Représentations imagées des Amérindiens

Les premières représentations imagées des Amérindiens dans des œuvres européennes, qui remontent aux XVIe siècle et XVIIe siècle, montrent peu de différences physiques entre les Autochtones et les Européens. Ces représentations changent drastiquement au XIXe siècle alors que des stéréotypes raciaux apparaissent dans les œuvres des cinéastes, des photographes, des bédéistes et des illustrateurs[1].

On peut d’ailleurs retrouver cette iconographie stéréotypée dans des dessins d’enfants, qui réservent à l’« Indien », d’Amérique du Nord notamment, une panoplie de signes de reconnaissance, tels que les tipis, les coiffes de plumes, les canots, les feux de camp, les flèches, etc. Ces représentations n’ont rien à voir avec la réalité ethnologique et les situations sociales actuelles des autochtones américains : les enfants qui n’ont pas de contact avec ceux-ci n’ont que la télévision, la bande dessinée et les arts en général comme références[2].

La représentation de l'Amérindien

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Logo de la mascotte Chief Wahoo de l'équipe de baseball des Indians de Cleveland pour la période 1946-1950.

Représentation des habitants d'Amérique avant 1900

Avant de parler de western et de Lucky Luke, il convient de rappeler le contexte de colonisation européenne des années 1500-1900 dans toute l'Amérique. De nombreux articles de Wikipedia fournissent les informations nécessaires.

Littérature

Le Nouveau Monde suscite l'intérêt des commentateurs et des illustrateurs dès Christophe Colomb, Jean Cabot et Amerigo Vespucci, même si la représentation des autochtones semble peu conforme aux réels Amérindiens des Antilles : Kalinago, Garifunas, Arawaks, Taïnos.

Les Tupinamba sont sans doute la première population amérindienne (du Brésil actuel) à avoir marqué l'imaginaire occidental, vers 1560-1600, à travers les ouvrages de Hans Staden (1525-1576), André Thevet (1502-1590), Jean de Léry (1536-1613), Claude d'Abbeville. Les illustrations sont très vite utilisées pour des fêtes brésiliennes (Joyeuse entrée solennelle d'Henri II (roi de France) et de Catherine de Médicis à Rouen le ), et des déguisements carnavalesques, comme à Stuttgart en 1599[3].

Les Indiens d'Amérique du Nord, ou Amerigo Vespucci, sont plus (mal) connus du public européen. La Nouvelle-France (Nova Gallia), l'Acadie (Nouvelle-France) (1604-1713), la Compagnie française des Indes occidentales (1604-1674), et autres compagnies européennes ont participé au contact entre les Européens (ici Français) et les Amérindiens : Micmacs, Abénaquis, Iroquois, Hurons, etc. Littérature de la Nouvelle-France.

Parmi les explorateurs du canada, le missionnaire jésuite François Le Mercier (1604-1690) publie en 1654 une Relation de ce qui s'est passé dans le pays des Hurons. L'écrivain voyageur Lahontan (1666-1716) publie avec succès Nouveaux Voyages dans l'Amérique septentrionale (1793) et Dialogues avec un Sauvage (1704) (New Voyages to North America (en)), qui sont une des sources du conte philosophique L'Ingénu (Voltaire, 1767). Chateaubriand évoque les Natchez (de la vallée du Mississipi dans deux de ses ouvrages, Les Natchez (1826) et Atala, ou Les Amours de deux sauvages dans le désert (1801). Le jésuite voyageur Charlevoix (1682-1761) est l'autre auteur à succès du siècle sur ce thème avec Histoire et description générale de la Nouvelle France (1722). Jean-Baptiste Du Halde (1674-1743) publie avec d'autres jésuites 34 volumes de Lettres édifiantes et curieuses (1702-1776), dont certaines concernent les Amérindiens. Les Relations des jésuites, antérieures (1616-1672), concernent plus spécifiquement les implantations françaises en Nouvelle-France.

Les peuples indigènes d'Amérique du Sud sont moins bien connus en France, parce que la colonisation a été essentiellement espagnole et portugaise. Les cultures précolombiennes, du moins leurs objets, ont été victimes de destruction et de désinformation.

Le bref épisode de la France antarctique (1555-1560) est à l'origine de plusieurs écrits, dont se souvient Michel de Montaigne dans ses Essais (1580-1588) à propos des Tupinamba :

Les Amérindiens de Guyane restent encore mal connus en France métropolitaine actuelle aussi, 500 ans après la France équinoxiale (1612), dont parlent deux explorateurs :

  • Claude d'Abbeville, Histoire de la mission des pères Capucins en l'Isle de Maragnan et terres circonvoisines (1614),
  • Yves d'Évreux, Voyage au nord du Brésil fait en 1613 et 1614.

L'Ouest américain paraît mieux connu en raison des ouvrages de James Fenimore Cooper (Le Dernier des Mohicans, 1827) et des Amérindiens de fiction, à la manière de Winnetou (1879-1893), et des films qu'ils ont inspirés. Henry Longfellow, dans son Le Chant de Hiawatha (1855), a popularisé la légende de Hiawatha, parmi d'autres personnages de la mythologie nord-amérindienne.

Les Amérindiens ont été mieux traités dans les monographies comme celle récente de Don C. Talayesva (Soleil hopi), et par les études des peuples nord-amérindiens : American Indian Movement, Renaissance amérindienne, 500 Nations, Danse avec les loups...

Peinture

Un peu à la manière de la peinture orientaliste ou du roman colonial, la représentation des minorités autochtones, réputées en voie de disparition, relève pour partie de l'exotisme et/ou du romantisme. Les guerres indiennes incitent à une certaine prudence avec la représentation de l'Autre.

Sculpture

  • Sculptures représentant des Nord-Amérindiens (en)

Photographie

Les photographes les plus reconnus (pour l'Amérique du Nord) sont :

Certains des peuples indigènes du Brésil, particulièrement amazoniens, sont très documentés photographiquement.

Pour la Terre de feu, Martin Gusinde (1886-1969) reste le meilleur photographe des Selknam.

Le Smithsonian American Art Museum (Washington) possède une remarquable collection dans ce domaine également, au National Museum of the American Indian (National Anthropological Archives (en))[5]. Le Heard Museum de Phoenix est consacré aux culture nord-amérindiennes.

Musique

Henry Purcell écrit le semi-opéra The Indian Queen (1695) sur un livret tiré de The Indian Queen (1664), pièce de théâtre de John Dryden et Robert Howard. L'opéra-ballet baroque Les Indes galantes (1735) de Jean-Philippe Rameau est réputé moins pour ses Incas du Pérou que pour sa danse des Sauvages (de Missicipi), reprise de sa pièce Les Sauvages (1728).

Culture populaire

Représentation des Autochtones dans le cinéma américain

Origines

L’Autochtone est présenté depuis les tout débuts du cinéma américain. En effet, il occupe une place de choix dans les courtes scènes filmées dès 1894 par Thomas Edison et son proche collaborateur Dickson dans leur studio nommé « Black Maria »[6] : Buffalo Dance et Sioux Ghost Dance, tous deux très courts métrages de William Kennedy Laurie Dickson (1894), sont effectivement parmi les premières apparitions au cinéma d'Indiens de non-fiction.

La représentation de l’Autochtone dans le western

En 1903, le western fait son apparition avec le film The Great Train Robbery d’Edwin S. Porter. À la suite de ce premier film, les Autochtones ont été introduits dans la recette du Western pour compléter l’image du Far West. Les trames des premiers films westerns situent leur action entre 1860 et 1890, à une époque où beaucoup de guerres amérindiennes eurent lieu dans les plaines centrales du Sud-Ouest américain (les Indian Wars). Ces combats ayant été grandement médiatisés, ceux-ci eurent le stéréotype d’Autochtones assoiffés de sang. C’est pourquoi ils furent représentés ainsi dans les films qui cherchent à tenir compte de cette période historique. Pour les réalisateurs de ces films westerns ayant un caractère historique, l’Autochtone n’est pas qu’un simple élément à respecter dans une reconstitution historique ; son utilisation cinématographique servait à représenter la sauvagerie et la nature, et cela fut un élément conventionnel de ce genre. On retrouve également la représentation d’Autochtones aux longs cheveux coiffés d’un chapeau de plumes. Ils sont d’ailleurs reconnaissables par leur physique, leurs costumes et leur utilisation de l’arme blanche. L’autochtone est également souvent représenté en tant que personnage taciturne. Il est soit bon, soit méchant, et est toujours lié à la nature d’une manière ou d’une autre, par exemple, en représentant soit un « menaçant fauve » ou « un gentil agneau » (M. Lefebvre). C’est la présence de l’Autochtone filmé en arrière-plan avec les plaines et les steppes qui lui donne la personnification de la nature ; il est le représentant d’une nature ensauvagée[7].

La valorisation des Autochtones dans les films westerns

Il existe quatre grands genres de western : le western classique (le protagoniste passe du versant sauvage au versant civilisé de la société frontalière), le western de vengeance (le héros passe du versant civilisé au versant sauvage pour retourner à la fin au versant civilisé), le western de transition (du versant civilisé au versant sauvage) et le western professionnel (commence et se termine dans le versant sauvage)[réf. nécessaire][Interprétation personnelle ?]. Donc, dans un western classique (par exemple, Wells Fargo[8]) ou dans un western de vengeance (Red River[9] par exemple), l’indien sera représenté de manière négative. Ils sont alors perçus comme « sales et méchants »[Interprétation personnelle ?]. À l’opposé, ils sont perçus de manière positive dans les westerns de transition (Broken Arrow[10], par exemple), où l’autochtone devient le « bon indien » et la civilisation devient méchante, et dans les westerns professionnels (El Dorado[11] est un exemple de western professionnel), où le héros s’« indianise ». Le type de valorisation de l’autochtone dans les films est fait en fonction du type de western présenté, et donc du déplacement du protagoniste dans la société frontalière (versant sauvage et versant civilisé) dans ces films[12].

En 2018, dans Taqawan, Éric Plamondon écrit « Le problème des Amérindiens du Québec, et même de tout le Nord-Est de l'Amérique, c'est qu'ils n'ont jamais eu de chevaux.[...] En expulsant les Indiens sans monture de l'écran, Hollywood les a chassés de notre imaginaire. »

Dans la bande dessinée

Les Autochtones occupent une place caricaturale dans les corpus de bande dessinée et les lecteurs saisissent moins bien les signes humoristiques de situation qui pourraient contrebalancer ces caricatures. De plus, on remarque que les bandes dessinées présentent les idées que les Blancs se font des Autochtones et ne présente pas une vision qui pourrait rectifier cette idée chez les enfants[13].

Les Autochtones dans les Lucky Luke

Dans les Lucky Luke scénarisés par Goscinny, il existe des catégories d’albums présentant des images et des épisodes avec des Autochtones, lorsqu’ils y sont présents[14].

Apparitions minimales et négatives

Dans les albums Des barbelés sur la prairie, Les rivaux de Painful Gulch, Les Dalton dans le blizzard, Billy the kid, La ville fantôme, Les Dalton se rachètent, L’escorte, et Dalton city, il y a peu d’images comportant des représentations d’Autochtones dans les albums s’y retrouvant ; ils n’ont pas d’importance sur le déroulement de l’histoire. De plus, l’image globale de l’amérindien est présentée de manière négative. Par exemple, les Autochtones sont peureux face au Dalton, ou encore ils sont naïfs et brutaux parce qu’ils se sont fait duper par ceux-ci. Dans certains cas, l’image de l’amérindien peut être positive dans la mesure où l’image de l’amérindien est un stéréotype de l’Indien qui circule dans la culture euro-américaine[15].

Infériorité par rapport à l’homme blanc

Dans les albums La diligence, La caravane, Les collines noires, Le cavalier blanc, Le fil qui chante, Calamity Jane, Western Circus et Le pied tendre, les épisodes avec des Autochtones sont essentiels pour le déroulement de l’histoire. Le contact entre les Amérindiens et les hommes blancs est présenté comme une situation de déséquilibre où l’homme blanc a souvent le dessus sur les Amérindiens en ayant recours, soit à l’utilisation de stratagèmes pour accentuer la crédulité des Autochtones, soit en exploitant leurs moments de « faiblesse » ou encore que le contact avec les hommes blancs les déculture[16].

Autochtones influençables

Dans les albums Les Dalton courent toujours, Chasseur de prime et Le 20e de cavalerie, le nombre d’images et d’épisodes comportant l’apparition d’Autochtones est élevé et tous ces épisodes sont importants pour le déroulement de l’action. Ces Autochtones sont influencés d’une manière ou d’une autre dans leur comportement par les hommes blancs et finissent par attaquer ces derniers. Soit les Dalton les convainquent de participer à leurs crimes, soit la vérité par rapport à une situation est compromise par un chasseur de prime blanc, ou soit qu’un soldat-renégat les pousse à attaquer le Fort Cheyenne[17].

Indiens déculturés

L’album Lucky Luke, Canyon Apache, se différencie premièrement par son très grand nombre d’images avec des Autochtones (soit environ 44 % des images totales), et deuxièmement par la manière dont les Autochtones y sont particulièrement traités. Dans cet album, le chef Patronimo et son sorcier sont les principaux personnages, en fait « métis », et 133 des 180 images comportant des Autochtones illustrent soit le personnage de Patronimo, soit des Autochtones ne possédant plus vraiment leur culture à cause de leurs contacts avec des Blancs qui provoque un processus d’acculturation-déculturation. Dans cette catégorie, l’image de Autochtone est négative, car il ne s’agit plus d’eux-mêmes, mais « d’Autochtones déculturés par l’homme blanc ». Goscinny n’est pas loin de suggérer que la violence chez les Autochtones est liée aux influences de l’homme blanc [18].

Conclusion de la représentation des Autochtones dans les Lucky Luke

Les mêmes thèmes associés aux Autochtones (envoi de messages, attaques, transaction de toutes sortes, etc.) représentant les traits culturels qui les caractérisent, et ils sont repris dans toutes les catégories. Goscinny se serait dans ses œuvres arrêté aux situations de contact entre les hommes blancs et les Autochtones et aux résultats de ces contacts.

L’assimilation de l’Autochtone sous la domination de l’invasion de leur culture par les Blancs est le message principal que René Goscinny a voulu faire passer[19].

Notes et références

  1. Gagnon 1986, p. 27-28.
  2. Gascon 1981, p. 346-350.
  3. (de) « Der Aufzug der "Königin Amerika" in Stuttgart das "Mannliche unnd Ritterliche Thurnier unnd Ringrennen" zu Fastnacht 15 - Detailseite - LEO-BW », sur leo-bw.de (consulté le ).
  4. (en) « Overcoming Nausea : The Brothers Hesselius and the American Mystery - Commonplace », sur Commonplace (consulté le ).
  5. (en) « Anthropology Archives / Smithsonian National Museum of Natural History », sur si.edu (consulté le ).
  6. Lefebvre 1987, p. 65.
  7. Lefebvre 1987, p. 65-73.
  8. Lloyd, Frank (1937). Wells Fargo [enregistrement vidéo], États-Unis, Paramount picture, 97 min.
  9. Hawks, Howard (1948). Red River [enregistrement vidéo], États-Unis, Charles K. Feldman Group, 133 min.
  10. Delmer, Daves (1950). Broken Arrow [enregistrement vidéo], États-Unis, Twentieth Century Fox Film Corporation, 93 min.
  11. Hawks, Howard (7 juin 1967)[Interprétation personnelle ?]. El Dorado [enregistrement vidéo], États-Unis, Paramount Pictures, 126 min.
  12. Lefebvre 1987, p. 70-78.
  13. Moreau 1981, p. 377.
  14. Moreau 1981, p. 351-356.
  15. Moreau 1981, p. 355-357.
  16. Moreau 1981, p. 358-365.
  17. Moreau 1981, p. 365.
  18. Moreau 1981, p. 365-368.
  19. Moreau 1981, p. 368-377.

Annexes

Bibliographie

  • Hans Staden, Nus, féroces et anthropophages, 1557, réédition Métailié, 2005
  • André Thevet, Les Singularitez de la France antarctique, 1557
  • José de Anchieta, De gestis Mendi de Saa, 1563
  • Jean de Léry, Histoire d'un voyage, 1578
  • Théodore de Bry, Peregrinationes in Indiam orientalem et Indiam occidentalem, (1590-1634)
  • John White, qui a résidé chez les peuples algonquiens en 1585-1590
  • Bartolomé de las Casas, Brevísima relación de la destrucción de las Indias (1539-1552)
  • Inca Garcilaso de la Vega, Le Commentaire Royal, ou l’Histoire des Yncas, Roys du Peru (1609), La Florida del Inca (1605)
  • Nicolas Bancel (dir.), L'invention de la race (2014)
  • Bartra, Roger, 1992, El Salvaje en el espejo, México, Ed. Era.
  • Bouyer, Marc, et Duviols, Jean-Paul, 1992, Le Théâtre du Nouveau Monde. Les Grands Voyages de Théodore de Bry, Paris, Gallimard.
  • Duviols, Jean-Paul, 2006, Le Miroir du Nouveau Monde. Images primitives de l’Amérique, Paris, PUPS.
  • Staden, Hans, 1979, Nus, féroces et anthropophages (1557), Paris, Ed. Métailié.
  • (Vespucci, Amerigo), 2005, Le Nouveau Monde. Les voyages d’Amerigo Vespucci (1497-1504). Traduction, introduction et notes de Jean-Paul Duviols, Paris, Chandeigne.
  • Alejandro Canseco-Jerez (Dir.), La représentation de l'INDIEN dans les Arts et les Littératures d'Amérique latine, 2008, Université de lorraine
  • (de) Elke Bujok, Neue Welten in europäischen Sammlungen : Africana und Americana in Kunstkammern bis 1670, 2004, (ISBN 978-3-496-01299-3)
  • (de) Elke Bujok, Der Aufzug der "Königin Amerika" in Stuttgart : das "Mannliche unnd Ritterliche Thurnier unnd Ringrennen" zu Fastnacht 1599, revue Tribus, 2003

Médiagraphie

  • Delmer, Daves (1950), Broken Arrow [enregistrement vidéo], États-Unis, Twentieth Century Fox Film Corporation, 93 min.
  • François-Marc Gagnon, « Une image toute faite de l’Indien », Recherches amérindiennes au Québec, vol. 16, no 4, , p. 27-33
  • France Gascon, « L’iconographie de l’Indien dans les dessins d’enfants », Recherches amérindiennes au Québec, vol. 11, no 4, , p. 346-350
  • Hawks, Howard (1948). Red River [enregistrement vidéo], États-Unis, Charles K. Feldman Group, 133 min.
  • Hawks, Howard (). El Dorado [enregistrement vidéo], États-Unis, Paramount Pictures, 126 min.
  • Martin Lefebvre, « La représentation de l’Indien dans le cinéma américain », Recherches amérindiennes au Québec, vol. 17, no 3, , p. 65-78
  • Lloyd, Frank (1937). Wells Fargo [enregistrement vidéo], États-Unis, Paramount picture, 97 min.
  • Jean-François Moreau, « Les Indiens de Goscinny », Recherches amérindiennes au Québec, vol. 11, no 4, , p. 351-378
  • (en) Angela Aleiss, Making the white man's Indian : native Americans and Hollywood movies, Westport, Praeger, , 211 p. (ISBN 978-0-313-02575-4, OCLC 63814360, lire en ligne)
  • (en) Edward Buscombe, 'Injuns!' : Native Americans in the movies, Londres, Reaktion, , 272 p. (ISBN 978-1-86189-279-9, OCLC 67867482, lire en ligne)
  • (en) M. Elise Marubbio, Killing the Indian maiden : images of Native American women in film, Lexington, University Press of Kentucky, , 298 p. (ISBN 978-0-8131-7154-8, OCLC 77011175, lire en ligne)
  • (en) Peter Rollins, Hollywood's Indian : the Portrayal of the Native American in Film, Lexington, University Press of Kentucky, , 266 p. (ISBN 978-0-8131-3165-8, OCLC 768083118, lire en ligne)

Articles connexes

Masques et déguisements

Histoire

Critiques

Artistes amérindiens

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  • Cinéastes amérindiens (en)

Littérature

Média

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