Route d'Agde

La route d'Agde (en occitan : rota d'Agde) est une voie publique de Toulouse, chef-lieu de la région Occitanie, dans le Midi de la France. Elle marque la limite entre les quartiers de la Croix-Daurade à l'ouest, et les quartiers de la Juncasse et des Argoulets, dans le secteur 3 - Est.

Route d'Agde
(oc) Rota d'Agde
Situation
Coordonnées 43° 37′ 29″ nord, 1° 28′ 30″ est
Pays France
Région Occitanie
Ville Toulouse
Quartier(s) Croix-Daurade, Juncasse et Argoulets (secteur 3)
Début no 2 rue de la Côte-d'Or et no 1 place de la Roseraie
Fin no 3 chemin de Gabardie et rue Saint-Jean (Balma)
Morphologie
Type Route
Longueur 1 480 m
Histoire
Anciens noms Chemin de Montrabé, de Verfeil ou de Lavaur (XVIe siècle)
Route d'Agde (1806)
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Toulouse

Situation et accès

Description

La route d'Agde est une voie publique située dans Toulouse. Elle fut une partie de l'ancienne route nationale 112 de Toulouse à Agde, par Lavaur, Castres et Béziers. En 1973, la partie de la route entre Toulouse et Castres est déclassée en route départementale 112. En 2017, date à laquelle la partie de la route située sur le territoire de Toulouse Métropole est transférée à la métropole, elle est devenue la route métropolitaine 112[1].

Voies rencontrées

La route d'Agde rencontre les voies suivantes, dans l'ordre des numéros croissants (« g » indique que la rue se situe à gauche, « d » à droite) :

  1. Rue de la Côte-d'Or (g)
  2. Place de la Roseraie (d)
  3. Avenue du Président-Gaston-Doumergue (g)
  4. Rue des Orchidées (g)
  5. Avenue Marcel-Doret (g)
  6. Rue Théodore-Lenotre (g)
  7. Rue Jean-Houdon (d)
  8. Chemin des Argoulets (d)
  9. Chemin de Nicol (g)
  10. Rond-point David-Freiman
  11. Avenue d'Atlanta (g)
  12. Chemin du Verdon (d)
  13. Périphérique/Autoroute des Deux Mers (A62) - Échangeur no 15
  14. Chemin de Gabardie (g)
  15. Rue Saint-Jean - Balma (d)

Transports

La route est desservie par plusieurs stations de métro de la ligne . Près de la place de la Roseraie, où se trouve la station du même nom, se trouvent les arrêts des lignes de bus 1936. Au bout du chemin du Verdon se trouve la station Argoulets, où se trouvent les terminus des lignes de bus 334376. Enfin, la route d'Agde donne accès, sur le territoire de la commune de Balma, à la station Balma – Gramont, où se trouvent encore les arrêts des lignes de bus 20516872101102103.

Plusieurs stations de vélos en libre-service VélôToulouse se trouvent le long de la route d'Agde ou à proximité : la station no 178 (avenue Yves-Brunaud), no 215 (8 rue de Gaillac), no 216 (3 rue Jean-Houdon), no 284 (chemin du Verdon) et no 285 (rue Saint-Jean).

Odonymie

La route d'Agde fut une partie de la route impériale 132, devenue la route royale, puis nationale 112, de Toulouse à Agde. Elle prit naturellement le nom de cette commune de l'Hérault à laquelle elle aboutissait[2].

Au XVIe siècle, on la désignait comme le chemin de Montrabé, de Verfeil ou encore de Lavaur, puisqu'il menait à toutes ces communes du Lauragais. Ce chemin partait de la porte Matabiau (emplacement des actuelles place Jeanne-d'Arc et rue Matabiau), puis s'élevait doucement sur le coteau nord de la butte du Calvinet (parties des actuelles rues des Cheminots et Périole) pour redescendre dans la vallée de l'Hers, qu'il franchissait au pont Saint-Hilaire. Ce pont était aussi désigné comme le pont de Périole, du nom d'un lieu-dit à la limite de Balma (actuelle route de Lavaur, près du no 1-5 rue de la Tuilerie à Balma). À la fin du XVIIe siècle, le chemin de Verfeil prit le nom de chemin de Bayard, qu'il devait à la famille Bayard qui possédait un moulin à blé utilisant la force de la chute d'eau de l'écluse de Bayard sur le canal du Midi : le nom en a été conservée par la rue de Bayard[3],[4].

Patrimoine

Maisons

  • no  2 : villa Daure.
    La villa est construite en 1936 pour M. Daure, par l'architecte Bernard Darroquy, dans le cadre du lotissement du SITEV. Il avait d'ailleurs réalisé, l'année précédente, le dancing de la Roseraie (actuel no 135 avenue de Lavaur, face à la place de la Roseraie). La maison, de style Art déco, se situe au cœur d'une parcelle entre la rue d'Agde et l'avenue du Parc (actuel no 3). Elle se compose d'un bâtiment principal à plusieurs corps de quatre ou cinq niveaux (sous-sol, rez-de-chaussée surélevé, deux étages et un comble). Les élévations sont dissymétriques et à décrochements. La façade principale présente trois travées décalées. Au centre, un escalier droit monte à la porte d'entrée, voûtée en plein cintre et protégée par un porche dans œuvre. Les façades sont mises en valeur par les motifs de calepinage au niveau des allèges des fenêtres[5].
  • no  8 : maison (vers 1930)[6].
  • no  9 : maison (vers 1930)[7].
  • no  12 : maison (1938)[8].
  • no  17 : maison (vers 1930)[9].
  • no  20 : maison.
  • no  23 : maison (deuxième moitié du XXe siècle).
  • no  26 : maison (vers 1930)[10].
  • no  28 : maison (vers 1930)[11].
  • no  29 : maison toulousaine (deuxième moitié du XIXe siècle).
  • no  52 : maison (deuxième moitié du XXe siècle).
  • no  53 : maison (deuxième moitié du XXe siècle).
  • no  65 : maison de plaisance (XVIIIe siècle)[12].
  • no  80 : ferme (deuxième moitié du XIXe siècle)[13].
  • no  84 : maison (deuxième moitié du XIXe siècle)[14].

Notes et références

Notes

    Références

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Pierre Salies, Dictionnaire des rues de Toulouse, 2 vol., éd. Milan, Toulouse, 1989 (ISBN 978-2867263545).

    Articles connexes

    Liens externes

    • Portail de Toulouse
    • Portail de l’architecture et de l’urbanisme
    • Portail de la route
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.