Roscanvel

Roscanvel [ʁɔskɑ̃vɛl] est une commune du département du Finistère, dans la région Bretagne, en France. Ses habitants sont les Roscanvélistes. Sa population était de 1 016 habitants en 2005, mais augmente beaucoup en période estivale en raison des nombreuses résidences secondaires liées à sa situation littorale. Roscanvel fait partie du parc naturel régional d'Armorique.

Roscanvel

Roscanvel vue de la rade de Brest, en 2008.

Blason
Administration
Pays France
Région Bretagne
Département Finistère
Arrondissement Châteaulin
Intercommunalité Communauté de communes Presqu'île de Crozon-Aulne maritime
Maire
Mandat
Jean-Yves Gourvez
2020-2026
Code postal 29570
Code commune 29238
Démographie
Gentilé Roscanvélistes
Population
municipale
837 hab. (2018 )
Densité 92 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 19′ 02″ nord, 4° 32′ 50″ ouest
Altitude Min. 0 m
Max. 78 m
Superficie 9,08 km2
Type Commune rurale et littorale
Aire d'attraction Crozon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Crozon
Législatives Sixième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Bretagne
Roscanvel
Géolocalisation sur la carte : Finistère
Roscanvel
Géolocalisation sur la carte : France
Roscanvel
Géolocalisation sur la carte : France
Roscanvel
Liens
Site web Site de la commune de Roscanvel

    La commune est située sur une presqu'île.

    Géographie

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique
    Carte avec les communes environnantes

    Situation

    Roscanvel est une presqu'île étirée nord-sud dénommée presqu'île de Roscanvel qui est elle-même une subdivision de la presqu'île de Crozon ; la commune est entourée sur trois côtés par la mer : la mer d'Iroise (anse de Camaret à l'ouest, goulet de Brest au nord, rade de Brest à l'est). C'est cette situation géographique particulière qui explique les nombreux sites naturels de la commune (falaises et pointes, la plus connue étant la pointe des Espagnols), mais aussi la pointe de Tremet, la pointe des Capucins, la pointe de Cornouaille, la pointe Robert. Sa position géographique à l'entrée de la rade de Brest, face au goulet de Brest, explique l'importance et la diversité des fortifications d'époques variées.

    En dépit, voire à cause, de sa situation triplement péninsulaire (en bout de presqu'île bretonne, de la presqu'île de Crozon et formant elle-même une presqu'île au sein de celle-ci), la commune est restée longtemps très isolée pour ses liaisons terrestres : la ville de Brest par exemple, toute proche à vol d'oiseau, est distante de plus de 60 km par la route. Peu de liaisons maritimes transrades existent, si l'on fait abstraction des liaisons internes à la Marine nationale[1] et aucune au départ de la commune : c'est le port du Fret qui accueille traditionnellement les quelques liaisons maritimes ouvertes au trafic civil. Le bourg, étiré en longueur, s'est développé en site d'abri, face à l'est, protégé donc des vents dominants d'ouest, afin de bénéficier d'un microclimat moins humide et moins venté. La totalité de l'habitat est désormais concentré dans la partie orientale de la commune, les parties occidentale et septentrionale étant désormais totalement inhabitées depuis l'abandon des ouvrages militaires et même désormais déclarés zones inconstructibles.

    Certains écarts disséminés dans la presqu'île ont été abandonnés à la suite de leur destruction en raison des nombreux bombardements survenus pendant la Deuxième Guerre mondiale. Actuellement encore, des centaines de trous de bombes restent visibles sur le territoire communal.

    Si des activités agricoles avaient repris après la Seconde Guerre mondiale, un certain nombre de trous de bombe ayant été nivelés et un déminage effectué afin de le permettre, la commune est désormais totalement abandonnée par l'agriculture, l'intérieur de la presqu'île n'étant plus que landes et broussailles en raison de la friche sociale et celles des anciennes fermes qui avaient été épargnées par les bombardements ou restaurées depuis transformées en résidences secondaires ou de retraite.

    La commune de Roscanvel est voisine de celle de Crozon située au sud.

    Cadre géologique

    Cadre géologique de Roscanvel.

    Cette avancée rocheuse élevée se situe dans la presqu'île de Crozon qui correspond au prolongement occidental du synclinorium médio-armoricain. La région est constituée d'un socle de schistes briovériens (-550 Ma) sur lequel reposent des séries paléozoïques du début de l'ordovicien (-480 Ma) à la fin du dévonien (-360 Ma), avec notamment les grès armoricains (cette formation peut atteindre 1 000 m dans le Sud de la presqu'île qui a été marquée par une forte subsidence). De grands plis hercyniens affectent toute la région. La presqu'île qui est au cœur de l'anticlinal de Roscanvel[2], correspond à la mise en relief de puissants bancs de schistes et de quartzites. Le trait dominant de la géomorphologie de cette région est l'inversion de relief résultat de l'érosion différentielle[3].

    Formation des schistes et quartzites de la presqu'île de Roscanvel

    Les hautes falaises de la presqu'île de Roscanvel sont en grande partie issues de la Formation des schistes et quartzites de Plougastel. Cette formation géologique se caractérise par des alternances de schistes gris et de quartzites souvent verdâtres, de puissance variable, de quelques centimètres à plusieurs mètres. Les figures sédimentaires n'y sont pas abondantes (quelques glissements sous-aquatiques à la pointe Tremet, stratifications obliques, chenaux d'érosion à la pointe Sainte-Barbe) et on peut y observer la présence de traces d'activité animale (bilobites, terriers)[4].

    Entre la pointe Tremet et la pointe des Capucins, les falaises de l'Îlot du Diable et du Fort de la Fraternité sont un site classé depuis le . Le passage de la Formation des schistes et quartzites de Plougastel aux grès de Landévennec et aux schistes, calcaires et quartzites de l’Armorique peut y être observé en diverses localités. La formation de Landévennec, essentiellement arénacée et de teinte claire, débute par 20 à 25 m de grès parfois ferrugineux et de quartzites, en bancs souvent métriques, à joints schisteux réduits ou absents : ce sont les grès de Kerdéniel. Elle se poursuit par un ensemble de grès à liant phylliteux ou ferrugineux et de quartzites clairs en petits bancs. Elle présente des figures sédimentaires à divers niveaux (stratifications entrecroisées, lits d'accumulation de fossiles et figures de bioturbation) et des fossiles (coraux tabulés, Stromatopores, Brachiopodes)[5]. Le site montre un des rares affleurements de calcaires du dévonien (calcaires gréseux bioclastiques dans la partie supérieure de la formation). Ces niveaux calcaires recèlent des coraux fossiles[6] et une grande proportion d'ossicules de Crinoïdes révélés par les études pétrographiques et microfaciétales[7]. L'altération des grès de Landévennec conduit souvent à de véritables sables jaunes ou roux et à des argiles claires et bariolées. Une série de plis asymétriques dans ces formations est représentatif du style tectonique régional.

    La presqu'île constitue un site géologique d'intérêt départemental, pour ces formations dans les falaises[8].

    Deux des vingt-sept sites de la Réserve naturelle régionale des sites d'intérêt géologique de la presqu'île de Crozon sont situés à Roscanvel : la série de plis asymétriques du style tectonique régional / schistes et calcaires de l'Armorique et plissements à la Fraternité et la coupe de référence de la formation de Quelern (Dévonien moyen) à la Pointe du Drezec.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[9]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[10].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[11]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[9]

    • Moyenne annuelle de température : 11,9 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 0,2 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 0,2 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 9,5 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 856 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 16 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,6 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[13] complétée par des études régionales[14] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Lanvéoc », sur la commune de Lanvéoc, mise en service en 1948[15] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[16],[Note 3], où la température moyenne annuelle évolue de 11,7 °C pour la période 1971-2000[17], à 11,8 °C pour 1981-2010[18], puis à 12,2 °C pour 1991-2020[19].

    Urbanisme

    Typologie

    Roscanvel est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[20],[21],[22].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Crozon, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 7 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[23],[24].

    La commune, bordée par la mer d'Iroise, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[25]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[26],[27].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (39,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (41,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (35,1 %), zones agricoles hétérogènes (34,4 %), zones urbanisées (20,3 %), forêts (4,8 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,6 %), eaux maritimes (1,9 %), zones humides côtières (1 %)[28].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[29].

    Toponymie

    L'étymologie du toponyme Roscanvel est discutée (grammatici certant). La première partie du nom, Ros, ne fait aucun doute de son origine bretonne Roz signifiant le tertre, le mont ou la colline[30]. L'étymologie populaire (du breton kant, cent et avel , vent, pour donner le mont aux cent vents) est fantaisiste, la seconde partie du toponyme provenant probablement du nom d'un chef breton Catmaël (de Kadmael, issu de Kad = combat ; Mael = prince)[31]. Kadmael est évoqué dans le Cartulaire de Landévennec (XIe siècle) sous la forme latine Catamugli, ce texte évoquant les trois fils de Kadmael, brigands convertis[32].

    Primitivement, le territoire de Roscanvel faisait partie de la paroisse de Plougrozon (Crozon). Au Ve siècle, le territoire de Roscanvel aurait été la propriété du chef breton Catmaël. Ce territoire est cédé à l’abbaye de Landévennec. Puis en 1173, Roscanvel (les dunes de Roscoatmaël) est légué par les comtes de Léon à l’abbaye de Daoulas qui y installe un prieuré-cure. La paroisse de Roscanvel dépendait autrefois de l’ancien évêché de Cornouaille.

    On rencontre les appellations suivantes : Roscatmagli (vers 1050), Roscanvel (en 1173, en 1218, et en 1535).

    La devise latine de la commune « Par Rosa » résulte d'un jeu de mots en breton entre « Rozkañvel » et « Roz heñvel » (« semblable à la rose »).

    Histoire

    L'importance des préoccupations militaires

    Carte de la presqu'île de Roscanvel datant de 1754 (par Amédée François Frézier).
    Carte de la presqu'île de Quélern (Roscanvel) par Charles-François Beautemps-Beaupré (1817).

    L'histoire de la commune, essentiellement liée aux évènements militaires et aux préoccupations défensives liées à la défense du port de Brest, se confond avec celle de la presqu'île de Roscanvel et même plus largement de la presqu'île de Crozon.

    Plusieurs forts ont été aménagés tout au long du pourtour de la presqu'île de Roscanvel, en vue de défendre le port et la rade de Brest : le fort de la Fraternité, le fort des Capucins, le fort de Cornouaille, le fort Robert, le fort de la pointe des Espagnols et, au sud de la commune, la ligne fortifiée de Quélern.

    Le siège de Fort Crozon en 1594

    Ce fort était situé à la Pointe des Espagnols.

    Une épidémie de peste, la première dont l'histoire locale a conservé la trace, décima les troupes franco-anglaises qui assiégeaient le fort tenu par les Espagnols.

    Époque moderne

    En 1758, la « maladie de Brest »[33] (le typhus) « causa des ravages effrayants dans les paroisses de Crozon, Argol, Roscanvel et Camaret ; l'intendant est forcé de rappeler que les chirurgiens qu'il y avait envoyés, car personne ne les écoute. (...) Ils [les malades] ne veulent prendre d'autres remèdes que ceux que leurs recteurs leur distribuent, et pourvu qu'ils aient avec cela du vin, ils sont contents »[34].

    En 1759, une ordonnance de Louis XV ordonne à la paroisse de Roscanvel de fournir 7 hommes et de payer 45 livres pour « la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne »[35].

    Révolution française

    La paroisse de Roscanvel, qui comprenait alors 124 feux, élit deux délégués, Thomas Le Mignon et Clète Mazet, pour la représenter à l'assemblée du tiers-état de la sénéchaussée de Quimper au printemps 1789[36].

    Emmanuel Le Gentil, baron de Quélern

    Roscanvel est le berceau de la branche des seigneurs de Quélern, de la famille Le Gentil, à laquelle appartenait Emmanuel-Marie-Jean l’Évangéliste Le Gentil, baron de Quélern, chevalier de l'Empire (1773-1843) qui accompagna le général Bonaparte lors de sa campagne d'Égypte. Membre de la commission d’Égypte, le baron Le Gentil de Quélern contribua à la rédaction de « La description de l’Égypte », ouvrage monumental, publié de 1809 à 1828, composé de 9 volumes de texte et de 10 volumes de planches accompagnés d’un atlas et d'une carte topographique[37].

    Le XIXe siècle

    Une épidémie de choléra fit six morts dans la commune en 1849-1850[38].

    La Belle Époque

    En réponse à une enquête épiscopale organisée en 1902 par Mgr Dubillard, évêque de Quimper et de Léon en raison de la politique alors menée par le gouvernement d'Émile Combes contre l'utilisation du breton par les membres du clergé, le desservant de Roscanvel écrit : « Plus des trois-quarts des paroissiens qui pratiquent [la religion catholique] sont absolument incapables de comprendre un sermon donné dans la langue française »[39].

    La Première Guerre mondiale

    Le monument aux morts de Roscanvel porte les noms de 46 soldats et marins morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale ; parmi eux 5 au moins (Jean Alix, Théodore Herrou, Joseph Kersaudy, Pierre Le Duot, François Le Guillou) sont des marins disparus en mer : Alexandre Carn, lui aussi marin, est mort de ses blessures le à Malte ; Jean Saget, également marin, est mort de maladie à Douala (Cameroun) ; la plupart des autres sont décédés sur le sol français : parmi eux, Frédéric Laude, capitaine au 72e régiment d'infanterie, tué à l'ennemi le à Vienne-le-Château (Marne), décoré de la Légion d'honneur, de la Médaille militaire et de la Croix de guerre[40].

    L'Entre-deux-guerres

    Entre 1937 et 1939, la caserne Sourdis fut un centre de détention pour les Républicains espagnols ayant fui leur pays en raison de la Guerre civile[41].

    La Seconde Guerre mondiale

    Outre les bombes qui frappèrent les installations militaires occupées par les Allemands, Roscanvel subit des bombardements les , et [42].

    L'Occupant rasa le un groupe de maisons au village du Lez parce qu'elles gênaient les tirs de l'artillerie.

    Le carré militaire du cimetière de Roscanvel abrite les tombes de six aviateurs britanniques de la RAF tués dans la chute de leur avion, un « Whitley n°Z6964 » abattu près du hameau de Kermorvan par la flak allemande lors d'une opération de surveillance de l’entrée du port de Brest[43].

    L'après Seconde Guerre mondiale

    Dans la décennie 1960, le remembrement a suscité un renouveau de l'agriculture (beaucoup de terres étaient à l'abandon), permettant l'installation d'agriculteurs léonards ou encore venus de l'Île de Sein.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PériodeIdentitéPartiQualité
    Depuis 2020 Jean-Yves Gourvez
    2014 - 2020 Bernard Copin DVD Retraité
    2008 - 2014 Patrick Le Guillou DVG
    2001 - 2008 Bernard Étiemble DVD
    1995 - 2001 Alexandre Boléat
    1989 - 1995 Jacques Chevalier (ou Jean-Paul Garbail ?)[44]
    1983 - 1989 Marcel Faure
    1971 - 1983 Francis Mazé Cent.G
    1969 - 1971 Georges Guéneron
    1935 - 1952 Hippolyte Mériadec SFIO
    1931 - 1934 Rodolphe Passini Rad.ind
    1931 (Juin-Juillet) Principe Le Mérour
    1930 - 1931 Théodore Madec
    1929 - 1930 François Laouénan
    1925 - 1929 Jacques Balch
    1910 - 1925 Étienne Joseph Le Coeur
    1904 - 1910 Henri Goascoz
    1884 - 1904 Hippolyte Madec
    1861 - 1884 Jean Marie Stéphan
    1854 - 1860 Congard
    1850 - 1853 Salomon
    1844 - 1848 Pellen
    1832 - 1836 Salomon
    1826 - 1829 Henri Congard
    1824 - 1826 Jean Mathurin René Brunet
    1817 - 1824 Claude Morvan
    1816 Yves Crenn
    1808 - 1815 Paul Le Guen
    1803 - 1804 Allavoine
    .... - 1800 Thomas Louis Le Mignon
    Fraboulet

    Démographie

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    630662671875865918788852894
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 0901 0461 0571 9429671 0001 1011 1701 068
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 4691 2631 383999968938840879681
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014
    629613574697740787983919846
    2018 - - - - - - - -
    837--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[45] puis Insee à partir de 2006[46].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Commentaires

    La population communale a régulièrement augmenté pendant la première moitié du XIXe siècle, gagnant 460 habitants en 63 ans (+73 %) entre 1793 et 1856. Elle stagne par contre pendant la seconde moitié du XIXe siècle, sa population de 1896 étant quasi identique à celle de 1856 si l'on excepte le chiffre suspect de 1872 qui montre un nombre aberrant lié peut-être à une erreur de transcription (1 042 habitants semble un nombre d'habitants plus cohérent que les 1 942 habitants indiqués par la source statistique). Si l'on néglige donc ce résultat suspect de 1872, le maximum démographique est atteint en 1901 avec 1 469 habitants, la commune voyant pendant les trois premiers quarts du XXe siècle sa population décliner de manière presque continue, frappée par un important exode rural aggravé par l'isolement terrestre de la commune triplement péninsulaire (péninsules bretonne, de Crozon, de Roscanvel), perdant 895 habitants entre 1901 et 1975, perdant donc 61 % de sa population en 74 ans. Depuis 1975, la commune connaît toutefois un regain démographique lié à sa situation littorale attractive pour les retraités et les résidents secondaires, même si ces derniers ne sont pas comptabilisés dans la population communale. La densité de population est assez forte : 110 habitants au km2, exactement la moyenne française, en raison de son attractivité littorale et de l'importance de la présence militaire encore aujourd'hui[47].

    Entre 1999 et 2008, la commune a connu un léger déficit naturel (100 naissances et 111 décès en 10 ans), largement compensé par un solde migratoire régulièrement positif depuis 1975 (+3 % l'an entre 1999 et 2007). Mais la population est en moyenne assez âgée : 38,6 % de 60 ans et plus pour 14,2 % de moins de 15 ans par exemple en 2007. Si l'on comptabilise la population par tranches d'âge de 15 ans, la plus nombreuse et de loin est celle des 60-74 ans. Une surreprésentation masculine, rare en France (513 hommes pour 484 femmes en 2007) s'explique probablement par l'importance de la présence militaire dans la commune.

    La composition de l'habitat montre bien l'importance de l'attractivité littorale désormais : en 2007, la commune comptabilisait 464 résidences principales et 384 résidences secondaires, 51 logements étant déclarés vacants. La prolifération de l'habitat est spectaculaire, tant pour les résidences principales (leur nombre est passé de 255 en 1968 à 464 en 2007 soit +82 % en 39 ans) que secondaires (leur nombre est passé de 194 en 1968 à 384 en 2007 soit +98 % en 39 ans). Un peu plus de la moitié (50,7 %) de l'habitat date d'après 1975. La prolifération anarchique de l'habitat avec un semis épars de maisons (mitage) dans la bande orientale de la presqu'île n'a été que partiellement maîtrisée dans les trois dernières décennies du XXe siècle, même si l'urbanisation est désormais étroitement réglementée[47].

    Héraldique

    Blasonnement : D'azur à un pignon de quatre degrés d'or mouvant de la pointe et chargé d'une moucheture d'hermine de gueules.

    Devise : Par Rosa (semblable à la rose)

    Patrimoine

    Réduit de Roscanvel

    Les ouvrages connus à Roscanvel sont[48] :

    • Batterie de 1696 - Disparue, vraisemblablement à l'emplacement actuel du réduit ;
    • Réduit modèle no 3 type 1846 (1859) - voir Réduit type 1846.

    Le réduit est aujourd’hui occupé par le club de voile.

    Autres fortifications dans la presqu’île de Roscanvel

    Beaucoup de ces fortifications sont sur un terrain militaire et sont propriété du ministère de la Défense. L’accès est donc interdit sans autorisation. Toutefois depuis le plusieurs monuments sont passés sous la responsabilité du Conservatoire du littoral[49].

    Patrimoine religieux

    L'église Saint-Éloi.
    La fontaine Saint-Éloi.
    Monument aux morts de 1914-1918.

    La commune de Roscanvel dispose de l'église Saint-Éloi, style XVIIe siècle. Elle fut restaurée en 1874, mais fut endommagée par les bombardements (une salve d'obus américains) en 1944, donc à nouveau restaurée en 1948, ses nouveaux vitraux étant l'œuvre d'Auguste Labouret et réalisés entre 1949 et 1952 ; elle subit un grave incendie dans la nuit du (les pompiers ne disposant pas de suffisamment d'eau pour éteindre l'incendie l'arrosèrent à l'eau de mer), et fut ensuite remise en état, mais les vitraux d'Auguste Labouret ont dû être remplacés en 2006 (un seul subsiste au-dessus de la porte latérale[50]). Le culte de saint Éloi, patron des forgerons et des guérisseurs de chevaux, encore honoré comme tel de nos jours lors du pardon annuel, célébré chaque mois de septembre, s'explique par une confusion au Moyen Âge avec saint Alor, dont la vie est très peu connue. Un ancien lavoir se trouve à proximité.

    Le monument aux morts de 1914-1918 se situe dans le cimetière.

    Patrimoine civil

    La commune possède de nombreux lavoirs (lavoir de kerguinou, de Keruzou, de Kervian, de Kerviniou, de la fraternité, du Menez, du Penker) et fontaines (fontaine de Quélern, Saint Éloi, du Stiff, de Mencaër)[51].

    La commune possède quatre fours à chaux édifiés aux XVIIIe et XIXe siècles : un à l’étang de Kervian, un « fossilisé » au pied du fort de Lanvéoc, un au pied du fort de la Fraternité et un à Postermen, à environ 1,5 km au nord du bourg de Roscanvel. À cette époque, la pointe de Roscanvel est une zone militaire dont les fortifications et les bâtiments divers exigent énormément de matériaux de construction tels que la chaux, les tuiles, les briques et le fer. Ces fours exploitant un gisement de calcaire local datant du dévonien sont construits près de la mer, la chaux vive nécessitant un refroidissement à l'eau. L'indépendance d'approvisionnement de l'armée qui veut échapper aux prix imposés par les chaufourniers dans un premier temps, puis l'avènement des mortiers de ciment et du béton feront disparaître ce type d'industrie. Cette architecture est le rare témoin d'une tentative d'industrialisation en presqu'île de Crozon.
    Le four de Postermen, édifié sur le flanc de la falaise, est aussi doté d'un four à briques (briqueterie exploitaint des gisements d’argiles) et d'une galerie de recherche du minerai de fer dans la falaise elle-même. Il est dans un état de délabrement assez prononcé, la face orientale du four étant éboulée. Cette brèche béante permet d'observer sa structure interne, du type ovoïde, tapissée de moellons dont les assises accessibles à l'observation sont formées de gneiss de Brest. L'épaisse muraille du four est constituée par des moellons de schistes calcareux et de calcaires, extraits sur place, ainsi que de granite porphyre de l'Île Longue. Aux approches de la partie interne du four, et sur un mètre d'épaisseur environ, les pierres ont été rougies par la calcination. Le gueulard est encore bien visible, ainsi que les deux ouvertures latérales du défournement[52].

    Personnalités liées à la commune

    • Paul-Pierre Roux, dit Saint-Pol-Roux, né à Marseille dans le quartier de Saint-Henry le et mort à Brest le , poète symboliste français, s'y installa quelque temps avec sa femme de juillet 1898 à 1905, lorsqu'il se décida à quitter Paris. Leur fille Divine, qui perpétua son œuvre, y naquit. Il alla vivre ensuite à Camaret.

    Notes et références

    Notes

    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[12].
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.

    Références

    1. Morlenn Express, l'express de la rade de Brest
    2. Carte géologique simplifiée de Crozon
    3. S. Durand et H. Lardeux, Bretagne, Masson, , p. 16.
    4. CHAURIS L., PLUSQUELLEC Y., HALLEGOUËT B., DARBOUX J.-R., MELOU M., CHAUVEL J.-J., LE CORRE C., BABIN C., MORZADEC P., THONON P., OLLIVIERPIERRE M.-F., MULOT B., « Notice explicative, Carte géol. France (1/50 000), feuille Brest (274) », Orléans : BRGM, 1980, p. 19
    5. Louis Chauris, op. cit., p. 19
    6. Éléments pédonculaires soit en place (longs segments de tiges ou parties radiculaires) soit sous forme de poches d'accumulations entre les colonies de Tabulés et de dans la zone construite. Ces coraux ont la caractéristique de se développer sur des récifs dans des eaux tropicales sur une plate-forme peu profonde (existence de fenestrae dans l'une des unités), dans un milieu de turbulence faible à modérée, dans un contexte relativement vaseux.
    7. Jean Le Menn, Les crinoïdes du Dévonien inférieur et moyen du Massif armoricain, Société géologique et minéralogique de Bretagne, , p. 201.
    8. « Sites d'intérêts géologiques en Bretagne », sur www.bretagne-environnement.org (consulté le ).
    9. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    10. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    11. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    12. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    13. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    14. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Bretagne », sur www.chambres-agriculture-bretagne.fr, (consulté le )
    15. « Station météofrance Lanvéoc - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    16. « Orthodromie entre Roscanvel et Lanvéoc », sur fr.distance.to (consulté le ).
    17. « Station météorologique de Lanvéoc - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    18. « Station météorologique de Lanvéoc - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
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    20. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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    24. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    25. « Les communes soumises à la loi littoral. », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
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    27. « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur www.cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    28. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    29. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    30. Jean-Yves Le Moing, Noms de lieux de Bretagne, Bonneton, (lire en ligne), p. 19.
    31. Hervé Abalain, Noms de lieux bretons, Éditions Jean-Paul Gisserot, , p. 46.
    32. Marc Simon et Annie Bardel, L'abbaye de Landévennec de saint Guénolé à nos jours, Ouest-France, , p. 46.
    33. En novembre 1757, le retour de l’escadre de Du Bois de La Motte à Brest apporte le typhus. Dans un premier temps, seuls les marins sont contaminés, puis l’épidémie se transmet à la ville. Cette épidémie fit environ 5 000 victimes à Brest même, le double si on prend en compte la région avoisinante.
    34. Auguste Dupouy, Les épidémies en Bretagne au XVIIIe siècle, revue "Annales de Bretagne", novembre 1886, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k214900h/f222.image.r=Crozon
    35. "Ordonnance... portant imposition pour la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne", 1759, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k97412315/f7.image.r=Plovan?rk=21459;2
    36. "Archives parlementaires de 1787 à 1860 ; 2-7. États généraux ; Cahiers des sénéchaussées et bailliages", série 1, tome 5, 1879, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k49520z/f514.image.r=Plovan?rk=4206029;2
    37. https://www.presquile-crozon.com/histoire/gentil-quelern-expedition-egypte.htm et http://data.bnf.fr/16702124/emmanuel_le_gentil_de_quelern/
    38. Henri Monod, "Le Choléra (histoire d'une épidémie, Finistère 1885-1886)", 1892, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k61500477/f25.image.r=Crozon?rk=5794020;0
    39. Fanch Broudic, L'interdiction du breton en 1902 : la IIIe République contre les langues régionales, Spézet, Coop Breizh, , 182 p. (ISBN 2-909924-78-5).
    40. http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/resultcommune.php?idsource=47328
    41. http://www.utl-morlaix.org/2014/12/08/les-refugies-republicains-espagnols-dans-le-finistere/
    42. Louis Calvez, "La presqu'île de Crozon", Nouvelle Librairie de France, 1975.
    43. http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/resultcommune.php?idsource=990221
    44. https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000370850&dateTexte=&categorieLien=id
    45. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    46. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    47. INSEE - Recensement de la population 2007 - Roscanvel
    48. Michel Dion, Batteries, réduits, tours, forts, casemates... de Camaret et Roscanvel, Brest, Association du Mémorial Montbarey, , 67 p..
    49. « Affection des terrains militaires au Conservatoire du littoral » (consulté le ).
    50. http://www.crozon-bretagne.com/tourisme/decouverte/roscanvel/eglise.php et https://www.ouest-france.fr/bretagne/chateaulin-29150/le-maitre-auguste-labouret-avait-realise-onze-vitraux-de-leglise-1336843
    51. « Découvrir Roscanvel » Patrimoine » Lavoirs et Fontaines », sur roscanvel.fr (consulté en ).
    52. Louis Chauris, « Calcaires et fours à chaux des abords de la rade de Brest », Avel Gornog, no 4, , p. 44-57.

    Bibliographie

    • Marcel Burel : Roscanvel dans la presqu'île de Crozon, 1995 (illustrations de Jean-Pierre Kerinec)
    • Marcel Burel : Roscanvel, chronique du XXe siècle, tome I : 1900-1939, éditions Buissonnières, 2009
    • Marcel Burel : Roscanvel, chronique du XXe siècle, tome 2 : 1939-1970, éditions Buissonnières, 2014
    • Guillaume Lécuillier, Les fortifications de la rade de Brest : Défense d'une ville-arsenal, Rennes, PUR, coll. « Cahiers du patrimoine » (no 94), , 388 p. (ISBN 978-2-7535-1334-1).

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

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