,
    • Camps, Carmontes, le Cassan, le Castanier, Caussin et le Couderc,
    • Darnis,
    • Encazes et Escarvajols,
    • le Fau et le Flouroux,
    • Gibanel, Gounoulès, Goutenègre et la Grifoulière,
    • Labontat (fief sur lequel était situé le château de La Bontat qui appartenait à la famille du Prallat), Lacam, Lacroqueille, Lafon, Lalande (où est situé un très vieux tilleul), Lapauze, Lasserre, Laveissière et Leygues,
    • la Maison Rouge, Montalat,
    • Parieu Bas, Parieu Haut (lieu d'où est originaire la famille Esquirou de Parieu) et le Poux,
    • Ugeols,
    • Veillant et Vergnes.

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Illide est une commune rurale[Note 1],[3]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[4],[5].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Aurillac, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 85 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[6],[7].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (55,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (54,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (43,4 %), zones agricoles hétérogènes (28,8 %), prairies (26,4 %), zones urbanisées (1,2 %), eaux continentales[Note 3] (0,1 %)[8].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].

    Histoire

    La place de l'église sur une carte postale ancienne.

    Le nom de Saint-Illide vient de saint Hilaire, qui s'est ensuite transformé en Saint-Alyre puis Saint-Illide.

    Après le Concordat de 1801, plusieurs évêques français dont l'évêque de Rodez, Mgr Seigneley Colbert, firent un schisme avec la papauté. Le Pape leur avait enjoint de quitter leur poste, pour y placer des évêques plus en phase avec le régime de Napoléon Bonaparte. Plusieurs paroisses de l'Aveyron et du Cantal, dont Saint-Illide, adhérèrent à ce schisme qu'on a appelé la Petite Église.

    Héraldique

    Les armes de la commune se blasonnent ainsi :

    De gueules aux trois têtes d’aigle d’or.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs de Saint-Illide[10]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1929 1940 Léon Fleys    
    1940 1943 Édouard Bastid    
    1943 1945 Pierre Cinqualbre    
    1945 1946 Léon Fleys    
    1946 1953 Paul Cinqualbre    
    1953 1959 Gabriel Dutrevy    
    1959 1971 Paul Cinqualbre    
    1971 2001 Marcel Verniole RPR conseiller général du canton de Saint-Cernin (1972-1998)
    2001 2020 François Lachaze[11]  ? puis UMP-LR Conseiller général du canton de Saint-Cernin (2011-2015), médecin
    2020 en cours Jean-Pierre Cinqualbres[12]    

    Composition de l’actuel conseil municipal

    Le conseil municipal actuel, issu des élections municipales de 2020, est composé de 15 membres dont 9 sortants et 6 nouveaux.

    Les conseillers municipaux sont issus de la liste Vivre ensemble en Pays Miralier conduite par Jean-Pierre Cinqalbres.

    Canton

    À la suite de la réforme du mode d'élection départemental votée en 2013, le nombre et les limites des cantons du Cantal ont été modifiées.

    Comme l'ensemble des communes de l'ancien canton de Saint-Cernin, Saint-Illide intègre en 2015 le nouveau canton de Naucelles. Celui-ci regroupe, en plus du canton, celui de Jussac ainsi que les communes de Laroquevieille, Marmanhac, Saint-Chamant et Saint-Projet-de-Salers.

    Chaque canton désigne désormais 2 conseillers départementaux, un homme et une femme.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[14].

    En 2018, la commune comptait 650 habitants[Note 4], en diminution de 1,22 % par rapport à 2013 (Cantal : −1,54 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 4241 3651 8121 8251 8301 8731 7371 8171 923
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 8371 7771 5321 5981 6571 6461 8631 8601 605
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 5591 5441 5241 2881 1751 0741 0641 0951 045
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    1 025959802717701668667667648
    2017 2018 - - - - - - -
    656650-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[15] puis Insee à partir de 2006[16].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Avec la mise en vente de plusieurs terrains depuis les années 2000, la venue de nouveaux habitants est encouragée.

    Activités

    La commune de Saint-Illide compte quelques commerces de proximité dans son bourg (agence postale communale, épicerie, boucherie/charcuterie, bar) ainsi qu'une ferme auberge et plusieurs gîtes ruraux.

    Une grande foire, séculaire, est organisée tous les ans pour le 1er mai. Fréquentée par de nombreux visiteurs, elle comporte diverses animations (animaux, matériel agricole ancien, salon du livre..) et attire un grand nombre de commerçants[17].

    Parmi les activités praticables sur la commune, on peut relever le football (avec l'équipe de l'AS Ayrens Saint-Illide) ou les sports mécaniques (terrain de motocross) dans le domaine sportif ainsi que les promenades et excursions en plein air dans celui des loisirs.

    Lieux et monuments

    Personnalités liées à la commune

    • Mgr Joseph Darnis (1814-1858) né au Fau de Saint-Illide, Préfet apostolique de la Perse (actuel Iran)
    • Le cousin du précédent, Pierre Bos-Darnis (1809-1869), bienfaiteur de la commune, ancien dirigeant du Moniteur industriel et de plusieurs autres journaux.
    • Professeur François Darnis (1920-2012), officier de la Légion d'honneur, Membre de l'Académie nationale de Médecine, issu d'une famille originaire de Saint-Illide depuis au moins le XIVe siècle.
    • Félix Esquirou de Parieu (1815-1893), Grand Croix de la Légion d'honneur, homme d’État du XIXe siècle, député puis sénateur du Cantal, plusieurs fois ministre sous le Second Empire, dont la famille est issue de la commune.
    • Léon Fleys (1874-1965), Grand Officier de la Légion d'honneur, directeur de cabinet d'Alexandre Millerand Président de la République puis magistrat, nommé en fin de carrière Premier Président honoraire de la Cour de Cassation (premier magistrat de France).

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Pourquoi les Miraliers (ou Miralliers) ? sur saint-illide.com
    2. Commune_(France)#Superficie
    3. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    8. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    9. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    10. Liste des maires de Saint-Illide sur www.francegenweb.org
    11. Liste des maires du Cantal sur le site de la préfecture (consulté le 27 octobre 2014).
    12. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    13. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    14. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    15. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    16. La Montagne du 5 décembre 2013
    17. D'après la base de données Palissy du Ministère de la Culture
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