Robert de Sancerre

Robert de Sancerre († entre et ), chevalier, capitaine d'une compagnie de gendarmes, seigneur de Menetou, fils cadet du comte Louis II et de Béatrix, fille de Jean V de Pierrepont comte de Roucy ; frère du futur comte Jean III, de Louis de Sancerre, futur Connétable de France [1] et d’ Étienne de Sancerre, seigneur de Vailly.

Robert de Sancerre
Allégeance  Royaume de France
Charles V le Sage
Charles VI le Fol
Grade militaire Capitaine de compagnie, Chevalier.
Années de service 1364 - 1371
Gouvernement militaire Limousin, Saumur
Conflits Guerre de Cent Ans
Faits d'armes Défenses de Sancerre (1364), de Saumur (1369), Siège de Belleperche (1369-1370)
Biographie
Décès
Mère Béatrix de Pierrepont

Il est orphelin de père qui fut tué en 1346 à la bataille de Crécy.

En 1364, Robert, aux côtés de ses frères, repoussa et détruisit une grande compagnie qui voulait s'emparer de Sancerre.

En 1369, il se trouve à La Roche-Posay en Poitou, avec Jean de Vienne, Jean de Bueil, Guillaume des Bordes..., et sept cents combattants, lorsque son frère Louis, alors Maréchal de France, y vint pour préparer l'attaque surprise de la troupe de comte de Pembroke alors au repos à Puy néron[2].

Début septembre 1369-1370, l'armée du comte de Pembroke, Hugh de Claverly, Louis d'Harcourt († 1388), vicomte de Châtellerault, et les seigneurs poitevins du parti anglais, forte de 600 lances, 300 archers et de 1500 autres fantassins, reprend l'offensive. Alors que l'Anjou est saccagée, Robert commande la défense de Saumur. Les troupes anglaises vinrent assiéger cette dernière. Il résista puis reçut environ 600 hommes en renfort, amenés par le capitaine Jean III de Bueil, famille qui sera plus tard parente des comtes de Sancerre[3]. Avec ces derniers, Robert repoussa les Anglais en dehors des faubourgs[4],[5] mais Les Ponts-de-Cé et l'Abbaye de Saint-Maur sur Loire tombèrent en leur pouvoir[6].

Fin 1369, il est présent au siège de Belleperche.

Robert de Sancerre est fait chevalier en 1371[7].

Robert de Sancerre font montre avec neuf chevaliers dont André, Andri ou Andrieu de Prie le 1er mai 1371[8].

Le , il est retenu par lettre royale pour la garde et la défense du pays de Limousin avec le commandement de 90 hommes d'armes. Il est relevé le par Pierre de Mornay[9].

Il passa montre de sa compagnie de 9 chevaliers bacheliers et quatre-vingt écuyers le 1er septembre 1371 à Pierre-Buffière[10] puis le à Bourges[11].

Il est probablement mort fin 1371 en guerroyant. En effet, lors d'une montre faite le , au Château d'Aisse en Limousin, la plupart de ses chevaliers et écuyers sont passés dans la compagnie de son frère le Maréchal de Sancerre. Il est enterré en l'église Notre-Dame de Sancerre.


Détails de sa vie

Roger d’Aubusson servit sous ses ordres en 1370 et 1371[12].

Notes et références

  1. The House of Blois 3
  2. Les Chroniques de Froissart.
  3. Procès du , Archives départementales de Maine-et-Loire, H 2111
  4. Froissart, éd. Luce, t. VII, p. 189.
  5. Renaud VI de Pons
  6. Froissart, éd. Luce, t. VII, p. 161.
  7. « Gallica - Anselme de Sainte-Marie [[1625]]-[[1694]] ; Augustin Déchaussé. Histoire de la maison royale de France et des grands officiers de la Couronne : dressée sur plusieurs chartes d'églises, titres, registres, & mémoriaux de la chambre des comptes de Paris, histoires, chroniques & autres preuves, 1990. »(ArchiveWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?)
  8. http://www.societehistoriquedelisieux.fr/?p=15844
  9. Étude sur la vie de Jean Le Mercier, par Henri Moranvillé
  10. Revue des questions héraldiques, archéologiques et historiques / dir. Oscar de Poli, s.n. (Paris), Date d'édition : 1898-1907.
  11. Œuvres de Jean Froissart, Académie royale des sciences, des lettres et des beaux-arts de Belgique, 1876, p.117
  12. Nobiliaire du Diocèse et de la Généralité de Limodes par l’abbé Joseph Nadaud, Curé de Teyjac, publié sous les auspices de la Société archéologique et historique du Limousin par l'abbé A. Leclerc, tome I, Deuxième édition, Limoges, Ve H. Ducoutrieux, Libraire-Éditeur, 7, rue des Arènes, 1882.
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