Rue de Téhéran

La rue de Téhéran est une voie du 8e arrondissement de Paris.

8e arrt
Rue de Téhéran

Rue de Téhéran au niveau du no 10.
Situation
Arrondissement 8e
Quartier Faubourg-du-Roule
Début Boulevard Haussmann
Fin Rue de Monceau
Morphologie
Longueur 345 m
Largeur 16 m
Historique
Création 1810
Dénomination 1864
Ancien nom Avenue de Plaisance
Géocodification
Ville de Paris 9151
DGI 9185
Géolocalisation sur la carte : 8e arrondissement de Paris
Géolocalisation sur la carte : Paris
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Situation et accès

Elle commence boulevard Haussmann et se termine rue de Monceau. Elle se caractérise par la proximité à la fois du parc Monceau et du boulevard Haussmann. Par ailleurs, elle se compose principalement d'immeubles haussmanniens et d'anciens hôtels particuliers. L'ensemble des bâtiments de la rue est classé. Certains accueillent des éléments de façade réalisés par Gustave Eiffel.

Le quartier est desservi par les lignes de métro à la station Miromesnil et par les lignes de bus RATP 2243N53.

Origine du nom

Son nom correspond à la ville de Téhéran, capitale de l'Iran.

Historique

L’avenue de Plaisance a été créée en 1810 au moment de la création de l'abattoir du Roule, dont elle marquait la limite ouest (voir « Rue de Miromesnil ») ; elle allait alors de l'avenue de Munich (sur l'emplacement actuel du boulevard Haussmann) à la rue de la Bienfaisance[1]. Elle reçut sa dénomination par décision ministérielle du [2].

En vertu d'une ordonnance royale du , elle fut prolongée depuis la rue de la Bienfaisance jusqu'à la rue de Lisbonne par une voie dénommée « rue de Plaisance », ouverte sur les terrains de Jonas-Philip Hagerman et Sylvain Mignon, les deux spéculateurs à l'origine de la création du quartier de l'Europe. La rue reçut sa dénomination en référence au duché de Plaisance en Italie, constitué par Napoléon Ier au profit du troisième consul, Charles-François Lebrun, décédé peu avant en 1824.

La prolongation jusqu'à la rue de Valois-du-Roule (rue de Monceau), envisagée dès le départ, ne fut effective que quelques années plus tard. L'ensemble de la rue prit sa dénomination actuelle en 1864.

Après la Seconde Guerre mondiale, la rue de Téhéran prend une place importante dans la vie artistique de la capitale. En 1946, la Fondation Maeght s'y installe et ouvre une galerie. De nombreux artistes y sont alors exposés comme Kandinsky, Chagall, Matisse ou encore Braque. Depuis, la galerie Lelong lui a succédé.

De nos jours, elle accueille les sièges de grands noms du luxe comme les Parfums Christian Dior, Caudalie ainsi que des institutions financières de renom.

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire


Habitants célèbres

Notes et références

  1. Rochegude, op. cit., p. 52.
  2. Lazare, op. cit., p. 545.
  3. Fouquières, op. cit., p. 222.
  4. Protections patrimoniales, 8e arrondissement, Ville de Paris, Règlement du PLU, tome 2, annexe VI, p. 237 à 432.
  5. Qui êtes-vous? : Annuaire des contemporains; notices biographiques, C. Delagrave, (lire en ligne)
  6. Michel Laffitte, « L'UGIF, collaboration ou résistance? », In Revue d'histoire de la Shoah, 2006/2 (No 185, p. 45-64 (en ligne).
  7. François Devinat, Les insttutions juives prises à la gorge. Le consistoire de Paris paie sa folie des grandeurs : 40 millions de déficit », dans Libération, .
  8. « Paroles prononcées par M. Jules Lambert, président de la Société, aux obsèques de M. le baron Anatole Döé, membre résidant, le 17 mars 1913 », Mémoires de la Société d'agriculture, sciences et arts du département de l'Aube, 3e série, t. L, (lire en ligne).
  9. « Cote LH/783/11 », base Léonore, ministère français de la Culture.

Sources

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