Redortiers

Redortiers, parfois nommé Redortiers-Le Contadour, est une commune française située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Cet article possède un paronyme, voir La Redorte.

Redortiers

Mairie de Redortiers.
Administration
Pays France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Alpes-de-Haute-Provence
Arrondissement Forcalquier
Intercommunalité Communauté de communes Haute-Provence-Pays de Banon
Maire
Mandat
Gérard Burcheri
2020-2026
Code postal 04150
Code commune 04159
Démographie
Population
municipale
86 hab. (2018 )
Densité 1,9 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 06′ 19″ nord, 5° 37′ 08″ est
Altitude Min. 810 m
Max. 1 430 m
Superficie 45,77 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Reillanne
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
Redortiers
Géolocalisation sur la carte : Alpes-de-Haute-Provence
Redortiers
Géolocalisation sur la carte : France
Redortiers
Géolocalisation sur la carte : France
Redortiers

    Le nom de ses habitants est Redortiérins[1].

    Géographie

    Le vieux village de Redortiers est situé sur un éperon rocheux, à 950 m d’altitude[2].

    Les communes limitrophes de Redortiers sont Les Omergues, Montfroc (département de la Drôme), La Rochegiron, Banon, Montsalier, Revest-du-Bion.

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique

    Géologie

    La commune comporte un réseau souterrain, notamment accessible par la Source des Brieux.

    Hydrographie

    Redortiers est arrosée par la Riaille[3], rivière de 20,7 km, affluent du Calavon.

    Environnement

    La commune compte 961 ha de bois et forêts[1].

    Climat

    Redortiers est située en Haute Provence et bénéficie d'un climat méditerranéen d'intérieur aux étés chauds et secs, en revanche les hivers sont frais et marqués par des gelées fréquentes. Le mistral souffle parfois bien que la commune soit abritée par la montagne de Lure. Elle peut être plus exposée au levant ou au sirocco, qui surviennent rarement.

    Les stations météos proches de Redortiers sont situées à Saint-Christol (département de Vaucluse), Forcalquier et Lardiers (cette dernière station, aux conditions d’altitude et d’exposition les plus proches de Redortiers, est une station manuelle)[4].

    Relevé météorologique de Forcalquier
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 0 0,5 3 5,4 8,9 12,8 15,4 15,2 12 8,2 3,8 1,1 7,2
    Température moyenne (°C) 4,3 6,2 8,2 11,1 15,1 19,3 22,4 22 18 13,4 8,2 5,2 12,8
    Température maximale moyenne (°C) 8,6 10,9 15,4 16,9 21,4 25,8 29,3 28,9 24 18,5 12,7 9,3 18,5
    Précipitations (mm) 27 25 24 44 40 28 21 33 46 54 53 31 426
    Source : Source: Relevé météo de Forcalquier[5]
    Diagramme climatique
    JFMAMJJASOND
     
     
     
    8,6
    0
    27
     
     
     
    10,9
    0,5
    25
     
     
     
    15,4
    3
    24
     
     
     
    16,9
    5,4
    44
     
     
     
    21,4
    8,9
    40
     
     
     
    25,8
    12,8
    28
     
     
     
    29,3
    15,4
    21
     
     
     
    28,9
    15,2
    33
     
     
     
    24
    12
    46
     
     
     
    18,5
    8,2
    54
     
     
     
    12,7
    3,8
    53
     
     
     
    9,3
    1,1
    31
    Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm
    Moulin de Giono au Contadour.

    Lieux-dits et hameaux

    • Le Contadour
    • Les Martins
    • Le Poisson
    • Aubignane, ancien village aujourd'hui abandonné où a été tourné le film Regain de Marcel Pagnol.

    Risques majeurs

    Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de Banon auquel appartient Redortiers est en zone 1a (sismicité très faible mais non négligeable) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques[6], et en zone 3 (risque modéré) selon la classification probabiliste EC8 de 2011[7]. La commune de Redortiers est également exposée à trois autres risques naturels[7] :

    • feu de forêt ;
    • inondation ;
    • mouvement de terrain.

    La commune de Redortiers n’est exposée à aucun des risques d’origine technologique recensés par la préfecture[8], et aucun plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) n’existe pour la commune[8] ; le Dicrim n’existe pas non plus[9].

    Transports

    L'accès à Redortiers se fait par la RD 950, route reliant Saint-Trinit, dans le Vaucluse, à Forcalquier.

    Environnement

    Flore

    Chêne pubescent.

    Sur le plateau d'Albion, et donc sur le territoire de la commune, la flore et les espèces arbustives sont de type montagnard ou supra-méditerranéen et oro-méditerranéen. La sylve est composée de chêne pubescent, chêne sessile, hêtre, tremble, bouleau, pin sylvestre, pin maritime, genêt à balais, bruyère callune et châtaignier[10].

    On rencontre aussi sous forme de landes ou de garrigues la bugrane striée, le brome dressé, le thym, le genêt cendré et la lavande à feuilles étroites. Plus spécifiques des champs, des talus ou des dolines se multiplient la gagée des champs, l'ophioglosse des marais, la danthonie des Alpes, la Ventenatée douteuse et le ciste à feuilles de laurier[10].

    Plus rares, mais spécifiques au plateau, on trouve l'adonis flamme, l'aspérule des champs, la Caméline à petits fruits, le gaillet à trois pointes, le Grand polycnémum, le buplèvre à feuilles rondes, la nielle des blés, l'androsace à grand calice et la vachère d'Espagne[10].

    Champignons

    Liés à une ou quelques espèces d'arbre, les champignons abondent, en saison, sur le plateau. On y trouve le lactaire délicieux, dit pinin, le lactaire sanguin (Lacterius sanguifluus), dit sanguin, les bolets dont le cèpe tête-de-nègre, les chanterelles dont la girolle (Cantharellus cibarius), sans oublier le pied-de-mouton (Hydnum repandum), mais aussi des truffes noires (Tuber melanosporum) et surtout le petit gris ou griset du Ventoux (Tricholoma myomyces)[11].

    Faune

    Circaète Jean-le-blanc.

    On trouve des insectes dont les plus caractéristiques sont le grand capricorne, le lucane cerf-volant et l'écaille chinée, des reptiles tels que la vipère aspic, venimeuse mais qui fuit au moindre bruit, et un batracien le pélodyte ponctué[12].

    De nombreux oiseaux nichent sur plateau dont les pies grièches (pie-grièche à tête rousse, pie-grièche écorcheur, pie-grièche méridionale, pie-grièche à poitrine rose), les bruants (bruant fou, bruant ortolan, bruant proyer). S'y ajoutent des granivores (caille des blés, moineau soulcie), des insectivores (fauvette orphée, guêpier d'Europe, huppe fasciée, œdicnème criard, pic épeichette, râle des genêts, torcol fourmilier) et des espèces omnivores (cochevis huppé, bécasse des bois, outarde canepetière)[12].

    En plus de ces espèces, on retrouve nombre de rapaces diurnes prédateur de la faune locale d'une part, tels que le circaète Jean-le-blanc, le busard cendré, l'aigle royal, l'aigle botté, l'autour des palombes, le faucon hobereau et la bondrée apivore, ou nocturnes d'autre part, comme le petit-duc scops, le grand-duc d'Europe, la chouette chevêche et la chouette de Tengmalm[12],

    Se rencontrent aussi fréquemment des grands et petits mammifères tels que le cerf élaphe, le sanglier, le renard, le lièvre et le lapin. Il est à signaler la présence de chauve souris, espèce prédatrice et nocturne (grand rhinolophe, petit rhinolophe, noctule de Leisler)[12].

    Toponymie

    Redortiers

    Le nom du village apparaît la première fois vers 1160-1164 sous la forme latinisée Redortierus[13].

    Il s'agit de l'ancien occitan redorta, issu du latin retorta, « branche souple servant à former des liens », suivi du suffixe -arium[14] ou plus précisément d'une variante masculine du terme occitan normalement féminin redourtiero (redortièra en graphie normalisée), qui désigne « un bosquet de saules utilisés pour faire des liens »[15], ou plus généralement « un bosquet de petits arbustes, tels que ronciers, saules, osier »[16].

    Microtoponymes

    La commune compte de nombreux microtoponymes désignant une hauteur, une montagne, une éminence : c’est le cas de Brenc (racine celtique br-en(n))[17] sous Peymian, le « mont du milieu »[18].

    Le paysage est aussi décrit par les formations géologiques : sous le sommet de Larran, on a les Fraches, terme qui désigne une zone calcaire semée d’effondrements. Le toponyme les Plaines, juste en dessous du col des Roches, désigne une zone plane en altitude ; même chose pour la Plaine de Michel. Sous le hameau du Contadour, les Graves est un espace recouvert par les graviers arrachés à la montagne par l’eau pluviale[16].

    Les Fontettes, dans le ravin du Brusquet, la Font des Prés à côté du Contadour, Font-Brune qui donne naissance à un cours d’eau intermittent qui coule dans le ravin de Font-Brune, contiennent tous le terme « font », qui désigne une source aménagée ou non[16]. La végétation a aussi servi à nommer les lieux : la Blache du Curé, le Roureblache l’un à côté de l’autre, sont des bois de chênes blancs[16] ; sous le Contadour, on trouve une zone où on trouvait des vesces, Jarjayes, et un bois de hêtres, la Faye[16] ; la hêtraie du versant nord donne également son nom à la crête de la Faye[19]. Enfin, en suivant le modèle de formation du nom de la commune du Brusquet, la ferme du Brusquet et le ravin du Brusquet font référence au bruc, la bruyère en occitan, augmenté du suffixe -et, ce qui désigne finalement une étendue couverte de bruyère[20].

    Le nom de la bastide du Pavon fait référence au paon[21].

    Enfin, la façon dont l’homme a organisé l’espace pour en tirer des ressources apparaît également dans la toponymie : le Jas des Agneaux, au-dessus des Fraches (la bergerie), tout comme le Jas des Terres du Roux[16], et Pré d’Engande font référence à l’élevage ovin. Le Long Terme à la limite de la commune de La Rochegiron est justement un toponyme désignant un lieu faisant frontière[16] ; le Défens est un bois ou un champ où le propriétaire interdisait qu’on y mène les troupeaux (que ce soit une terre seigneuriale ou commune)[16] ; le Moulin sous le Contadour à l’endroit où a été construit un moulin à vent, qui sont arrivés dans la région aux XVIIe-XVIIIe siècles ; le Clos de Peyron près de la départementale, de Madame près de Janorat, sont des champs qui ont été épierrés et clôturés en pierre sèche[16] ; la Grange du Bois est une ferme isolée[16].

    Histoire

    Antiquité

    Dans l’Antiquité, le peuple gaulois des Sogiontiques (Sogiontii) occupe les deux versants de la montagne de Lure, en étant fédéré aux Voconces. Après la Conquête, ils sont rattachés avec eux à la province romaine de Narbonnaise. Au IIe siècle, ce peuple est détaché des Voconces et forme une civitas distincte, avec pour capitale Segustero (Sisteron). Cette organisation en civitas perdure jusqu’au Haut Moyen Âge[22]. Un habitat gallo-romain a été retrouvé à km du Contadour, proche du chemin du Pas de Redortiers, avec de la céramique de qualité et quelques petits objets de bronze[23].

    Moyen Âge

    Au début du Moyen Âge, avec la chute de l'Empire romain, le sud-est de la Gaule devient quelques décennies une terre burgonde. Le roi des Ostrogoths Théodoric le Grand fait la conquête de la région entre la Durance, le Rhône et l’Isère en 510. La commune dépend donc brièvement à nouveau de l’Italie, mais seulement jusqu’en 526. En effet, pour se réconcilier avec le roi burgonde Gondemar III, la régente ostrogothe Amalasonthe lui rend ce territoire[24].

    L’oppidum devint alors un village fortifié et fut cédé vers l’an 1000 à la puissante abbaye de Montmajour. Les seigneurs de Simiane sont probablement à l'origine de la construction d'un château et d'un donjon du XIIe siècle dont il reste encore quelques ruines.[réf. nécessaire] Le fief relevait du Dauphiné jusqu’à la Révolution française[25] et appartenait du XVe au XVIIe siècle à la famille Targué[25]. La communauté relevait de la viguerie de Forcalquier[26].

    La localité apparaît pour la première fois dans les chartes vers 1160-1164 (Redorterius)[25]. Il s’agit d’un prieuré (Sainte-Marie) de Carluc[26]. Le site choisi (actuel Vieux Redortiers) fut choisi au Haut Moyen Âge pour se protéger.

    En 1202, lorsque Beatrix, fille du comte de Forcalquier Guillaume II, est fiancée à Guigues VI, comte d'Albon, Redortiers est laissé en gage au comte d'Albon en attendant l'exécution du traité[27]

    La richesse du village reposait sur les ventes forestières mais surtout sur sa position géographique, sorte de goulet d'étranglement fréquenté par les immenses troupeaux de moutons en transhumance (Le Contadour est l'endroit où l'on compte les moutons).

    Époque contemporaine

    Au milieu du XIXe siècle, Redortiers comptait plus de 500 habitants, mais déclina dans la seconde moitié du XIXe siècle, et le bourg fut doucement abandonné. Son dernier habitant y mourut en 1918.

    Durant la Révolution, la commune compte une société patriotique, créée après la fin de 1792[28].

    Le coup d'État du 2 décembre 1851 commis par Louis-Napoléon Bonaparte contre la Deuxième République provoque un soulèvement armé dans les Basses-Alpes, en défense de la Constitution. Après l’échec de l’insurrection, une sévère répression s’abat sur ceux qui se sont levés pour défendre la République, dont un habitant de Redortiers[29].

    Comme de nombreuses communes du département, Redortiers se dote d’écoles bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, elle en possède deux, installées au chef-lieu (actuellement le village abandonné du Vieux Redortiers) et au hameau du Contadour, qui dispensent une instruction primaire aux garçons[30]. Aucune instruction n’est donnée aux filles : ni la loi Falloux (1851), qui impose l’ouverture d’une école de filles aux communes de plus de 800 habitants[31], ni la première loi Duruy (1867), qui abaisse ce seuil à 500 habitants, ne concernent Redortiers[32]. Ce n’est qu’avec les lois Ferry que les filles de la commune sont régulièrement scolarisées.

    Il y eut trois formations successives du maquis dit de Banon. Fin 1943, un nouveau maquis se forme de réfractaires au Service du travail obligatoire (STO), et est parfois appelé maquis du Contadour. Ceux-ci, d’après les rapports de gendarmerie, vivent sur le pays, plus ou moins volontaire dans les contributions à leur ravitaillement. Plusieurs fermes abandonnées de Redortiers sont occupées par les maquisards. Le , les Allemands, qui occupent le département depuis début septembre, décident d’éradiquer le maquis. À 23 heures, une petite troupe d’environ 80 hommes de la Wehrmacht, de la Gestapo accompagnés de Brandebourg français qui servent d’interprètes et d'espions, arrive à Banon. Peu confiants dans la gendarmerie, ils emprisonnent les gendarmes et coupent les communications téléphoniques. Ils capturent dans le bourg les Martel, mécaniciens, puis montent à Redortiers et arrêtent à chaque ferme un ou plusieurs maquisards ou soutien. Le maire Justin Hugou et l’instituteur Louis Joseph sont arrêtés[33]. Toute la nuit, d’autres arrestations ont lieu, y compris à Montsalier. Les deux groupes de Granges-de-la-Roche et des Plaines, à Redortiers, sont prévenus et s’échappent. Trois fermes sont incendiées[34]. Le bilan de l’opération est de 28 arrestations, dont 20 réfractaires. Deux des notables sont libérés au bout de quelques semaines ;les six autres sont déportés au camp de Melk, annexe du camp de Mauthausen : deux d’entre eux meurent en déportation. Certains réfractaires sont torturés à Hyères, tous sont déportés, et au moins trois meurent en déportation (tous ne sont pas connus par leur nom)[35]. L’armée allemande tirait ses renseignements des Brandebourgs qui s’étaient infiltrés dans les rangs du maquis[36]

    Le bourg (centre administratif) actuel est situé au Contadour. Il n’est pas situé à l’emplacement du vieux bourg, alias Redortiers-le-Vieux, lequel a été abandonné. Les ruines du vieux bourg de Redortiers sont envahies par la végétation.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
      décembre 1943 Justin Hugou   Résistant mort en déportation[37] et élu en mai 1945 alors qu’il n’était pas rentré des camps[38]
             
        Mme Merle RPR maire pendant 36 ans[39]
             
    avant 2005 En cours
    (au 21 octobre 2014)
    Gérard Burcheri[40],[41] DVD Agriculteur
    Les données manquantes sont à compléter.

    Intercommunalité

    Redortiers fait partie :

    Urbanisme

    Typologie

    Redortiers est une commune rurale[Note 1],[42]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[43],[44]. La commune est en outre hors attraction des villes[45],[46].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (64,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (65,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (51,6 %), terres arables (25 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (13,1 %), zones agricoles hétérogènes (6,4 %), prairies (3,8 %)[47].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[48].

    Budget et fiscalité

    L'imposition des ménages et des entreprises à Redortiers en 2009[49]
    Taxe Part communale Part intercommunale Part départementale Part régionale
    Taxe d'habitation 1,43 %0,55 %5,53 %0,00 %
    Taxe foncière sur les propriétés bâties 4,34 %1,32 %14,49 %2,36 %
    Taxe foncière sur les propriétés non bâties 19,49 %4,18 %47,16 %8,85 %
    Taxe professionnelle 2,00 %0,94 %10,80 %3,84 %

    La part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable.

    La taxe professionnelle est remplacée en 2010 par la cotisation foncière des entreprises (CFE) portant sur la valeur locative des biens immobiliers et par la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) (les deux formant la contribution économique territoriale (CET) qui est un impôt local instauré par la loi de finances pour 2010[50]).

    Démographie


    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[51]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[52].

    En 2018, la commune comptait 86 habitants[Note 2], en augmentation de 40,98 % par rapport à 2013 (Alpes-de-Haute-Provence : +1,33 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    503443514485519517500453519
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    465412380364321291282251231
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    22120421415012412413612086
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    10410185737168806780
    2018 - - - - - - - -
    86--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[53] puis Insee à partir de 2006[54].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    L’histoire démographique de Redortiers est marquée par une période d’« étale » où la population reste relativement stable à un niveau élevé. Cette période dure toute la première moitié du XIXe siècle, jusqu'en 1856. L’exode rural provoque ensuite un mouvement de baisse de la population de longue durée, et très rapide. Dès 1891, la commune enregistre la perte de plus de la moitié de sa population par rapport au maximum historique de 1851[55]. Le mouvement de baisse se prolonge très tardivement, jusqu'à la fin des années 1990. Durant la première décennie du XXIe siècle, la commune connait de nouveau une croissance démographique.

    Économie

    Aperçu général

    En 2009, la population active s’élevait à 38 personnes, dont quatre chômeurs[56] (cinq fin 2011[57]). Ces travailleurs sont majoritairement indépendants, les salariés n’étant que 14 sur 35 actifs employés[58], et travaillent majoritairement dans la commune (24 actifs sur 35)[58], deux caractéristiques assez rares. Le secteur primaire est le principal employeur de la commune.

    Agriculture

    Jas (bergerie) des Agneaux, en léger contrebas de la crête de Lure : il tombe actuellement en ruines, illustrant la déprise agricole.

    Fin 2010, le secteur primaire (agriculture, sylviculture, pêche) comptait 17 établissements actifs au sens de l’Insee (exploitants non-professionnels inclus) et un emploi salarié[59].

    Le nombre d’exploitations professionnelles, selon l’enquête Agreste du ministère de l’Agriculture, est de 10 en 2010. Il était de 14 en 2000[60], de 15 en 1988[61]. Actuellement, ces exploitants ont abandonné l’élevage ovin comme spécialisation, se tournant vers les grandes cultures et les cultures permanentes (plantes aromatiques notamment, dont la lavande)[60]. De 1988 à 2000, la surface agricole utile (SAU) a fortement augmenté, de 1 066 à 1 385 ha[61], avant de baisser lors de la dernière décennie, à 945 ha[60].

    Artisanat et industrie

    Fin 2010, le secteur secondaire (industrie et construction) comptait cinq établissements, n’employant aucun salarié[59].

    Activités de service

    Fin 2010, le secteur tertiaire (commerces, services) comptait dix établissements (avec un emploi salarié), auxquels s’ajoutent les deux établissements du secteur administratif (regroupé avec le secteur sanitaire et social et l’enseignement), salariant cinq personnes[59].

    D'après l’Observatoire départemental du tourisme, la fonction touristique est assez importante pour la commune, avec entre un et cinq touristes accueillis par habitant[62], la capacité d'hébergement étant faible[63], sans hôtel ni camping. Les seules structures d’hébergement à finalité touristique de la commune de Redortiers sont des meublés labellisés[64]. Les résidences secondaires apportent un complément appréciable à la capacité d’accueil[65] : au nombre de 41, elles représentent la moitié des logements[66],[67].

    Culture et patrimoine

    Lieux et monuments

    Jas des Fraches avec son entrée en pignon et sa toiture de lauses.
    Voûte en berceau brisé du jas des Fraches.
    Jas des Terres du Roux avec sa cabane et sa citerne couverte.

    Le donjon carré, en blocage compris entre deux murs d’appareil régulier, construit au XIIe ou au XIIIe siècle, domine encore l’ancien village[68].

    • L’église paroissiale, au Vieux Redortiers, est placée sous le vocable de Saint-Michel[26].
    • La commune de Redortiers possède une mairie, réplique des bergeries de la région.

    Au Contadour :

    • La ferme du Paon est signalée par Raymond Collier[69].
    • La ferme dite le Moulin de Giono, construite à la fin du XIXe siècle et qui a appartenu à Jean Giono, est un monument inscrit[70]. Un mur en pierre sèche jouxtant la maison comporte dans son épaisseur six arcades successives qui auraient servi à abriter des ruches (« le rucher de Giono »).
    • La ferme des Graves a également appartenu à l’écrivain, et a été inscrite elle aussi[71].
    • dans le même hameau, l’église Saint-Jean-Baptiste est de construction rustique (1726)[72],[26].
    • Au hameau des Sartrons, l’école communale, actuellement hors-service, date du début XXe siècle (sud de Redortiers)[73].
    • Les hauteurs du village sont le domaine de l'architecture pastorale en pierre sèche. Chaque bergerie (jas en provençal) forme un ensemble avec cabane et citerne recueillant l'eau de pluie. Les plus connues sont le jas des Fraches et le jas des Terres du Roux, ce dernier (voir la photo) est un monument inscrit[74]. Depuis le début de l'année 2020, la randonnée qui traversait le Contadour, Tinette, les Bergeries des Terres du Roux, Les Fraches jusqu'à la crête n'est plus autorisée au public. Les propriétaires des lieux n'ont pas renouvelé la convention avec le département qui donnait droit de passage du GRP[75]

    Site naturel

    Équipements et services

    Enseignement

    Ancienne école de Redortiers.

    Vie locale

    Cultes

    La commune fait partie du secteur paroissial Montagne de Lure : le culte est célébré alternativement dans chacune des églises du secteur[76].

    Personnalités liées à la commune

    Comme de nombreux villages environnants, le vieux Redortiers se vida de ses derniers habitants vers les années 1920 (cf.supra). Un jeune employé de banque manosquin, Jean Giono, lors de ses tournées dans la région, s'émut de ces villages qui retournaient à la nature, faute d'habitants. Il s'inspira de l'histoire de Redortiers (qu'il nomma « Aubignane ») pour en faire un roman, Regain. Entre 1935 et 1939 eurent lieu, autour de Jean Giono, devenu célèbre, et Lucien Jacques, les rencontres du Contadour.

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Bibliographie

    Ouvrages utilisés pour la rédaction de l'article

    • Raymond Collier, La Haute-Provence monumentale et artistique, Digne, Imprimerie Louis Jean, , 559 p.
    • Sous la direction d'Édouard Baratier, Georges Duby et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Paris, Librairie Armand Colin, (notice BnF no FRBNF35450017)
    • Michel de La Torre, Alpes-de-Haute-Provence : le guide complet des 200 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », 1989, Relié, 72 p. (non-paginé) (ISBN 2-7399-5004-7)

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Roger Brunet, « Canton de Banon », Le Trésor des régions, consultée le 9 juin 2013
    2. Michel de La Torre, Alpes-de-Haute-Provence : le guide complet des 200 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », 1989, Relié, 72 p. (non-paginé) (ISBN 2-7399-5004-7)
    3. Fiche de la Riaille sur le site du SANDRE
    4. Météo-France, « Réseau des postes du Sud-Est « Copie archivée » (version du 1 novembre 2014 sur l'Internet Archive) », Climathèque, consultée le 11 mars 2013
    5. « Relevé météo de Forcalquier », MSN Météo
    6. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, Dossier départemental sur les risques majeurs dans les Alpes-de-Haute-Provence (DDRM), 2008, p. 39
    7. Ministère de l’Écologie, du développement durable, des transports et du logement, Notice communale sur la base de données Gaspar, mise à jour le 27 mai 2011, consultée le 27 juillet 2012
    8. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, op. cit., p. 97
    9. Formulaire de recherche « Copie archivée » (version du 25 mai 2012 sur l'Internet Archive), base Dicrim, consultée le 27 juillet 2011
    10. Inventaire du patrimoine naturel de Provence-Alpes-Côte d'Azur : Flore du plateau d'Albion
    11. Les champignons en Vaucluse
    12. Inventaire du patrimoine naturel de Provence-Alpes-Côte d'Azur : Faune du plateau d'Albion
    13. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 560a
    14. Albert Dauzat et Charles Rostaing, op. cit.
    15. Bénédicte et Jean-Jacques Fénié, Toponymie provençale, Éditions Sud-Ouest, coll. « Sud Ouest Université », , 128 p. (ISBN 978-2-87901-442-5), p. 102.
    16. Guy Barruol, Claude Martel, Jean-Yves Royer, « Glossaire lié à la topographie et à la toponymie de Lure », in Barruol, Réparaz, Royer, op. cit., p. 229
    17. Claude Martel, « L’oronymie d’une montagne provençale » in Guy Barruol, André de Réparaz et Jean-Yves Royer (directeurs de la publication), La montagne de Lure, encyclopédie d’une montagne en Haute-Provence, Forcalquier, Alpes de Lumière, coll. « Les Alpes de Lumière », , 320 p. (ISBN 2-906162-70-1), no 145-146 p. 220
    18. Claude Martel, Ibid., p. 219
    19. Fénié & Fénié, op. cit., p. 98
    20. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, vol. 1 : Formations préceltiques, celtiques, romanes, Genève, Librairie Droz, coll. « Publications romanes et françaises » (no 193), , 1869 p. (ISBN 978-2-600-02884-4, lire en ligne). § 3960, p. 266
    21. Irène Magnaudeix et alii, Pays de Haute-Provence : de Lure au Luberon. Manosque, pays de Forcalquier, de la montagne de Lure au Luberon, guide de découverte par les chemins, ADRI/Les Alpes de Lumière, 1999, (ISBN 2-906924-25-3), (ISBN 2-906162-47-7), p. 92
    22. Brigitte Beaujard, « Les cités de la Gaule méridionale du IIIe au VIIe s. », Gallia, 63, 2006, CNRS éditions, p. 18-19
    23. Guy Barruol, « Le Pays de Forcalquier à l'époque romaine », in Alpes de lumière, Musée de Salagon, Archéologie au pays de Forcalquier : radioscopie d'un terroir rural, Mane (Salagon, 04300) : les Alpes de lumière, 1990, catalogue d'exposition, Mane, été 1990 ; collection « Les Alpes de lumière » (ISSN 0182-4643) no 103, (ISBN 2-906162-159), p. 41.
    24. Audrey Becker-Piriou, « De Galla Placidia à Amalasonthe, des femmes dans la diplomatie romano- barbare en Occident ? », Revue historique, 2008/3, n° 647, p. 531.
    25. Sous la direction d'Édouard Baratier, Georges Duby et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Paris, Librairie Armand Colin, (notice BnF no FRBNF35450017), p. 191.
    26. Daniel Thiery, « Redortiers », Aux origines des églises et chapelles rurales des Alpes-de-Haute-Provence, publié le 22 décembre 2011, mis à jour le 23 décembre 2011, consulté le 27 juillet 2012
    27. Mariacristina Varano, Espace religieux et espace politique en pays provençal au Moyen Âge (IXe-XIIIe siècles). L'exemple de Forcalquier et de sa région, thèse soutenue à l'université d'Aix-Marseille I, 2011, p. 486.
    28. Patrice Alphand, « Les Sociétés populaires», La Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, no 307, 1er trimestre 1989, 108e année, p. 296-298.
    29. Henri Joannet, Jean-Pierre Pinatel, « Arrestations-condamnations », 1851-Pour mémoire, Les Mées : Les Amis des Mées, 2001, p. 72.
    30. Jean-Christophe Labadie (directeur), Les Maisons d’école, Digne-les-Bains, Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, 2013, (ISBN 978-2-86-004-015-0), p. 9.
    31. Labadie, op. cit., p. 16.
    32. Labadie, op. cit., p. 18.
    33. Archives départementales 04, « 1943 opérations contre les maquis », sur http://www.archives04.fr, (consulté en )
    34. Jean-Christophe Labadie, Pascal Boucard, Opérations contre les maquis, 4-5 et 11-12 décembre : Banon-Redortiers-Le-Contadour, Col de Blaux, Digne, Service départemental de l’Office national des anciens combattants et victimes de guerre (ONACVG), 2013. (ISBN 978-2-86-004-018-1), p. 2-3.
    35. Labadie, Boucard, op. cit., p. 4-5.
    36. Labadie, Boucard, op. cit., p. 9-10.
    37. Labadie, Boucard, op. cit., p. 4.
    38. [Sébastien Thébault, Thérèse Dumont], « La Libération », Basses-Alpes 39-45, publié le 31 mars 2014, consulté le 3 avril 2014.
    39. Allocution publique d'Agnès Vial, Cérémonie du souvenir au Contadour, vice-présidente de l'Union départementale des anciens combattants et victimes de guerre, le 6 décembre 2013.
    40. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, De Puimoisson à Saint-Julien-du Verdon (liste 6), consulté le 6 mars 2013
    41. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, « Liste des maires « Copie archivée » (version du 22 octobre 2014 sur l'Internet Archive) », 2014, consultée le 20 octobre 2014.
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    48. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
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    55. Christiane Vidal, « Chronologie et rythmes du dépeuplement dans le département des Alpes-de-Haute-Provence depuis le début du XIXe siècle », Provence historique, t. 21, no 85, , p. 289 (lire en ligne).
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    57. Insee, Dossier local, p. 8
    58. Insee, Dossier local, p. 7
    59. Insee, Dossier local, p. 16
    60. Ministère de l'Agriculture, « Orientation technico-économique de l’exploitation », Recensements agricoles 2010 et 2000. (lien : attention, le fichier fait 4,4 Mio)
    61. Insee, « Exploitations agricoles en 1988 et 2000 », Insee, 2012 (fichier de 24,6 Mio)
    62. Observatoire départemental du tourisme, Atlas de l'hébergement touristique, décembre 2008, p. 6
    63. Atlas de l'hébergement..., op. cit., p. 7
    64. Atlas de l'hébergement..., op. cit., p. 32
    65. Atlas de l'hébergement..., op. cit., p. 44
    66. Insee, Dossier local, op. cit., p. 17
    67. Insee, « Hébergements touristiques des communes, 2008, 2009 et 2012 », Insee, 2012 (fichier de 20,8 Mio)
    68. Raymond Collier, La Haute-Provence monumentale et artistique, Digne, Imprimerie Louis Jean, , 559 p., p. 245 et 309
    69. Raymond Collier, op. cit., p. 374
    70. Arrêté du 17 juin 1996, notice de la Base Mérimée, consultée le 2 décembre 2008
    71. Arrêté du 17 juin 1996, notice de la Base Mérimée, consultée le 2 décembre 2008
    72. Raymond Collier, op. cit., p. 232
    73. Irène Magnaudeix, op. cit., p. 87
    74. Arrêté du 28 mai 1993, notice de la Base Mérimée, consultée le 2 décembre 2008.
    75. « Randonnée du Contadour, sur les pas de Giono ! INTERDITE ! - Office de tourisme Haute-Provence Pays de Banon », sur hauteprovencepaysdebanon-tourisme.fr (consulté le ).
    76. Secteur Montagne de Lure « Copie archivée » (version du 27 novembre 2010 sur l'Internet Archive)
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