Rambervillers

Rambervillers[in 1] (prononcé [ʁɑ̃bɛʁvile][1]), est une commune du département des Vosges, en région Grand Est.

Rambervillers

L'église Sainte-Libaire.

Blason

Logo
Administration
Pays France
Région Grand Est
Département Vosges
Arrondissement Épinal
Intercommunalité Communauté de communes de la Région de Rambervillers
(siège)
Maire
Mandat
Jean-Pierre Michel
2020-2026
Code postal 88700
Code commune 88367
Démographie
Gentilé Rambuvetais(es)
Population
municipale
5 139 hab. (2018 )
Densité 249 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 20′ 48″ nord, 6° 38′ 08″ est
Altitude 287 m
Min. 272 m
Max. 348 m
Superficie 20,64 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Rambervillers
(ville-centre)
Aire d'attraction Rambervillers
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de Saint-Dié-des-Vosges-1
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Rambervillers
Géolocalisation sur la carte : Vosges
Rambervillers
Géolocalisation sur la carte : France
Rambervillers
Géolocalisation sur la carte : France
Rambervillers
Liens
Site web Site officiel de la commune

    Ses habitants sont appelés les Rambuvetais[2].

    Géographie

    Localisation

    Situation géographique de Rambervillers.


    Rambervillers est située au nord-est du département des Vosges ; à 320,2 km à l'est de Paris-Notre-Dame[3], point zéro des routes de France, à 22,9 km au nord-est de la préfecture du département, Épinal[4], à 51,3 km au sud-est de Nancy[5] et à 87 km au sud-ouest de Strasbourg[6].

    Relief et géologie

    Le territoire de la commune de Rambervillers se situe au nord-est de la plaine sous-vosgienne, un pays du département des Vosges, qui constitue la partie méridionale du Plateau lorrain[7].

    Son centre est occupé par la plaine de la rivière la Mortagne, qui traverse le territoire communal selon une orientation sud-est - nord-ouest.

    Des collines boisées bordent la plaine au nord-est et aux sud-ouest où se situe la forêt de Rambervillers. Le territoire s'étend sur 20,64 km2, de manière égale de part et d'autre de la rivière.

    L'altitude moyenne est de 287 m et elle varie entre 272 et 348 mètres. Le point culminant se situe au nord-est, au lieu-dit Bois Béni, et l'altitude minimale est au niveau de la Mortagne lorsqu'elle quitte le territoire de la commune au nord-ouest.

    Sismicité

    Le territoire de la commune de Rambervillers se situe en zone sismique. Le [8], un tremblement de terre dit séisme de Rambervillers atteint la magnitude 5,4[9],[10].

    Hydrographie

    Les rives de la Mortagne.

    La cité est bâtie sur les rives de la Mortagne, un affluent de la Meurthe en rive gauche, donc un sous-affluent de la Moselle.

    Lors des périodes de fortes pluies, ce cours d'eau issu des massifs forestiers de Mortagne et du Haut Jacques est à l'origine d'inondations du fait de la canalisation beaucoup trop étroite de la rivière. Deux mètres d'eau ont ainsi envahi le centre-ville en 2006, à la suite de pluies importantes[11].

    D'autres cours d'eau, affluents de la Mortagne, traversent le territoire de la commune : le Padozel et l'Arentèle, en rive gauche, et le Monseigneur, en rive droite.

    La commune dispose d'une station d'épuration des eaux usées[12] d'une capacité de 14 000 équivalent-habitants[13].

    Voies de communication et transports

    Rambervillers est accessible par plusieurs routes départementales (RD) dont :

    • la RD32 qui traverse la commune d'est en ouest et relie Rambervillers à La Voivre, à l'est, à Charmes, à l'ouest ;
    • la RD414, qui relie Rambervillers à Saint-Pierremont, au nord-est ;
    • la RD46, qui relie Rambervillers à Golbey au sud-ouest ;
    • La RD435, qui relie Rambervillers à Baccarat au nord-est.

    Jusqu'en 1992, Rambervilliers possédait une gare ferroviaire, désaffectée depuis la fermeture de la Ligne de Mont-sur-Meurthe à Bruyères en 1988. Une branche reliant Charmes, Ligne de Charmes à Rambervillers a quant à elle fermé en 1939. La commune dispose maintenant d'une boutique SNCF permettant la vente de titres de transport ferroviaire[14]. Les gares les plus proches sont celles de gare de Baccarat (accessible par la RD435 en 20 minutes environ), sur la ligne de Lunéville à Saint-Dié, et de Vincey (accessible par la RD32 en 25 minutes environ), sur la ligne de Blainville - Damelevières à Lure ; toutes deux desservies par les trains TER Lorraine.

    Urbanisme

    Typologie

    Rambervillers est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[15],[16],[17]. Elle appartient à l'unité urbaine de Rambervillers, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[18] et 5 561 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[19],[20].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rambervillers, dont elle est la commune-centre[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 15 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[21],[22].

    Une maison de Rambervillers.

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (42,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (46,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (34,9 %), prairies (34,8 %), zones urbanisées (16,1 %), zones agricoles hétérogènes (4,3 %), terres arables (3,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,1 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (3,1 %)[23].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[24].

    Morphologie urbaine

    Rambervillers constitue un « bourg-centre » pour les communes environnantes et la Communauté de Communes.

    La commune a engagé l'élaboration d'un plan local d'urbanisme[25],[26].

    Logements

    En 2012, le nombre total de logements dans la commune était de 2 999, alors qu'il était de 2 710 en 1999[i 1]. Parmi ces logements, 79,8 % étaient des résidences principales, 1,0 % des résidences secondaires et 19,2 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 52,1 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 47,7 % des appartements[i 2].

    Toujours en 2012, la proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 51,0 %, celles des locataires était de 46,8 %, dont 15,4 % de logements HLM loués vides. La part de logements sociaux (logements HLM loués vides) était de 15,4 % en 2012 contre 15,2 % en 2007, leur nombre ayant légèrement augmenté de 362 à 368. La part de logements sociaux était toujours inférieure au seuil légal de 20 %[i 3].

    Toponymie

    Anciennes mentions[27] : Ramberti villa (1139) ; Rambertivillaris (1152) ; Remberviller (1187) ; Ramberviller (1192) ; Rambeviller (1291) ; Rambervillers (1377) ; Ramprehtwilre (1396) ; Ranpoltzwilre (1396) ; Raibaviller (1412) ; Rampprechtzwiler (1416) ; Raimbeviller (1455) ; Rembervillers (1790) ; Ramberviller (an II). En lorrain Rambièlè.

    Histoire

    Antiquité

    Rambervillers tirerait son nom d'un ancien domaine gallo-romain (une villae) fondé par un nommé Ramberti, ce qui en latin se disait Ramberti villae, c'est-à-dire « le domaine de Ramberti ». C'est tout du moins l'étymologie communément admise. On ignore si ce centre d'exploitation agricole antique se trouvait à l'exact emplacement de la ville actuelle ou un peu plus à l'écart de celle-ci. Il ne subsiste aucune trace archéologique de la villa de Ramberti. Il faut supposer que les bâtiments de ce domaine étaient, comme la plupart des villas gallo-romaines qui ont donné leur étymologie à toutes les villes et villages français dont le nom actuel se termine en « -ville » ou « -villers », ceints de modestes remparts de terre, de pierre et de bois censés repousser les raids des barbares venus de l'Est.

    Aux temps du second Empire romain puis du regnum francorum mérovingien[28], Rambervillers fait partie du diocèse de Toul.

    Haut Moyen Âge

    Au VIIIe siècle, il s'agit probablement[évasif] déjà d'un gros bourg paysan du vaste ban de Nossoncourt[29], détaché sans doute à la fin du VIIe siècle du ban primitif que Leudin Bodon voulait fondé à Étival[30]. Sa situation idéale en bas du piémont vosgien lui confère depuis de tous temps une rente de situation exceptionnelle entre la plaine des cultivateurs céréaliers et la montagne des éleveurs.

    La création de la ville aurait été décidée au IXe siècle selon une légende tenace par un personnage dénommé Rambert[31],[32], soit un puissant seigneur régissant les abords des forêts de Mortagne ou un moine-abbé qui fut contraint de quitter l'Abbaye Saint-Pierre de Senones ravagée[33].

    Moyen Âge classique

    Selon quelques rares archives[34], une longue guerre d'escarmouches initiée à la fin du XIe siècle et au début du XIIe siècle entre une petite enclave[Laquelle ?] seigneuriale avancée tenue par une petite famille noble du parti Souabe soutenant l'ancien comte de Metz, dont les intérêts sont repris plus tard par la maison d'Alsace, et la puissante maison d'Ardenne installée à Épinal. La férocité entre les partis engagés est telle que les petits protecteurs du secteur de Rambervillers, incluant Fraispertuis et Jeanménil, Bru et Housseras sont occis avec leurs partisans par la grande armée combattante au service de la maison d'Ardennes, irritée par la résistance montagnarde et forestière. Un compromis diplomatique purge en partie la dérive violente en attribuant à l'évêque de Metz Adalbéron II, appartenant également à la famille des vainqueurs mais sacralisé par son statut religieux. Désormais, le ban de Rambervillers dépend de l'évêché de Metz et obtient de l'évêque messin différents droits et privilèges, à l'instar de celui de Senones[réf. nécessaire].

    Au XIIe siècle, Étienne de Bar, évêque de Metz, entoure le bourg largement agrandi par la croissance démographique de palissades et de fossés, puis au XIIIe siècle, Jacques de Lorraine, également évêque de Metz, remplace les palissades de bois par une muraille flanquée de vingt-quatre grosses tours[35],[36].

    Rambervillers est une ville méridionale de Lorraine, appartenant au temporel des évêques de Metz. Ses fortifications et sa taille en font un centre important dès le XIIe siècle. Elle gère le commerce de grains et viandes (nourritures) pour la montagne vosgienne qui s'étale à l'est, et qui constitue pour ces marchands un véritable hinterland.

    Époque moderne

    Dépendante de la principauté épiscopale de Metz, elle passe à la France avec les Trois-Évêchés selon les termes du traité de Chambord de 1552. Peu de temps après, la ville est incendiée par l'armée huguenote sous les ordres du baron de Bollweiler mais se relève rapidement. C'est en 1581 que les bourgeois décident la construction de l'Hôtel de ville.

    Après le traité de Ryswick (1697) et au bout de vingt ans de négociations, le duc de Lorraine Léopold se voit attribuer la châtellenie de Rambervillers en 1718[37]. La ville et sa seigneurie redeviennent dès lors françaises en 1766, en même temps que le duché de Lorraine.

    En 1771, des émeutes urbaines éclatent à Rambervillers qui font suite à celles de Nancy.

    Avant la Révolution française, la paroisse de Rambervillers est nommé Remberviller sur la Carte de Cassini.

    Le durant la campagne de France (1814) des combats eurent lieu entre les troupes du général Bernon de Montélégier et les troupes autrichiennes du général De Wrede. Les troupes françaises du général Briche repoussèrent les Autrichiens vers Saint-Dié.

    Époque contemporaine

    Rambervillers fut chef-lieu de district de 1790 à 1795.

    Guerre de 1870

    Lors de la guerre franco-allemande de 1870, le village est l'enjeu d'un combat le 9 octobre 1870. En dressant des barricades contre l'envahisseur prussien, 200 gardes nationaux résistent un jour contre 550 à 600 soldats allemands[38]. Pour cet acte de bravoure, la ville est décorée de la légion d'honneur tandis que son nom est donné à la rue de Rambervillers, dans le 12e arrondissement de Paris[39],[40].

    Guerres mondiales

    La commune est décorée de la Croix de Guerre 1914-1918. La Croix de guerre 1939-1945 avec étoile d'argent lui est attribuée le et remise le [41].

    Une ville de garnison

    La commune a accueilli les garnisons de différentes unités militaires de l'armée française : le 17e bataillon de chasseurs à pied (1870-1914), le 62e régiment d'artillerie (1914-1920), un bataillon du 17e régiment d'infanterie (1914-?), et le 43e bataillon de transmissions (1966-1977)[42].

    Politique et administration

    Découpage territorial

    La commune de Rambervilliers dans le département des Vosges.

    Commune : territoire et institution

    Avant la Révolution, la paroisse de Rambervillers est nommé Remberviller sur la Carte de Cassini. La paroisse devient formellement « commune de Rambervillers » en 1793. Aucun événement de restructuration majeure du territoire, de type suppression, cession ou réception de territoire, n'a affecté la commune depuis sa création[43].

    Circonscriptions administratives et électorales de rattachement

    La commune de Rambervillers est rattachée administrativement à l’arrondissement d'Épinal, politiquement au canton de Saint-Dié-des-Vosges-1 et à la première circonscription des Vosges.

    Collectivités territoriales

    La commune est rattachée sur le plan administratif au département des Vosges et à la région Grand Est, à la fois circonscriptions administratives de l'État et collectivités territoriales.

    Intercommunalités

    Rambervillers est membre de la Communauté de communes de la Région de Rambervillers, qui regroupe trente communes. Rambervillers est le siège de la communauté de communes.

    Personnalités élues par circonscription électorale de rattachement

    Au-delà du maire, premier magistrat administrant la commune, les personnalités élues dont le mandat est relatif à une collectivité à laquelle est rattachée la commune de Rambervillers et représentant donc le territoire communal au sein de chacune de ces collectivités sont les suivantes :

    Élections Circonscription électorale Élu de la circonscription
    Niveau Type Titre Nom Début de mandat Fin de mandat
    Groupe communal Municipales et communautaires Commune de Rambervillers Maire Jean-Pierre Michel 2014 2020
    Communauté de communes de la Région de Rambervillers Président de la communauté de communes Jean-Marc Habert 2014 2020
    Département Départementales Canton de Saint-Dié-des-Vosges-1 Conseillère départementale Martine Gimmillaro 29 mars 2015 2021
    Conseiller départemental William Mathis
    Région Régionales Grand Est Président du conseil régional Jean Rottner
    Circonscription législative Législatives 1re circonscription Député Michel Heinrich

    Conseil municipal et maire

    Depuis les élections municipales de 2014, le conseil municipal de Rambervillers, commune de plus de 1 000 habitants, est élu au scrutin proportionnel de liste à deux tours (sans aucune modification possible de la liste)[44], pour un mandat de six ans renouvelable[45]. Il est composé de 29 membres[46]. L'exécutif communal, est constitué par le maire, élu par le conseil municipal, parmi ses membres, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs.
    Période Identité Étiquette Qualité
    1944 1944 Albert Bodson    
    1944 1953 Émile Garnier    
    1953 1966 Lucien Nicolas (1909-1966) MRP Entrepreneur de travaux publics
    Député des Vosges (1956 → 1958)
    1966 mars 1971 Jean Baudet   Pharmacien
    mars 1971 mars 1989 Pierre Kempf (1920-1998) UDF-PR Industriel
    Conseiller général du canton de Rambervillers (1982 → 1998)
    mars 1989 juin 1995 Georges Chevrier (1924-2014) PS Directeur commercial
    juin 1995 mars 2001 Claude Thiéry DVD  
    mars 2001 mars 2014 Gérard Keller (1947- ) PS Principal adjoint de collège
    Ancien conseiller général du canton de Rambervillers (1998 → 2001)
    mars 2014 En cours Jean-Pierre Michel (1959- ) DVD Enseignant
    1er vice-président de la CC de la Région de Rambervillers (2014 → )

    Finances locales

    La commune de Rambervillers est enregistrée au répertoire des entreprises sous le code SIREN 218 803 674[47]. Son activité est enregistrée sous le code APE 8411Z, correspondant aux administrations publiques générales[48].

    Budget et fiscalité 2017

    L'Hôtel de Ville.

    En 2017, le budget de la commune était constitué ainsi[49] :

    • total des produits de fonctionnement : 7 107 000 , soit 1 249  par habitant ;
    • total des charges de fonctionnement : 5 802 000 , soit 1 019  par habitant ;
    • total des ressources d’investissement : 2 298 000 , soit 404  par habitant ;
    • total des emplois d’investissement : 2 198 000 , soit 386  par habitant.
    • endettement : 4 141 000 , soit 728  par habitant.

    Avec les taux de fiscalité suivants :

    • taxe d’habitation : 25,22 % ;
    • taxe foncière sur les propriétés bâties : 22,99 % ;
    • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 30,93 % ;
    • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 38,75 % ;
    • cotisation foncière des entreprises : 19,33 %.

    Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2016 : médiane en 2016 du revenu disponible, par unité de consommation : 16 732 [50].

    Services publics

    Le Code officiel géographique attribue à la commune le code 88 1 13 367[in 1].

    La commune dispose d’un bureau de poste[51].

    La sécurité de la commune est assurée par la brigade territoriale autonome de gendarmerie de Rambervillers[52], en outre elle dispose d'une police municipale[m 1]. La commune dispose d'un centre de secours (CS) rattaché au service départemental d'incendie et de secours (SDIS) des Vosges[53].

    Rambervillers relève du conseil de prud'hommes d’Épinal, de la cour administrative d'appel de Nancy, de la cour d'appel de Nancy, de la cour d'assises des Vosges à Épinal, du tribunal administratif de Nancy, du tribunal d'instance d’Épinal, du tribunal de grande instance d’Épinal, du tribunal de commerce d’Épinal et du tribunal pour enfants d’Épinal[54].

    Politique environnementale

    La commune a obtenu trois fleurs au concours des villes et villages fleuris.

    Jumelages

    La commune de Rambervillers est jumelée avec deux villes[55] :

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[56]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[57].

    En 2018, la commune comptait 5 139 habitants[Note 3], en diminution de 6,65 % par rapport à 2013 (Vosges : −2,43 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1856
    4 4204 9264 9344 9924 9904 9874 7324 9004 706
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    4 8614 9865 3105 2815 1535 6915 7355 7065 675
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    5 5845 8485 8735 7675 6795 8446 0976 2577 042
    1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012 2017
    7 2297 1136 5955 9195 9995 7145 6695 5115 170
    2018 - - - - - - - -
    5 139--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[58] puis Insee à partir de 2006[59].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Rambervillers est située dans l'Académie de Nancy-Metz.

    La commune administre deux écoles maternelles : l'école maternelle du Parmoulin et l'école maternelle Jules-Ferry, et deux écoles élémentaires : l'école élémentaire Jules-Ferry et l'école élémentaire Void-Régnier ; elle dispose en outre de l'école primaire privée Sainte-Jeanne d'Arc[60],[m 2].

    La commune dispose de deux collèges : le collège Alphonse-Cytère, géré par le département, et le collège privé Sainte-Jeanne d'Arc[61].

    Manifestations culturelles et festivités

    La Maison du peuple.

    Plusieurs manifestations locales sont organisées dans la commune de Rambervillers dont :

    La plupart des manifestations culturelles ou associatives se déroulent dans les salles municipales telles que : la Maison du peuple, la salle du relais social, la salle de la maison de l'agriculture et la chapelle des Arts[m 4].

    En 2015, une cinquantaine d'associations participent à l’animation culturelle et caritatives de la commune[m 5]. Elles dispose du centre Dié-Mallet qui abrite diverses associations culturelles, sportives et caritatives de la commune[m 6].

    Santé

    La commune du Rambervillers dispose d'un hôpital sur son territoire[63],[64]. Onze médecins[65], deux chirurgien-dentistes[66] et trois pharmacies[67] sont installés dans la commune.

    Sport

    La commune dispose de plusieurs infrastructures sportives dont : le complexe sportif Marcel-Poinsot, des terrains multi-sports, un court de tennis et une piscine[m 7].

    En 2015, vingt-cinq associations assurent l’encadrement de la pratique sportive en club dans la commune[m 8].

    Lieux de cultes

    Le territoire de la commune de Rambervillers fait partie de la paroisse catholique « Sainte Libaire de Rambervillers » du diocèse de Saint-Dié[68]. Le lieu de culte est l'église Sainte-Libaire de Rambervillers.

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2011, le revenu fiscal médian par ménage était de 20 486 , ce qui plaçait Rambervillers au 30 609e rang parmi les 31 886 communes de plus de 49 ménages en métropole[69].

    En 2012, 46,5 % des foyers fiscaux étaient imposables[i 4].

    Emplois, revenus et niveau de vie

    En 2012, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 3 257 personnes, parmi lesquelles on comptait 66,26%  % d'actifs dont 51,20% % ayant un emploi et 15,00 % de chômeurs[i 5].

    Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2009[i 5].
    Nb. Personnes Pourcentage
    Ensemble 3257 100,0%
    Actifs 2158 66,26 %
    Actifs ayant un emploi 1668 51,21 %
    Chômeurs 490 15,04 %
    Inactifs 1099 33,74 %
    Élèves, étudiants 283 8,70 %
    Retraités ou préretraités 303 9,30 %
    Autres inactifs 515 15,80 %

    Toujours en 2012, on comptait 2 667 emplois dans la zone d'emploi, contre 2 673 en 2007. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 1 688, l'indicateur de concentration d'emploi[Note 4] est de 158 %, ce qui signifie que la zone d'emploi offre près de 1,5 emplois pour un habitant actif[i 6].

    Entreprises et commerces

    Au , Rambervillers comptait 491 établissements : 5 dans l’agriculture-sylviculture-pêche, 59 dans l'industrie, 54 dans la construction, 299 dans le commerce-transports-services divers et 7 étaient relatifs au secteur administratif[i 7].

    En 2014, 38 entreprises ont été créées à Rambervillers[i 8], dont 33 par des auto-entrepreneurs[i 9].

    L'économie de Rambervillers repose sur sa forêt (environ 15 000 ha), elle possède deux scieries, et une des deux usines françaises de panneaux de particules de Egger Panneaux et Décors appartenant au groupe autrichien Egger[70]. Cependant, la papeterie Matussière et Forest a toutefois fermé en 2005. Elle compte aussi deux des ateliers de métallurgie, un abattoir et un transporteur. Elle dispose également d'un incinérateur.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Dix édifices sont répertoriés par les monuments historiques, parmi lesquels deux sont classés[71].

    Patrimoine religieux

    • La chapelle Saint-Antoine (Faubourg de la Chipotte)[72], construite en 1544, inscrite aux monuments historiques par arrêté du [73].
    • L'église Sainte-Libaire[74],[75], construite au XVIe siècle, classée monument historique par arrêté du [76] et son orgue[77].
    • Le cimetière israélite[78].
    • Chapelle du Calvaire (rue de la Chapelle)[79].
    • L'ancienne chapelle de l'hôpital (rue Carnot)[80].
    • Monuments commémoratifs[81].

    Patrimoine militaire

    • Le Monument de la Résistance du [82].
    • Le Monument au Général Richard[83].

    Patrimoine civil

    • Le château épiscopal, construit au XVe siècle, dont la conciergerie et la tour de l'ancienne porterie sont inscrites monuments historiques par arrêté du [84].
    • Le château des Capucins, construit à la limite du XVIIIe et du XIXe siècle à l'emplacement de l'ancien couvent des Capucins, les façades et toitures du château, de l'orangerie et des dépendances, la salle voûtée souterraine, ainsi que les sols et clôtures de la cour et du parc sont inscrits monuments historiques par arrêté du [85],[86].
    • Le château de Bouzillon (XVIIIe siècle).
    • Le château de Sainte-Lucie[87] (XIXe siècle).
    • Le château de la Forge (XIXe siècle).
    • L'hôtel de ville, place du 30-Septembre, construit au XVIe siècle, classé au titre des monuments historiques par liste de 1900[88],[89],[90].
    • L'école du centre (ancien couvent des bénédictines), construite au XVIIe siècle, façade sud (y compris la tour) et toiture correspondante inscrites monuments historiques par arrêté du [91].
    • La Manufacture vosgienne de grandes orgues, dont les bâtiments et la voie ferrée sont inscrits sur l'inventaire supplémentaire des monuments historiques par arrêté du [92].
    • L'immeuble situé 64 rue Carnot), construit au 1er quart du XVIIe siècle, façades, toitures, cheminée, escalier hélicoïdal et jardin : inscrits par arrêté du [93].
    • Le lavoir[94].
    • Vestiges d'une enceinte de 24 tours construites au XIIIe siècle dont 5 subsistent :
      • la tour d'Anglemein, la mieux préservée et remaniée au XVIIIe siècle, inscrite monument historique par arrêté du [95],[96] ;
      • la tour (rue Maurice-Alexandre), construite en 1238, inscrite monument historique par arrêté du [97] ;
      • la tour dite « Haton »[98].
    • L'urbanisme et l'architecture :
      • maison Renaissance[99] ;
      • le château épiscopal[100] ;
      • Femme nue assise, sculpture de Jean Marie Baumel[101].

    Patrimoine industriel

    • L'usine métallurgique de Régnier-Void, fondée en 1719[102].
    • L'usine métallurgique de Genavoid ou forge des Jacquots, mentionnée dès le XIVe siècle[103].

    Équipements culturels

    Gastronomie

    • La spécialité gastronomique servie dans les restaurants de la ville est la tête de veau qui donne lieu, depuis 1968, à la traditionnelle "Foire aux têtes de veau"[106].

    Autres

    Pichet en grès flammé d'Alphonse Cytère.

    Personnalités liées à la commune

    • Nicolaus Serarius (1555-1609), exégète, jésuite et historien.
    • Dieudonné Coclet (1669-1743), peintre ornemaniste, né à Rambervillers[107].
    • Jean Joseph Vaudechamp (1790-1864), portraitiste né à Rambervillers.
    • Jean Vartier, journaliste originaire de la commune[108].
    • André Boucher, historien local[109].
    • Antoine-Paul Vaillant (1800-1884), médecin militaire, commandeur de la Légion d'honneur, né à Rambervillers.
    • Nicolas Triboulot (né le ), notaire à Rambervillers.
    • Louis Auguste Napoléon Rousseau (1812-1887), maire d'Hirson, né et mort à Rambervillers.
    • François Eugène Durupt (1847-1922), général de brigade et saint-cyrien, né à Rambervillers.
    • Henry Boucher (1847-1927), ministre du commerce à la fin du XIXe siècle.
    • Jules Benoit-Lévy (1866-1952) a peint la défense de Rambervillers le . Ce tableau est au musée lorrain de Nancy.
    • Max Aron (1892-1974), médecin, biologiste et professeur d'histologie à la Faculté de médecine de Strasbourg.
    • Pierre-Dié Mallet (1895-1976), peintre et sculpteur spécialiste de la décoration des églises et de la représentation des saints régionaux, né à Rambervillers.
    • Charles Eggermann (1907-1966), militaire et pionnier de l'enseignement de la natation scolaire, né à Rambervillers.
    • Sunsiaré de Larcône (1935-1962), né Suzy Durupt, auteure d'un unique roman, née à Rambervillers.
    • Brigitte Kernel (né en 1959), animatrice de télévision et écrivain.
    • Jean-Pierre Vuillemin (né en 1967), évêque auxiliaire de Metz depuis 2019.
    • Yannick Baret (né en 1972), ancien footballeur français né à Rambervillers.

    Héraldique

    Blasonnement :
    D'argent à la croix de Lorraine de gueules cotoyée des lettres I R et de deux croissants d'azur et, en abîme, la croix de la Légion d'honneur[110],[111].
    Commentaires : Le blason a été composé en 1718 par le duc Léopold de Lorraine à l'occasion du rattachement de Rambervillers à la Lorraine, avec d'autres territoires de l'évêché de Metz, dont la ville dépendait auparavant. La croix de Lorraine symbolise cet événement : les initiales I et R des mots latins (Imperator Rex) signifient que le duc Léopold appartenait à la famille impériale d'Autriche et qu'il avait le titre d'Altesse Royale. Les croissants glorifient les victoires remportées par son père, le duc Charles V, sur les Turcs, notamment devant Vienne en 1683.

    La Légion d'honneur a été ajoutée au cœur du blason, en application du décret du pour la défense de Rambervillers par ses Gardes Nationaux le . Rambervillers fut alors la deuxième ville décorée par la République et la sixième depuis la création de l'Ordre par Napoléon Ier.

    Les Croix de guerre 1914-1918 et 1939-1945, décernées dans la suite à la ville, sont supportées, au-dessus du blason, par deux crosses. Elle rappellent que Rambervillers appartenait, avant 1718, aux évêques de Metz, alors que ceux de Toul l'administraient au spirituel.

    Sur les flancs de l'écu figurent des motifs du marteau de la porte de l'Hôtel de Ville, œuvre d'un artisan ferronnier rambuvetais du XVe siècle, qui évoque également les deux évêques.

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • André Boucher, Sous les cendres du passé de Rambervillers, Mirecourt, impr. de la Plaine des Vosges, , 89 p.
    • Félix Bouvier, « Les héros oubliés. La défense de Rambervillers en 1870 », La Nouvelle Revue, .
    • Jean-Pierre Fabricius, Rambervillers de 1557 à 1635. Aspects économiques et sociaux, vie quotidienne et mentalités (thèse de 3e cycle d'Histoire), université Nancy 2, .
    • Alban Fournier, Les origines de Rambervillers.
    • Alban Fournier, « Un épisode de la guerre de Trente ans : les Allemands à Rambervillers », Annales de la Société d'émulation des Vosges, t. XV, s. d., 33 p. 
    • Alban Fournier, « Rambervillers au XVIe et au XVIIe siècle », Annales de la Société d'émulation des Vosges, s. d.
    • Alban Fournier, « Deux épisodes de l'histoire de Rambervillers, une grève de bouchers (1729), une émeute de femmes (1771) », Bulletin de la Société philomatique vosgienne, 1878-1879, 8 p. 
    • Alban Fournier, « Rambervillers au XVIIe siècle, 1670-1690 », Annales de la Société d'émulation des Vosges, , 19 p. 
    • Alban Fournier, « Une épidémie au XVIIe siècle : la peste à Rambervillers : 1610 », Annales de la Société d'émulation des Vosges, .
    • Alban Fournier, « La lutte d'un apothicaire contre les chirurgiens & les bourgeois de Rambervillers au XVIIIe siècle, 1742-1752 », Bulletin de la Société philomatique vosgienne, 1880-1881, 11 p. 
    • Alban Fournier, « Pourquoi raille-t-on les habitants de Rambervillers ? », Journal de la Société d'archéologie lorraine, .
    • Alban Fournier, « Rambervillers pendant la Révolution », Annales de l'Est, , 43 p. 
    • Hubert Mathieu, Notice sur les houblons des Vosges : notamment ceux de Rambervillers et de sa banlieue, impr. Gerard, Épinal, 19e siècle, 12 p.
    • Robert Meyer, La carte géologique au 1/50 000 de Rambervillers (Vosges) : présentation générale et commentaires sédimentologiques (thèse de 3e cycle de Géologie), université Nancy 1, , 150 p.
    • Maurice Velin, Rambervillers en 1870 : défense d'une ville ouverte, Nancy, J. Royer, , 34 p., lire en ligne sur Gallica.
    • F. Vuillemin, Les Allemands dans les Vosges en 1870. Combats de la Bourgonce et de Rambervillers, Rambervillers, C. Méjeat jeune, , 12 p., lire en ligne sur Gallica.
    • Louis Henri Fleurence, « Hommage à Rambervillers » (consulté le ).
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    • « Liste des espèces recensées, Rambervillers », Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    4. L'indicateur de concentration d'emploi est égal au nombre d'emplois dans la zone pour 100 actifs ayant un emploi résidant dans la zone, selon la définition de l'Insee.

    Insee

    • Dossier relatif à la commune, [lire en ligne (page consultée le 18 octobre 2015)]
    1. LOG T1M - Évolution du nombre de logements par catégorie.
    2. LOG T2 - Catégories et types de logements.
    3. LOG T7 - Résidences principales selon le statut d'occupation.
    4. REV T1 - Impôts sur le revenu des foyers fiscaux.
    5. EMP T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité.
    6. EMP T5 - Emploi et activité.
    7. CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activité au 31 décembre 2010.
    8. DEN T1 - Créations d'entreprises par secteur d'activité en 2011.
    9. DEN T2 - Créations d'entreprises individuelles par secteur d'activité en 2011.
    • Autres dossiers

    Documents municipaux

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    42. Le 43e régiment de transmissions, créé le à Nancy (Meurthe-et-Moselle), caserne Molitor, est dissous le , dans le cadre de la réorganisation de l’Armée de terre (schéma division 77).
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