Riencourt-lès-Cagnicourt

Riencourt-lès-Cagnicourt est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.

Pour les articles homonymes, voir Riencourt et Riencourt-lès-Bapaume.

Riencourt-lès-Cagnicourt

La rue de Clichy.

Blason
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Arras
Intercommunalité Communauté de communes Osartis Marquion
Maire
Mandat
Gérard Crutel
2020-2026
Code postal 62182
Code commune 62709
Démographie
Gentilé Riencourtois
Population
municipale
258 hab. (2018 )
Densité 55 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 12′ 00″ nord, 2° 57′ 31″ est
Altitude Min. 75 m
Max. 102 m
Superficie 4,73 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Arras
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Brebières
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Riencourt-lès-Cagnicourt
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
Riencourt-lès-Cagnicourt
Géolocalisation sur la carte : France
Riencourt-lès-Cagnicourt
Géolocalisation sur la carte : France
Riencourt-lès-Cagnicourt
Liens
Site web riencourtlescagnicourt.fr

    Géographie

    Localisation

    Riencourt-lès-Cagnicourt est un village rural de l'Artois, situé au nord-est de Bapaume et au sud-est d'Arras. Il est aisément accessible depuis l'ancienne route nationale 356 (actuelle RD 956).

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Riencourt-lès-Cagnicourt
    Hendecourt-lès-Cagnicourt Cagnicourt
    Bullecourt Noreuil Quéant

    Toponymie

    La localité trouverait son origine dans le terme rietz : lieu en friche. Elle était connue sous les noms de Radincurt en 1024 (cartulaire de Saint-Vaast, p. 60), Ryencourt en 1333 (titres et comptes d'Artois., t. 11, P 32, no 1), Riencourt-en-Artoys en 1330-1331 (chroniques d'Artois, A. Il 9, no 5), Riencourt-lès-Hendecourt, 1720 (Saugrain, p. 337)[1].

    Urbanisme

    Typologie

    Riencourt-lès-Cagnicourt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Arras, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 163 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[5],[6].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (93,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (93,4 %), zones urbanisées (6,6 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].

    Histoire

    Moyen Âge et Ancien Régime

    Le village, qui n’était qu’un hameau au XIe siècle, dépendait de la juridiction de St-Vaast. La seigneurie de Riencourt était divisée en trois parties qui furent aliénées au domaine royal par Louis XV. La moitié en fut vendue à un sieur Ransart d’Arras.

    En 1650, le village fut le théâtre d’un fait d’armes où deux régiments de cavalerie, trois compagnies franches et une autre du roi d’Espagne ont été entièrement défaites.

    À la fin de l'Ancien Régime, le village dépendait du gouvernement d'Artois et était régi par la coutume d'Artois[1].

    L'église paroissiale consacrée à St-Vaast relevait du diocèse d'Arras, doyenné de Croisilles, district de Fampoux[1].

    Première Guerre mondiale

    Au début de la guerre, le village « se composait de cent quarante-cinq maisons comportant plusieurs grosses métairies. Les bâtiments communaux étaient une église du XVIIe siècle, un presbytère, une mairie-école et des dépendances[9] ».

    Le village est considéré comme détruit à la fin de la guerre[10]. « Pourtant, 130 personnes, hommes, femmes et enfants sont revenus [en 1919] s’installer dans ce désert où plane la mort, où la mitraille a fait rage pendant près de cinquante mois, sans arrêt. La mairie, une baraque en planches, compose avec deux ou trois autres du même genre, toutes les habitations. C’est là-dedans que vivent une centaine de personnes et une vingtaine d’enfants filles et garçons. Tout ce monde est dénué de tout vêtement, de literie, d’appareils de chauffage[9] ». Le village est « adopté » en 1919 par la ville de Clichy, en banlieue parisienne, pour aider à sa reconstruction[11],[12].

    Tornade de Palluel (1967)

    Le 24 Juin 1967, lorsque la tornade a dévasté la plus grande partie du village, les habitants n'ont pas eu peur. Ils n'en ont pas eu le temps ! Le cataclysme a été si rapide et si violent que les maisons se sont effondrées, et que les toits et les arbres ont été arrachés avant qu'on sache ce qui arrivait. Dès les premières heures après la tornade, alors que partout, pompiers, gendarmes, ambulanciers, militaires étaient déjà à l'œuvre pour les premiers secours, les premiers mouvements de solidarité se manifestaient spontanément envers les sinistrés. Cette tornade fut la classée EF5 par Keraunos (observatoire français des tornades et orages violents) soit des vents estimés à plus de 320km/h et ce qui la met au rang de 2eme tornade la plus forte de France !

    Politique et administration

    Riencourt-lès-Cagnicourt dans son ancien canton de Vitry-en-Artois et dans l'arrondissement d'Arras.
    La mairie.

    Rattachements administratifs et électoraux

    La commune se trouve dans l'arrondissement d'Arras du département du Pas-de-Calais. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la première circonscription du Pas-de-Calais.

    Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Vitry-en-Artois[13]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est désormais rattachée au canton de Brebières.

    Intercommunalité

    La commune faisait partie de la communauté de communes Osartis, créée fin 1999.

    Dans le cadre des prescriptions de la réforme des collectivités territoriales françaises (2008-2012)[14], afin d'achever la couverture intégrale du département par des intercommunalités à fiscalité propre, supprimer les enclaves et discontinuités territoriales et rationaliser les périmètres des intercommunalités, cette intercommunalité fusionne avec sa voisine, formant le la communauté de communes Osartis Marquion dont est désormais membre la commune.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    18xx 1846 Adrien Tabary    
    1846 1856 Casimir Savary    
    1856 1871 Jean François Savary    
    1870 1871 Belonni Tabary    
    1872 1877 Bayart Tabary    
    1878 1882 Aimé Tabary    
    Les données manquantes sont à compléter.
    1971 1989 Jean Bayart[15]    
    1989 2001 Georges Gillion    
    mars 2001 2014[16] Jean-Michel Barbier    
    2014[17],[18],[19] En cours
    (au 2 décembre 2020)
    Gérard Crutel   Retraité agricole
    Réélu pour le mandat 2020-2026[20]

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[22].

    En 2018, la commune comptait 258 habitants[Note 3], en diminution de 6,18 % par rapport à 2013 (Pas-de-Calais : +0,1 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    456439474529624631625635625
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    600600590575577557540532520
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    515526504343372367368337324
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014
    307279270267255279268284271
    2018 - - - - - - - -
    258--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee à partir de 2006[23].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Pyramide des âges en 2007

    La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (22,2 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (19,8 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (51,8 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).

    La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

    • 48,2 % d'hommes (0 à 14 ans = 22,6 %, 15 à 29 ans = 15,3 %, 30 à 44 ans = 22,6 %, 45 à 59 ans = 21,9 %, plus de 60 ans = 17,5 %) ;
    • 51,8 % de femmes (0 à 14 ans = 16,3 %, 15 à 29 ans = 17,7 %, 30 à 44 ans = 21,1 %, 45 à 59 ans = 18,4 %, plus de 60 ans = 26,5 %).
    Pyramide des âges à Riencourt-lès-Cagnicourt en 2007 en pourcentage[24]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,0 
    90 ans ou +
    0,0 
    5,8 
    75 à 89 ans
    13,6 
    11,7 
    60 à 74 ans
    12,9 
    21,9 
    45 à 59 ans
    18,4 
    22,6 
    30 à 44 ans
    21,1 
    15,3 
    15 à 29 ans
    17,7 
    22,6 
    0 à 14 ans
    16,3 
    Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2007 en pourcentage[25]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,2 
    90 ans ou +
    0,8 
    5,1 
    75 à 89 ans
    9,1 
    11,1 
    60 à 74 ans
    12,9 
    21,0 
    45 à 59 ans
    20,1 
    20,9 
    30 à 44 ans
    19,6 
    20,4 
    15 à 29 ans
    18,5 
    21,3 
    0 à 14 ans
    18,9 

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • L'église.
      Église St-Vaast de Riencourt-lès-Cagnicourt
    • La chapelle de la Délivrance, détruite pendant la Première Guerre mondiale et reconstruite sur le chemin de Noreuil au début des années 1920 par la famille Canlers-Cornet. De nombreux australiens viennent commémorer leurs ancêtres disparus lors des combats du printemps 1917[26],[27].
    Chapelle de La Délivrance
    Monument aux Morts

    Héraldique

    Les armes de la commune se blasonnent ainsi :
    d'or à la croix ancrée de gueules, à la bordure de sinople.

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Auguste de Loisne, Dictionnaire topographique du département du Pas-de-Calais : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, Paris, Imprimerie nationale, , 499 p. (lire en ligne), p. 322-323, sur Gallica.
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Arras », sur insee.fr (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    8. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    9. Compte rendu rédigé par Alphonse Desormeaux, élu de Clichy, lors du déplacement d'élus municipaux le 11 septembre 1919, relaté par Le Parisien (Seine-Saint-Denis) du 6 novembre 1918.
    10. Carte spéciale des régions dévastées, document mentionné en liens externes, 1920.
    11. G.B., « 11 septembre 1919, Clichy découvre le village ravagé de Riencourt : Au sortir de la Première Guerre, la ville des Hauts-de-Seine décide de venir en aide à un village du Pas-de-Calais. La délégation qui se rend alors sur place est abasourdie. Récit », Le Parisien, édition de Seine-Saint-Denis, (lire en ligne, consulté le ).
    12. A.-S.D, « Place Riencourt, un bout de Pas-de-Calais à Clichy : La place portant le nom du village du Pas-de-Calais dévasté par la guerre et «adopté» par Clichy en 1919 a été inaugurée ce mardi », Le Parisien, édition de Seine-Saint-Denis, (lire en ligne, consulté le ).
    13. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    14. Loi n°2010-1563 du 16 décembre 2010 portant réforme des collectivités territoriales
    15. « Riencourt-lès-Cagnicourt L’ancien maire s’en est allé : Le 1er octobre, le maire honoraire est décédé à Arras. Né le 16 juin 1926, Jean Bayart fut maire de Riencourt-les-Cagnicourt de mars 1971 à mars 1989, soit trois mandats », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
    16. Timothée Brisson, « Bilan du maire à Riencourt-lès-Cagnicourt : « Je ne suis pas candidat à ma succession », déclare Jean-Michel Barbier : Élu à la tête de la commune de Riencourt-Lès-Cagnicourt pour la première fois en 2001, Jean-Michel Barbier a décidé de ne pas se représenter en mars prochain. », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
    17. « Riencourt-lès-Cagnicourt: un premier mandat de maire pour Gérard Crutel : Élu à la tête de la commune de Riencourt-lès-Cagnicourt pour la première fois en 2001, Jean-Michel Barbier, maire sortant, a présidé l’installation du conseil municipal, dimanche matin. », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
    18. « Liste des communes et des maires » [xls], Préfecture du Pas-de-Calais, (consulté le ).
    19. A. D., « Riencourt-Lès-Cagnicourt : Un nouveau maire qui a déjà beaucoup d’expérience : Gérard Crutel, 62 ans, retraité agricole, connaît son bourg dans les moindres recoins. Après vingt-cinq années dans le fauteuil de premier adjoint, il a été élu maire le 30 mars dernier », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
    20. N. L., « Gérard Crutel réélu maire à Riencourt-lès-Cagnicourt : L’élection du maire et des adjoints s’est déroulée samedi soir à huis clos à la salle des fêtes », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
    21. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    22. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    23. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    24. « Évolution et structure de la population à Riencourt-lès-Cagnicourt en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    25. « Résultats du recensement de la population du Pas-de-Calais en 2007 » [archive du ], sur le site de l'Insee (consulté le ).
    26. « Riencourt-lès-Cagnicourt La famille Canlers veille sur la chapelle Notre-Dame de la Délivrance, lieu de recueillement australien : À la sortie du village, en direction de Quéant, il est une chapelle qui reçoit fréquemment la visite d’Australiens sur les traces de leurs ancêtres disparus lors des combats du printemps 1917 », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
    27. « La première bataille de Bullecourt - 11 avril 1917 : La première bataille de Bullecourt est l’une des composantes de la bataille d’Arras, menée par les armées britanniques du 9 avril au 16 mai 1917, en soutien de l’offensive française du Chemin des Dames », Chroniques de la Grande Guerre, sur http://www.archivespasdecalais.fr/ (consulté le ).
    28. « Riencourt-lès-Cagnicourt », Les lieux de mémoire dans le Pas-de-Calais, Mémoires de pierre (consulté le ).
    • Portail du Nord-Pas-de-Calais
    • Portail des communes de France
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.