Rue des Gobelins

La rue des Gobelins est une voie du 13e arrondissements de Paris située dans le quartier Croulebarbe.

Ne doit pas être confondu avec Avenue des Gobelins ou Villa des Gobelins.

13e arrt
Rue des Gobelins

Vue de la rue.
Situation
Arrondissement 13e
Quartier Croulebarbe
Début Avenue des Gobelins
Fin Rue Berbier-du-Mets
Morphologie
Longueur 165 m
Largeur 10 m
Historique
Création Avant 1550
Ancien nom Rue de Bièvre
Ruelle des Gobelins
Géocodification
Ville de Paris 4164
DGI 4211
Géolocalisation sur la carte : 13e arrondissement de Paris
Géolocalisation sur la carte : Paris
Images sur Wikimedia Commons

Situation et accès

La rue des Gobelins est desservie par la ligne à la station Les Gobelins, ainsi que par les lignes de bus RATP 274791 au niveau du carrefour des Gobelins et du boulevard Arago.

Origine du nom

La rue tient son nom actuel du voisinage de la manufacture des Gobelins[1] qui identifie de nombreuses voies situées dans ce secteur. En effet, la première mention d'un Gobelin date du mois d'août 1443, lorsque Jehan Gobelin, vraisemblablement originaire de Reims d'une famille qui paradoxalement ne fabriqua aucune tapisserie, prit à loyer une maison rue Mouffetard à l'enseigne du cygne et quatre ans plus tard établit sur les bords de la Bièvre - coulant en ce temps-là à ciel ouvert - un atelier de teinture. Jehan Gobelin était donc, vers le milieu du XVe siècle, un teinturier de laine fort réputé pour ses rouges à l'écarlate, installé près d'un moulin, dans le faubourg Saint-Marcel, que l'on baptisa moulin des Gobelins en raison de l'importance de sa descendance.

Historique

Cette voie, indiquée sous le nom de « rue de Bièvre » sur le plan de Saint-Victor de 1552, elle est citée sous le nom de « rue des Gobelins », « rue des Tainturiers » et « rue de Bièvre » dans un manuscrit de 1636. En 1787, la dénomination de cette rivière était ruisseau des Gobelins.

Vers 1621, cette rue est un asile pour de nombreux Huguenots placés sous la protection du gouverneur de Paris, le duc de Montbazon.

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

  • No 3 bis : l'hôtel Mascrani, maison natale de Frédéric Passy, prix Nobel de la paix et accès à l'église évangélique des Gobelins.
  • Nos 17-19 : l'un des bâtiments faisant partie de l'îlot de la Reine Blanche, dit « château de la Reine-Blanche[2] ». Au XIXe siècle, le n°19 est l'atelier d'un apprêteur de draps et le n°17 une tannerie. De style gothique, ces deux maisons comptent parmi les plus anciennes de Paris[3].
  • No 20 : maison où est né en 1934 Bernard Cabrejas, l'un des pionniers de la plongée professionnelle en scaphandre autonome.

Notes et références

  1. Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Éditions de Minuit, p. 591.
  2. Michel Le Moël, « Le mythe de l'Hôtel de la Reine Blanche, 17 & 19 rue des Gobelins », Cahiers de la Rotonde, no 11, Paris, 1998, p. 49-100.
  3. Panneau Histoire de Paris rue des Gobelins.
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