Quai Panhard-et-Levassor

Le quai Panhard-et-Levassor est un quai situé dans le 13e arrondissement de Paris (France), le long de la Seine.

13e arrt
Quai Panhard-et-Levassor

Quai Panhard-et-Levassor.
Situation
Arrondissement 13e
Quartier Gare
Début Pont National, boulevard Masséna
Fin Pont de Tolbiac, rue de Tolbiac
Morphologie
Longueur 680 m
Largeur 16 m
Géocodification
Ville de Paris 6937
DGI 7026
Géolocalisation sur la carte : 13e arrondissement de Paris
Géolocalisation sur la carte : Paris
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Situation et accès

Le quai Panhard-et-Levassor, situé dans le quartier de la Gare, débute pont National et boulevard Masséna et se termine pont de Tolbiac et rue de Tolbiac.

Il est accessible à proximité par la ligne de métro à la station Bibliothèque François-Mitterrand, par la ligne 3 du tramway à l'arrêt Avenue de France, par la ligne de RER par la gare de la Bibliothèque François-Mitterrand ainsi que par les lignes de bus RATP 256471325.

Origine du nom

Il tire son nom de René Panhard (1841-1908) et Émile Levassor (1843-1897), ingénieurs et industriels français, fondateurs de la marque automobile Panhard & Levassor et constructeurs de la première automobile à essence.

Historique

Ce quai qui existait à l'état de chemin, en 1670, devint plus tard une section de la route nationale no 19 puis de la route départementale no 22. Cette voie qui était précédemment une partie du « quai de la Gare », comprise entre le boulevard Masséna et la rue de Tolbiac prend son nom actuel en 1991.

Sites remarquables et lieux de mémoire

Nota bene : contrairement à une idée reçue largement diffusée, le camp d'Austerlitz ne se trouvait pas à l'emplacement du site de Tolbiac de la Bibliothèque nationale de France. Ce dernier est implanté quai François-Mauriac, dans le prolongement du quai Panhard-et-Levassor, à une distance de plusieurs centaines de mètres[2].

Notes, sources et références

Notes

  1. Le camp faisait partie d'un réseau de camps d'internement annexe à celui de Drancy. Des prisonniers étaient réquisitionnés dans le cadre de l’Aktion M pour, note le conservateur de la BNF Olivier Jacquot, « trier, classer, réparer et emballer les objets pillés dans les appartements des juifs déportés ». Les meubles étaient ensuite donnés aux victimes allemandes des bombardements. À Paris, les principaux camps furent : le camp d'Austerlitz, 43 quai de la Gare, le camp Lévitan, situé 85-87 rue du Faubourg-Saint-Martin, le camp Bassano, situé 2 rue de Bassano, le palais de Tokyo, le musée du Louvre, le 60 rue Claude-Bernard. Un dépôt se trouvait aussi à Aubervilliers.

Références

Bibliographie

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